Note du Centre MLM : Le 2 mars 1969, les troupes du social-impérialisme soviétique, appuyé par des blindés, ont commencé une longue série de provocations dans le territoire frontalier sino-russe, plus précisément dans la région du fleuve Oussouri.

La première attaque était dirigée contre l’île Tchenpao, qui se trouve sur ce fleuve. Des troupes russes ont tiré des coups de fusils sur les gardes-frontières chinois de l’île, faisant des morts et des blessés du coté chinois.


tchenpao1.jpgAprès être à l’origine du grave incident sanglant du 2 mars, le gouvernement soviétique, au mépris des avertissements réitérés du gouvernement chinois, n’a eu de cesse d’envoyer ses forces armées s’introduire dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et s’y livrer à des provocations armées ; il a récidivé, de nouveau, et commis, à lui seul, un nouvel incident sanglant.

Le gouvernement soviétique doit endosser l’entière responsabilité de toutes les graves conséquences qui pourront en découler. Le gouvernement soviétique doit mettre fin immédiatement à ses provocations armées contre la Chine.

Le gouvernement chinois se réserve le droit de formuler d’autres exigences.

Dans une note adressée le 15 mars à l’Ambassade de l’U.R.S.S. En Chine, le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine élève une urgente et énergique protestation auprès du gouvernement soviétique qui, dès les premières heures du 15 mars, a expédié force véhicules blindés, tanks et militaires s’introduire, une fois de plus, dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et la voie d’eau chinoise située à l’ouest de cette île, perpétrant ainsi un nouvel incident sanglant.

En voici le texte intégral :

A l’Ambassade de l’U.R.S.S. En Chine,

Dès les premières heures du 15 mars, le gouvernement soviétique envoya force véhicules blindés, tanks et militaires envahir, une fois de plus, l’île Tchenpao, territoire chinois, ainsi que la voie d’eau chinoise située à l’ouest de cette île.

Les troupes intruses furent les premières à ouvrir le feu sur les patrouilleurs de la défense-frontière chinoise qui se trouvaient sur l’île. Des unités de la défense-frontière chinoise ont été contraintes de leur riposter pour se défendre.

Le côté soviétique n’a cessé de dépêcher des renforts en véhicules blindés, tanks et troupes, et a tiré des coups de canon sur des régions situées profondément en territoire chinois. L’incident est en train de s’étendre.

Après avoir provoqué le grave incident sanglant du 2 mars, le gouvernement soviétique, au mépris des avertissements réitérés du gouvernement chinois, n’a cessé d’envoyer ses forces armées pénétrer dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et se livrer à des provocations armées ; il a commis maintenant, à lui seul, un nouvel incident sanglant.

Le gouvernement soviétique doit endosser l’entière responsabilité de toutes les graves conséquences qui en découleront. Le gouvernement chinois adresse une urgente et énergique protestation au gouvernement soviétique.

Celui-ci doit mettre fin immédiatement à ses provocations armées contre la Chine.

Le gouvernement chinois se réserve le droit de formuler d’autres exigences.

Le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine

Pékin, le 15 mars 1969


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