Intervention principale du Mouvement Populaire Pérou à la Conférence internationale de Madrid du 27 octobre 2012

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Le Mouvement Populaire Pérou, l’organisme général du Parti Communiste du Pérou pour le travail à l’étranger, exprime ses salutations révolutionnaires aux camarades présents, ainsi qu’à tous les Partis et organisations du Mouvement Communiste International.

Notre Parti, fermement dirigé par son Comité central, continue à mettre en oeuvre l’invincible guerre populaire dans la situation complexe du dépassement du détour, en avançant dans le travail de masse au milieu de la lutte à mort contre la LOD [Ligne Opportuniste de Droite] et la LOG [Ligne Opportuniste de Gauche].

Et, étant une guerre populaire qui est une partie et au service et de la révolution mondiale, le Parti bataille comme cela correspond à la lutte pour le maoïsme et contre le révisionnisme au niveau mondial.

Nous avons organisé cette conférence avec la motivation de débattre, de manière ouverte et honnête, les points principaux de la lutte entre deux lignes aujourd’hui au niveau mondial, afin ainsi de servir l’unité. Comme indiqué dans la convocation, nous insistons en ce que les communistes doivent appliquer les méthodes de notre classe, le prolétariat international.

C’est-à-dire que revient à tout communiste de prendre position assise et de se poser clairement et ouvertement dans la lutte des deux lignes, sur la base des principes du marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, de lutter sans relâche contre le révisionnisme, et de rejeter les méthodes bourgeoises de conciliation, la lutte sale, la lutte sans principes et tout type d’opportunisme. C’est seulement alors que nous, communistes du monde entier, pouvons s’unir et avancer dans notre tâche qui est d’imposer le maoïsme comme unique commandement et guide de la révolution prolétarienne mondiale.

Quels sont les désaccords actuels et les principaux points de discussion à l’heure actuelle ? Certains camarades disent que ce que nous voyons aujourd’hui est une lutte entre la « nouvelle synthèse » d’Avakian d’un côté, et de l’autre la pensée Gonzalo, lesquelles seraient supposément deux théories qui toutes deux lutteraient pour s’imposer comme « idéologie universelle. »

Nous sommes en désaccord avec cette position. Pour nous, la lutte est entre l’idéologie universelle du prolétariat international, le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, d’un côté, et de l’autre le révisionnisme, aujourd’hui principalement le nouveau révisionnisme qui se présente comme « maoïsme » et sert plans de l’impérialisme d’anéantir la révolution dans tous les pays.

Pour nous, le Président Gonzalo est la Direction de notre révolution au Pérou, centre de l’unification partidaire et garantie de la victoire jusqu’au communisme, parce c’est une Direction soutenue par la pensée Gonzalo, l’application créatrice du maoïsme à notre réalité au Pérou – basée sur toute l’expérience pratique de notre révolution. Ce n’est pas et cela n’a jamais été la position du PCP d’affirmer que la pensée Gonzalo a une validité universelle.

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Cependant, nous insistons en ce que 1) Le Président Gonzalo et la pensée Gonzalo ont eu et ont aujourd’hui un rôle décisif et une indéniable importance dans la lutte pour défendre et appliquer les principes du maoïsme et l’imposer au niveau mondial et 2) Le Président Gonzalo et la pensée Gonzalo versent des contributions au marxisme, comme la militarisation des Partis communistes, et « nous pensons que cette expérience a une validité universelle faisant que c’est une demande et une nécessité que les Partis Communistes du monde se militarisent. ».

Certains disent que le PCP et le MPP « étiquettent tout le monde de révisionnistes » et « attaquent d’autres Partis Communistes et des guerres populaires » lorsque nous insistons sur la lutte et rejetons la conciliation. Nous exprimons notre désaccord avec de telles accusations.

Ce que nous appliquons est 1) la lutte acharnée contre les révisionnistes, c’est-à-dire les traîtres, groupes et organisations qui ne sont plus dans les rangs de notre classe, comme la LOD et la LOG au Pérou ou les traîtres au Népal, et 2) la lutte deux lignes dans les rangs du prolétariat au niveau mondial pour combattre et écraser toutes les positions révisionnistes qui se présentent dans le MCI.

C’est pour cette raison que nous avons organisé cette Conférence : développer la lutte entre deux lignes au sein de nos rangs pour participer à la lutte contre le nouveau révisionnisme et avancer dans notre tâche commune de faire avancer la révolution prolétarienne mondiale.

Si au contraire il y a la négation de débattre et de rejeter toute critique et toute expression de préoccupations comme des « attaques », cela ne sert pas l’unité, mais l’opportunisme et les plans de l’impérialisme. Et quand certains vont jusqu’à s’unir avec la campagne réactionnaire pour isoler et diffamer le PCP, son Comité central et la guerre populaire qu’il dirige, cela laisse à penser qu’il y a une influence plus directe de la réaction.

La « nouvelle synthèse » d’Avakian et ses répercussions sur le MCI.

Depuis le commencement du MRI [Mouvement Révolutionnaire Internationaliste], le PCR [Parti Communiste Révolutionnaire] des États-Unis a eu un rôle de premier plan dans sa formation, et dans l’histoire du MRI nous pouvons voir la trace des désaccords actuels. Dès le début, le PCP a signalé les principaux problèmes exprimés par le PCR à l’époque :

– Opposition à la définition du maoïsme comme troisième étape nouvelle et supérieure du marxisme, d’une validité universelle.

– Opposition à la validité générale de la guerre populaire comme théorie militaire du prolétariat international, pour l’appliquer dans les conditions spécifiques de chaque pays.

– Problèmes concernant le travail de masse, qui pour nous est pour commencer ou développer la guerre populaire.

– Problèmes quant à la direction, qui « est la clef et requière du temps pour sa formation, son développement et la reconnaissance de son autorité » (un problème lié à l’opposition à la thèse marxiste des Dirigeants et de la Direction de la révolution, qui a à voir avec l’application su maoïsme aux conditions spécifiques de chaque révolution).

– D’autres points, comme la question de la contradiction principale dans le monde, la situation révolutionnaire en développement inégal dans le monde, comme la révolution grand public, la seconde guerre mondiale et de vues sur le rôle de l’IRM. Et, en termes de lutte des deux lignes, qui ne sont pas manipulés correctement.

– D’autres points, comme la question de la contradiction principale dans le monde, la situation révolutionnaire en développement inégal dans le monde, la révolution comme tendance principale, la guerre mondiale et les critères sur le rôle du MRI. Et, au sujet de la lutte des deux lignes, qu’elle n’est pas maniée comme elle devrait.

Il est utile de voir comment la PCP a synthétisé cela dans la citation suivante de notre Base d’Unité Partidaire :

« Ces problèmes sont des problèmes de développement, mais s’ils ne sont pas traités correctement et avec justesse, ils peuvent se transformer en phénomènes de désarticulation et ces possibilités négatives sont préoccupantes.

Nous considérons que le Comité du MRI tend à imposer la dénomination « marxisme-léninisme pensée Mao Zedong », à nous encadrer dans la Déclaration et à résoudre les problèmes de direction du Comité, ce qui donne lieu à penser qu’il existe des tendances hégémoniques. » (PCP, La ligne internationale, 1988)

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Si nous voyons ces problèmes idéologiques et politiques exprimés depuis le commencement dans la direction même du MRI, et principalement représentée par le PCR, et si nous voyons l’avertissement ci-dessus du Parti, nous pouvons mieux comprendre la situation actuelle. Les problèmes ont-ils été « traités correctement et avec justesse » ? Sont-ils devenus « des phénomènes de désarticulation » ?

Bien sûr. Ces problèmes non seulement demeurent, mais sont devenus un révisionnisme structuré sous le nom de « nouvelle synthèse », et ils continuent de se répercuter dans les rangs du prolétariat international, convergeant avec l’offensive contre-révolutionnaire générale et tout type de révisionnisme, formant ce que nous avons défini comme le nouveau révisionnisme – c’est-à-dire un révisionnisme pour réviser le marxisme d’aujourd’hui, le maoïsme.

Ensuite, pour faire le bilan du MRI et de l’application du maoïsme, est la clé de voir le rôle du PCR, d’Avakian et de sa « nouvelle synthèse. »

Voyons comment cela a affecté et continue d’affecter le travail des Partis et organisations du MRI, et de voir leur rôle dans la liquidation de celui-ci. Voyons le rôle hégémoniste dans le Co-MRI [Comité du MRI] et le noir travail pour isoler le PCP et attaquer le Président Gonzalo et sa pensée, et voyons comment aujourd’hui, les positions révisionnistes de la « nouvelle synthèse » continuent de s’exprimer dans le MCI, incluant même que des convergences ou des conciliations avec même certains qui prétendent « critiquer » cela.

Nous ne nous attarderons pas ici à examiner la « nouvelle synthèse » dans le détail, mais il faut voir les faits saillants de ce et de les relier aux problèmes qui sont exprimés dans les différentes parties et les organisations de MCI.

Nous n’allons pas approfondir ici notre critique de la « nouvelle synthèse » dans le détail, mais il est nécessaire de voir les points principaux de cela et de les relier aux problèmes qui se sont exprimés dans différentes Partis et organisations du MCI.

Tout d’abord, il est clair que la « nouvelle synthèse » n’est pas une application du maoïsme aux conditions concrètes de la révolution aux États-Unis, ni aux conditions actuelles dans le monde – et même les avakianiste ne font pas beaucoup d’efforts pour la dépeindre comme telle. En fait, les longs documents du PCR ne traitent pas d’expériences pratiques et concrètes, mais de « l’introspection », d’élucubrations et de « distillation » du grand intellectualloïde Avakian.

C’est, pour les marxistes, ce qu’on appelle l’idéalisme. Cependant, il ne fait aucun doute que, suivant leur avis, la « nouvelle synthèse » doit remplacer le MLM au niveau mondial. Comme indiqué dans le « Manifeste du PCR », nous sommes supposément entrés dans une « nouvelle étape » de la révolution mondiale, dans laquelle il faut s’interroger sur les prétendues « erreurs » qui ont résulté de l’application concrète de notre idéologie, faite par Marx, Lénine et le Président Mao. Ainsi, nous voyons que l’opposition contre le maoïsme reste l’une des principales caractéristiques du PCR.

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Autrement dit, quand ils lancent leurs attaques contre le Président Gonzalo et sa pensée, et contre toute la thèse marxiste des Dirigeants et des Directions, ce n’est pas parce qu’ils sont « anti-autoritaires » ou plus « démocratiques », mais parce qu’ils ne veulent pas que le maoïsme s’applique aux conditions concrètes de chaque pays, s’exprimant dans la pensée guide et la Direction de la révolution, s’incarnant dans le prolétariat et les peuple révolutionnaire. Ils veulent réduire le marxisme à une « science pure », séparée de la lutte des classes.

D’où vient cela ? Qu’est-ce que cela signifie quand des partis comme le Parti Communiste d’Inde (maoïste), rejettent l’application concrète du maoïsme, et se contentent d’un maoïsme « en général » ?

C’est convertir le maoïsme en un dogme mort qui appartient au passé, en un évangile de vaines paroles, pour adorer et honorer, et ne pas l’appliquer à des problèmes concrets, des problèmes nouveaux qui se présentent dans la voie de la révolution.

Et si les Partis Communistes n’appliquent pas le maoïsme pour faire face aux problèmes d’aujourd’hui – le plan impérialiste des « accords de paix », par exemple -, il ne reste rien d’autre que d’appliquer le pragmatisme, le subjectivisme, la politique à court terme, ce qui conduit inévitablement à l’opportunisme et au révisionnisme.

Il n’est donc pas étonnant que certains peuvent dire maintenant que c’est un fait indéniable que la tactique appelée « accords de paix » au Népal fut erronée, mais que dans d’autres pays, ils peuvent appliquer la même « tactique. »

Il n’est pas rare, même alors, que la LOG au Pérou (où même certains de ses figures s’auto-dénomment « PCR du Pérou »), rejette la pensée Gonzalo et veut seulement un « maoïsme en général », distinct de son application dans la pratique, ou le remplacement de la révolution prolétarienne mondiale par la « révolution socialiste mondiale. »

Un autre point, directement lié au premier, est la façon dont le nouveau révisionnisme met l’accent sur l’importance des intellectuels. Selon le PCR, en contraste avec le MLM et toute l’expérience du MCI, « Cette nouvelle synthèse implique également une meilleure appréciation du rôle important que jouent les intellectuels. » Dans le même document, il est proclamé qu’Avakian « a critiqué la tendance (dans le MLM et l’histoire du MCI) à la « réification » [transformation en chose, en objet] du prolétariat et des autres groupes exploités (ou exploités de par le passé) de la société. »

Puis, selon Avakian, nous devons rompre avec le supposé « dogmatisme » des marxistes-léninistes-maoïstes qui insistent sur le fait que le prolétariat dirige la révolution – et nous devrions nous soumettre aux grands intellectuels qui, bien lotis dans leurs bibliothèques (ou peut-être à l’étranger ?) ont mieux compris que les communistes comment faire la révolution et comment la diriger.

Et de fait, quand il parle du « rôle important des intellectuels », il ne dit pas un mot sur le caractère de classe de ces intellectuels, parce qu’il explique aussi : « La vérité n’a pas de caractère de classe. »

C’est-à-dire, comme tout le révisionnisme, que le révisionnisme se dirige contre la direction prolétarienne de la révolution et contre la dictature du prolétariat. Ce n’est pas pour forger des intellectuels prolétariens, mais pour imposer l’autorité d’intellectuels bourgeois et petits bourgeois intellectuels et ainsi d’imposer les principes de la bourgeoisie dans les Partis Communistes : la démocratie bourgeoise, le libéralisme, le parlementarisme, etc.

Nous sommes convaincus que les camarades présents seront d’accord quand nous disons que c’est du pur révisionnisme, que cela n’a rien à voir avec le marxisme. Mais aussi, que nous voyons de telles idées exprimées dans nos rangs.

Si un Parti n’a pas une base d’unité qui applique les principes du maoïsme à la construction des trois instruments dans son pays, comment va-t-il assurer la direction prolétarienne du Parti, de l’Armée et du Front ?

S’il n’applique pas le maoïsme, il va avoir recours, une fois de plus, au pragmatisme et au révisionnisme, construisant un « parti de masse », dirigé par des intellectuels bourgeois, une armée de « héros » de type guévariste, ou un front basé sur la conciliation des classes au lieu de la dictature conjointe allant à la dictature du prolétariat. Une fois de plus, nous voyons comment au Népal ce nouveau révisionnisme a parfaitement servi aux plans de l’impérialisme.

C’est la même chose qu’ils ont tenté au Pérou, et c’est la même chose qu’ils veulent faire, en Inde, aux Philippines, en Turquie ou dans tout autre pays où se développent des guerres populaires ou des luttes armées révolutionnaires.

Ce qui revient aux communistes pour faire face à ce plan impérialiste n’est pas la « rupture » avec les principes du MLM, mais la rupture avec le révisionnisme et la défense et l’application concrète du maoïsme.

Nous insistons sur le principe maoïste que la révolution n’est pas dirigée par les « grands intellectuels » assis dans leurs bureaux ou à l’étranger (comme la position Avakian selon laquelle la révolution peut être dirigée depuis l’étranger), mais par les Communistes qui sont dans l’arène de combat et ont l’expérience concrète de l’application du maoïsme à la lutte des classes dans leur pays.

Pour cela, nous condamnons également les misérables intellectualoïdes bavard à l’étranger qui n’ont jamais été à la guerre, mais pensent qu’ils savent mieux que les militants Communistes au Pérou comment faire la révolution, et prétendent « distiller » l’expérience de la guerre populaire au Pérou, attaquant avec leurs monstruosités depuis l’Allemagne ou la Belgique ou la Suède, où ils se sont bien accommodés du système impérialiste.

Avakian et les autres intellectuels du type mentionné ci-dessus ne fondent pas leur autorité ou leur théorie sur leur propre expérience de la lutte des classes, et ont donc besoin de trafiquer avec les héroïques guerres populaires et luttes armées des autres, afin de se présenter comme des « autorités marxistes. »

Ainsi, nous voyons comment le PCR et d’autres ont soulevé la guerre populaire au Pérou lorsque cela était approprié pour eux – mais quand notre guerre populaire a fait face aux conditions difficiles du détour, ils ont commencé à vaciller et à de plus en plus de servir les mensonges de l’impérialisme et de la réaction, en prenant la situation du détour et de la détention de notre Direction comme opportunité pour imposer leur hégémonisme et leur « nouvelle synthèse. »

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Puis, ils ont soulevé la guerre populaire au Népal, qui a été publié commodément dans toute la presse réactionnaire et révisionniste mondiale avec des photos et des reportages, la présentant comme un grand exemple de « maoïsme au XXIe siècle », et quand les communistes ont exprimé leurs critiques et inquiétudes au sujet de cela, la droite nous a accusés d’être « dogmatique » ou « religieux. » Aujourd’hui, alors que la trahison au Népal est un fait, personne ne veut assumer ses responsabilités.

Aujourd’hui, quant à la révolution en Inde et dans d’autres pays, certains tombent une fois de plus dans le piège des opportunistes : trafiquer avec la révolution en Inde, en utilisant la lutte héroïque de son peuple pour son « accumulation de forces » à travers son « travail de solidarité », ne reposant pas sur les principes du maoïsme, mais la philanthropie des intellectuels petits-bourgeois et bourgeois dans les pays impérialistes. Pour cela, ils ne mènent pas la lutte de deux lignes, ils ne veulent pas critiquer ni débattre les désaccords dans le MCI.

Au lieu de la méthode marxiste de la lutte de deux lignes, est appliquée la thèse de « deux fusionnent en un. » D’autre part, nous sommes pour le soutien à la révolution en Inde – mais cela doit être un soutien dirigé par le prolétariat et surla base des principes du prolétariat et de son idéologie universelle le MLM, principalement le maoïsme.

Nous ne sommes pas contre la mobilisation des intellectuels ou des petits-bourgeois comme partie de ce soutien – le problème est lorsque ce soutien de ces groupes et ses principes dans leur fondement remplacent nos principes par des principes bourgeois et laissent ainsi la porte ouverte aux plans de l’impérialisme et de la réaction pour anéantir les révolutions à travers des « accords de paix », le crétinisme parlementaire, les élections, l’amnistie, le multipartisme, comme nous l’avons vu au Pérou avec la LOD et la trahison au Népal.

Nous appelons tous les communistes et les révolutionnaires à approfondir et à préciser leur critique du nouveau révisionnisme, et pas seulement à le rejeter dans les mots et à détourner les yeux quant à ses répercussions dans le monde. Voyez comment les choses sont reliées, voyez comment les mêmes positions révisionnistes sont présentes dans des lieux différents.

Lorsque la thèse révisionniste sur le « culte de la personnalité » se présente une fois de plus, n’y a-t-il pas assez d’expérience historique suffisante pour savoir ce que cela signifie ?

Puis, quand les révisionnistes, comme la LOG et d’autres, sont guidés par Avakian, défendant et levant les bobards contre-révolutionnaires de la réaction contre le Président Gonzalo et la pensée Gonzalo, contre toute la thèse marxiste des Dirigeants et de la Direction, allons-nous accepter cela et diffuser la même vieille chanson de « l’autoritarisme » ou du « culte de la personnalité » ?

Quand ils attaquent la dictature du prolétariat, avec les paroles bien connues de toute la propagande contre-révolutionnaire réaction – « dissidence », « multipartisme », etc., allons-nous l’accepter ?

Lorsqu’ils attaquent la violence révolutionnaire et diffusent leur pacifisme bourgeois afin de désarmer le prolétariat et le peuple, allons-nous l’accepter et dire : « nous ne voulons pas la violence, nous l’utilisons seulement pour nous défendre » ?

Lorsque l’impérialisme qui répète dans d’autres pays ce qu’il a fait au Pérou avec la LOD ou au Népal avec Prachanda, allons-nous tomber dans le même piège et dire « oui, mais cela est différent, ici il est possible de participer aux élections réactionnaires et de faire des accords de paix » ?

Pour nous, la réponse à chacune de ces questions est NON ! Nous n’allons accepter aucune attaque contre notre toute-puissante idéologie prolétarienne universelle, toute-puissante, car vraie, et vraie parce que scientifiquement vraie !

Les révisionnistes vont toujours prendre chaque revers, tout obstacle ou problème dans la voie de la révolution, pour dire que « c’est l’idéologie qui ne fonctionne pas, il faut la réviser » – mais les communistes savent que les revers et les obstacles font partie du processus, et la solution est d’appliquer l’idéologie aux conditions concrètes.

C’est dans la pratique révolutionnaire, et non pas dans les têtes des intellectualoïdes, que notre idéologie s’est développée, et ainsi nous écrasons le dogmatisme comme le révisionnisme – dans la lutte de deux lignes fondée sur l’application de nos principes. « …l’’action transformatrice aussi modeste soit-elle est ce qui sème l’idée… Action transformatrice du monde, c’est en faisant cette action de transformation du monde que l’homme produit des idées, générant la pensée » (Président Gonzalo).

Face à la situation actuelle, nous insistons sur les points suivants :

– Lutter pour effectuer le bilan de l’application du maoïsme dans la lutte de deux lignes, écrasant le nouveau révisionnisme, afin de s’unir autour du fait d’imposer le maoïsme comme unique commandement et guide de la révolution prolétarienne mondiale.

– Démasquer et écraser le plan impérialiste de « accords de paix », du crétinisme parlementaire, de l’amnistie et de la conciliation. Prendre fermement position contre la LOD et LOG au Pérou, contre la trahison au Népal, contre toute la politique des « accords de paix » et contre le révisionnisme armé.

– Défendre la Direction, le Président Gonzalo, la pensée Gonzalo et le Parti communiste du Pérou et son comité central face aux attaques révisionnistes, des traîtres et des capitulards qui servent les plans de la réaction. Écraser le bobard selon lequel « le PCP n’existe pas » et qu’il « n’a pas de direction », ce qui vise à isoler le Parti et l’exclure du débat au niveau international.

– Soutenir les guerres populaires et les luttes armées révolutionnaires dans le monde, combattant et écrasant le révisionnisme et l’opportunisme. Développer le travail d’appui basé sur les principes du prolétariat international.

Vive le maoïsme ! A bas le révisionnisme !

Vive le glorieux Mouvement Communiste International !

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme,principalement le maoïsme !

Guerre Populaire jusqu’au communisme !

Movimiento Popular Perú
Madrid, octobre 2012


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