Le vendredi 12 mai 1972, le commando Thomas Weisbecker a fait exploser trois bombes à la présidence de la police d’Augsburg et dans les bureaux de la police criminelle de Munich.

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Thomas Weisbecker a été assassiné le 2 mars sans même avoir eu le temps de réagir dans le cadre d’une action par surprise de la police criminelle munichoise et de la police d’Augsburg prévue depuis longtemps.

La police n’a sciemment pas fait prisonnier Thomas Weisbecker, mais l’a tué.

Les responsables de notre poursuite doivent désormais prendre en considération qu’ils ne peuvent pas en liquider un d’entre nous sans devoir compter que nous rendrons les coups.

La police, la gendarmerie mobile, la police criminelle, la police des frontières et leurs donneurs d’ordre administratifs et politiques doivent prendre en considération que leurs efforts pour « résoudre » de manière fasciste les problèmes sociaux de ce pays − par l’escalade d’armement de la police, par la militarisation des luttes de classes, par l’utilisation inconsidérée et sournoise des armes − rencontrera une résistance.

Cela est valable pour les interventions de police comme lors de l’attaque de la banque de Munich, celle de Cologne, comme contre le professeur Epple de Tübingen, contre des travailleurs étrangers.

La tactique et les moyens que nous employons sont la tactique et les moyens de la lutte de guérilla. Le ministre de l’intérieur et le parquet évaluent mal la situation s’ils pensent pouvoir dominer avec leurs commandos d’exécuteurs.

C’est l’essence de la guérilla qu’elle ne peut pas être effacée par des actions militaires, parce qu’elle lutte pour les intérêts du peuple et peut reconquérir autant de fois sa liberté d’agir qu’elle peut le perdre temporairement.

A la brutale confiance en soi de l’administration responsable de notre poursuite, au « procès rapide » des fascistes, nous opposons la construction pas à pas de la guérilla révolutionnaire, le processus long et prolongé de la lutte de libération du fascisme, de l’exploitation capitaliste et de l’oppression du peuple.

Pour la lutte contre les commandos de tueurs de la police!

Pour la lutte contre la pratique de SS de la police! Pour la lutte contre tous les exploiteurs et ennemis du peuple!

Commando Thomas Weisbecker


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