Le C.A.P.C., collectif d’agitation et de propagande communiste, se donne la tâche de fonder avec tous les communistes sincères une organisation d’avant-gardes qui servira à la construction du Parti. Ses activités se divisent en 5 groupes principaux.

Une première tâche consiste en la formation de cadres, c’est-à-dire de militants toujours plus conscients qui se forment d’une part à la théorie marxiste-léniniste par un travail patient de lecture et de débat et d’autre part fournissent un travail d’analyse globale du capitalisme mondial et ensuite d’analyse politique de la situation concrète principalement en Belgique, où nos activités sont centrées. Un secteur important de ce travail théorique commun est celui de la recherche du système d’organisation interne le plus sûr et le plus efficace à partir du principe du centralisme démocratique. Il s’agit aussi de se forger le sérieux et la correction militantes à l’aide de l’auto-critique collective.

Les cadres doivent bien sûr également participer aux autres tâches du C.A.P.C. afin de connaitre les masses et de faire un travail de propagande et de regroupement des avant-gardes. Pour diminuer les risques d’erreur et de dogmatisme à l’intérieur de l’organisation et garantir aujourd’hui et plus tard la ligne juste qui seule peut mener à la révolution socialiste, cette tâche de formation continue des militants est nécessaire. De plus, l’existence et l’activité d’un maximum de cadres lors de l’émergence quasi imprévisible d’un nouveau saut qualitatif objectif (comme l’émergence d’une crise plus aiguë, d’un grand mouvement de colère populaire…) est une condition nécessaire à une exploitation de cette situation qui soit rapide, efficace et peut-être définitive (en cas de situation révolutionnaire).

Une organisation communiste qui ne se préparerait pas dès aujourd’hui à assumer la direction et le développement d’une telle situation (par l’étude théorique de la situation et la formation de cadres à une grande échelle) est une organisation qui gaspille des forces et qui, en s’empêchant ainsi a priori de guider les masses vers la Révolution, ne peut plus se prétendre révolutionnaire.

Une deuxième tâche, de même importance, est celle du travail de propagande, dont le but principal est d’élever les luttes partielles en la lutte globale contre le capitalisme. C’est par le travail de propagande que l’organisation gagne des militants (et donc des forces) et c’est aussi par le travail de propagande que l’organisation éduque les avant-gardes qui elles-mêmes orientent et élèvent la conscience de toute la classe, car elles sont plus avancées. Ce travail de propagande doit implanter les principes du marxisme auprès des travailleurs par l’intermédiaire des avant-gardes et fournir l’analyse concrète actuelle des outils économiques, politiques, répressifs et idéologiques de la domination bourgeoise.

La troisième tâche, indissociable de la deuxième, est celle de l’agitation. Les actions d’agitation doivent être menées et choisies soigneusement car elles ne peuvent pas être incomprises ni faire perdre des forces au mouvement révolutionnaire. Mais elles ne peuvent pas davantage être guidées par l’opportunisme : c’est avant tout la justesse politique d’une action qui la valide.

La propagande sans acte est handicapée et inopérante car elle reste théorique. De même, la pratique d’agitation ne prend son sens que si elle est exploitée politiquement pour servir les intérêts du peuple et donc élever la conscience de classe, ce qui ne peut se faire sans un travail politique important, sans propagande.

La quatrième tâche est celle du débat avec tous les communistes sincères (isolés ou perdus au sein d’organisations révisionnistes) et du débat avec les organisations réellement révolutionnaires. Ce débat doit permettre d’imposer la ligne politique correcte de l’organisation, de corriger les erreurs internes et de combler les lacunes tout en gardant une direction indépendante. Il s’agit aussi de lutter contre tous les révisionnismes (opportunisme, suivisme…) et par conséquent contre les organisations contre-révolutionnaires soi-disant marxistes.

Enfin la cinquième tâche est celle de l’internationalisme prolétarien ; elle englobe la quatrième tâche en y ajoutant le soutien politique et concret envers les organisations communistes de tous pays, qu’elles se replient devant les attaques contre-révolutionnaires ou qu’elles prennent le pouvoir.

Construisons le Parti Révolutionnaire des avant-gardes !

Abattons le Capitalisme !

Construisons l’Etat Prolétarien !

Pour le Communisme !

C.A.P.C. (Collectif d’Agitation et de Propagande Communiste)


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