Par le Groupe rédactionnel de la vaste critique révolutionnaire de l’Ecole du Parti relevant du C.C. du P.C.C.

Publié dans Pékin-Information le 26 avril 1971

Une lutte sérieuse sur la question de l’identité de la pensée et de la réalité se déroula pendant un temps sur le front de la philosophie en Chine, du fait de Yang Hsien-tchen, l’agent de Liou Chao-chi, ce renégat, agent de l’ennemi et traître à la classe ouvrière, dans les milieux philosophiques.

Suivons le président Mao et nous serons victorieux - 1971

Suivons le président Mao et nous serons victorieux – 1971

En fonction des changements intervenus dans la lutte de classes sur le plan tant national qu’international, cette lutte qui dura neuf années − fin 1955 à 1964 −, connut des hauts et des bas à trois reprises.

Dans leurs efforts pour dissimuler l’essence de cette lutte, le renégat Yang Hsien-tchen et consorts répandirent des mensonges prétendant que c’était là « un débat académique qui n’a rien à voir avec la politique » et qu’ils appartenaient à une « école » engagée dans des « recherches académiques », etc.

Etait-ce vraiment le cas ? Pas du tout.

En affirmant qu’« il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité », Yang Hsien-tchen cherchait à combattre la primauté de la politique prolétarienne, la pensée-maotsétoung au poste de commandement, et le mouvement révolutionnaire de masse, et à fournir une base « théorique » à la ligne révisionniste contre-révolutionnaire de Liou Chao-chi visant à renverser la dictature du prolétariat et à restaurer le capitalisme.

Le prétendu « débat académique qui n’a rien à voir avec la politique » était en fait une expression de l’âpre lutte qui se déroulait entre les deux classes, les deux voies, les deux lignes et les deux quartiers généraux.

I

La théorie marxiste de la connaissance a toujours reconnu cette identité et affirme que malgré l’opposition existant entre la pensée et la réalité celles-ci sont liées entre elles et se transforment l’une en l’autre dans des conditions déterminées.

Marx a clairement indiqué :

« La pensée et la réalité sont donc sans aucun doute distincts, mais en même temps elles existent dans l’unité. » (Manuscrits économiques et philosophiques de 1844)

Lénine a également dit :

« Est dialectique, non seulement le passage de la matière à la conscience mais aussi de la sensation à la pensée etc. » (« Résumé des Leçons d’histoire de la philosophie de Hegel »)

« L’idée de la transformation de l’idéal en réel est profonde : très importante pour l’histoire. » (« Résumé de La science de la logique de Hegel »)

Notre grand dirigeant, le président Mao, a continué, défendu et développé la théorie matérialiste-dialectique de la réflexion et a fait accéder la théorie marxiste de la connaissance à une étape supérieure, toute nouvelle.

Le président Mao a révélé de façon pénétrante la loi du développement de la connaissance humaine, soulignant :

« La pratique, la connaissance, puis de nouveau la pratique et la connaissance. Cette forme cyclique n’a pas de fin, et de plus, chaque cycle, le contenu de la pratique et de la connaissance s’élève à un niveau supérieur. Telle est dans son ensemble la théorie matérialiste-dialectique de la connaissance, telle est la conception que se fait le matérialisme dialectique de l’unité du savoir et de l’action. » (De la pratique)

La théorie matérialiste-dialectique de la connaissance est une théorie de réflexion active et révolutionnaire. Non seulement, elle reconnait que la réalité est primordiale et la pensée secondaire et que celle-ci est un reflet de la réalité, elle explique encore scientifiquement le rôle primordial de la pratique sociale dans la connaissance et met l’accent sur le grand rôle joué par la théorie révolutionnaire en transformant activement le monde.

C’est l’arme acérée dont se sert le prolétariat pour connaitre le monde et le transformer, la base théorique sur laquelle nous nous fondons pour donner la primauté à la politique prolétarienne, placer la pensée-maotsétoung au poste de commandement et donner libre cours au mouvement révolutionnaire de masse.

Aux moments décisifs de notre révolution et de notre édification socialistes, le renégat Yang Hsien-tchen entrait en scène avec la déclaration réactionnaire selon laquelle « il n’y n pas d’identité de la pensée et de la réalité », pour s’opposer à la théorie de réflexion active et révolutionnaire, empêcher que la pensée-maotsétoung soit mise au poste de commandement et combattre le mouvement révolutionnaire de masse.

En 1955, le président Mao publia sa grande œuvre Sur le problème de la coopération agricole et critiqua à fond la ligne opportuniste de droite de Liou Chao-chi et consorts qui avaient dissous les coopératives en masse.

Un puissant essor de la révolution socialiste se manifesta peu après en Chine.

C’est alors que Yang Hsien-tchen avança l’idée fallacieuse qu’« il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité », et attaqua cette identité en la qualifiant d’« d’idéaliste », dans la vaine tentative de s’opposer au puissant courant de la révolution socialiste.

En 1958, le président Mao formula la ligne générale consistant à édifier le socialisme selon les principes : déployer tous ses efforts ; aller toujours de l’avant ; quantité, rapidité, qualité et économie.

Il lança le grand appel pour faire table rase des vieux mythes, libérer l’esprit et observer le style communiste d’oser penser, parler et agir.

Maintes et maintes fois, il souligna la nécessité de continuer à mettre la politique au poste de direction et de donner libre cours au mouvement de masse dans tout notre travail.

L’enthousiasme et l’esprit créateur révolutionnaires du peuple furent pleinement mobilisés par la théorie et la ligne révolutionnaires du président Mao. Un grand bond en avant fit alors son apparition dans tout le pays et les communes populaires furent établies dans les régions rurales.

L’ennemi de classe, à l’intérieur du pays et à l’étranger, se montra farouchement hostile à cette grande victoire de la pensée-maotsétoung. Pour les besoins contre-révolutionnaires de l’impérialisme, du révisionnisme et de la réaction, de Liou Chao-chi et de sa clique, Yang Hsien-tchen se creusa la cervelle pour systématiser son absurdité : « il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité » et il rédigea un article réactionnaire intitulé : « Brève discussion sur les deux catégories d’ « identité » ».

Dans cet article, il s’oppose à l’application de la dialectique révolutionnaire à la théorie de la connaissance, attaque la théorie de réflexion active et révolutionnaire, nie le grand rôle joué par la théorie révolutionnaire ainsi que l’initiative des masses et tente de rejeter radicalement la ligne générale, le grand bond en avant et les communes populaires.

Pour défendre sa pacotille réactionnaire, Yang Hsien-tchen alla jusqu’à dénaturer les paroles d’Engels en exploitant avec perfidie une erreur de ponctuation que comporte l’édition chinoise de 1957 du livre Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande où Engels dit :

« La question du rapport de la pensée et de la réalité présente encore un autre côté : quelle relation y a-t-il entre nos pensées sur le monde qui nous entoure et ce monde lui-même ? Notre raison est-elle capable de connaitre le monde ? Pouvons-nous, dans nos représentations et nos idées du monde réel, reproduire une image fidèle de la réalité ? En langue philosophique cette question s’appelle la question de l’identité de la pensée et de la réalité, et à cette question l’immense majorité des philosophes a répondu par l’affirmative. »

En mettant un point après « cette question s’appelle la question de l’identité de la pensée et de la réalité », l’édition chinoise publiée en 1957 scinde en deux la dernière phrase. Ne voulant pas en démordre, Yang Hsien-tchen et sa bande prétendirent que ce qu’avait été résolue par l’« immense majorité des philosophes », selon Engels, n’était pas « l’identité de la pensée et de la réalité ».

Quel ignoble mensonge ! En fait, même avec ce point, la signification des paroles d’Engels est claire dans le contexte. Il indique catégoriquement que l’immense majorité des philosophes ont affirmé l’identité de la pensée et de la réalité.

Dans Matérialisme et empiriocriticisme, Lénine a nettement critiqué la théorie machiste qui met sur le même pied la pensée et la réalité, c’est-à-dire les sophismes idéalistes, subjectifs et réactionnaires que Ernst Mach et Co prônaient, tels que « les choses sont des complexes de sensations » et « la conscience sociale est identique à l’existence sociale », Yang Hsien-tchen confond de propos délibéré l’identité de la pensée et de la réalité avec l’identité machiste de la pensée et de la réalité, soutenant que Lénine dans Matérialisme et empiriocriticisme « critique du début à la fin l’identité de la pensée et de la réalité ».

De plus, en vue d’attaquer la théorie de réflexion active et révolutionnaire, ce renégat pousse le cynisme jusqu’à dénaturer les faits, au mépris de toute logique, et à modifier la traduction par tous les moyens à sa disposition.

En octobre 1958, Yang Hsien-tchen tenta de faire paraitre son article réactionnaire : « Brève discussion sur les deux catégories d’identité » afin de s’opposer ouvertement à la pensée-maotsétoung.

Le quartier général prolétarien ayant à sa tête le président Mao en eut connaissance et dévoila immédiatement l’essence réactionnaire de la théorie selon laquelle « il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité », faisant ainsi échouer le complot.

Cependant, ne se résignant pas à son échec, Yang Hsien-tchen contre-attaqua furieusement. Epaulé par le révisionnisme soviétique, un groupe d’éléments antiparti du quartier général bourgeois de Liou Chao-chi présentèrent en 1959 un sinistre programme, contre-révolutionnaire à cent pour cent, dans la tentative de renverser la juste direction du Comité central du Parti ayant à sa tête le président Mao.

Au cours du premier semestre de cette année-là, Yang Hsien-tchen alla dans de nombreux endroits propager leurs idées pernicieuses, préparant ainsi leur complot visant à usurper la direction du Parti. Imitant son maître Khrouchtchev, ce laquais des révisionnistes soviétiques attaqua notre Parti et notre régime socialiste et s’opposa à la grande pensée-maotsétoung.

La huitième session plénière du Comité central du Parti issu du VIIIe Congrès du P.C.C. écrasa le complot contre-révolutionnaire des éléments antiparti et porta également un coup foudroyant à Yang Hsien-tchen.

Au lieu de mettre un frein à ses activités, il s’opposa encore plus fébrilement à la théorie de l’identité de la pensée et de la réalité. Il rassembla des gens à lui et, poussé par des motifs inavouables, se livra à diverses activités sous le couvert d’« enquêtes académiques ».

En octobre 1959, ses acolytes publièrent finalement une version révisée de l’article réactionnaire : « Brève discussion sur les deux catégories d’identité », qui déclencha une lutte ouverte sur la question de l’identité de la pensée et de la réalité, s’opposant à la huitième session plénière du Comité central du Parti issu du VIIIe Congrès du P.C.C., et tentant par-là de révoquer la juste sentence prononcée contre une bande d’éléments antiparti.

Il est ridicule pour des fourmis d’ébranler un grand chêne sans une évaluation de leur propre force.

Les attaques forcenées de Yang Hsien-tchen ne firent que révéler la hideuse nature de ce renégat. Le quartier général prolétarien ayant à sa tête le président Mao dévoila les crimes contre-révolutionnaires de Yang Hsien-tchen et dirigea la critique contre lui ; la presse publia également des articles critiquant la théorie erronée qu’« il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité », et contre-attaqua Yang Hsien-tchen et consorts.

Portant haut levé le grand drapeau rouge de la pensée-maotsétoung, le vice-président Lin Piao convoqua et présida une réunion élargie de la Commission militaire du Comité central du Parti en septembre-octobre 1960, résuma l’expérience du travail politique dans l’Armée populaire de Libération, formula les « quatre primautés » pour renforcer la révolutionnarisation de notre Armée, lança le grand appel : « Il faut assimiler à fond la pensée-maotsétoung » et critiqua radicalement la ligne militaire bourgeoise.

Les « quatre primautés » formulées par le vice-président Lin Piao mettent l’accent sur le grand rôle de la théorie révolutionnaire et du travail politico-idéologique et sont une application créatrice de la théorie de réflexion active et révolutionnaire. C’était là le coup le plus dur porté à la théorie réactionnaire de Yang Hsien-tchen prétendant qu’« il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité ».

II

Profitant des difficultés économiques temporaires de la Chine, les impérialistes, révisionnistes et réactionnaires du monde entier déclenchèrent, en 1961-1962, un chœur antichinois.

Travaillant en coordination avec eux, le quartier général bourgeois de Liou Chao-chi mit tout en œuvre pour restaurer le capitalisme dans le pays. Ce fut dans ces circonstances que le renégat Yang Hsien-tchen provoqua, une fois de plus, une lutte ouverte centrée sur la question de l’identité de la pensée et de la réalité.

Yang Hsien-tchen avait longuement préparé le terrain et ses plans pour cette lutte ouverte. Au cours du premier semestre de 1961, il alla partout rassembler des matériaux contre le Parti ; il attaqua de manière flagrante la ligne générale, le grand bond en avant et les communes populaires, prêcha énergiquement l’économie individuelle et poussa au renversement des décisions correctes prises à l’égard des opportunistes de droite.

Sous prétexte de « faire le bilan de l’expérience historique et éduquer les cadres », il fit maints rapports pour tenter de façonner l’opinion publique dans un sens contre-révolutionnaire.

Qu’un renégat parle bien haut de « faire le bilan de l’expérience historique et éduquer les cadres», il y a là vraiment quelque chose d’écœurant ! Voyons comment il a procédé.

Ce renégat nie totalement la nécessité d’un processus pour la connaissance humaine du phénomène objectif. A ses yeux, c’est de l’« idéalisme » quand ce qui est subjectif ne cadre pas d’emblée avec ce qui est objectif.

Partant de ce sophisme et utilisant la tactique consistant à se saisir d’une seule faute comme prétexte pour tout nier, il monte en épingle des choses sans importance pour exagérer outre mesure les insuffisances temporaires et isolées, difficiles à éviter dans notre travail, les taxant d’ « idéalisme ».

Il attaque férocement de prétendues « erreurs » apparues dans le grand bond en avant, affirmant qu’elles sont dues à l’« identité de la pensée et de la réalité » et sont « le gâchis résultant de l’initiative » etc.

Hypocrite, il se pose ostensiblement en ferme partisan du « matérialisme » alors qu’en fait il oppose l’idéalisme métaphysique à la théorie de réflexion active et révolutionnaire.

Le président Mao nous enseigne :

« Pour que s’achève le mouvement qui conduit à une connaissance juste, il faut souvent mainte répétition du processus consistant à passer de la matière à l’esprit, puis de l’esprit à la matière, c’est-à-dire de la pratique à la connaissance, puis de la connaissance à la pratique. » (D’où viennent les idées justes ?)

Un processus est nécessaire pour passer du règne de la nécessité au règne de la liberté dans la connaissance humaine du monde objectif. C’est seulement après une pratique répétée que l’homme passe de l’inexpérience à l’expérience, de l’ignorance à la connaissance et d’une connaissance incomplète à une connaissance relativement complète.

Par suite des limites qu’imposent certaines conditions, il est difficile d’éviter les insuffisances et les erreurs qui surgissent au cours du processus de la connaissance et de la pratique et une situation où ce qui est subjectif ne cadre pas entièrement avec ce qui est objectif.

Comment peut-on taxer cela d’« idéalisme » ?

En particulier, quand il s’agit d’un mouvement révolutionnaire de masse sans précédent, englobant des centaines de millions de personnes, tel que le grand bond en avant et l’établissement des communes populaires, nous pouvons seulement acquérir graduellement de l’expérience au cours de la pratique, approfondir peu à peu notre connaissance de l’essence des choses, pour dévoiler et résoudre les contradictions qui apparaissent dans notre marche en avant.

En faisant le bilan de notre expérience, nous devons prendre comme guide la théorie marxiste de la connaissance pour affirmer nos réalisations et surmonter nos insuffisances, et avancer inébranlablement et courageusement en suivant la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao.

Il est clair comme le jour que ce que Yang Hsien-tchen appelle « faire le bilan de l’expérience historique et éduquer les cadres » n’était qu’une tentative de nier totalement la ligne générale, le grand bond en avant et les communes populaires, et de semer la confusion dans l’esprit du peuple, pour aider Liou Chao-chi et sa clique, représentants de la bourgeoisie, à usurper la direction du Parti et de l’Etat.

La lutte ouverte déclenchée par Yang Hsien-tchen était un complot entièrement prémédité visant à infirmer les justes décisions et à restaurer le capitalisme. Lors d’une sinistre réunion, tenue en novembre 1961, il se plaignit amèrement au nom d’une bande d’éléments antiparti et proclama qu’il avait été « injustement » critiqué.

Il donna l’ordre à ses hommes de « se faire entendre par des articles », et ceux-ci répondirent en disant que Yang Hsien-tchen « doit être réhabilité nous redoublerons d’efforts à cet égard en écrivant des articles en sa faveur ».

Cette poignée d’éléments élabora même un « plan opérationnel ». Certains devaient « écrire de longs articles pour livrer une grande bataille », d’autres « des articles relativement courts mais opportuns pour livrer une bataille d’avant-poste », d’autres encore « des articles traitant de problèmes concrets afin de livrer une bataille en coordination ».

Yang Hsien-tchen et ses acolytes sautèrent sur l’occasion qu’ils estimèrent la plus favorable pour provoquer une lutte ouverte.

Profitant des difficultés temporaires de notre économie nationale en 1960-62, Liou Chao-chi mit minutieusement au point son complot visant à renverser la dictature du prolétariat et à restaurer le capitalisme.

Se démenant furieusement pour façonner l’opinion publique dans un sens contre-révolutionnaire, il publia de nouveau son sinistre livre : Le perfectionnement individuel qui s’opposait à la pratique révolutionnaire prolétarienne, trahissait la dictature du prolétariat et prêchait l’idéalisme.

C’est précisément à ce moment que Yang Hsien-tchen et ses partisans passèrent à l’action, en menant grand tapage et en lançant attaque sur attaque tout comme s’ils avaient quelque chose de solide sur quoi s’appuyer ; ils suscitèrent ainsi pour la deuxième fois la lutte ouverte centrée sur la question de l’identité de la pensée et de la réalité.

Comme un joueur qui a perdu tout son argent, Yang renonça à tout déguisement et c’est au grand jour qu’il donna libre cours à sa profonde haine pour le Parti et le peuple, dévoilant plus encore son infâme nature de renégat.

Parce que ce sont des réactionnaires décadents et moribonds et une poignée de fous aveuglés par une ambition démesurée, invariablement nos ennemis évaluent mal la situation.

Dès qu’ils déclenchèrent leurs sauvages contre-attaques, le quartier général prolétarien, dirigé par le président Mao, fit remarquer avec acuité : Depuis longtemps, Yang Hsien-tchen et sa bande s’emploient à déformer les paroles d’Engels pour étayer leur sophisme réactionnaire ; il faut les soumettre à la critique.

Avec la sollicitude et la direction du quartier général prolétarien, Ai Se-ki et d’autres camarades publièrent des articles dévoilant et critiquant sur les plans théorique et politique le sophisme prétendant qu’« il n’y a pas d’identité de la pensée et de la réalité ».

En septembre 1962, à la dixième session plénière du Comité central du Parti issu du VIIIe Congrès du Parti communiste chinois, notre grand dirigeant, le président Mao, lança ce grand appel : « Ne jamais oublier la lutte de classes ».

Il guida tout le Parti et tout le peuple du pays dans des contre-attaques générales contre le révisionnisme et la bourgeoisie. C’est également à cette session que le quartier général prolétarien, ayant à sa tête le président Mao, dévoila et critiqua les crimes contre-révolutionnaires de Yang Hsien-tchen et de ses acolytes.

Une fois de plus, le rêve insensé de Liou Chao-chi et de Yang Hsien-tchen de restaurer le capitalisme fut brisé.

III

Yang Hsien-tchen est l’ennemi juré du peuple, du prolétariat et du marxisme. En dépit des avertissements et des critiques que lui adressa le Parti, il ne changea pas le moins du monde sa nature contre-révolutionnaire.

Au lieu de cesser leurs activités contre-révolutionnaires, après la dixième session plénière du Comité central du Parti issu du VIIIe Congrès du P.C.C., Yang Hsien-tchen et consorts employèrent des méthodes encore plus secrètes dans leur lutte désespérée. Ils fomentèrent toute une série de complots destinés à provoquer une troisième lutte ouverte.

Quand notre grand dirigeant, le président Mao, écrivit D’où viennent les idées justes ? en mai 1963, il visait le révisionnisme khrouchtchévien à l’étranger et le complot de Liou Chao-chi, Yang Hsien-tchen et compagnie, dont le but était de s’opposer à la pratique révolutionnaire du prolétariat et de restaurer le capitalisme dans le pays.

Ce célèbre essai du président Mao et ses autres brillants écrits critiquaient à fond l’idéalisme et la métaphysique de la bourgeoisie, dont ils étaient partisans, et formulèrent la ligne et les principes politiques destinés à lancer le mouvement d’éducation socialiste dans les villes comme à la campagne.

Dans D’où viennent les idées justes ? le président Mao développe la théorie marxiste de la connaissance ; cette œuvre en constitue la cristallisation la plus récente et la plus élevée, et est également le bilan scientifique de la lutte menée sur le front idéologique autour de la question de l’identité de la pensée et de la réalité.

La grande théorie du président Mao : « La matière se transforme en esprit et l’esprit en matière » fut un coup de massue pour Liou Chao-chi et Yang Hsien-tchen.

Ils résistèrent farouchement et Liou Chao-chi avança une ligne réactionnaire bourgeoise qui était « de gauche » en apparence mais de droite dans son essence ; il réprima les masses, soutint les responsables engagés dans la voie capitaliste et sapa le mouvement d’éducation socialiste. En même temps, il s’opposa rageusement à la théorie marxiste de la connaissance et attaqua ouvertement la méthode scientifique d’enquêtes et d’étude préconisée par le président Mao.

Niant que la matière peut se transformer en esprit et l’esprit en matière, il clamait : « C’est de l’idéalisme que de prétendre que toutes les réalisations de l’homme sont précédées par des idées. »

Réglant sa conduite sur celle de Liou Chao-chi, Yang Hsien-tchen proclamait qu’en ce qui concerne la transformation de la matière en esprit et de l’esprit en matière, « cette transformation ne doit pas être faite au hasard » et « ne peut être appliquée au petit bonheur ».

Ce faisant, Yang Hsien-tchen attaquait et calomniait perfidement la théorie marxiste de la connaissance développée par le président Mao et la taxait d’« idéaliste ».

En proclamant que c’était de l’« idéalisme » que de soutenir qu’il y avait l’identité de la pensée et de la réalité, Yang Hsien-Tchen proférait une perfide calomnie et se posait en partisan du « matérialisme ».

Son impudence était vraiment sans bornes !

En niant l’identité de la pensée et de la réalité, Yang Hsien-tchen niait que la matière et l’esprit avaient des affinités et se transformaient réciproquement l’un en l’autre sur la base de la pratique ; il creusait ainsi un fossé infranchissable entre la matière et l’esprit et entre la pratique et la connaissance, coupant tout lien entre eux.

Parlant de cette théorie, il persista à nier que l’esprit procède de la matière et la connaissance, de la pratique.

Selon cette théorie absurde, la connaissance et l’esprit sont semblables à des rivières sans source et à des arbres sans racines ; ils sont innés ou tombent du ciel. C’est là le dualisme de Kant et le transcendantalisme idéaliste pur et simple.

Yang Hsien-tchen répétait inlassablement que « la réalité est primordiale, la pensée est secondaire », tout comme s’il était partisan du « matérialisme ». Mais ce n’était là que pure hypocrisie.

Les marxistes non seulement reconnaissent le monde objectif mais, ce qui est plus important encore, ils le transforment activement selon ses lois. Pour Yang Hsien-tchen, cependant, tout consiste à reconnaître simplement que «la réalité est primordiale, la pensée est secondaire » ; il suffit de « reconnaître la réalité objective » pour que tout aille bien et être « un matérialiste conscient ».

Si tel était le cas, l’homme serait impuissant devant le monde objectif ; il ne pourrait qu’abandonner toute chose à son sort et être un instrument docile. Ces dernières décennies, Liou Chao-chi, Yang Hsien-tchen et consorts ont agi précisément conformément à ce genre de « matérialisme » et se sont mis maintes fois à genoux devant les impérialistes, les révisionnistes et les réactionnaires.

Yang Hsien-tchen a dit qu’il « reconnaissait la réalité objective » mais en fait, lui et sa bande de renégats, poussés par leur nature contre-révolutionnaire, ont obstinément refusé de reconnaître la supériorité infinie du socialisme, la force inépuisable des masses armées de la pensée-maotsétoung, les prodigieux succès enregistrés dans la révolution et l’édification socialistes en Chine et d’autres réalités objectives.

Pour parler net, Yang Hsien-tchen, en prétendant « reconnaître la réalité objective » etc., ne fait que se livrer à la duperie.

Qu’il « reconnaisse » ou « ne reconnaisse pas » quelque chose dépendait uniquement des besoins contre-révolutionnaires de la bourgeoisie et de la restauration du capitalisme. Son « matérialisme » était en fait de l’idéalisme. Telle était l’essence de sa « théorie de la non-identité de la pensée et de la réalité ».

Yang Hsien-tchen calomnia une fois les partisans de l’identité de la pensée et de la réalité, disant qu’ils « propageaient la théorie de Bernstein » et « brandissaient l’arme de Bernstein pour s’opposer au marxisme ».

Yang Hsien-tchen jouait alors le rôle du voleur qui crie « Au voleur ! ».

En dévoilant le révisionnisme de Bernstein, Lénine a dit :

« En matière de philosophie, le révisionnisme marchait à la remorque de la « science » professorale bourgeoise. Les professeurs « revenaient à Kant », − et le révisionnisme se traînait derrière les néokantiens. » (Marxisme et révisionnisme)

Au moyen d’« amendements » à la théorie marxiste de la connaissance, Bernstein a délibérément déformé l’identité de la pensée et de la réalité en l’assimilant à la théorie idéaliste qui met sur un pied d’égalité la pensée et la réalité ; il a proclamé que le matérialisme et l’idéalisme étaient semblables et que, bien que découlant de points de vue différents, l’un et l’autre présument simplement que la pensée et la réalité sont identiques.

C’est avec ces méthodes éhontées que Bernstein a ouvertement nié l’identité de la pensée et de la réalité. Ce que Yang Hsien-tchen a tenté d’imposer était tout simplement la camelote de Bernstein.

La seule différence est que tandis que Bernstein déclarait ouvertement qu’il soutenait fermement le point de vue de Kant en principe, Yang Hsien-tchen tentait de le dissimuler et n’osait pas le dire ouvertement. Voilà l’unique différence entre eux. Nous pouvons ainsi voir que ce n’est nul autre que le renégat Yang Hsien-tchen lui-même qui a « propagé la théorie de Bernstein » et « brandit l’arme de Bernstein pour s’opposer au marxisme ».

La publication de la brillante œuvre du président Mao : D’où viennent les idées justes ? a mis en échec le complot de Yang Hsien-tchen et de ses acolytes qui préparaient la troisième lutte ouverte. Mais ils ne renonçaient pas encore.

En mars 1964, ils publièrent plusieurs articles réactionnaires qui, d’une manière détournée, propageaient la théorie réactionnaire de la « non-identité de la pensée et de la réalité » et s’opposaient à cette grande théorie : la matière se transforme en esprit et l’esprit en matière. En même temps, dans une lutte désespérée, ils ont lancé la théorie réactionnaire « deux fusionnent en un » pour s’opposer à la dialectique révolutionnaire selon laquelle un se divise en deux, et s’opposer au mouvement d’éducation socialiste et à la lutte contre le révisionnisme.

Dès l’apparition de la théorie contre-révolutionnaire « deux fusionnent en un » de Yang Hsien-tchen, le quartier général prolétarien ayant à sa tête le président Mao a frappé juste et dévoilé la nature contre-révolutionnaire de cette théorie et dirigé le peuple dans une critique publique de ce renégat.

Après cela, le torrent impétueux de la Grande Révolution culturelle prolétarienne a balayé Yang Hsien-tchen en même temps que son sinistre maître Liou Chao-chi et le quartier général bourgeois, les jetant dans la poubelle de l’Histoire.

Quelles que soient les ruses qu’ont employées Liou Chao-chi, Yang Hsien-tchen et leur clique et aussi désespérément qu’ils aient lutté, leur ligne révisionniste contre-révolutionnaire et leurs métaphysique et idéalisme ont complètement fait faillite.

En évoquant la lutte centrée sur la question de l’identité de la pensée et de la réalité, nous pouvons clairement nous rendre compte que les activités de Yang Hsien-tchen et de sa bande en liaison avec cette question étaient une importante partie du complot contre-révolutionnaire de Liou Chao-chi pour restaurer le capitalisme.

La philosophie a toujours servi la politique. La conception du monde de l’homme détermine le genre de doctrine philosophique qu’il avance au service de sa ligne politique.

Nous devons répondre à l’appel lancé par la deuxième session plénière du Comité central issu du IXe Congrès du Parti communiste chinois, étudier consciencieusement les essais philosophiques du président Mao et critiquer de façon approfondie l’idéalisme et la métaphysique de Liou Chao-chi et de Yang Hsien-tchen.

Nous devons nous efforcer de réformer notre conception du monde, élever notre capacité de faire la distinction entre le vrai et le faux marxisme, élever notre conscience de la lutte entre les deux lignes et étudier plus consciemment encore la pensée-maotsétoung et appliquer la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao afin de consolider davantage la dictature du prolétariat.


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