Editorial du du Renmin Ribao du 29 juillet 1966

Le camarade Mao Zedong a dit :

« Avec tous les camarades du Parti, apprendre auprès des masses et continuer à être leur modeste élève : voilà mon désir. »

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Cette attitude de notre grand dirigeant, le président Mao, qui se met avec modestie à l’école des masses, est un exemple pour tous les membres de notre Parti.

Tout le personnel qui dirige le mouvement de la révolution culturelle prolétarienne doit considérer les masses comme ses maîtres, rechercher leurs enseignements, être leurs élèves. Tous ceux qui agissent de la sorte trouveront la situation claire, leur détermination résolue, leur méthode correcte et les masses plus complètement mobilisées et le mouvement plus sainement développé.

Ne pas se mettre avant tout à l’école des masses et se placer en « envoyés impériaux », se mettre à criailler, à discourir, à proclamer son opinion, fixer subjectivement la note dominante et déterminer des tabous «à peine descendu de son char », maintiendra tout simplement les masses pieds et poings liés et nuira à leur initiative.

Ne pas se mettre avant tout à l’école des masses et s’enfermer dans son cabinet en donnant des ordres obscurcira la vue et rendra impossible de distinguer le vrai du faux, l’ennemi des nôtres et de saisir l’essence du problème.

S’il en est ainsi, il sera alors impossible de diriger correctement le mouvement qui verra, au contraire, sa bonne marche entravée. C’est pourquoi chaque membre du Parti communiste doit suivre l’enseignement du camarade Mao Zedong :

« Se dépouiller de toute morgue et devenir un modeste élève.»

En tant qu’élèves des masses, nous devons regarder en bas avec un grand enthousiasme révolutionnaire et apprendre respectueusement à l’école des masses.

Comme nous l’a toujours enseigné le camarade Mao Zedong, il ne faut jamais prétendre connaître ce qu’on ne connaît pas et «il ne faut pas avoir honte de consulter ses inférieurs ». Il faut d’abord être élèves des masses avant de devenir leurs maîtres. Être capable ou non d’agir de la sorte n’est pas simplement une question de méthode de travail.

C’est une question de position de classe et d’attitude fondamentales ; c’est une question de conception du monde du révolutionnaire.

Au cours du mouvement de la grande révolution culturelle, nous devons d’abord étudier le point de vue de masse du camarade Mao Zedong.

Bon nombre de camarades admettent en paroles que les masses créent l’Histoire, mais quand ils se jettent dans le travail pratique, ils l’oublient ou refusent de le reconnaître. Assimiler les idées du camarade Mao Zedong sur ce point nécessite chez eux une transformation complète de la conception du monde.

Cette transformation représente elle-­même une grande révolution idéologique.

Être élèves des masses et apprendre modestement à leur école ne signifie pas écouter seulement les points de vue de certaines gens, mais bien écouter les diverses opinions venant de toutes les parties.

De même, nous devons écouter non seulement l’opinion de la majorité, mais aussi celle de la minorité.

Être élèves des masses et apprendre modestement à leur école, c’est écouter non seulement les opinions approbatrices, mais aussi les opinions désapprobatrices.

En général, nous acceptons facilement les premières mais moins facilement les secondes. En fait, il est souvent indispensable d’écouter les opinions qui désapprouvent pour se faire un jugement d’ensemble de la situation.Pour se mettre à l’école des masses, il est nécessaire non seulement d’écouter et de regarder davantage autour de soi, mais aussi de réfléchir et d’exercer encore plus son cerveau. En d’autres termes, nous devons prendre la pensée de Mao Zedong comme guide pour analyser les diverses données et opinions fournies par les masses, les soumettre à une élaboration, à un agencement et à une élévation en rejetant la balle pour garder le grain, en éliminant ce qui est fallacieux pour conserver le vrai, en passant d’un aspect des phénomènes à l’autre, du dehors au dedans, afin de découvrir les problèmes et de parvenir à saisir l’essence des choses.

De la sorte, nous pouvons concentrer les opinions des masses jusqu’ici dispersées et en faire des opinions méthodiques, systématiques et justes de la direction avant de les retourner aux masses pour être traduites dans l’action.

Nous devons comprendre que seule la pratique des masses constitue la base sur laquelle notre Parti élabore sa politique et le critère permettant de vérifier cette politique. En se détachant des masses, on ne peut aboutir à rien.

Des problèmes nouveaux et des choses nouvelles surgiront constamment durant la grande révolution culturelle prolétarienne. C’est seulement lorsque les organisations du Parti et les dirigeants à tous les échelons se mettront à l’école des masses, du début à la fin, qu’ils pourront toujours se tenir à la tête du mouvement de masse et le conduire dans la direction indiquée par le camarade Mao Zedong.


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