« Pour une ligne politique révolutionnaire » (1970)

Bandheira Vermelba, n° 1.

1. Luttons pour l’émancipation définitive du mouvement révolutionnaire de la tutelle idéologique et politique de la bourgeoisie

La contradiction principale et décisive de la société portugaise actuelle est la contradiction qui oppose la bourgeoisie et le prolétariat. La tâche historique fondamentale des véritables marxistes-léninistes portugais, organisés en parti révolutionnaire du prolétariat, réside dans l’action révolutionnaire avec pour but de transformer cette contradiction en remplaçant le capitalisme par le socialisme, et en instaurant la dictature du prolétariat, sans laquelle jamais ne sera possible la société sans classe, le communisme.

Le renversement de la bourgeoisie, l’établissement de la dictature du prolétariat, la construction du socialisme et du communisme ne sont pas œuvres d’un seul jour. Il s’agit d’une révolution complexe, prolongée et ininterrompue.

L’avant-garde organisée de la classe ouvrière, son parti, doit étudier et appliquer les lois scientifiques de la révolution et de la lutte des classes, de manière à déterminer avec justesse dans quelle phase de la révolution nous nous trouvons, quels objectifs nous devons poursuivre, quelle est la direction du coup principal à porter, quels sont nos amis et quels sont nos ennemis, quelle est la disposition des forces révolutionnaires.

Ce qui a caractérisé le mouvement révolutionnaire portugais, c’est précisément l’absence de direction prolétarienne. Le prolétariat ne s’est pas montré capable d’élaborer sa propre politique de classe. Il a toujours marché à la remorque de l’opportunisme, sous la tutelle idéologique et politique de la bourgeoisie radicale.

Une direction indépendante, véritablement révolutionnaire, du mouvement prolétarien est une chose qui n’a jamais existé. La classe ouvrière a toujours parlé par la bouche de la bourgeoisie. Toutefois, le prolétariat a progressivement acquis une conscience de plus en plus claire de cette situation.

L’ampleur prise par la juste lutte de libération des peuples des colonies, l’aggravation de l’exploitation par le capital monopoliste, la vente du Portugal à l’impérialisme, l’extension des luttes populaires, particulièrement dans les années 1961-1962 ont appris à la classe ouvrière à distinguer ses intérêts, les intérêts prolétariens, de ceux de la bourgeoisie radicale.

La phase actuelle de la révolution au Portugal est la phase de Révolution démocratique et populaire. Au cours de cette phase, la classe ouvrière a pour tâche prioritaire de réorganiser son avant-garde. Sans cette avant-garde, sans un véritable parti marxiste-léniniste du prolétariat portugais, il n’est pas possible d’élaborer une ligne politique prolétarienne, il n’est pas possible de réaliser et de mener à son terme la Révolution démocratique et populaire, et de prendre en charge les tâches de la Révolution socialiste.

C’est seulement quand elle aura à sa tête un parti prolétarien que la classe ouvrière commencera à parler par sa propre bouche. Luttons pour l’émancipation définitive du mouvement révolutionnaire de la tutelle idéologique et politique de la bourgeoisie radicale !

2. Le Portugal, un des maillons faibles de la chaîne mondiale de l’impérialisme

Dans les dernières années de la guerre de 1939-1945, un mouvement accéléré de concentration de la production et du capital a commencé dans l’économie portugaise.

Ce mouvement provenait de l’investissement des gains élevés accumulés pendant le conflit, de la pénétration de l’impérialisme étranger et de l’exploitation de plus en plus forcenée des peuples des colonies.

Cette concentration a eu pour résultat que notre économie est aujourd’hui essentiellement dominée par le capital monopoliste. Quelques dizaines seulement de sociétés anonymes possèdent ou contrôlent les principales branches de la production nationale et de l’exploitation coloniale.

Parmi ces sociétés, quelques-unes sont directement sous la direction du capitalisme étranger ; c’est le cas dans les secteurs des mines, des communications et des transports ; d’autres sont administrées par des groupes « portugais » (CU.F., Champalimaud, Sacor, Fonsecas e Irmao et Nacional Ultramarino), qui dépendent financièrement et politiquement des grands trusts internationaux, à la solde desquels ils se trouvent.

Pour ce qui touche au secteur agricole, la pénétration du capitalisme, qui s’est accentuée au cours des dernières années, a détruit pour l’essentiel les rapports de production précapitalistes et semi-féodaux jusqu’alors dominants, de telle sorte, que le degré de concentration y est probablement le plus élevé d’Europe.

Les rapports capitalistes, l’achat et la vente de la force de travail comme marchandise, sont donc les rapports de production absolument dominants dans notre pays. Le capitalisme monopoliste est la réalité actuelle prédominante dans notre économie.

Le fascisme-salazarisme, forme prise par la dictature de la bourgeoisie pour pouvoir réaliser, dans les conditions spécifiques de la lutte des classes au Portugal, les intérêts historiques du capital et de ses possesseurs, est l’instrument politique qui a servi à opérer ce passage du capitalisme pré-monopoliste au capitalisme des monopoles.

La version marcelliste de cette dictature a pour projet de compléter cette transformation, de consolider les positions du capital financier, et de négocier avec le capitalisme international la place de laquais qui revient au capital de la bourgeoisie portugaise.

Cette concentration du capital, aggravant encore les conditions générales d’exploitation des classes travailleuses, n’a œuvré qu’à l’aiguisement des contradictions de la société portugaise, et en particulier, à l’aiguisement de la contradiction principale.

Ainsi la classe ouvrière a triplé en quantité depuis le début du phénomène de concentration capitaliste, passant de 500 000 ouvriers en 1940, à près d’1 500 000 en 1970.

Cette croissance explosive a fait du prolétariat la classe numériquement la plus forte, et a transformé radicalement l’espace de la lutte des classes.

Plus nombreuse, la classe ouvrière est extrêmement concentrée en deux ou trois zones industrielles centrales, ce qui a produit des conditions matérielles très favorables au développement de l’unité, de la conscience et de la combativité révolutionnaires.

D’autre part, le prolétariat portugais, constitué pour une bonne part d’éléments récemment venus de la campagne, ne se trouve pas dispersé en une multitude d’entreprises et d’unités artisanales, mais tout au contraire concentré dans des unités industrielles grandes et moyennes. Le niveau des salaires est très bas, et les moindres augmentations arrachées par de durs combats.

La pénétration du capitalisme à la campagne et la concentration qui en a résulté ensuite, et continue à en résulter, ont créé une véritable armée d’ouvriers agricoles, dont le nombre représente la majorité du paysannat.

La structure capitaliste portugaise et la situation des classes dans notre pays font du Portugal le maillon le plus faible du capitalisme européen.

Et le soulèvement insurrectionnel, victorieux et irrésistible des peuples des colonies va puissamment contribuer à la transformation du maillon le plus faible du capitalisme en Europe en un des maillons les plus faibles de la chaîne mondiale de l’impérialisme.

La guerre coloniale, dans la mesure où elle a contribué à transformer les contradictions de la vie politique portugaise en crise révolutionnaire, donne déjà et donnera une impulsion formidable à la révolution. Le Portugal fait décidément partie de la grande « zone des tempêtes révolutionnaires ».

3. Levons bien haut le drapeau de la Révolution démocratique et populaire

Dans la phase actuelle, la révolution que la crise de la dictature bourgeoise et les contradictions de la société portugaise rendent nécessaires, c’est la Révolution démocratique et populaire.

Cela signifie que, dans cette première phase, la révolution portugaise n’est pas encore une révolution socialiste prolétarienne, mais une révolution qui culminera dans l’édification d’une société de « démocratie nouvelle », sous la dictature conjointe de toutes les classes révolutionnaires, avec le prolétariat à leur tête en tant que dirigeant.

C’est ainsi seulement que la révolution pourra progresser jusqu’à sa deuxième phase, la phase de l’édification de la société socialiste.

Mais ces deux phases ne constituent pas, ni ne pourront jamais constituer, des compartiments étanches.

« Dans la mesure de nos forces, c’est-à-dire des forces du prolétariat conscient et organisé, nous commencerons disait Lénine – à passer de la révolution démocratique à la révolution socialiste. Nous sommes pour la révolution ininterrompue. » (LÉNINE, L’Attitude de la social-démocratie face au mouvement paysan, 1905)

La révolution n’est pas seulement démocratique, elle est auss1 populaire, ce qui signifie qu’elle doit être conduite sous la direction du prolétariat et des masses populaires, dans le but d’instaurer une dictature démocratique populaire qui arrache à la racine le pouvoir de la grande bourgeoisie monopoliste et latifundiaire, qui détruise l’appareil d’Etat militaire-corporatif fasciste, qui expulse l’impérialisme et mette fin à l’agression colonialiste, en rappelant immédiatement les soldats et en reconnaissant et proclamant immédiatement le droit des peuples des colonies à l’indépendance et à la séparation.

La Révolution démocratique et populaire est ainsi une révolution antifasciste, antimonopoliste, anti-impérialiste et anticolonialiste, pour la démocratie, pour la liberté, pour la paix, pour le pain, pour la terre et pour l’indépendance nationale (du Portugal et des colonies).

Il est clair qu’une altération aussi profonde et radicale de la société portugaise actuelle ne peut être réalisée sans insurrection populaire, sans révolution violente.

Seul quelqu’un qui aurait perdu tout bon sens pourrait penser à défendre la thèse que la Révolution démocratique et populaire peut se faire pacifiquement, dans le cadre de la « démocratie » bourgeoise, qui est conçue strictement pour maintenir l’hégémonie de la bourgeoisie !

Cette lutte de classes complexe et violente qu’est la révolution rend particulièrement claire la nécessité absolue et prioritaire d’un véritable parti marxiste-léniniste des ouvriers portugais ; elle nous montre que, sans un instrument politique et militaire qui leur soit propre, les masses populaires ne pourront la mener à bien.

Le caractère démocratique et populaire, et la nature violente et insurrectionnelle de la révolution ne sont pas les seules caractéristiques qui distinguent la ligne prolétarienne de la ligne opportuniste, quant au problème de la révolution au Portugal, dans la phase actuelle.

Comme Lénine l’a enseigné : « La question essentielle de la révolution est la question du pouvoir. » (LÉNINE, Sur la dualité du pouvoir, 1917)

L’insurrection et la violence sont des moyens absolument indispensables à la prise du pouvoir. Mais la révolution ne s’achève pas avec la prise du pouvoir. La prise du pouvoir, c’est le commencement de la révolution.

La victoire décisive n’est obtenue qu’avec l’instauration de la dictature démocratique populaire du prolétariat et des autres classes populaires révolutionnaires.

Lénine écrit, dans Deux tactiques de la social-démocratie : « Et cette victoire sera précisément une dictature, ce qui veut dire qu’elle devra impérieusement s’appuyer sur la force armée, sur les masses armées, sur l’insurrection, et non sur telle ou telle institution constituée « légalement », « par la voie pacifique ».

Elle ne pourra être qu’une dictature, parce que les transformations absolument et immédiatement nécessaires au prolétariat et au paysannat provoquent de la part des grands propriétaires, des grands bourgeois et du tsarisme une résistance désespérée.

Sans dictature, il serait impossible de briser cette résistance, de repousser les attaques de la contre-révolution.

Toutefois, il ne s’agit pas encore évidemment d’une dictature socialiste, mais d’une dictature démocratique. »

La question du pouvoir dans la révolution démocratique et populaire est l’aspect essentiel qui démarque la ligne prolétarienne de la ligne contre-révolutionnaire dont les révisionnistes sont les chefs de file.

4. L’abandon de l’alliance ouvriers-paysans, crime honteux des opportunistes

De même, à propos de la question paysanne, la démarcation entre la ligne prolétarienne et la ligne opportuniste au sein du mouvement ouvrier est très nette.

La question paysanne, c’est, pour l’essentiel, le problème de la recherche de l’allié principal de la classe ouvrière dans la phase démocratique de la révolution. Dans Deux tactiques…, Lénine définit de la manière suivante la ligne politique du parti bolchevik :

« Le prolétariat devra mener jusqu’au bout la révolution démocratique, ralliant à lui la masse des paysans, afin d’écraser par la force la résistance de l’autocratie, et de paralyser la bourgeoisie instable. »

Pour renverser l’appareil fasciste, répressif, et la grande bourgeoisie monopoliste et latifundiaire, pour expulser définitivement l’impérialisme et mettre fin à la guerre d’agression dans les colonies, en reconnaissant le droit de leurs peuples à la séparation et à l’indépendance, la classe ouvrière a absolument besoin d’un allié conséquent, sous peine de ne pas réussir à établir sa propre hégémonie, et de sortir battue de la grande confrontation violente entre les classes qui approche.

Quel est cet allié principal ?

Aux yeux de la ligne opportuniste et contre-révolutionnaire, dont les révisionnistes sont les chefs de file, l’allié principal du prolétariat, dans la dénommée « révolution démocratique nationale », c’est le mouvement démocratique de la bourgeoisie libérale. D’où le pacifisme, le légalisme et l’électoralisme dont ces opportunistes ont fait preuve.

Pour la ligne prolétarienne, au contraire, l’allié principal du prolétariat dans la Révolution démocratique et populaire est le paysannat. Les intérêts de classe du paysannat ne se réaliseront jamais en dehors de cette alliance révolutionnaire ; et sans cette alliance, les intérêts de classe du prolétariat ne pourront triompher.

A l’intérieur de cette alliance, le rôle dirigeant échoit au prolétariat, seule classe véritablement révolutionnaire jusqu’au bout. La classe ouvrière doit aussi avoir en tête les enseignements de Lénine, à propos de l’analyse en termes de classe du paysannat, de sa structure et de ses intérêts propres.

« Le paysannat englobe une masse d’éléments semi-prolétaires, à côté d’éléments petits-bourgeois. Cette situation le rend instable, et oblige le prolétariat à s’organiser en un parti de classe strictement défini.

Cependant, l’instabilité du paysannat diffère radicalement de l’instabilité de la bourgeoisie, parce que le paysannat est moins intéressé à la conservation absolue de la propriété privée qu’à la confiscation des terres des grands propriétaires, qui est l’une des formes principales de cette propriété.

Sans devenir pour cela socialiste, sans cesser pour cela d’être petit-bourgeois, le paysannat est capable d’être un combattant déterminé, et des plus radicaux, de la révolution démocratique.
[….]

Seule une révolution entièrement victorieuse pourra tout lui accorder, en matière de réformes agraires, tout ce que le paysannat désire, tout ce dont il rêve et qui lui est véritablement nécessaire, non pour la suppression du capitalisme, comme le pensent les socialistes-révolutionnaires, mais pour sortir de l’abjection, de la semi-servitude, des ténèbres, de l’abrutissement et du servilisme, pour améliorer ses conditions d’existence… »

L’histoire récente a montré comment l’abandon par les opportunistes de l’alliance ouvriers-paysans a conduit la classe ouvrière aux pires défaites. La contre-révolution fasciste en Indonésie, et l’anéantissement physique de centaines de milliers de communistes sont la preuve que l’opportunisme sur la question paysanne, comme dans tous les autres aspects de la théorie et de la tactique révolutionnaires, signifie l’alliance ouverte avec l’ennemi de classe, l’anéantissement des véritables marxistes-léninistes, la négation de la révolution.

Le prolétariat est la force principale, dirigeante, de la révolution, et le paysannat son principal allié dans la phase actuelle de Révolution démocratique et populaire ; l’abandon de l’alliance ouvriers-paysans est l’un des crimes les plus graves perpétrés par les opportunistes.

Mais tout cela ne signifie pas que la classe ouvrière doit mépriser, abandonner, ou sous-estimer les autres classes ou couches du peuple portugais. Le devoir et la tâche révolutionnaires du prolétariat, c’est d’unir toutes les classes et couches de la population qui peuvent et doivent être unies.

Tous les groupes et classes exploitées, les secteurs révolutionnaires de la petite bourgeoisie urbaine, les étudiants et intellectuels révolutionnaires sont des classes et couches de la population qui peuvent et doivent être unies.

Le lieu propre de l’alliance révolutionnaire de tous les exploités, l’organe qui doit exprimer et sceller cette alliance de tous ceux qui peuvent et qui doivent être unis, c’est le front révolutionnaire antifasciste, antimonopoliste, anti-impérialiste et anticolonialiste, pour la démocratie, pour la liberté, pour la paix, pour le pain, pour la terre et pour l’indépendance nationale.

5. Vive la juste lutte de libération nationale des peuples opprimés des colonies !

Dans le contexte actuel de la lutte des classes, la question coloniale revêt une importance capitale. Elle se trouve au cœur même des contradictions du capitalisme portugais, et c’est la pierre de touche qui permet de déterminer quels sont les révolutionnaires dans notre pays.

Comme à toute question importante ouverte dans le mouvement révolutionnaire au Portugal, il y a, à la question coloniale, une réponse prolétarienne et une réponse opportuniste.

Les opportunistes, avec les révisionnistes à leur tête, répètent largement la trahison de la IIe Internationale en la matière, en se limitant à de rares, vagues et nébuleuses références au « problème de l’outre-mer » dans lesquelles la question de l’indépendance, de la séparation, celle de notre appui à la juste cause de la libération des peuples des colonies, est entièrement escamotée.

Les opportunistes passent sur la question coloniale comme s’ils marchaient sur des œufs.

Pour la ligne prolétarienne, au contraire, tout est différent, et clair. Les colonies et les pays assujettis que le capital financier exploite constituent la principale réserve de forces de l’impérialisme.

La juste lutte de libération nationale des peuples des colonies et des pays opprimés a pour conséquence l’affaiblissement et l’isolement de l’impérialisme, dans la mesure où elle détache de lui sa principale réserve de forces.

Dans le cas particulier des colonies sous contrôle de la bourgeoisie portugaise, l’insurrection populaire armée n’a pas seulement contribué à l’affaiblissement de l’impérialisme international, accélérant ainsi la crise mondiale du capitalisme ; elle a aussi porté un coup mortel au capitalisme portugais.

Les intérêts du mouvement révolutionnaire portugais, et tout spécialement les intérêts du prolétariat et les intérêts des mouvements populaires de libération nationale des colonies exigent que les deux mouvements révolutionnaires forment un front unique contre l’ennemi commun − l’impérialisme, dont le capitalisme portugais est le plus petit des laquais.

Toutefois, il faut se souvenir que « la formation d’un front révolutionnaire commun, disait Staline, n’est possible que si le prolétariat des pays oppresseurs soutient directement et résolument le mouvement d’indépendance nationale des peuples opprimés contre l’impérialisme de la métropole, puisque « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ». » (STALINE, Les Bases du léninisme)

Les peuples des colonies, en prenant les armes contre l’exploitation colonialiste et impérialiste, donnent au prolétariat portugais l’exemple de comment combattre, de façon conséquente, l’ennemi commun. Le prolétariat portugais doit apprendre de cet exemple, et accomplir avec détermination son devoir internationaliste militant. Le prolétariat portugais et les peuples des colonies sont des alliés naturels.

Le grand Lénine a enseigné que « le centre de gravité de l’éducation internationaliste des ouvriers des pays oppresseurs doit résider dans la propagande et la défense active du droit des peuples opprimés à se séparer de la métropole.

Sans cela, il n’y a pas d’internationalisme possible. Nous devons donner les noms d’impérialiste et de crapule à tout socialiste d’un Etat oppresseur qui n’agit pas dans ce sens. » (Dans : Bilan d’une discussion. C’est nous qui soulignons.)

D’impérialiste et de crapule … disait Lénine !


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