Nikita Khrouchtchev et le révisionnisme par le «dégel» dans l’URSS désormais majoritairement urbaine

Nikita Khrouchtchev reflète la prise de pouvoir en Union Soviétique d’une clique bureaucratique et opportuniste ayant rétabli le capitalisme par la décentralisation et l’instauration d’une nouvelle idéologie comme guide : la cybernétique.

15 mai 2021

La contradiction villes-campagnes en URSS dans les années 1950

Lorsque Staline meurt en 1953, l’URSS était en train de se rétablir des terribles dégâts causés par la seconde guerre mondiale. Mais il y a deux autres facteurs essentiels à prendre en compte. Tout d’abord, le rétablissement économique de l’URSS s’accompagne d’une profonde évolution en ce qui concerne le rapport ouvriers-paysans, dans le cadre de […]

16 mai 2021

Le « dégel » en Union Soviétique avec Nikita Khrouchtchev

Le régime soviétique présenta la liquidation des fondements idéologiques comme la fin des obstacles bureaucratiques à la construction du socialisme et même à l’arrivée à court terme au communisme. Le terme employé pour désigner cette période est celui de « dégel », depuis le roman Le dégel d’Ilya Ehrenbourg paru en 1954, qui se déroule […]

18 mai 2021

La décentralisation économique dans l’industrie en Union Soviétique dans les années 1950

Le dégel suit en économie la même logique que dans la culture et la politique. Les appareils et l’idéologie sont considérés comme des verrous à faire sauter. Les Izvestia publièrent en octobre 1954 un long article « Sur le formalisme et le caractère dommageable d’une centralisation excessive », puis une semaine après la Pravda annonça […]

19 mai 2021

La décentralisation économique dans l’agriculture en Union Soviétique dans les années 1950

Le « dégel » initié par Nikita Khrouchtchev avait cependant un énorme problème : le retard dans le domaine agricole. La production était en retrait niveau qualité et quantité. C’était déjà une question brûlante au moment de la mort de Staline. Nikita Khrouchtchev en fit l’alpha et l’oméga de sa politique, ce fut son obsession, […]


21 mai 2021

La décentralisation économique au niveau soviétique avec Nikita Khrouchtchev

L’arrivée de Nikita Khrouchtchev à la tête du Parti, après la mort de Staline le 5 mars 1953, se caractérise par un profond ébranlement de la structure soviétique. Cela se lit avec une décision rapide et unilatérale. Le Comité Central, lors d’une session plénière, fit de lui son secrétaire le 14 mars 1953, avant que […]

23 mai 2021

La décentralisation dans la logique managériale en Union Soviétique avec Nikita Khrouchtchev

L’échec du passage à une population soviétique majoritairement urbaine avait provoqué une restauration du capitalisme se généralisant à l’ensemble de la société, de manière silencieuse. Le « dégel » orchestré par Nikita Khrouchtchev est le produit de l’échec à dépasser la contradiction villes/campagnes, fournissant un espace invisible aux forces capitalistes. Il reflète en fait la […]

24 mai 2021

L’irruption de la religion de la cybernétique en Union Soviétique avec Nikita Khrouchtchev

La contradiction entre la décélération économique de l’URSS produite par le dégel, en raison de la décentralisation et de la désorganisation, et inversement les prétentions idéalistes à arriver au communisme en 1980, devait produire l’avènement d’une nouvelle idéologie, avec une portée religieuse. Ce fut la cybernétique, directement reprise aux pays impérialistes, qui remplaça la planification […]

26 mai 2021

L’instauration de la religion de la cybernétique en Union Soviétique avec Nikita Khrouchtchev

La cybernétique, avec sa prétention à être « objective », était l’idéologie adéquate pour remettre en cause la primauté de l’idéologie. Elle assurait l’effacement en douceur, sur le plan de l’apparence, de la planification. Et, de toute façon, les partisans concrets de la cybernétique, sur le plan de la réalisation, étaient des mathématiciens valorisant la […]


28 mai 2021

L’intégration de la religion de la cybernétique en Union Soviétique avec Nikita Khrouchtchev

La cybernétique soviétique allait bien plus loin que la cybernétique occidentale ; cette dernière raisonnait surtout en termes de contrôle, c’est-à-dire d’information et de réaction automatisée. La cybernétique soviétique y ajoutait le principe du système de contrôle : il s’agit clairement de remplacer le marxisme-léninisme par une théorie « systémique » d’une même envergure, multi-domaines. […]


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