La phénoménologie d’Edmond Husserl comme subjectivisme absolu

Edmund Husserl (1859-1938), élève de Franz Brentano tout comme Sigmund Freud, affirme le moi de René Descartes en le tournant non pas vers des mathématiques (pures car non matérielles), mais vers le monde rempli de ressources à saisir.
Cette saisie donnerait seul l’accès au monde, qu’on ne connaît qu’avec le moi, par le moi, pour le moi. C’est le subjectivisme absolu, l’idéologie du mode de production capitaliste développé.

8 septembre 2020

La phénoménologie, vision du monde la plus pure du subjectivisme bourgeois

La phénoménologie est, au sens strict, la philosophie de la bourgeoisie ayant abandonné les Lumières ; elle est le subjectivisme érigé en vision du mode. Tous les modes de pensée bourgeois, quels qu’ils soient, reviennent à la phénoménologie. Edmund Husserl (1859-1938) est le penseur-clef du relativisme-libéralisme, la figure incontournable de la modernité capitaliste. La phénoménologie […]

10 septembre 2020

La phénoménologie et le flux de la conscience comme solution au dilemme cartésien

La base de la philosophie bourgeoise du capitalisme élancé, c’est le Cogito ergo sum de Descartes. Le « je pense donc je suis » suffit pour la bourgeoisie qui, comme Descartes, pense que l’homme est « comme maître et possesseur de la nature ». Au départ, lorsqu’il était progressiste, le capitalisme portait la lecture protestante […]

11 septembre 2020

La phénoménologie comme prolongement de la « révolution cartésienne »

Pour que sa philosophie soit reconnue comme vision bourgeoisie du monde, Edmund Husserl avait besoin d’une légitimation. Pour ce faire, il a longuement expliqué sa conception dans un cycle de deux conférences, en quatre parties, qui ont eu lieu à la Sorbonne les 23 et 25 février 1929 ; l’ouvrage qui en ressortit fut justement […]

13 septembre 2020

La phénoménologie comme dépassement subjectiviste de Descartes

Edmund Husserl entend dire « je pense quelque chose donc je suis », il ne veut plus d’un Dieu support de la conscience. La conscience doit se voir prouver son existence… par elle-même. C’est le subjectivisme, d’autant plus agressif qu’il lui fait combattre le matérialisme ayant atteint son niveau dialectique et donc assumant d’autant mieux […]


14 septembre 2020

La phénoménologie et le monde multiple des subjectivismes multiples

Chez Edmund Husserl, il n’y a donc pas la conscience, le moi, mais « ma conscience », « mon moi ». Ce n’est plus le fait de penser qui compte, mais les pensées individuelles – subjectives. Ces pensées sont des « choix », relevant du libre-arbitre – il ne faut jamais perdre de vue que […]

15 septembre 2020

Edmund Husserl et la quête de l’absolu subjectiviste

On a chez Edmund Husserl un ego absolu. En pratiquant le doute cartésien, en remettant tout en cause, on arrive à l’égo. Mais cet ego est notre seule porte vers la réalité, du moins sur la réalité saisie par nous (et pour nous la seule réalité). Dans Idées I, Edmund Husserl dit de la conscience […]

17 septembre 2020

Edmund Husserl et le monde comme horizon des possibles

Qu’est-ce que le monde selon la phénoménologie d’Edmund Husserl ? Ce sont des objets saisis par la pensée et rien d’autre. Le monde existe bien sûr, mais ce qu’il est pour nous, c’est ce qu’on saisit par la conscience. Le reste, c’est autre chose, quelque chose qui ne nous concerne de toutes façons pas. Le […]

18 septembre 2020

Edmund Husserl et l’ego absolu au sein de la civilisation

La conscience est chez Edmund Husserl celle de l’individu atomisé puisant dans le monde ce qu’il saisit, c’est-à-dire agissant de manière conforme aux attentes du mode de production capitaliste. Mais accepter ce que dit Edmund Husserl, même dans une perspective critique, serait imaginer que le mode de production capitaliste puisse réellement entièrement façonner l’individu atomisé. […]


20 septembre 2020

Edmund Husserl et le monde de la vie

Dans l’œuvre posthume La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, on trouve exposé par Edmund Husserl le concept de « monde de la vie ». Il n’est pas bien difficile de voir que toutes les œuvres d’Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Martin Heidegger, Theodor Adorno, Herbert Marcuse… ne font que décliner ce concept vitaliste […]


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