Avec notre attaque incendiaire du Tribunal « social » berlinois dans la nuit du 24 mai 2006, nous avons continué notre offensive contre les institutions de la technocratie sociale.

De plus, nous comprenons nos actions militantes comme un avertissement à ne pas laisser sans combat le développement de la manifestation pour la défense des acquis sociaux sociale du 3 juin, à Berlin, aux mains des Bsirske, Lafontaine et compagnie.

Imprimons notre marque de manière incontournable : attaquons la technocratie sociale sur tous les plans militants, chassons de la scène les Lafontaine et C° !

Enfin, nous donnons avec cette action un avertissement sans ambiguïté à ces juges des tribunaux « sociaux » qui sont responsables des verdicts anti-prolétaires et qui, par là, poussent dans le néant les gens qui sont à la marge de la société.

La fête est finie et ne pensez pas que vous pourrez vous cacher derrière vos paragraphes [juridiques] de merde !

En fin de compte, vous payerez la facture, vous pouvez graver cela sur vos montagnes de dossiers.

Dans ce cadre, nous voulons revenir sur les attaques directes et personnalisées contre le directeur d’Affiniere de l’Allemagne du Nord, Werner Marnette, et le chef de l’Institut de Recherche Economique de Hambourg (HWWI), Thomas Straubhaar [leurs voitures et/ou leur domicile avaient été incendiés peu auparavant, NdT].

Ces formes d’action contre les propriétés des technocrates sociaux diplômés montrent que, contrairement à ce que disaient les infos télévisés du magazine « Report Mainz » du 15 mai 2006, d’après lesquelles « cela peut arriver à tout le monde », ceux qui ont été la cible d’une action militante savent bien pourquoi le adresses était en tête de liste.

Aux tribunaux sociaux comme instrument du lutte de classe d’en haut…

Dans la foulée de l’attaque de classe d’en haut avec ses instrument bien connus que sont l’« Agenda 2010 » et les réformes « Hartz », une fonction de plus en plus importante est conférée aux tribunaux « sociaux ».

Sur les tables des greffes des tribunaux « sociaux », s’empilent les contradictions et les plaintes contre les dégâts qui résultent par exemple de l’imposition de « Harz IV ».

De plus, ces prochains mois, les premiers cas de menace de déménagement contraint des « Centres d’emploi » dans les bâtiments des tribunaux « sociaux » seront négociés. A cause de ce « surcroît de travail », ont a attribué davantage de personnel aux tribunaux « sociaux » : le nombre de places de juge dans le tribunal « social » berlinois a ainsi été augmenté d’un tiers.

Une autre branche de l’ « administration de la misère » qui connaît un petit boom : la dégringolade dans l’échelle sociale des uns implique la promotion sociale des laquais de la bureaucratie de classe.

La marginalisation sociale de larges cercles de la population et la paupérisation individuelle sont de moins en moins gérées et de plus en plus bétonnées par des tribunaux « sociaux ».

Les tribunaux « sociaux » sont un instrument du combat de classe d’en haut organisé, une institution qui appose un cachet sur l’appauvrissement individuel.

C’est la dernière étape d’une longue chaîne de conflits avec l’appareil administratif des Centres d’emploi.

Le rôle d’amortissement de l’état de bien-être social et la dissimulation du conflit de classe ne joueront plus aucun rôle si Hartz IV est imposé.

La façade, si bien entretenue pendant des décennies, de l’idéal d’égalité sociale, s’effondre comme un château de carte.

Ce qui règne est la violence froide et nue des représentants de la technocratie sociale.

Notre devoir est de casser cette logique dominante d’après laquelle ils ceux qui s’attribuent le pouvoir définissent le droit.

…opposer la résistance sociale révolutionnaire organisée !

Il n’existe pas d’automatisme qui donne aux personnes paupérisées et maltraitées une perspective collective de combat de classe, et qui conduit, comme si cela allait de soi, à l’action directe.

Néanmoins, dans les dernières années de la confrontation aux agences de la technocratie sociale, beaucoup d’initiatives et de projets sont nés qui ont donné du courage au mouvement.

Nous devons immédiatement partir de ceci pour donner des exemples et pour développer un cadre qui permet une participation des personnes socialement marginalisées et précarisées.

Pour notre part, depuis que nous existons, nous avons misés sur les « trois volets » de l’organisation en des structures de groupes militants (plate-forme militante), du soutien et de la co-initiations des processus de base, et sur la création des conditions logistiques d’une propagande armée sous la forme organisationnelle d’une structure de guérilla ou de milice.

Dans le cadre d’un processus de construction révolutionnaire aussi complexe, nous voyons un déclencheur pour sortir le combat du communisme du cabinet de l’écrivain et l’amener au grand jour, dans les rues et la vraie vie.

Dans ce contexte nous comprenons notre intervention militante comme un conseil d’orientation sur la manière dont on pourrait, par exemple, transformer la manifestation du 3 juin à Berlin contre le hold-up social, pour éviter qu’elle ne sombre dans le chenal de la compromission de classe des apparatchiks du [syndicat] DGB et batteurs d’estrades du Parti de « gauche ».

La bureaucratie syndicale ainsi que les nouveaux partis politiques comme la WASG, qui se dirigent volontairement dans la nasse du parlementarisme, ne sont pas et n’ont jamais été des partenaires d’une alliance pour une gauche révolutionnaire, mais sont notoirement les hommes du statu quo, qui ont toujours dénoncé la résistance sociale révolutionnaire comme un « facteur de trouble ».

Pour une plate-forme – pour un processus de construction révolutionnaire – pour le communisme !


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