BUREAU SOCIALISTE INTERNATIONAL

Maison du Peuple Bruxelles

Congrès Socialiste International de Vienne (23-29 août 1914)

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4e COMMISSION : L’ALCOOLISME

RAPPORT VANDERVELDE

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On ne se propose pas de décrire, dans ce rapport, le mal immense, que l’alcool fait à la classe ouvrière en absorbant une notable partie de ses ressources, en peuplant d’alcooliques les hôpitaux, les prisons, les asiles d’aliénés, en l’atteignant, à la fois, dans sa force de travail, dans son énergie combative, dans la valeur collective des générations qu’elle procrée.

Dans l’état actuel de l’opinion socialiste, cette description serait inutile. Personne ne soutient plus que la démocratie socialiste puisse se désintéresser du problème de l’alcoolisme, et, d’ailleurs, le seul fait que le Bureau Socialiste International a été unanime à mettre la question à l’ordre du jour du Congrès de Vienne nous dispense d’insister.

Mais si l’on s’accorde à reconnaître le mal, des divergences de vue se manifestent sur les moyens de le combattre et, une fois de plus, sans doute, nous trouverons aux prises, dans notre Congrès, les « modérés » et les « abstinents ».

Notre opinion personnelle est connue déjà; dans une étude publiée en 1906 1, répondant à un discours prononcé au Congrès de Mayence par notre co-rapporteur, le camarade Wurm, nous avons eu l’occasion de développer le point de vue des socialistes partisans de l’abstinence totale.

Nous nous permettons d’y renvoyer, en nous réservant d’apporter au Congrès quelques faits et arguments nouveaux à l’appui des thèses suivantes :

1. L’alcool, l’alcool méthylique, est un poison, au même titre que la morphine ou l’arsenic.

2. Abstraction faite des cas où il peut être prescrit comme médicament, il ne saurait être question de distinguer entre l’abus et l’usage : en prendre peu, c’est se faire un peu de mal; en prendre beaucoup, c’est se faire beaucoup de mal.

3. Toutes les boissons contenant de l’alcool — y compris le vin, la bière, le cure – sont plus ou moins nuisibles. Leur degré de nocivité dépend, avant tout, de leur titrage alcoolique. Des bières comme le lambic, le stout, l’uitzet contiennent de 6 à 9 p. c. d’alcool ; les vins de 10 à 20 p. c. Dans beaucoup de pays, l’alcoolisation par le vin ou la bière cause plus de désastres que l’alcoolisation par les spiritueux.

4. Il n’est pas vrai de dire qu’en régime capitaliste, étant données les mauvaises conditions de travail et d’existence, les travailleurs doivent fatalement consommer de l’alcool. Ce sont les plus pauvres, au contraire, qui auraient le plus puissant intérêt à ne pas consommer de boissons coûtant cher, ne contenant à peu près aucun élément nutritif, et contenant, au contraire, un poison dangereux.

5. Ce qui est vrai, c’est que les travailleurs mal nourris, mal logés, mal traités à tous les points de vue, sont plus enclins que les autres à chercher dans la narcose alcoolique, l’oubli de leurs souffrances et de leurs inquiétudes. Par conséquent, l’amélioration des conditions d’existence du prolétariat est un des moyens les plus efficaces de combattre l’alcoolisme.

6. Mais, à côté de cette action indirecte, l’action directe s’impose et l’expérience montre que cette action directe ne donne de résultats sérieux et durables que si elle est menée par des hommes qui prêchent d’exemple, qui font de la propagande par le fait et qui, sans être pour les autres d’un rigorisme excessif, s’abstiennent eux-mêmes totalement et strictement de toutes boissons contenant de l’alcool, y compris le vin, la bière et autres boissons fermentées.

7. Nous inclinons personnellement à croire que la forme d’organisation qui convient le mieux pour mener cette action directe est celle de l’Ordre Indépendant des Bons Templiers, qui, politiquement neutre comme tel, laisse à ses Loges la liberté politique la plus complète. Plusieurs d’entre elles, dès à présent, sont affiliées au Parti socialiste.

8. Les Bons Templiers socialistes et les autres groupements socialistes d’abstinence totale doivent, indépendamment de leur action antialcoolique générale, s’assigner pour mission spéciale d’organiser la propagande au sein même du Parti, d’agir notamment sur les jeunes militants, de convaincre leurs camarades de ce fait que l’action déprimante, paralysante de l’alcool diminue l’énergie combative du prolétariat et, quand elle atteint certain degré, le rend incapable de tout effort patient et continu. Nous ne parlons que pour mémoire des ressources que les dépenses alcooliques enlèvent aux organisations politiques et économiques des travailleurs.

Il va sans dire que nous ne demandons pas au Congrès de se prononcer par un vote de majorité, pour ou contre ces diverses thèses. Plusieurs d’entre elles, nous le reconnaissons volontiers, prêtent à controverse. Si les hommes de science sont d’accord pour reconnaître que l’alcool, à doses massives, est un poison dangereux, ils ne sont pas unanimes à admettre, avec Kraepelin, Smith, Forel, Laitinen, qu’une consommation, même modérée, de vin ou de bière, n’est pas seulement inutile, mais nuisible.

C’est à des recherches expérimentales ultérieures, et non à un vote de congrès, qu’il doit appartenir de décider sur ce point… Mais ce que nous demandons, ce que nous avons le droit de demander à l’Internationale ouvrière et socialiste, c’est de se prononcer nettement en faveur d’une action directe contre l’alcoolisme et d’examiner les meilleurs moyens de rendre cette action efficace.

Pendant longtemps, en effet, les opinions n’ont pas été fixées à cet égard. Nombre de socialistes craignaient que la propagande antialcoolique ne détourne les militants du prolétariat de tâches plus urgentes et plus essentielles. Le temps n’est pas très loin où, en Allemagne par exemple, les Congrès de Hanovre et de Mayence émettaient l’avis que l’antialcoolisme, comme la religion, devait rester affaire privée.

Aujourd’hui, heureusement, l’opinion contraire tend, de plus en plus, à prévaloir et tout fait prévoir que le Congrès de Vienne sera à peu près unanime à adopter un ordre du jour analogue à celui qui fut voté, il y a dix ans déjà, en Allemagne, par le Congrès social-démocratique de Brême :

« Étant donné le mal immense que l’alcool fait à la classe ouvrière, au point de devenir un obstacle considérable à la réalisation de notre but, le Congrès estime que, dans l’intérêt du progrès de notre mouvement, il est absolument nécessaire de combattre l’abus de l’alcool dans la classe ouvrière. Il engage, par conséquent, tous les militants et, surtout, tous les journaux du Parti, à rendre, plus encore que par le passé, les ouvriers attentifs aux dangers de l’alcoolisme. »

Il ne saurait suffire, toutefois, de proclamer purement et simplement la nécessité d’une action directe des partis socialistes contre l’alcoolisme. Encore faut-il rechercher les moyens d’organiser cette action, afin de lui donner le maximum d’effet utile.

Notre propagande antialcoolique, en effet, doit se faire avec d’autres arguments et avec d’autres méthodes que la propagande des ligues antialcooliques bourgeoises. Nous n’avons pas les préoccupations religieuses de la « Croix bleue » ou de l’ancien « Ordre des Bons Templiers ».

Nous ne nous inspirons pas seulement de considérations hygiéniques et morales, comme la plupart des ligues de tempérance.

C’est en faisant appel à la conscience de classe du prolétariat, en lui montrant tout ce qu’il dissipe de ressources et de forces en buvant, tout ce qu’il gagnerait en ne buvant pas, que nous entendons lui prêcher la guerre contre l’alcool; et, dès lors, c’est au sein même des groupes ouvriers, dans les coopératives, dans les mutualités, dans les syndicats, que nous nous proposons de porter notre effort.

Nos groupes antialcooliques doivent donc, à notre avis, tout en ayant des relations avec le mouvement antialcoolique dans son ensemble, être des groupes ouvriers et socialistes.

D’autre part, — pour les raisons que nous avons développées ailleurs et indiquées dans le présent rapport — ils doivent être des groupes d’abstinence totale.

A cet égard, d’ailleurs, l’expérience est faite.

Un peu partout, au début, on a trouvé plus raisonnable de prêcher simplement la modération, de créer des sociétés de tempérance, qui conseillaient à leurs adhérents d’éviter l’abus, mais ne proscrivaient pas l’usage des boissons fortes.

Il y a quelques années, par exemple, c’est dans ces conditions que nous fondâmes à Bruxelles notre première ligue : « Ligue socialiste contre l’alcoolisme ». Elle connut des succès éphémères. Mais elle ne tarda pas à péricliter, comme la plupart de ses pareilles, parce que rien n’est plus dangereusement élastique que la modération et qu’à vouloir composer avec l’alcoolisme, on enlève à la propagande toute sa valeur exemplative.

Depuis lors, au contraire, sans nous arrêter à des obstacles qui paraissaient insurmontables dans un pays où ce n’est pas l’eau, mais la bière, qui constitue le quatrième élément, nous avons fondé une, puis plusieurs Loges de Bons Templiers socialistes. Les débuts ont été excessivement difficiles. Le nombre de membres pendant longtemps fut dérisoire. Mais leur propagande par le fait a fini par impressionner. Leur avenir est désormais assuré.

Et, d’une manière générale, tous ceux qui ont étudié, dans les divers pays, le mouvement antialcoolique, on été amenés, par l’évidence des faits, à reconnaître que la propagande par l’abstinence donne des résultats beaucoup plus satisfaisants que la propagande par la modération.

Assurément, nous ne prétendons pas, en pareille matière, imposer nos préférences et décourager les efforts de ceux qui ont une autre conception que la nôtre, des moyens de lutte à employer contre l’alcoolisme.

Alors même qu’ils reconnaissent la supériorité des groupements d’abstinence totale, beaucoup de nos camarades répugnent à adopter le rituel et les engagements des Bons Templiers.

Mais ici encore, nous croyons que c’est à l’expérience qu’il faut faire appel.

Lorsque nous créâmes à Bruxelles, la loge « Egalité n° 1 » de l’Ordre des Bons Templiers, plusieurs de nos amis vinrent nous dire : « Nous sommes prêts à nous abstenir de boissons alcooliques, mais nous ne voulons pas entrer dans l’Ordre des Bons Templiers. » Et, comme nous soumettions leurs scrupules à Forel, le grand chef de l’Ordre, celui-ci de nous dire : « C’est très simple, créez, à côté de la Loge, un groupe socialiste d’abstinence. Mais je vous le prédis : dans six mois, le groupe n’existera plus, tandis qu’une notable partie de ses membres sera affiliée à la Loge. »

Il en fut comme Forel l’avait dit ; le groupe d’abstinence ne créant pas de lien suffisant entre ses membres, mourut bientôt de sa belle mort. La fraternité de la Loge survécut, au contraire, à toutes les épreuves.

Personnellement donc, et tout en admettant que l’expérience faite en Belgique, en France et en Suisse peut ne pas valoir pour d’autres pays, nous inclinons à croire que la forme d’organisation qui convient le mieux pour mener l’action directe contre l’alcoolisme, est celle de l’Ordre Indépendant (Neutral) des Bons Templiers. Aussi voulons nous donner ici quelques indications sur ses principes constitutifs.

A la différence de l’ancien Ordre, dont il est une scission, l’Ordre Indépendant est fondé sur la base d’une absolue neutralité politique, philosophique ou religieuse. Il peut donc grouper, pour la lutte contre l’alcoolisme, des hommes de toutes les opinions et de toutes les convictions. Mais si, en tant qu’Ordre, il est neutre ses loges ont, au triple point de vue que nous venons d’indiquer, pleine et entière liberté d’action.

C’est ainsi, par exemple, que la loge « Égalité n° 1 » de Bruxelles a son siège à la Maison du Peuple, est affiliée au Parti Ouvrier et participe activement à la propagande générale du socialisme.

On sait, d’autre part, que pour adhérer à l’Ordre des Bons Templiers, il faut prendre un double engagement :

1° Bannir de sa consommation personnelle, même occasionnelle, sauf prescription médicale ou cultuelle, toutes boissons ou liqueurs enivrantes : le vin, cidre, hière, alcools de toutes espèces, et proscrire aussi tout usage, à titre voluptueux, des poisons stupéfiants tels . que : morphine, opium, haschisch, cocaïne, éther, etc. .

2° N’acheter, ne fabriquer, ne vendre, n’offrir aucune boisson contenant de l’alcool et ne faire aucun acte qui puisse favoriser l’industrie ou le commerce des boissons enivrantes.

Ces engagements – que l’on peut prendre soit à temps, soit à vie — paraîtront sans doute rigoureux à beaucoup de ceux qui nous lisent et, assurément, nous n’avons pas la naïveté de croire qu’à bref délai, la masse des travailleurs socialistes adhère à de tels groupements ou à des groupements fondés sur des principes analogues. Mais nous avons la profonde conviction que les militants des partis socialistes, les leaders des organisations ouvrières, rendraient à notre cause un service inestimable s’ils montraient par leur exemple, qu’il est possible, qu’il est avantageux, de se passer radicalement d’alcool, même sous forme de boissons fermentées.

Certes, nous ne tomberons pas dans le ridicule de prétendre qu’un peu de bière ou de vin puisse faire un mal appréciable à ceux qui en consomment, fût-ce quotidiennement. Nous faisons, à coup sûr, dans le cours de notre existence de socialistes, beaucoup de choses infiniment plus préjudiciables à la santé ; ne serait-ce que passer des soirées interminables au milieu d’une fumée épaisse, dans l’atmosphère empoisonnée des salles de réunion.

Au point de vue individuel, nous ne voyons pas, à parler franc, de différence notable entre l’usage très modéré de la bière ou du vin et l’abstinence complète des boissons alcooliques.

Si donc nous préconisons l’abstinence totale, c’est moins dans l’intérêt de ceux qui s’abstiennent que dans l’intérêt de ceux qui abusent ; moins dans un but d’hygiène individuelle que dans un but de propagande sociale.

Il ne faut pas, en effet, que des travailleurs auxquels on conseille de ne pas boire d’alcool sous forme d’eau-de-vie, puissent se dire qu’il est vraiment trop facile de leur donner pareils conseils, quand, soi-même, on ne s’abstient pas d’alcool sous forme de bière, de bourgogne ou de champagne.

Nous savons bien. – la rédaction du Vorwärts le rappelait naguère – que, pour beaucoup de nos camarades, ce peut être un sacrifice, après une longue journée de travail, que de s’astreindre à ne pas boire autre chose que du thé, de l’eau de seltz ou de la limonade.

Mais qu’est-ce que ce léger sacrifice, auprès des avantages irrécusables d’une propagande par le fait, qui est seule à même de frapper les imaginations ?

Il suffit d’ailleurs de quelques mois, de quelques semaines d’abstinence, pour que le « buveur modéré » qui renonce complètement à l’alcool, y trouve un avantage personnel : on ne saurait nier, en effet, que l’alcool, à si petites doses que ce soit, et alors même qu’il est peut-être inoffensif pour des travailleurs manuels, exerce une influence nocive, une action paralysante sur les centres cérébraux, sur le travail intellectuel.

Soyons donc tolérants pour les autres, mais sachons être rigoureux pour nous-mêmes. Attachons-nous à créer, dans la masse prolétarienne, et surtout parmi les nouvelles générations, des groupes de socialistes abstinents qui soient, pour leurs compagnons, de vivants exemples et qui montrent, par l’accroissement de leur puissance de travail, de leur activité organisatrice, de leur énergie révolutionnaire, . tout ce que la classe ouvrière, dans son ensemble, gagnerait en dignité et en force, si elle parvenait à se soustraire à la tyrannie de l’alcool.

Il va sans dire, au surplus, que nos préférences pour les groupes d’abstinence totale ne vont pas jusqu’à exclure ou dédaigner le concours d’autres groupes qui, sans partager notre intransigeance, ont la préoccupation de lutter avec nous contre l’abus des boissons alcooliques. Nous croyons, au contraire, qu’en prolongeant et complétant l’action des minorités abstinentes, les organisations ouvrières et les partis socialistes eux-mêmes doivent intervenir activement dans cette lutte, en offrant leurs journaux à la propagande antiacoolique, en attirant l’attention de leurs membres, par des circulaires ou des brochures, sur les dangers des boissons fortes, en supprimant dans les locaux ouvriers et socialistes la vente des spiritueux, en développant parmi les personnes qui fréquentent ces locaux l’usage du thé, des limonades, des vins ou des bières sans alcool, et en appuyant de toute leur énergie les efforts législatifs qui tendent à restreindre ou, dans certains pays, à prohiber la production et la vente des alcools de bouche.

Par ces motifs, nouss proposons au Congrès l’ordre du jour suivant :

ORDRE DU JOUR :

Etant donné le mal immense que l’alcool fait à la classe ouvrière, en ruinant sa santé physique ou morale, en affaiblissant son énergie combative, en absorbant, chaque année, des sommes au moins égales. à celles qui lui sont enlevées par le budget de la guerre.

Le Congrès estime que, dans l’intérêt même des progrès du mouvement ouvrier et socialiste, il est absolument nécessaire que les partis affiliés organisent, en se plaçant au point de vue des intérêts de classe du prolétariat, une action directe contre l’alcoolisme :

1° en engageant les militants, et spécialement les journaux ouvriers et socialistes, à rendre, plus encore que par le passé, les travailleurs attentifs aux dangers de l’alcoolisme ;

2° En poursuivant, dans les locaux placés sous le contrôle des organisations et partis affiliés, la suppression du débit des boissons fortes, ou tout au moins des spiritueux ;

3° En provoquant la création de groupes ayant pour mission spéciale d’organiser, dans les milieux prolétariens, la propagande contre l’alcool ;

4° En encourageant les efforts des militants et des groupes qui font contre l’alcool une propagande par le fait particulièrement énergique en pratiquant eux-mêmes l’abstinence totale des boissons alcooliques;

5° En combattant sur le terrain législatif, le capitalisme alcoolique sous toutes ses formes.

Les mesures à prendre à cet effet, depuis la limitation du nombre de débits jusqu’à la prohibition complète, varieront naturellement de pays à pays et dépendront des résultats déjà obtenus par la propagande antialcoolique. Mais partout, les partis ouvriers et socialistes se doivent à eux-mêmes d’être au premier rang de ceux qui veulent que les travailleurs s’affranchissent de la domination des producteurs et des vendeurs d’alcool.

BIBLIOGRAPHIE :

Emile Vandervelde. Essais socialistes : L’Alcoolisme, la Religion, l’Art. Paris, librairie Félix Alcan, 1906. –

Georg Keferstein. Die Alkoholfrage und ihre Lösung. Verlag: Deutscher Arbeiter-Abstinenten-Bund, F. Michaelis, Berlin. –

Auguste Forel, professeur à l’Université de Zurich. La Boisson dans nos moeurs. Valeur hygiénique et sociale de l’alcool, ses relationș avec les moeurs universitaires. Bâle, 1895. –

Dr. Victor Adler. Die Arbeiterschaft und die Alkoholfrage. Ein Vortrag von Otto Lang, Oberrichter in Zürich, gehalten im Sophiensaai, in Wien, am 11. April 1901, mit einem Nachwort von Victor Adler. Vienne, 1902. –

Dr. med. Richard Fröhlich. Alkoholfrage und Arbeiterklasse. Berlin, 1904.

Constitution de l’Independent Order of Good Templars (neutral). – Ordre Indépendant des Bons Templiers (neutre).

Dr A. Forel. L’Alcoolisme comme question sociale. Alcool, Hérédité et vie sexuelle. Conférence au XX° Congrès d’antialcoolisme. Traduit de la 15° édition allemande avec 12 figures hors texte. — Dr G. Weber. Alcoolisme et Socialisme, avec une préface d’Emile Vandervelde. Paris, librairie Fischbacher, 1910.

Emile Vandervelde. Les Socialistes et les Bons Templiers. Collonges-sous-Salève (Haute-Savoie). Grande Loge franco-belge.

Emile Vandervelde. Comité antialcoolique ouvrier. Conférence faite le dimanche 7 janvier 1906, à la Bourse de Travail de Paris, précédée d’une déclaration du Comité antialcoolique ouvrier. Paris, 1906.

  1. Essais socialistes : L’Alcoolisme, la Religion, l’Art : Paris, Alcan, 1906.

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