Contribution à la conférence nationale de La Louvière par M. Tondeur.

A PROPOS DU « PARTI INDÉPENDANT »
Doc. I0. 67
17 novembre 1967

ULB - 1967

ULB – 1967

Pour tenter de camoufler son opposition à la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, Grippa met en avant la notion de « parti indépendant qui pense par son propre cerveau. »

Il nous faut analyser ce que Grippa entend par « parti indépendant » et comment il dénature ce principe juste et l’utilise pour saper l’unité du mouvement communiste international.

C’est au Ve Congrès du Parti du Travail d’Albanie que J. Grippa a insisté pour la première fois sur cette orientation :

« Les collaborateurs révisionnistes de l’impérialisme américain vont aussi à nouveau répéter à notre égard que nous sommes des «suivistes» des «agents de Tirana et de Pékin» la ligne politique de nôtre parti est élaborée par lui en Belgique et nulle part ailleurs… Nous n’avons pas cédé devant la baguette khrouchtchévienne. Parti marxiste-léniniste encore petit, d’un petit pays, nous avons été et nous sommes toujours particulièrement attentifs au respect du principe selon lequel les partis et organisations marxistes-léninistes sont égaux et indépendants »

Au Ve Congrès du Parti du Travail d’Albanie, Grippa accompagnait cette déclaration de principes justes de la réaffirmation de « l’unité de vue sur toutes les questions de principes idéologiques, sur toutes les questions de la stratégie et de la tactique mondiale avec le P.C.C. et le P.T.A. »

Il disait aussi :

« La République Populaire de Chine va de l’avant à une vive allure dans tous les domaines, levant bien haut le drapeau du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Tsé-toung. Elle est une force immense dans le front uni mondial des peuples contre l’impérialistes ayant comme chef de file l’impérialisme américain. La République Populaire de Chine est le puissant bastion de la révolution prolétarienne mondiale. Les victoires déjà remportées par la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en Chine portent autant de nouveaux coups à l’impérialisme et au révisionnisme moderne »

Il ajoutait :

« Dire ces mérites, et démontrer la solidarité avec le Parti Communiste Chinois, avec la République Populaire de Chine, cela en fait actuellement une grande signification de principe. »

Aujourd’hui, Grippa a montré ce qu’il entendait par un « parti indépendant » et qu’en fait il reniait ses déclarations Ve Congrès du Parti du Travail d’Albanie, ou plutôt que ses déclarations étaient hypocrites.

Depuis un certain temps, il a calomnié au sein du Parti et dans le mouvement communiste international, outre le grand et glorieux Parti Communiste Chinois, des partis frères et organisations sœurs, tels le Parti Communiste d’Australie (marxiste-léniniste), le Mouvement Communiste Français (marxiste-léniniste), l’Union des Jeunesses Communistes (marxiste-léniniste) de France et bien d’autres ainsi que le fier Parti du Travail d’Albanie.

Il a présenté certains de ces partis comme « des partis fantoches » marchant à la baguette du Parti Communiste Chinois.

Il a tenté d’opposer certains partis au Parti Communiste Chinois. C’est ainsi qu’il a « donné des conseils » aux camarades de l’Union des Jeunesses Communistes (ml) pour qu’ils s’opposent aux Camarades chinois.

Il a voulu dresser le Parti du Travail d’Albanie contre le Parti Communiste chinois.

Et quand ces partis n’ont pas accepté et l’ont critiqué il les a immédiatement qualifiés d’« agents des Chinois » de « ligne noire internationale » !!

A la conférence des cadres du Parti de la fédération bruxelloise, le 12 août, il a fait des déclarations graves contre le Parti Communiste chinois prouvant combien était hypocrite sa déclaration au Congrès du Parti du Travail d’Albanie :

Il a, pour la première fois, critiqué la lutte menée par les Camarades chinois contre le révisionnisme et leur attitude dans le mouvement Communiste International depuis 1956.

Il a notamment critiqué l’attitude des Camarades chinois vis à vis du XXe Congrès du P.C.U.S. vis à vis de la Conférence de Moscou de 1957, lors de la Conférence des 81 en 1960.

Il a critiqué le Camarade Chou En lai pour son attitude au XXIIe congrès vis à vis des attaques de Khrouchtchev contre le Parti du Travail d’Albanie.

Il a alors déclaré :

« Le Parti Communiste Chinois en tant que Parti n’a guère fait d’autocritique depuis 1935. »

Il s’est ensuite longuement étendu sur les divergences avec la section internationale du Comité Central du Parti Communiste Chinois depuis 1964, en disant clairement que cette section avait une attitude de « parti père » de « chauvinisme de grande puissance ».

En fait, si Grippa a « découvert » toutes « ces critiques » c’est évidement pour tenter de dresser les cadres du Parti contre le Parti Communiste Chinois.

Il s’est présenté comme un « marxiste-léniniste » qui a vu clair depuis longtemps, mais il n’a pas dit qu’en 1956, il avait approuvé le XXe congrès y compris la « lutte contre le culte de la personnalité ».

Il a critiqué le Camarade Chou En laï mais n’a pas dit que dans son article publié dans le « Drapeau Rouge » en février 1962 il n’y a pas l’ombre d’un soutien du P.T.A., mois une critique purement formelle de Khrouchtchev.

Il a critiqué le Parti Communiste Chinois qui ne faisait pas d’autocritique, mais n’a pas dit que lui n’avait jamais fait d’autocritique pour sa participation active à la politique opportuniste de droite en 1945 (il était chef de cabinet) pour sa participation à la direction de Lalmand (il était membre du C.C. jusqu’en 1951), pour sa défense des thèses révisionnistes jusqu’en 1962, aussi bien sur Staline en 1956 que sur les « réformes de structure ».

Il a critiqué une prétendue attitude de parti « frères » des Camarades Chinois, mais n’a pas dit que lui avait voulu faire la loi parmi les marxistes-léninistes d’Europe Occidentale et voulu imposer ses vues aux partis frères et organisations sœurs.

En fait, il apparait que pour Grippa l’« indépendance » du Parti signifie le droit pour lui de critiquer et calomnier les partis frères et l’interdiction pour ces partis de lui adresser la moindre critique immédiatement qualifiée d’« attaques contre notre parti » d’« ingérence » de « coups de baguette à la Khrouchtchev ».

Aujourd’hui, Grippa est passé aux attaques publiques contre le P.C. chinois. Dans la « Voix du Peuple » du 3 novembre 67, Grippa au nom d’un prétendu « Comité Central » étale un titre sur deux pages « La ligne politique de notre Parti est élaborée par lui en Belgique et nulle part ailleurs ».

Il attaque dans cet article la prétendue « fraction Graindorge-Vanderlinden ». Il veut ainsi faire croire que ces camarades seraient des « agents de l’étranger », des « agents des Chinois ».

Dans la « Voix du Peuple » du 10 novembre 67, 4 pages sont consacrées à une attaque contre le document de Rittenberg sur la Révolution Culturelle qualifié d’« anti-marxiste-léniniste, anti-communiste et contre révolutionnaire.

Grippa essaie de montrer que le parti (la majorité du C.C. et des membres du Parti) seraient des « agents du réseau de la clique contre-révolutionnaire de Rittenberg » seraient, des « fantoches ».

Il dit alors clairement, visant le Camarade Kang Cheng et en fait, tout le quartier général prolétarien de la Révolution. Culturelle dirigée par le Camarade Mao Tsé-toung, toute la direction du Parti Communiste Chinois :

« Il apparaît que les « experts » belges s’étaient fait les « agents d’une clique de traîtres à ramifications internationales, qui, quoique se revendiquant du Parti Communiste Chinois, se livre à un ensemble de provocations destinées à discréditer le P.C. chinois, la République Populaire de Chine, et la grande Révolution culturelle prolétarienne, provocations destinées aussi à attaquer dans le monde des personnes, des organisations et des partis véritablement marxistes-léninistes, provocations qui font le jeu des impérialistes, ayant comme chef de file l’impérialisme américain, et des révisionnistes modernes ayant comme centre la clique qui a usurpé le pouvoir en Union Soviétique.

Rittenberg apparaît comme un des « maîtres à penser » de cette clique que « nous démasquons et que nous démasquerons jusqu’au bout ».

Ainsi le masque est jeté ! Grippa grand partisan de Liou Chao chi et de sa ligne réactionnaire-bourgeoise, attaque le P.C. Chinois et invente pour cela on ne sait quel machiavélique « complot international »

Et pour cela, il est prêt à employer n’importe quelle calomnie, y compris la vieille calomnie réactionnaire des « agents de l’étranger » des « partis fantoches ».

C’est ainsi que dans une résolution du « XVe congrès » bidon scissionniste de Grippa, on lit :

« Le XVe congrès national affirme et avec lui tout le Parti (!!!), la condamnation totale des activités anti-communistes de la fraction Graindorge-Vanderlinden ainsi que celles du groupe des aventuriers opportunistes Trifaux-Hauwaert et dénonce leur collusion avec des éléments et des organisations anti-marxistes-léninistes de Belgique et de étranger ».

Plus loin, on parle des « attaques menées de l’extérieur ou de l’intérieur ouvertement, de droite ou apparemment de gauche. »

En fait pour Grippa, il y a à la direction du P.C. Chinois une « clique de traîtres » et le mouvement communiste international, les partis marxistes-léninistes frères sont des « partis fantoches ».

Voilà qui est très bien ! Ainsi il est plus facile de montrer la vraie nature du groupe de Grippa, sa vraie nature de groupe néo-révisionnisme, de partisan de Liou Chao chi.

Il n’est certes pas le premier dans le Mouvement Communiste International. Tout d’abord, à tout seigneur, tout honneur, Khrouchtchev, Souslov et aujourd’hui Brejnev et Kossyguine parlent le même langage :

C’est Souslov, en février 1964, qui parlait des « groupements scissionnistes créés par Pékin. »

C’est le C.C. du P.C.U.S. qui, en juillet 1963, parlait des « camarades chinois qui cherchent à soumettre les autres partis frères à leur influence et à leur contrôle ».

C’est Brejnev qui, en janvier 1967, parle de « l’activité scissionniste du groupe de Mao Tsé-toung » et affirme, comme Grippa sa « solidarité internationale avec le P.C. Chinois et la République Populaire de Chine », et qui attaque la « révolution dite culturelle ».

C’est la Pravda qui parle, comme Raindorf, des « provocateurs » à Pékin contre l’ambassade Soviétique.

C’est « L’Humanité » révisionniste qui, comme Grippa et Raindorf, laisse clairement sous-entendre que le Parti Communiste chinois, c’est Liou Chao chi.

C’est la Pravda du 16 février 67, qui salue le VIIIe congrès du P.C.C., congrès dominé par Liou Chao chi et Teng Siao ping.

Ce sont les révisionnistes khrouchtchéviens qui prétendent que la Chine ne soutient pas suffisamment le Vietnam héroïque, tout comme Grippa disait le 12 aout à Bruxelles, à propos du Vietnam : « Il est regrettable que la Chine soit « un peu hors du coup » dans certains événements internationaux. »

Ce sont les révisionnistes qui parlent du « culte de la personnalité de Mao Tsé-toung », comme Grippa, le 12 août 67 :

« Nous croyons que ce n’est pas juste qu’il y ait un culte de la personnalité : grand guide, grand éducateur, grand timonier, grand capitaine ne sont pas nécessaires. »

Ce sont les révisionnistes qui parlent « subversion du groupe de Mao Tsé-toung contre Le P.C.C. », tout comme Grippa disait à cette même conférence des cadres d’août 67 : « Faire appel aux masses en Chine pour subvertir le grand et glorieux P.C.C., ce n’est pas juste. »

Tel est la signification de l’« indépendance » a la J. Grippa !

Avant Grippa, il y a aussi eu les attaques antichinoises du groupe dirigeant du P.C. japonais : la clique de Miyamoto, cette clique a utilisé les mêmes méthodes que Grippa : attaques contre l’association Japon-Chine : attaques et calomnies contre les Japonais résidant à pékin, qualifiés d’« éléments terroristes », de pratiquer la « violence contre-révolutionnaire », d’« exclusions des marxistes-léninistes. »

Dans un article de l’Akahata du 14 octobre 1966, on retrouve exactement les mêmes calomnies que dans la « Voix du Peuple » du 10 novembre 1967 :

C’est ainsi qu’un membre du C.C. du P.C.J. qui a osé critiquer la ligne révisionniste de Miyamoto est accusé de « soumission à un pari étranger ». Il est accusé d’avoir demandé que « non pas le marxisme-léninisme, mais l’idéologie du dirigeant d’un certain parti étranger (c’est-à-dire, la pensée de Mao Tsé-toung) soit la théorie de la révolution japonaise ».

Et Nosaka, président du P.C.J., glorifie la position « indépendante » de son parti.
Citons ici une résolution de l’organisation d’0saka (gauche) du P.C. japonais :

« La clique de Miyamoto, sous prétexte d’« indépendance » prend une attitude hostile à l‘égard de la pensée de Mao Tsé-toung sommet du marxisme-léninisme, calomnie la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, a recours à la violence contre les étudiants chinois et a ainsi abandonné le drapeau de l’internationalisme prolétarien. »

La direction du Parti du Travail de Corée suit la même orientation. Au nom de l’« indépendance », elle s’oppose au P.C.C. qualifié de « dogmatique » de « parti-père » d’« enfreindre les normes des rapports entre partis frères. »

Du coup Grippa veut reprendre les relations avec le P.T. de Corée et est prêt à accepter son « aide ». Il se range ainsi de fait aux côtés des partisans de l’« unité d’action » avec les révisionnistes contre le Mouvement Communiste International.

Les révisionnistes du Parti Communiste Indien peuvent aussi servir de modèle à Grippa : voici ce qu’ils déclaraient en juillet 1964 :

« Notre parti, en tant qu’unité souveraine et indépendante du mouvement communiste international prendra ses décisions en toute indépendance, après une discussion entièrement démocratique au sein du parti. »

En en septembre 1965 :

« Nous sommes un contingent du mouvement communiste international. Nous n’avons jamais été les agents d’une quelconque puissance étrangère. »

Décidément Grippa n’a rien inventé ! Voilà un autre parti « indépendant » ! Ce sont les dirigeants « indépendants » de ce parti qui envoie la police pour réprimer les guérillas paysannes de Naxalbari et les révolutionnaires du P.C. Indien qui, eux, sont sans doute des « fantoches » qui ont pris pour guide la pensée de Mao Tsé-toung.

Grippa cite et recite le point 24 des « Propositions concernant la ligne générale du mouvement communiste international » du C.C du P.C.C.

Mais bien souvent il tronque ce point.

« Il faut un parti révolutionnaire.

Il faut un parti révolutionnaire fondé sur les théories révolutionnaires du marxisme-léninisme et ayant un style révolutionnaire marxiste-léniniste.

Il faut un parti révolutionnaire sachant associer la vérité universelle du marxisme-léninisme à la pratique concrète de la révolution du pays.

Il faut un parti révolutionnaire sachant lier étroitement sa direction avec les larges masses populaires.

Il faut un parti révolutionnaire qui s’en tienne à la vérité, qui soit à même de corriger ses erreurs et de procéder à la critique et à l’autocritique.

Seul un parti révolutionnaire de ce type est capable de conduire le prolétariat et les larges masses populaires à la victoire dans leur lutte contre l’impérialisme et ses laquais, de remporter une victoire complète dans la révolution nationale et démocratique, et de faire triompher la révolution socialiste.

S’il s’agit d’un parti réformiste bourgeois au lieu d’un parti révolutionnaire du prolétariat ; s’il s’agit d’un parti révisionniste au lieu d’un parti marxiste-léniniste ; s’il s’agit d’un parti à la remorque de la bourgeoisie au lieu d’un parti d’avant-garde du prolétariat ;

s’il s’agit d’un parti qui représente les intérêts de l’aristocratie ouvrière au lieu d’un parti qui représente les intérêts du prolétariat et des larges masses populaires ;
s’il s’agit d’un parti nationaliste au lieu d’un parti internationaliste ;

s’il s’agit d’un parti qui répète invariablement les paroles des autres, qui reprend, sans analyse préalable, les expériences d’un pays étranger, et qui tourne sous la baguette de certaines personnes d’un pays étranger, au lieu d’un parti qui sache réfléchir par lui-même, faire marcher son cerveau, qui connaisse à fond, grâce à des études et enquêtes sérieuses, les tendances précises apparues dans les différentes classes de son pays, qui sache appliquer la vérité universelle du marxisme-léninisme et la lier à la pratique concrète de son pays, s’il s’agit ainsi d’un parti qui est panaché à la fois de révisionnisme et de dogmatisme, comme une sorte de macédoine, où il y a un peu de tout, sauf les principes du marxisme-léninisme ;

un tel parti est alors absolument incapable de diriger le prolétariat et les larges masses populaires dans la lutte révolutionnaire, de remporter la victoire dans la révolution et d’accomplir la grande mission historique du prolétariat. »

Le groupe de Grippa n’a pas un style révolutionnaire marxiste-léniniste. Il ne sait pas lier sa direction avec les larges masses populaires.

Il ne s’en tient pas à la vérité, n’est pas à même de corriger ses erreurs, ne procède pas à la critique et à l’autocritique.

Le groupe de Grippa, en attaquant, aujourd’hui, la Chine et en opposant la lutte en Belgique au soutien à la Révolution Culturelle trahit l’internationalisme et sombre dans le nationalisme.

Et en fin de compte, n’est-ce pas Grippa qui « répète invariablement les paroles des autres » c’est-à-dire, les calomnies antichinoises des révisionnistes et des réactionnaires ?

N’est-ce pas Grippa qui « tourne sous la baguette de certaines personnes d’un pays étranger », sous la baguette du Khrouchtchev chinois ?

N’est-ce pas Grippa a jamais « par des études et enquêtes sérieuses », analysé les tendances apparues dans les différentes classes de son pays ?

Et cette phrase du point 22, ne s’applique-t-elle pas parfaitement à Grippa ? :

« Si l’on était d’accord avec la nécessite régler les différends entre partis frères par la voie des consultations intérieures, on ne devrait pas alors attaquer nommément et physiquement d’autres partis frères »

, lui qui commence aujourd’hui ses attaques publiques contre le P.C.C.

Et ceci :

« si l’on reconnaissait les principes d’indépendance et d’égalité dans les relations entre les partis frères, il ne serait pas permis de se placer au-dessus des autres partis frères, d’intervenir dans leurs affaires intérieures, de pratiquer le patriarcat dans les relations entre partis frères. »

N’est-ce pas précisément de l’ingérence que d’opposer entre eux les membres de La direction du P.C.C. ?

Et comment qualifier le fait que Grippa dicta au P.C.C quels étaient les Camarades dirigeants qu’il acceptait que la délégation de notre parti rencontre en mai passé ?

Il eut la même attitude vis à vis des Camarades dirigeants du P.T.A. Et n’est-ce pas précisément cette pratiqué du patriarcat que l’attitude de Grippa vis à vis des partis et organisations marxistes-léninistes d’Europe Occidentale, voulant imposer ses vues sur les « bons » et « mauvais » groupes aux partis frères et ce, au nom du « premier parti reconstitué en Europe Occidentale » ?

Grippa et sa ligne, la ligne réactionnaire de Liou Chao chi, est de plus en plus isolé dans le mouvement communiste international.

L’ensemble des partis frères et organisations sœurs soutient la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne et son déroulement victorieux.

Citons notamment : Le Parti du Travail d’Albanie ; en Europe Occidentale : le parti communiste d’Italie (m.l) l’Union des Jeunesses communistes. (M-L) de France ; le Mouvement. Communiste Français (m.l)

Le P.C. d’Australie (M.L.) le P.C. de Nouvelle-Zélande, le P.C. Indonésien, le P.C. de Birmanie, le P.C. de Thaïlande, les révolutionnaires du P.C. Indien, les organisations de gauche du P.C. Japonais, le P.C. de Ceylan, le P.C. de Malaisie.

Le P.C. du Brésil, le P.C. Péruvien, le Mouvement Marxiste-Léniniste du Mexique, et bien d’autres.

Citons aussi les paroles de Le Thanh Nghi, membre du B.P. du Parti des Travailleurs du Vietnam :

« Il a félicité le peuple chinois pour ses brillants succès dans la résolution et l’édification socialiste et dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne sous la direction du P.C.C., à la lumière du marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Tsé-toung. Le peuple chinois, a-t-il ajouté, mène la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en profondeur et en largeur sur toute l’étendue de son vaste territoire afin d’empêcher une restauration capitaliste et de garantir que la Chine ne changera jamais de nature politique. »

Notre Parti est un parti indépendant.

Sa ligne est déterminée en Belgique par lui-même.

Mais notre parti est internationaliste et basé sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Tsé-toung.

Il refuse de suivre la ligne réactionnaire de Liou Chao chi, de marcher à la baguette de ce Khrouchtchev chinois.

Il refuse l’« indépendance » à la Grippa qui signifie un reniement du marxisme-léninisme, un néo-révisionnisme, et en définitive l’anti-communisme.

Notre parti pense par son propre cerveau, par le cerveau de chacun de ses membres et non par le cerveau de J. Grippa.

Nous devons proclamer notre accord avec la déclaration du Camarade Enver Hodja au Ve congrès du P.T.A. :

« Le P.T.A. estime que tous les partis et les forces marxistes-léninistes, en tant que partis égaux et indépendants, doivent s’unir étroitement au P.C.C. et à la République Populaire de Chine et former avec ceux-ci un bloc d’acier sur lequel tous nos ennemis viendront se briser.

Nous ne nous soucions nullement des calomnies des révisionnistes et de leurs maîtres impérialistes qui veulent faire croire qu’en nous unissant à la Chine nous sommes devenus « des satellites » et que nous avons perdu notre « indépendance ». Ces calomnies n’ont pas empêché et ne sauraient empêcher les marxistes-léninistes de resserrer leur unité avec la Chine Populaire et son Parti Marxiste-Léniniste. »


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