Le Président Gonzalo nous dit que les trois moments du processus mondial d’élimination de l’impérialisme et de la réaction de la face de la terre sont: 1° Défense stratégique; 2° Equilibre stratégique; et 3° Offensive stratégique de la révolution mondiale. Il l’énonce en appliquant à la révolution la loi de la contradiction, car la contradiction existe en toutes choses et toute contradiction a deux aspects en lutte, dans ce cas révolution et contre-révolution.
La défense stratégique de la révolution mondiale, opposée à l’offensive de la contre-révolution, débute en 1871 avec la Commune de Paris et prend fin avec la Seconde Guerre Mondiale. L’équilibre stratégique se situe autour du triomphe de la révolution chinoise, de la Grande Révolution Prolétarienne et du développement des puissants mouvements de libération nationale.
Postérieurement, la révolution passe à l’offensive stratégique; on peut situer ce moment vers les années 80 quand nous distinguons des signes tels que la guerre Iran-Irak, l’Afghanistan, le Nicaragua, le début de la guerre populaire au Pérou, époque qui s’inscrit dans « les prochaines 50 à 100 années ».
A partir de là se développera la contradiction entre le capitalisme et le socialisme dont la solution nous mènera au communisme. Nous concevons un processus long et non pas court, convaincus que nous arriverons au communisme, même si l’on doit connaître une série de détours et de revers qui se produiront nécessairement.
Le Président Gonzalo a établi la ligne internationale du Parti Communiste du Pérou et il nous enseigne qu’en tant qu’internationalistes prolétaires, nous partons du principe de réaliser (développer) la révolution péruvienne comme une partie de la révolution prolétarienne mondiale et à son service, au moyen de la guerre populaire, dans notre marche vers notre objectif inaltérable: le Communisme; en tenant compte du fait que chaque révolution se déroule parmi les zigzags de la politique mondiale.
Le Président Gonzalo part de la thèse de Lénine qui analysait la situation mondiale: « Les relations économiques de l’impérialisme constituent la base de la situation internationale actuelle.
Tout au long du XXéme siècle, cette nouvelle phase du capitalisme s’est définie complètement comme phase supérieure et ultime », et affirmait que la distinction entre pays oppresseurs et pays opprimés est l’un des traits qui caractérisent l’impérialisme.
Par conséquent, pour visualiser la situation actuelle nous ne pouvons pas partir de la contradiction fondamentale du capitalisme, car nous nous trouvons dans sa phase supérieure et ultime, l’impérialisme.
De plus, en nous basant sur ce que nous enseigne le Président Mao, que l’impérialisme et tous les réactionnaires sont des tigres de papier, que le peuple lui, est réellement puissant et que « le révisionnisme soviétique et l’impérialisme américain s’étant ligués, ils ont provoqué beaucoup de maux et commis beaucoup d’infamies que les peuples révolutionnaires du monde ne laisseront pas impunis.
Les peuples de tous les pays se soulèvent. Une nouvelle période historique de lutte contre l’impérialisme américain et le révisionnisme soviétique s’est ouverte « .
Ceci nous indique que la destruction de l’impérialisme et de la réaction mondiale, que les Partis Communistes qui dirigent le prolétariat et les peuples du monde sont en train de réaliser, sera une réalité indéniable; elle nous convoque à lutter contre les deux superpuissances impérialistes, l’impérialisme yankee et le social-impérialisme russe, contre les puissances impérialistes et la réaction mondiale, en spécifiant les conditions de chaque révolution afin de déterminer quel est l’ennemi principal et de conjurer l’action des autres.
Le triomphe de la Révolution d’octobre en 1917, pose un extraordinaire jalon dans l’histoire mondiale, la fin de la révolution bourgeoise et le début de la révolution prolétarienne mondiale. Cette ère nouvelle, marquée par l’accroissement de la violence, exprime l’incapacité de la bourgeoisie caduque de diriger la révolution et la maturité du prolétariat pour prendre, diriger et conserver le Pouvoir de la dictature du prolétariat. C’est dans cette ère que se situent également les révolutions des nations opprimées.
C’est dans un système complexe de guerres de tout genre que sombreront l’impérialisme et la réaction mondiale et que surgira le socialisme.
Par conséquent, la révolution et la contre-révolution sont conscientes que les changements politiques ne se définissent qu’au moyen de la guerre.
La guerre ayant un caractère de classe, il existe des guerres impérialistes, comme la Première et la Seconde Guerres mondiales qui sont des guerres de rapine pour un partage du monde, ou des guerres d’agression impérialiste contre une nation opprimée, comme celle de l’Angleterre aux Malouines, celle de l’impérialisme yankee au Vietnam, ou celle du social-impérialisme contre l’Afghanistan.
Il y a des guerres de libération nationale comme celles qui se déroulent en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
Et la guerre populaire au Pérou, étant marxiste-léniniste-maoïste, pensée Gonzalo, par son caractère juste, sa direction correcte et qui ne s’assujettit pas aux superpuissances, ni aux puissances impérialistes, est celle qui se situe à l’avant-garde.
C’est une réalité qui nous démontre que les communistes, doivent mettre l’accent sur l’aspect principal qui est de développer la guerre populaire comme forme principale de lutte dans le monde, pour servir la révolution.
Face à cette réalité – ce n’est qu’au moyen des guerres que l’on transforme le monde – nous arborons l’omnipotence de la guerre révolutionnaire, c’est-à-dire la guerre populaire, comme la plus élevée des théories militaires, celle du prolétariat, celle que traça le Président Mao et qui doit être spécifiée pour chaque type de pays, impérialiste ou arriéré. Ainsi la guerre populaire mondiale est la réponse adéquate pour empêcher la guerre impérialiste ou bien, si elle se produisait, pour la transformer en guerre populaire.
Mais, en tant que communistes, nous faisons la guerre pour détruire la guerre au moyen de la guerre et pour établir la « Paix durable ».
Nous sommes les seuls qui combattons pour la paix, pas comme les Reagan et les Gorbachov qui, plus ils parlent de paix et plus ils font la guerre. Ce sont eux les fauteurs de guerre.
En évaluant le monde en la période actuelle nous voyons s’exprimer quatre contradictions fondamentales:
1) La contradiction entre capitalisme et socialisme, ceci se réfère à la contradiction entre deux systèmes radicalement différents; cette contradiction couvrira toute l’époque actuelle et sera l’une des dernières à être résolue, elle durera même après la prise du Pouvoir;
2) La contradiction entre bourgeoisie et prolétariat, c’est la contradiction entre deux classes opposées; elle persistera également après la prise du Pouvoir et se manifestera sous de multiples formes: idéologiques, politiques et économiques jusqu’à ce qu’elle se résolve quand on arrivera au Communisme.
3) Les contradictions interimpérialistes; c’est la contradiction entre les impérialistes pour l’hégémonie du monde et elle se produit entre les superpuissances, entre les superpuissances et les puissances impérialistes, et entre les puissances impérialistes elles-mêmes.
Cette contradiction se résoudra dans une période allant de 50 à 100 années;
4) La contradiction entre nations opprimées et impérialisme; c’est la lutte de libérations des nations opprimées pour détruire l’impérialisme et la réaction; sa solution se situe également dans une période allant de 50 à 100 années, durant lesquelles elle représentera la contradiction principale, bien que n’importe laquelle des quatre contradictions fondamentales peut se transformer en contradiction principale, selon la circonstance spécifique de la lutte de classes, transitoirement ou dans des pays déterminés.
Nous, les marxistes-léninistes-maoïstes, nous avons en perspective, pour atteindre notre but final le communisme, la réalisation de trois types de révolutions:
1) La révolution démocratique, qui est la révolution bourgeoise de nouveau type, dirigée par le prolétariat, pour les pays arriérés, et qui instaure la dictature conjointe des classes prolétaire, paysanne et la petite bourgeoisie et, dans certaines conditions, la bourgeoisie moyenne, sous l’hégémonie du prolétariat;
2) La révolution socialiste dans les pays impérialistes et capitalistes et qui instaure la dictature du prolétariat;
3) Les révolutions culturelles que l’on réalise pour continuer la révolution sous la dictature du prolétariat, dans le but de soumettre et d’éliminer toute réapparition du capitalisme et aussi pour combattre, armes à la main, les aspiration à une restauration capitaliste.
Les révolutions culturelles servent à renforcer la dictature du prolétariat et à marcher vers le Communisme.
Ainsi, comme aucune classe dans le monde n’a pu prendre le pouvoir d’un seul coup et ne l’a conquis que par un processus de restaurations et de contre-restaurations, quand le prolétariat prend le pouvoir et établit sa dictature, la lutte de la bourgeoisie pour restaurer le capitalisme se renforce et un processus historique de lutte s’ouvre alors entre le prolétariat pour maintenir et défendre sa dictature et conjurer la restauration capitaliste, et la bourgeoisie qui veut récupérer le pouvoir.
Cette lutte entre restauration et contre-restauration est une loi historique indéniable, jusqu’à ce que s’instaure définitivement la dictature du prolétariat.
Dans l’histoire mondiale, alors que la classe féodale était avancée en Chine, elle mit pourtant 250 ans pour arriver à écraser définitivement la restauration de l’esclavagisme.
En Occident, quand la bourgeoisie entra en lutte contre la féodalité pour écraser ses tentatives de restauration, ou les restaurations de la féodalité, il lui fallut 300 ans pour s’installer définitivement au pouvoir.
Et quand il s’agit d’une révolution dans laquelle le prolétariat s’installe au pouvoir définitivement, la lutte entre restauration et contre-restauration est extrêmement dure et acharnée.
Elle demandera, approximativement, 200 ans en comptant à partir de la Commune de Paris en 1871.
Les expériences de restauration en U.R.S.S. et en Chine nous ont laissé de grandes leçons, tant positives que négatives.
Il faut remarquer tout spécialement les gigantesques pas en avant réalisés dans la concrétisation du Nouvel Etat et pourquoi la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne représente la solution pour conjurer la restauration.
Nous, les marxistes-léninistes-maoïstes, pensée Gonzalo, nous réaffirmons la violence révolutionnaire comme loi universelle pour la prise du pouvoir, essentielle pour substituer une classe à une autre.
Les révolutions démocratiques se font par la violence révolutionnaire, les révolutions socialistes se font par la violence révolutionnaire et, face aux restaurations, nous récupérerons le pouvoir au moyen de la violence révolutionnaire et nous maintiendrons la continuité de la révolution sous la dictature du prolétariat par la violence révolutionnaire au moyen de révolutions culturelles.
Et nous n’irons au Communisme que par la violence révolutionnaire et tant qu’il y aura un lieu sur la Terre où existe l’exploitation, nous y mettrons fin par la violence révolutionnaire.
Ainsi, cette ère nouvelle nous dote d’armes puissantes et nous, les communistes, devons nous renforcer idéologiquement, politiquement et organiquement pour l’assumer comme il se doit.
Deux courants opèrent dans le mouvement communiste international: le mouvement prolétaire international et le mouvement de libération nationale; le premier est l’élément directeur, le second l’élément de base.
Le mouvement de libération nationale
Il se réalise dans les nations opprimées, contre l’impérialisme et la réaction.
Vers 1910, Lénine prêta une attention spéciale aux luttes en Inde, en Chine, en Perse, affirmant que la révolution ne serait pas uniquement et exclusivement le fait des prolétaires contre leurs bourgeoisies, mais également celui de toutes les colonies contre leurs oppresseurs.
Lénine disait que deux forces fusionnent: le mouvement prolétaire international et le mouvement de libération nationale et que, dans les nations opprimées, les masses constituent la majorité de la population mondiale et qu’elles seraient décisives dans la révolution mondiale. Il en concluait que la révolution se déplaçait vers les nations opprimées.
Pourtant, il ne nia pas la révolution en Europe, mais il démontra qu’un Etat socialiste comme l’était l’U.R.S.S. pouvait exister malgré l’encerclement impérialiste. Lénine, en développant Marx, jeta les bases de la stratégie de la révolution mondiale pour miner l’impérialisme, unir la lutte du mouvement de libération nationale aux luttes du mouvement prolétaire international et développer la révolution.
Et, bien que la devise des communistes soit: « Prolétaires de tous les pays unissez-vous! », il proposa comme mot d’ordre qui devait guider la lutte des deux forces: « Prolétaires de tous les pays et peuples du monde, unissez-vous! ».
Le Président Mao Tsé-toung développa la stratégie de Lénine en se centrant sur la grande importance du mouvement de libération nationale pour la révolution mondiale, car l’impérialisme dépouille toujours davantage les nations opprimées qui se soulèvent, comme de puissantes tourmentes révolutionnaires, et qui doivent être dirigées par leurs partis communistes.
Ainsi se fond le mouvement de libération nationale avec le mouvement prolétaire international et ces deux forces propulsent le développement de l’histoire mondiale.
Le Président Gonzalo nous enseigne que la stratégie que nous, les communistes, devons appliquer doit partir des bases posées par Lénine et développées par le Président Mao.
Le mouvement prolétaire international, c’est la théorie et la pratique du prolétariat international.
Le prolétariat lutte sur trois plans: théorique, politique et économique et, dès qu’il apparaît dans l’histoire en tant que classe ultime, il se manifeste par une lutte dont les jalons principaux sont les suivants: 1848 quand le Manifeste Communiste, élaboré par Marx et Engels, établit les fondements et le programme du prolétariat; 1871 quand, durant la Commune de Paris, le prolétariat prend le pouvoir pour la première fois; 1905, répétition générale de la révolution; 1917, triomphe, de la Révolution d’Octobre en Russie; la classe établit la dictature du prolétariat, ouvrant une nouvelle ère.
1949, triomphe de la Révolution Chinoise, instauration de la dictature conjointe dirigée par le prolétariat et décision de passer à la révolution socialiste; le rapport des forces change dans le monde.
Et, dans les années 60, avec la Grande Révolution Culturelle prolétarienne, dirigée par le Président Mao Tsé-toung, on poursuit la révolution sous la dictature du prolétariat en une lutte acharnée entre restauration et contre-restauration.
Au cours de sa lutte revendicative, le prolétariat engendre le syndicat et la grève, qui ne sont pas seulement des instruments de la lutte économique, mais qui servent à forger la classe » pour les grandes batailles à venir « .
La grève est le principal instrument de la lutte économique et la grève générale, le complément de l’insurrection; mais la proposition de Sorel et des anarchistes, ainsi que d’autres, de la prise du pouvoir au moyen de la grève générale, est fausse.
Nous, nous menons la lutte revendicative en fonction du pouvoir.
Le prolétariat engendre l’appareil politique: le Parti Communiste, totalement opposé et différent des autres partis, et qui a pour objectif la prise du pouvoir politique ainsi que l’avait défini Marx.
Lénine établit le caractère du Parti de nouveau type en combattant l’influence pernicieuse du vieux révisionnisme qui engendra des partis ouvriers bourgeois basés sur l’aristocratie ouvrière, sur la bureaucratie syndicale et le crétinisme parlementaire et qui s’ajustaient à l’ordre établi.
Le Président Mao Tsé-toung développa la conception de la construction du Parti autour du fusil et formula la thèse de la construction des trois instruments.
Le Président Gonzalo formula la thèse de la militarisation des partis communistes et la construction concentrique des trois instruments.
Le prolétariat engendra une idéologie: le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, pour la révolution mondiale et le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo, principalement pensée Gonzalo, pour la révolution péruvienne.
Marx jeta les fondements du marxisme. Marx et Engels recueillirent ce que l’humanité avait produit de meilleur: la philosophie classique allemande, l’économie politique anglaise et le socialisme français pour établir les bases de l’idéologie prolétarienne.
Le marxisme n’a jamais fait un pas sans lutter contre les positions erronées; c’est ainsi qu’il dût s’affronter à Proudhon et à l’anarchisme, lutter contre les déviations de droite et les soi-disant développements créateurs de Dühring et contre les positions opportunistes qui surgirent dans le parti social- démocrate allemand.
Après la mort d’Engels, le vieux révisionnisme se développera avec Bernstein et Kautsky; Lénine les vaincra.
En synthétisant, dans sa première étape, le marxisme établira la philosophie marxiste, ou matérialisme dialectique, l’économie politique marxiste et le socialisme scientifique.
Lénine développa le marxisme et l’éleva à une deuxième étape, le marxisme-léninisme.
Il réalisa cela au cours d’une âpre lutte contre le vieux révisionnisme qui niait la philosophie marxiste, affirmant qu’il fallait se baser sur le néokantisme, ce qui est de l’idéalisme et non du matérialisme dialectique.
En économie politique le vieux révisionnisme niait l’appauvrissement croissant des masses, car l’impérialisme, le capitalisme – selon lui – couvraient les besoins du prolétariat. Il niait la plus-value et l’impérialisme. Dans le domaine du socialisme scientifique il s’attaqua à la lutte des classes, à la violence révolutionnaire et propagea le pacifisme.
Le révisionnisme consiste à réviser les principes marxistes en invoquant de nouvelles circonstances.
Lénine disait que le révisionnisme est la tête de pont de la bourgeoisie dans les rangs du prolétariat et que, pour lutter contre l’impérialisme, il faut lutter contre le révisionnisme car ce sont les deux faces de la même médaille.
Lénine remarque que le révisionnisme tend à diviser le mouvement syndical et politique du prolétariat et qu’il engendre la scission du socialisme.
Dans cette lutte aussi habile qu’implacable contre le révisionnisme, Lénine proposa de plus, dans la conjoncture de la Première Guerre Mondiale, de transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire, démasquant les vieux révisionnistes en tant que social- patriotes.
Il affirmait qu’en temps de révolution il faut créer de nouvelles organisations, car la réaction frappe les organisation légales et que nous devons monter des appareils clandestins même pour le travail de masse.
Par la suite, il concrétisa la Révolution d’Octobre avec le Parti Communiste et par l’insurrection.
Staline continuera l’oeuvre de Lénine au cours du processus de construction du socialisme en U.R.S.S.
Il luttera contre les déviations de Trostsky, Zinoviev et Kamenev, processus qui s’achèvera en 1937. Staline lutta durant 13 ans et il est faux de dire qu’il résolut les choses d’une façon administrative.
Nous assumons la position du Président Mao quant au rôle du camarade Staline, dans le sens que 70% de son action fut positif.
Aujourd’hui, nous les communistes, nous avons pour tâche d’analyser correctement la Seconde Guerre mondiale; de faire le point sur l’Internationale Communiste et, en particulier, de bien étudier son VIIe Congrès et, dans ce contexte le rôle du camarade Staline, l’action du révisionnisme en France, en Italie, etc.
Le Président Mao Tsé-toung en développant le marxisme-léninisme élève le marxisme à son plus haut niveau et la théorie du prolétariat devient marxisme-léninisme-maoïsme.
Il réalisa cette tâche au cours d’une lutte tenace et persistante, écrasant les lignes opportunistes de droite dans le Parti Communiste de la Chine; à remarquer spécialement comment fut écrasée la ligne révisionniste de Liu Shao-Chi et de Teng Siao-Ping. Sur le plan international le Président Mao dirigea la lutte et triompha du révisionnisme contemporain de Kruschov.
Il concrétisa la révolution démocratique en Chine, le passage à la révolution socialiste et la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.
L’élément fondamental du maoïsme c’est le Pouvoir, le Pouvoir pour le prolétariat, le Pouvoir pour la dictature du prolétariat, basé sur une force armée que le Parti dirige.
Le maoïsme c’est l’application du marxisme-léninisme aux pays arriérés, l’application de l’offensive stratégique de la révolution mondiale et la continuation de la révolution sous la dictature du prolétariat.
Ainsi nous, les communistes, nous avons trois grandes épées: notre fondateur Marx, le grand Lénine et le Président Mao Tsé-toung et notre grandiose tâche consiste à arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, pour qu’il tienne les commandes et guide la révolution mondiale.
En continuant le développement du marxisme-léninisme-maoïsme, le Président Gonzalo arbore, défend et applique notre invincible et immarcescible idéologie.
Le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo, constitue la base de l’unité du Parti et développe la révolution péruvienne comme apport à la révolution mondiale.
La pensée Gonzalo est le principal et nous devons l’incarner, car c’est la garantie du triomphe qui nous mène à la révolution démocratique, à la révolution socialiste, aux révolutions culturelles, jusqu’au Communisme.
D’autre part, le Président Gonzalo nous dit que les trois moments du processus mondial d’élimination de l’impérialisme et de la réaction de la face de la terre sont:
1° Défense stratégique; 2° Equilibre stratégique; et 3° Offensive stratégique de la révolution mondiale.
Il l’énonce en appliquant à la révolution la loi de la contradiction, car la contradiction existe en toutes choses et toute contradiction a deux aspects en lutte, dans ce cas révolution et contre-révolution.
La défense stratégique de la révolution mondiale, opposée à l’offensive de la contre-révolution, débute en 1871 avec la Commune de Paris et prend fin avec la Seconde Guerre Mondiale.
L’équilibre stratégique se situe autour du triomphe de la révolution chinoise, de la Grande Révolution Prolétarienne et du développement des puissants mouvements de libération nationale.
Postérieurement, la révolution passe à l’offensive stratégique; on peut situer ce moment vers les années 80 quand nous distinguons des signes tels que la guerre Iran-Irak, l’Afghanistan, le Nicaragua, le début de la guerre populaire au Pérou, époque qui s’inscrit dans « les prochaines 50 à 100 années ».
A partir de là se développera la contradiction entre le capitalisme et le socialisme dont la solution nous mènera au communisme.
Nous concevons un processus long et non pas court, convaincus que nous arriverons au communisme, même si l’on doit connaître une série de détours et de revers qui se produiront nécessairement.
De plus, ce n’est pas étonnant que nous appliquions les trois moments à la révolution mondiale, car le Président Mao les a appliqués au processus de la guerre populaire prolongée. Et, en tant que communistes, nous devons penser non seulement au moment présent mais aussi aux longues années à venir.
Dans la situation actuelle et en perspective, nous sommes passé à l’offensive stratégique de la révolution mondiale des « 50 à 100 années » à venir, au cours desquelles l’impérialisme s’écroulera ainsi que la réaction mondiale, tandis que le prolétariat s’installera définitivement au pouvoir et établira sa dictature.
A partir de ce moment, dans la marche vers le communisme, la contradiction se situera entre socialisme et capitalisme.
Le fait que se soient produites les restaurations en U.R.S.S. et en Chine, n’entrave pas l’intense processus de développement du prolétariat international, mais démontre comment se déroule la lutte entre restauration et contre-restauration dont nous, les communistes, nous tirons des leçons pour conjurer la restauration et établir définitivement la dictature du prolétariat.
Nous réaffirmons la thèse du Président Mao Tsé-toung que s’est ouverte une période de lutte contre l’impérialisme américain et le social-impérialisme russe.
Ainsi sont définis, au niveau mondial, les deux ennemis principaux tant de ceux qui font une révolution démocratique ou une révolution socialiste, que de ceux qui réalisent des mouvements nationalistes et il est nécessaire que chaque révolution ou mouvement spécifie quel est son ennemi principal et conjure la domination de l’autre superpuissance, ou d’autres puissances.
Au Pérou c’est l’impérialisme yankee qui nous domine en collusion avec la grande bourgeoisie et les propriétaires terriens.
Pourtant, au niveau mondial, les deux superpuissances luttent pour l’hégémonie mondiale.
Nous, nous luttons contre l’impérialisme américain, contre la féodalité et contre le capitalisme bureaucratique, mais nous ne pouvons permettre que le social-impérialisme ou une autre puissance les remplacent.
En Afghanistan, l’agression directe est le fait du social-impérialisme russe qui lutte pour l’hégémonie contre l’impérialisme yankee, d’autres puissances occidentales et contre la Chine.
Là-bas, il faut lutter contre le social-impérialisme, l’ennemi principal et ne pas permettre que pénètre la domination impérialiste américaine, ni celle d’autres puissances.
Le problème est qu’en Afghanistan, la lutte ne se déroule pas correctement par manque de la direction politique d’un Parti Communiste.
En synthétisant, il existe deux superpuissances qui sont les ennemis principaux, l’une des deux étant l’ennemi principal dans chaque cas et nous n’excluons pas l’action des puissances.
Nous considérons que la thèse du Président Mao Tsé-toung qui distingue trois mondes est juste et correcte et qu’elle rejoint celle de Lénine sur la distribution des forces dans le monde qui se base sur l’analyse de classes et sur les contradictions.
Nous rejetons la déformation opportuniste et révisionniste de Teng Siao-Ping au sujet des trois mondes qui pousse à se mettre à la remorque des Etats-Unis et à vendre la révolution. A partir de cela le Président Gonzalo analyse la situation des trois mondes qui se dessine actuellement et démontre que c’est une réalité.
Le premier monde est constitué par les deux superpuissances: les Etats-Unis et l’U.R.S.S. qui luttent pour l’hégémonie mondiale et peuvent déchaîner une guerre impérialiste.
Ce sont des superpuissances parce qu’elles sont plus puissantes économiquement, politiquement et militairement que les autres puissances.
Les Etats-Unis ont une économie centrée sur le monopole de la propriété qui n’appartient pas au secteur de l’état; politiquement ils pratiquent une démocratie bourgeoise avec une croissante restriction des droits; c’est un libéralisme réactionnaire; militairement, c’est la nation la plus puissante de l’Occident avec un processus de développement plus prolongé.
L’U.R.S.S. est économiquement axée sur le monopole d’état; politiquement c’est la dictature fasciste d’une bourgeoisie bureaucratique; militairement c’est une puissance de haut niveau, bien que son processus de développement soit plus court.
Les Etats-Unis essaient de conserver leurs domaines et aussi de les étendre.
L’U.R.S.S. vise plutôt l’expansion parce que c’est une superpuissance nouvelle et, d’un point de vue économique, elle a intérêt à tenter de capturer l’Europe pour se trouver en une meilleure situation.
En synthétisant, ce sont deux superpuissances qui ne constituent pas un bloc mais qui ont des contradictions, des différences marquées entre elles et qui évoluent dans le cadre de la loi de la collusion et de la lutte pour la répartition du monde.
Le deuxième monde est constitué par des puissances impérialistes qui ne sont pas des superpuissances, c’est-à-dire qu’elles sont moins puissantes économiquement, politiquement et militairement, comme le Japon, l’Allemagne, la France et l’Italie etc.
Elles ont des contradictions avec les superpuissances parce qu’elles souffrent -par exemple- de la dévaluation du dollar, des restrictions militaires et de contraintes politiques.
Ces puissances impérialistes veulent mettre à profit la lutte entre les superpuissances pour surgir à leur tour comme de nouvelles puissances.
Elles déchaînent également des guerres d’agression contre les nations opprimées et il existe aussi entre elles des contradictions exacerbées.
Le troisième monde est constitué par les nation opprimées d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine; se sont des colonies, ou des semi-colonies où la féodalité n’a pas été détruite et sur cette base se développe un capitalisme bureaucratique.
Ces nations sont assujetties à l’une ou l’autre des superpuissances, ou à une puissance impérialiste.
Il existe des contradictions entre elles et l’impérialisme, en plus des luttes qu’elles soutiennent contre leurs propres grandes bourgeoisies et contre les propriétaires terriens, les deux au service et en collusion avec l’impérialisme, spécialement avec les superpuissances.
Tout ceci nous donne, à nous les communistes, les bases sur lesquelles établir la stratégie et la tactique de la révolution mondiale.
Le Président Mao Tsé-toung a élaboré la stratégie et la tactique de le révolution mondiale, mais les révisionnistes chinois les dissimulent; c’est pourquoi c’est à nous de tirer des idées du Président Mao Tsé-toung la stratégie et la tactique de la révolution mondiale. Surtout face à de nouvelles situations, spécialement en perspective.
Notre Parti soutient que dans le monde actuel il existe trois contradictions fondamentales:
1) La contradiction entre les nations opprimées d’une part et les superpuissances impérialistes et puissances impérialistes de l’autre ; c’est ce que renferme la thèse des trois mondes se dessinent; cette contradiction se dessine – et nous la formulons ainsi-, car l’essence de cette contradiction est avec les superpuissances impérialistes, mais il y a aussi contradiction avec les puissances impérialistes. c’est la contradiction principale; le développement et le triomphe des révolutions de démocratie nouvelle représentent sa solution.
2) La contradiction prolétariat-bourgeoisie; sa solution: la révolution socialiste et, en perspective, la révolution culturelle prolétarienne.
3) La contradiction interimpérialiste: entre les superpuissances; entre superpuissances et puissances impérialistes et puissances impérialistes entre elles, ce qui mène à la guerre pour l’hégémonie mondiale et aux guerres impérialistes de rapine; le prolétariat doit leur opposer la guerre populaire et, en perspective, la guerre populaire mondiale.
Nous ne mentionnons pas, aujourd’hui, la contradiction socialisme-capitalisme, elle n’existe qu’au niveau idéologique et politique car il n’y a pas, actuellement, de système socialiste, il n’existe pas en tant qu’Etat. Il a existé et soutenir qu’aujourd’hui il existe un système socialiste c’est affirmer en essence, que l’URSS est socialiste, ce qui est du révisionnisme.
Il est nécessaire de distinguer les contradictions pour analyser la situation mondiale et définir une stratégie et une tactique et à leur intérieur les zones stratégiques et conflictuelles.
Actuellement les points de conflit les plus chauds sont : le sud-est asiatique, où la lutte au Vietnam, au Laos et au Kampuchéa représente un point crucial de cette immense région stratégique de l’Asie, région aux fortes concentrations de masses (l’Inde par exemple) qui, si elles avaient des Partis Communistes suffisamment développés, serviraient puissamment l’avance de la révolution.
Le Moyen-Orient, grand centre pétrolier où se déroule également une lutte acharnée entre les superpuissances et les puissances liées à la question du Proche Orient et à des mouvements nationalistes et même réactionnaires.
L’Afrique du Sud où existent des mouvements de guérilla usurpés par les superpuissances ou les puissances, pour les transformer en forces d’occupation et les dominer.
En Amérique Latine , les luttes de l’Amérique centrale (Nicaragua et Salvador) sont importantes et la situation est explosive aux Antilles (Haïti etc.).
Et la guerre populaire au Pérou, marxiste-léniniste-maoïste, pensée Gonzalo, qui lutte pour une authentique révolution démocratique, sans s’assujettir à aucune superpuissance ou puissance.
Et L’Europe où se réalisent de constantes actions militaires anti-impérialistes, dont il est nécessaire d’étudier les bases idéologiques et politiques, la classe qu’elles servent, leur lien avec l’idéologie du prolétariat et leur rôle dans la révolution prolétarienne mondiale, ainsi que leur position vis-à-vis du révisionnisme contemporain.
Ces mouvements expriment l’existence d’une situation révolutionnaire en développement inégal dans le vieux continent.
L’étincelle qui déclencherait une guerre mondiale impérialiste pourrait jaillir d’un de ces quelconques points de conflit, situation qui se présentera quand la supériorité stratégique de l’une des superpuissances se définira.
C’est pour cela qu’il est de plus en plus urgent et impératif de pouvoir compter avec des Partis Communistes qui se basent sur le marxisme-léninisme-maoïsme, forgés pour et dans la guerre populaire au moyen de leur militarisation.
Définir stratégiquement les zones d’importance principale et secondaire pour faire la révolution mondiale, c’est la clé pour établir le rôle que chaque région, chaque parti, doit jouer dans la révolution mondiale.
Pour les Partis Communistes le problème ne consiste pas à centrer leur attention sur la guerre mondiale impérialiste, mais sur la guerre populaire, car ce n’est que d’elle que découlera le pouvoir dirigé par le prolétariat.
Nous considérons que tant qu’existera l’impérialisme, il y aura une marge de possibilité pour des guerres mondiales impérialistes et ce que le Président Mao dit est juste: ou bien la révolution conjurera la guerre, ou bien la guerre mondiale attisera la révolution.
Pour qu’éclate une guerre mondiale impérialiste, la supériorité stratégique de l’une des superpuissances doit de définir.
Selon les théoriciens militaires réactionnaires, la guerre se déroulera au début avec des armes atomiques, d’écrasants bombardement atomiques des deux côtés.
Et en un deuxième moment, d’énormes contingents de milliards d’hommes interviendraient et l’on passerait à une guerre conventionnelle, avec occupation des territoires, car l’objectif est la répartition du butin, spécialement dans les nations opprimées.
Puis, il y aurait une phase de tueries féroces de vastes proportions qui, à son tour, se répercuterait sur les impérialistes.
Alors, les nations opprimées, les peuples et la classe qui se soulèveraient en guerre populaire auraient, pour le faire, des raisons bien plus puissantes.
Ainsi donc, si la guerre impérialiste mondiale éclate, en premier lieu nous y sommes opposés, deuxièmement nous ne la craignons pas et nous nous centrons sur la révolution, troisièmement se centrer sur la révolution signifie faire la guerre populaire dirigée par le prolétariat au moyen de ses partis communistes.
Et, quatrièmement, cette guerre populaire doit être spécifique à chaque type de pays, selon le genre de révolution.
La guerre populaire mondiale est donc à l’ordre du jour.
LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE INTERNATIONALISTE
L’histoire du mouvement communiste international est celle d’un glorieux processus de lutte par lequel les communistes, dans le monde, ont lutté et luttent pour s’unir afin d’atteindre leur objectif inaltérable: la société communiste.
Trois Internationales se formèrent au cours de cette lutte héroïque.
L’Association Internationale des Travailleurs, ou Ière Internationale, fondée par Marx et Engels en 1864.
Au cours de dures luttes et de l’écrasement des position anarchistes de Bakounine, la Ière Internationale établit qu’il n’existe qu’une seule doctrine du prolétariat: le marxisme.
Lénine disait que le rôle joué par l’Internationale fut de jeter les bases idéologiques de la doctrine du prolétariat.
L’Internationale se divisa et l’on accusa Marx et Engels d’être les responsables de la scission. Ils répondirent que si cette division ne s’était pas produite, l’Internationale serait de toute façon morte, assassinée par l’unité en laissant de côté les principes.
La IIème Internationale fut fondée par Engels en 1889, elle allait servir à multiplier les organisations et les partis. A la mort d’Engels, le vieux révisionnisme se déchaîne. Il sera combattu et écrasé par Lénine.
Cette Internationale fera banqueroute lors de la Première Guerre Mondiale quand des dirigeants comme Kautsky et Bernstein, au lieu de combattre la guerre impérialiste et la transformer en révolution, appuient cette guerre de rapine ainsi que leurs bourgeoisies, se transformant ainsi en sociaux-patriotes.
En 1919 Lénine forme la IIIe Internationale, l’Internationale Communiste, la concevant comme une machine de combat qui devait assumer la révolution mondiale et la construction de la dictature du prolétariat.
A l’intérieur de l’IC (Internationale Communiste) se présentent, vers les années 20, deux problèmes qui auront de grandes répercussions: le problème de l’Allemagne, c’est-à-dire de la révolution dans un pays avancé et le problème de la Chine, c’est-à-dire de la révolution dans un pays arriéré.
Postérieurement, la situation s’aggrave avec l’apparition et le triomphe du fascisme et de la manière dont on doit concevoir le Front.
Togliatti et Thorez avec des critères révisionnistes essayent de soutenir l’ordre établi et de ne pas le détruire, se centrant uniquement sur la lutte contre le fascisme.
Pour les communistes et pour notre Parti, faire le bilan de l’Internationale Communiste, spécialement celui de son VIIe Congrès lié à la guerre mondiale et au rôle du camarade Staline, représente une tâche impérative.
L’Internationale fut dissoute en 1943; il ne resta qu’un Comité d’information.
La lutte des communistes pour s’unir au niveau international est dure et complexe, elle se réalise après la Seconde Guerre Mondiale contre le révisionnisme contemporain. En 1948 l’on condamna Tito.
Les idées de Browder eurent également des effets néfastes.
En 1957 et 1960, les partis communistes et ouvriers se réunirent à Moscou. Ces réunions se réalisèrent après le XXe Congrès du Parti Communiste de l’Union Soviétique (PCUS) en 1956 quand Krouchev avait déjà usurpé la dictature du prolétariat en U.R.S.S. et l’attaquait sous prétexte de combattre le camarade Staline.
Le poids de l’U.R.S.S. était considérable dans le monde et, dans ces circonstances, au cours des réunions de 1957 et de 1960, on adopta des position ambiguës, malgré la ferme position de principe du PCCH, spécialement celle du Président Mao et celle du Parti du Travail d’Albanie.
La position du Président Mao fit changer quelques-unes des position du PCUS. En 1961 se réalisait le XXIIe Congrès du PCUS au cours duquel furent systématisées les position révisionnistes contemporaines.
Le Président Mao, en dirigeant le Parti Communiste de Chine, (PCCH) perça à jour l’essence même du nouveau révisionnisme qui est systématisé par les « trois pacifiques » et les « deux touts ».
Krouchev déforma la thèse de la coexistence pacifique de Lénine qui différenciait les relations entre les Etats de celles qui existent à l’intérieur des Etats, déclarant que la ligne générale du mouvement communiste international était celle de « la coexistence pacifique ».
Pour Krouchev le problème était d’empêcher la guerre car, disait-il, les armes atomiques ne distinguent pas entre exploiteurs et exploités et les hommes devaient fraterniser pour empêcher la disparition du genre humain.
La « transition pacifique » établit que la révolution n’a plus besoin de la violence révolutionnaire et que l’on peut remplacer un système social par un autre, par la « voie pacifique », par les élections, le parlementarisme.
La thèse de « l’émulation pacifique » soutenait que le système socialiste, afin de détruire le système impérialiste, devait surpasser ce dernier pour démontrer aux impérialistes que le système socialiste est supérieur et qu’ainsi, les impérialistes allaient passer au socialisme.
« L’Etat de tout le peuple » est une thèse révisionniste par laquelle Krouchev prétendait nier le caractère de classe de l’Etat, visant directement la dictature du prolétariat et le « parti de tout le peuple » est encore un avorton de plus qui nie le caractère de classe du Parti comme Parti du prolétariat.
Ainsi Krouchev soutint que le XXIIe Congrès du PCUS représentait le nouveau programme des communistes et il substitua le Manifeste Communiste par la consigne bourgeoise de « liberté, égalité, fraternité ».
Le Manifeste est le programme des communistes et le fait de l’avoir renié approfondit et exacerba la lutte entre marxisme et révisionnisme.
Le 14 juin 1963 l’on publie la « Proposition au sujet de la ligne générale du mouvement communiste international », connue également comme « La lettre chinoise », qui fut suivie par la diffusion des « neuf commentaires » par lesquels le Président Mao et le PCCH démasquent brillamment et écrasent le révisionnisme contemporain sous tous ses aspects.
Nous pensons que le Président Mao et le PCCH considéraient que, dans ces circonstances, il ne convenait pas de créer une nouvelle Internationale Communiste, car la base idéologico-politique n’était pas définie; celle-ci aurait dû être le marxisme -léninisme-pensée Mao Tsé-toung mais, le Parti du Travail d’Albanie en particulier, dirigé par Hoxha, n’acceptait pas la pensée Mao Tsé-toung et désirait une Internationale basée uniquement sur le marxisme-léninisme, sans tenir compte du nouveau développement de ce dernier, car en essence, Hoxha était opposé à la pensée Mao Tsé-toung.
Avec la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, l’influence du Président Mao grandit et se développa dans le monde.
Le PCCH se centra sur des problèmes très urgents tels que la récupération du Pouvoir dans la République Populaire de Chine, usurpé par le révisionniste Liu Shao-Chi et Teng Siao-Ping et la façon de continuer la révolution sous la dictature du prolétariat.
Ainsi, le Président Mao dans la lutte de classes contre le révisionnisme au niveau national et international, devint le grand maître à penser du prolétariat, le chef de la révolution mondiale et sa pensée, la troisième étape du marxisme.
A cette époque nous, les communistes, nous disions marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung.
Le Parti Communiste du Pérou, lors de la VIe Conférence Nationale en janvier 1969, adopta comme base d’unité du Parti le marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung résultat de la lutte du Président Gonzalo et de la fraction rouge du Parti qui, depuis 1966, avait déjà adhéré au marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung bien que, antérieurement, en 1962, le Président Gonzalo avait déjà adhéré aux position du Président Mao et, dans cette conception, avait forgé la fraction rouge.
Nous, les vrais communistes, nous espérions que ce seraient le PCCH qui définirait le maoïsme comme troisième étape du marxisme; mais à la mort du Président Mao, en septembre 1976, les révisionnistes chinois montèrent un coup d’Etat contre-révolutionnaire et visèrent le Président Mao et sa pensée.
Ainsi, l’unité des marxistes entra dans une période compliquée et chargée de graves problèmes; mais le Parti Communiste du Pérou se maintint ferme et inébranlable dans sa défense du marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung et démasqua le coup d’Etat contre-révolutionnaire, ainsi que l’usurpation révisionniste qui s’étaient produits en Chine.
C’est alors que le Bureau Politique élargi d’octobre 1976 décida: « Etre marxiste signifie adhérer au marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung ».
Avec la mort du Président Mao et l’usurpation révisionniste en Chine par Teng et ses acolytes les communistes se trouvèrent dispersés dans le monde sans centre, ni base de la révolution mondiale.
La contre-révolution attaqua, reniant le Président Mao Tsé-toung et la validité du marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung. Alors se déchaîna la triple attaque du révisionnisme de Teng Siao-Ping (révisionnisme chinois), Hoxha (révisionnisme albanais) et de Breshnev (révisionnisme russe).
Face à cette situation le Président Gonzalo, lors de la Première Conférence Nationale en novembre 1979, lança un appel à tout le Parti afin qu’il arbore, défende et applique le marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung contre la triple attaque révisionniste.
Le Parti maintint fermement ses positions et une invariable position de principes.
En 1980, le PCP commença la guerre populaire en se basant sur le marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung et c’est en appliquant et en développant la guerre populaire que le Parti avança davantage dans la compréhension du maoïsme en tant que troisième étape du marxisme.
C’est pour cela, qu’au cours de la IIe Conférence Nationale, en mai 1982, le PCP décida que le marxisme-léninisme-maoïsme représentait la troisième étape du marxisme.
Ainsi le PCP fut le seul parti au monde qui se plaça à l’avant-garde de la défense du maoïsme et qui assuma la lutte pour l’unité des marxistes-léninistes-maoïstes du monde afin que cette idéologie représente la direction et soit le guide de la révolution péruvienne et mondiale.
L’application du marxisme-léninisme-maoïsme doit être spécifique de chaque révolution pour ne pas tomber dans une application mécanique et c’est pour cette raison que la révolution péruvienne a engendré le Président Gonzalo et la pensée Gonzalo qui est l’élément principal de la base de l’unité du Parti.
Ainsi chaque révolution doit spécifier sa pensée-guide, sinon il ne peut y avoir d’application du marxisme-léninisme-maoïsme, ni de développement d’une révolution.
En automne 1980 treize Partis et organisations communistes souscrivirent une déclaration: « Aux marxistes-léninistes, aux ouvriers et aux opprimés de tous les pays », appelant les communistes à s’unir autour du marxisme-léninisme et en se réclamant du Président Mao, mais sans le considérer comme une nouvelle étape et sans lui reconnaître de validité universelle.
Ce travail fut dirigé principalement par le Parti Communiste Révolutionnaire des Etats-Unis. En 1983 le PCR des Etats-Unis prend contact avec le PCP et l’invite à souscrire la déclaration de 1980.
Le PCP n’était pas d’accord car la pensée de Mao Tsé-toung n’y était pas prise en considération et, plus encore nous nous basions déjà sur le marxisme-léninisme-maoïsme.
En mars 1984 se réalisa la IIe Conférence de ces organisations au cours de laquelle on décida de créer le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste (MRI) et l’on approuva une déclaration conjointe qui proposa l’union autour du marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung.
Quant à l’incorporation du PCP au MRI notre position est résumée dans la lettre d’octobre 1986 adressée au Comité du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste.
Sur ce point nous désirons réitérer deux questions.
En premier lieu, dès le début de nos relations, le point de départ de nos divergences fut le substantiel et décisif problème du marxisme-léninisme-maoïsme comme unique, véritable et nouvelle étape du développement de l’idéologie du prolétariat, valide universellement et, principalement, du maoïsme, clé de la question.
Par conséquent, nous exprimons notre désaccord avec la dénomination de marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung. Pourtant, nous avons pensé et nous continuons à penser, que la solution de ce que nous considérons comme un point de départ indispensable, est une affaire complexe qui demande du temps et, spécialement, de développer la révolution.
Deuxièmement, nous avons souscrit la Déclaration de la IIe Réunion, qui créa le MRI, en formulant des observation et même en établissant de claires positions expressément exposées brièvement, et réitérées, au cours de réunions, dans des rapports, ou des communications.
Cela démontre évidemment nos divergences quant à la contradiction principale, la situation révolutionnaire de développement inégal, la guerre mondiale et quelques critères au sujet du rôle du Mouvement, ainsi que sur des points encore plus importants tels que la validité universelle du marxisme-léninisme-maoïsme et, en particulier, la validité générale de la guerre populaire, expression de la théorie militaire du prolétariat que la classe a réellement et complètement concrétisée récemment avec le Président Mao Tsé-toung.
De même, nous avons insisté pour brandir toujours la grande consigne: « Prolétaires de tous les pays unissez-vous! ». Pourtant, nous pensions et nous continuons à penser, que la Déclaration contenait et contient encore la base d’une unité relative dont l’avance même du Mouvement exigera le développement et le dépassement, ainsi que les faits sont déjà en train de le démontrer clairement.
Aujourd’hui, la Déclaration est qualifiée par les uns d’opportuniste, d’autres disent qu’elle ne sert pas à résoudre les brûlants problèmes que pose la révolution et que, par conséquent, l’on doit aller vers un nouvelle déclaration.
Le PCP considère que le MRI affronte des problèmes à différents niveaux: idéologiquement, il faut avancer dans la compréhension du marxisme-léninisme-maoïsme ce qui est primordial, car de cela dépend le développement politique lui-même.
Politiquement, il faut avancer dans la définition des contradictions fondamentales et de la principale contradiction dans le monde, la question de la IIIe guerre mondiale, que la révolution est la tendance principale et que si la guerre impérialiste éclate il faut la transformer en guerre populaire.
Quant à la construction, quels sont les linéaments que nous devons suivre pour arriver à former l’Internationale dont nous avons besoin et qui doit représenter la continuation du glorieux Mouvement Communiste international.
Quant au travail de masses nous partons de nos devises: « Les masses font l’histoire », « La révolte se justifie » et « le colossal tas d’ordures » et que le travail de masses se réalise pour entreprendre, ou développer, la guerre populaire.
Quant à la direction elle est déterminante; sa conformation, son développement et la reconnaissance de son autorité demandent du temps.
Quant à la lutte des deux lignes elle n’est pas traitée comme il faut.
Ces problèmes sont des problèmes de développement, mais s’ils ne sont pas traités correctement et avec justesse, ils peuvent se transformer en phénomènes de désarticulation et ces possibilités négatives sont préoccupantes.
Nous considérons que le Comité du MRI tend à imposer la dénomination « marxisme-léninisme pensée Mao Tsé-toung », à nous encadrer dans la Déclaration et à résoudre les problèmes de direction du Comité, ce qui donne lieu à penser qu’il existe des tendances hégémoniques ».
En tenant compte de cette situation nous réaffirmons le contenu de la IVe Conférence Nationale du PCP d’octobre 1986 d’agir comme fraction dans le Mouvement Communiste International pour que le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, soit aux commandes et guide la révolution mondiale et nous lançons un appel afin d’arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme!
Car c’est seulement ainsi que le prolétariat international, au moyen de ses Partis Communistes, sera capable de diriger la conquête du Pouvoir et d’émanciper les opprimés afin qu’ils s’émancipent eux-mêmes comme classe.
Nous sommes pour la reconstitution de l’Internationale Communiste et nous considérons que le Mouvement Révolutionnaire International représente un pas en avant vers ce but, qu’il servira dans la mesure où il se basera et suivra une ligne idéologico-politique juste et correcte.
La lutte pour imposer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, et qu’il soit aux commandes et guide la révolution mondiale, sera longue, complexe et dure, mais finalement nous, les marxistes-léninistes-maoïstes de la Terre, nous l’imposerons, car tout au long de son histoire le marxisme n’a jamais fait un seul pas en avant sans lutte.
GLOIRE AU PROLETARIAT INTERNATIONAL!
VIVE LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE!
ARBORER, DEFENDRE ET APPLIQUER LE MARXISME-LENINISME-MAOISME, PENSEE GONZALO, PRINCIPALEMENT LA PENSEE GONZALO!