approuvés par la Conférence nationale concernant les problèmes organisationnels, le 29 décembre 1974

CHAPITRE I

Programme général

L’organisation communiste Alle Macht aan de Arbeiders – Tout le Pouvoir aux Ouvriers prépare la fondation du Parti Ouvrier Communiste, le détachement d’avant-garde de la classe ouvrière belge.

Le fondement du Parti est le matérialisme dialectique et historique. Le Parti élabore sa ligne en appliquant de façon créative à la réalité concrète de la révolution en Belgique, la doctrine de Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Tsé Toung.

Le Parti rassemble les ouvriers et les travailleurs les plus expérimentés, actifs, révolutionnaires et conscients de toutes les nationalités. Le Parti est la forme organisationnelle suprême de la classe ouvrière.

Le Parti éduque la classe ouvrière et les classes laborieuses dans l’esprit du marxisme-léninisme et de la pensée maotsétoung, et les dirige dans la lutte de classes révolutionnaire vers la révolution socialiste et l’instauration de la dictature du prolétariat.

Le Parti guide la classe ouvrière dans le combat pour l’amélioration du niveau de vie, contre la fascisation et pour la défense des droits démocratiques, pour la défense de l’indépendance nationale, contre la militarisation et les préparatifs de guerre, pour le soutien à la lutte de libération révolutionnaire des peuples opprimés.

Dans tous ces combats, le Parti dirige les coups de la classe ouvrière contre la dictature du capital monopoleur et contre le pouvoir étatique, il prépare les masses à la révolution socialiste armée qui libèrera le peuple de la dictature capitaliste et instaurera la dictature du prolétariat.

Le Parti a pour tâche dans tous les combats de la classe ouvrière de combattre les conceptions pernicieuses du réformisme et d’éliminer l’influence politique des dirigeants syndicaux et des leaders des partis social-démocrate et révisionniste.

Le Parti défend l’unité révolutionnaire de tous les ouvriers des différents partis et organisations syndicales dans la lutte de classe résolue.

Le Parti agit partout où les ouvriers sont rassemblés pour gagner pas à pas la majorité des travailleurs à la cause du communisme.

Le Parti doit rassembler les employés, les couches inférieures paysannes, les classes moyennes et les intellectuels autour de la classe ouvrière dans la lutte contre le capital monopoleur et pouvoir étatique.

La démocratie bourgeoise signifie que la démocratie existe pour les riches, et la dictature, l’oppression et l’exploitation pour les travailleurs. Le pouvoir d’état capitaliste est l’arme principale dont la bourgeoisie se sert pour maintenir sa domination.

Le Parti doit toujours faire progresser la lutte de classes jusqu’au au soulèvement armé grâce auquel les classes laborieuses renverseront la petite clique d’exploiteurs. La révolution socialiste doit détruire complètement la machine étatique bourgeoise − l’armée, la gendarmerie, la police, la justice bourgeoise et ses lois, le parlement bourgeois, etc. − et exproprier la bourgeoisie monopoleuse.

Les ouvriers et les travailleurs mettront sur pied un nouveau pouvoir d’état à leur service. La dictature du prolétariat est l’alliance de classes entre la classe ouvrière et les classes laborieuses sous la direction de la classe ouvrière.

Le but de cette alliance est de liquider totalement le capitalisme, de réprimer la résistance des exploiteurs et de construire le socialisme.

La dictature du prolétariat signifie que la démocratie existe pour les ouvriers et les travailleurs et la dictature pour les anciens exploiteurs et les forces qui veulent réinstaurer le capitalisme.

La dictature du prolétariat est la période historique de transition vers l’ère communiste où les classes et les contradictions entre les classes auront disparu.

Alle Macht aan de Arbeiders – Tout le Pouvoir aux Ouvriers fonde son action sur l’internationalisme prolétarien. Les ouvriers du monde entier constituent une seule classe et la solidarité avec tous les ouvriers du monde est un devoir primordial.

Les ouvriers et les peuples du monde entier s’unissent dans la lutte contre les deux plus grands criminels, oppresseurs et bellicistes du monde : les Etats-Unis d’Amérique et l’Union soviétique.

Le Parti révisionniste russe constitue le centre du révisionnisme moderne dans le monde d’aujourd’hui. Socialiste en paroles et impérialiste dans les faits, l’Union Soviétique est un centre de la contre-révolution mondiale. La rivalité et la lutte pour l’hégémonie mondiale entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique constituent un danger croissant qui peut mener à une troisième guerre mondiale. Ou bien la victoire révolutionnaire de la classe ouvrière et des peuples opprimés conjurera la guerre mondiale ou bien c’est la guerre mondiale qui provoquera la révolution.

Dans les pays socialistes, la Chine, l’Albanie, la Corée du Nord et le Viêt-Nam du Nord, la classe ouvrière édifie la société du travail. Le triomphe des ouvriers dans un pays est le résultat de la lutte de tous les ouvriers du monde.

Tous les ouvriers du monde considèrent les victoires du socialisme comme leurs propres victoires.

La Chine et l’Albanie sont un exemple éclatant dans la lutte pour le renforcement de la dictature du prolétariat et la prévention de la décadence révisionniste.

Alle Macht aan de Arbeiders – Tout le Pouvoir aux Ouvriers soutient tous les ouvriers et les peuples opprimés dans leur combat contre l’impérialisme, le révisionnisme et la réaction.

Le Parti s’unit à tous les vrais partis et organisations marxistes-léninistes du monde.

Au cours de la préparation de la fondation du Parti Ouvrier Communiste, Alle Macht aan de Arbeiders-Tout le Pouvoir aux Ouvriers lutte pour l’unification de tous les vrais marxistes-léninistes sur la base d’une ligne politique, organisationnelle et idéologique révolutionnaire unifiée.

Lutter pour l’unité de tous les vrais marxistes-léninistes signifie : lutter pour la destruction politique, idéologique et organisationnelle de l’organisation révisionniste Clarté, dirigée par des arrivistes bourgeois, des comploteurs et des contre-révolutionnaires.

Lutter pour l’unité de tous les vrais marxistes-léninistes signifie : lutter pour l’élimination des théories opportunistes de droite et la disposition à la conciliation avec le révisionnisme au sein de Lutte Communiste.

Lutter pour l’unité de tous les vrais marxistes-léninistes signifie : lutter pour la liquidation des théories trotskystes et intellectualistes de l’UC(MLB.

CHAPITRE II

Les membres

1 Peut être membre du Parti Communiste Ouvrier en construction, tout ouvrier, travailleur et révolutionnaire ayant dix-huit ans révolus, qui accepte les statuts, reconnaît le programme, milite activement dans l’une des organisations du Parti et s’acquitte de ses cotisations.

2 Celui qui demande à entrer au Parti doit suivre la procédure d’admission individuelle ; pour devenir candidat il doit être recommandé par deux membres du Parti et remplir une demande d’admission écrite. La cellule réunie en assemblée approuve l’admission après avoir mené une étude approfondie, un examen et des enquêtes. L’admission doit être ratifiée par le Comité du Parti supérieur.

3 Le candidat remplit les mêmes devoirs qu’un membre. Il n’a pas de droit de vote. Après six mois la cellule juge si oui ou non le candidat devient un membre à part entière ; cette décision doit être ratifiée par l’organe supérieur. La période de candidature peut être prolongée une foi au cas où les progrès enregistrés par le candidat sont insuffisants.

4 Tout membre du Parti doit :

1. Etudier avec sérieux, ardeur et persévérance, le marxisme-léninisme et la pensée maotsétoung et les appliquer de façon créative.

2. Etudier les théories et les tactiques du révisionnisme et la lutte du marxisme contre le révisionnisme dans le but de combattre le révisionnisme actuel.

3. Mener la lutte entre les deux lignes à l’intérieur du Parti, s’en tenir fermement aux principes et critiquer constamment les tendances opportunistes de droite et de gauche pour unir plus solidement le Parti autour de la ligne révolutionnaire.

4. Etudier de façon approfondie la politique et les résolutions du Parti, les exécuter avec détermination, et s’acquitter scrupuleusement des tâches confiées par le Parti.

5. Diriger énergiquement la lutte de classes et effectuer parmi les masses propagande et agitation pour la politique communiste ; c’est un devoir, quand on est communiste, de donner toutes ses forces au Parti.

6. Avoir confiance dans les masses, les mobiliser pleinement, apprendre auprès d’elles et concentrer leurs idées justes.

7. Pratiquer l’autocritique et être attentif à ses propres points faibles. Adopter une conduite morale correcte.

8. Etre loyal et franc et combattre impitoyablement les mensonges, les intrigues et les complots.

9. Critiquer les manquements et les fautes dans le travail du Parti afin de renforcer le Parti. Critiquer tout camarade du Parti qui ne respecte pas la discipline du Parti ou qui fausse la politique du Parti. La critique est transmise à celui qui est concerné et, par l’intermédiaire de la cellule, à l’organisation du Parti dont dépend ce dernier.

10. Témoigner sa fidélité et sa constance à l’égard du Parti ; donner la priorité non pas à son intérêt personnel mais bien aux intérêts du Parti et de la classe ouvrière.

11. S’acquitter avec régularité de sa cotisation, mener une vie sobre et soutenir financièrement autant que possible le Parti.

12. Veiller à l’unité révolutionnaire du Parti et combattre la formation de cliques, le fractionnisme et le scissionnisme, donner plus d’importance aux intérêts de l’ensemble du Parti plutôt qu’à ceux d’une partie.

13. Prendre garde à empêcher l’infiltration au sein du Parti d’espions à la solde de la police, de provocateurs, d’aventuriers et d’éléments suspects ; être attentif à l’égard des complots trouvés par l’ennemi de classe, ne pas ébruiter les secrets du Parti et observer l’attitude la plus secrète envers la police, la gendarmerie et les autres ennemis de classe.

Un camarade qui ne remplit pas un de ces devoirs est critiqué et éduqué. Une sanction est prise en cas d’infraction grave.

5 En cas d’infraction grave contre les statuts une des sanctions suivantes est adoptée : avertissement, blâme, destitution des fonctions au sein du Parti, mise en observation, radiation du Parti, exclusion définitive du Parti. Les motifs de la sanction et les mesures adoptées en vue d’une amélioration sont communiqués par écrit aux échelons concernés.

Au cours de sa mise en observation, un membre du Parti jouit du statut de candidat. La période d’observation dure trois mois. Si, dans ce laps de temps, le membre du Parti a réalisé des progrès, il redevient membre à part entière ; autrement la période d’observation est prolongée une fois ou bien la personne est exclue du Parti.

6 La sanction est prononcée par l’organisation dans laquelle le membre du Parti exerce son activité ou par un organe supérieur, elle doit être ratifiée par le Comité du Parti immédiatement supérieur. Le membre du Parti concerné est, dans les conditions normales, présent à la réunion et peut se défendre. Une sanction d’ordre organisationnel à l’encontre d’un membre d’un organe dirigeant exige une majorité des deux-tiers et la ratification du comité immédiatement supérieur. Celui qui n’est pas d’accord avec la sanction prise à son égard peut aller en appel auprès de l’échelon supérieur.

7 Une radiation ou une exclusion doivent être très sérieusement pesées ; les faits doivent être scrupuleusement examinés ; les arguments pour et contre ainsi que la défense doivent être étudiés avec sérieux.

8 Quand un membre demande à quitter le Parti, il est radié par la cellule après un débat et une lutte idéologique et après qu’un rapport à la direction ait été fait.
Quant aux membres qui s’obstinent dans l’inertie en dépit des efforts répétés pour les éduquer et les aider, ils sont priés par la cellule, après rapport à la direction, de se retirer du Parti. Ceux qui quittent sans autorisation leur poste de combat dans le Parti, provoquent un préjudice important au Parti.

CHAPITRE III

Principes organisationnels

9 Le principe d’organisation du Parti est le centralisme démocratique. Cela signifie le centralisme fondé sur des discussions démocratiques et des discussions démocratiques sous l’égide d’une direction centrale.

Une ligne marxiste-léniniste juste constitue la base pour l’application du principe organisationnel du centralisme démocratique. Le but du centralisme démocratique est de garantir l’application dans la pratique de la ligne juste marxiste-léniniste et la critique de tous les courants erronés afin de les corriger.

Le Parti est un parti de la lutte de classes révolutionnaire. Pour vaincre l’ennemi, le Parti a besoin d’un centralisme prolétarien inébranlable, d’une discipline de fer, d’une unité de volonté. Seule la démocratie peut donner le jour à une juste centralisation. Le rôle de la démocratie prolétarienne est de raffermir le centralisme, renforcer la discipline et augmenter la puissance au combat.

10 La démocratie du Parti exige que chacun puisse donner son opinion au sujet de tous les problèmes et qu’un débat constant concernant l’application de la ligne soit instauré.

1. L’application de la démocratie élève l’esprit de responsabilité et développe l’esprit d’initiative des membres du Parti.

2. Des erreurs et des conclusions unilatérales sont évitées quand tout le monde peut prendre la parole.

3. La démocratie s’impose afin que les idées justes puissent s’exprimer. Ces idées justes doivent être centralisées et c’est sur cette base que les points de vue et les plans sont unifiés.

4. La démocratie s’impose afin que les conceptions erronées puissent s’exprimer. Les conceptions erronées doivent être critiquées. Si elles ne le sont pas, elles s’enracinent et s’aggravent. C’est uniquement lorsqu’elles sont exprimées ouvertement que les conceptions erronées peuvent être analysées et qu’une éducation marxiste-léniniste peut être donnée.

5. Des conceptions justes, unilatérales et erronées peuvent s’exprimer dans une atmosphère démocratique. Grâce à une étude et un débat sérieux, les idées justes sont développées, les idées unilatérales approfondies et complétées, les idées erronées éliminées. C’est sur cette base que les camarades acquièrent une unité de pensée.

11 Le Parti n’a pas seulement besoin de démocratie, il a surtout besoin de centralisme. Le centralisme signifie réaliser l’unité de pensée et d’action. Cette unité est obtenue au moyen d’une lutte idéologique positive. Il faut oser centraliser les idées justes, oser s’en tenir aux principes marxistes-léninistes ; il faut oser critiquer jusqu’à la racine les idées erronées et oser les éliminer.

12 Les organes dirigeants sont élus par voie de consultation démocratique.

L’organe de direction suprême est la conférence nationale et le Comité Central qu’elle a élu.

L’élection a lieu au vote secret et cours pour un an. Le Comité Central convoque au moins une fois par année la Conférence Nationale.

Le Comité Central choisit un bureau permanent qui dirige le Parti en son nom.

Ce sont les organes dirigeants locaux, après approbation du Comité Central, qui convoquent une fois l’an les conférences locales. La conférence locale élit le comité dirigeant avec l’indispensable approbation du Comité Central. Les organes dirigeants lient le principe de la direction, des discussions et des décisions collectives au principe de la responsabilité personnelle. Les organes dirigeants doivent établir des rapports pour justifier leur travail.

Les organes dirigeants doivent appliquer la ligne de masse dans toutes leurs activités. Il est interdit d’étouffer des critiques; la critique doit être analysée de façon matérialiste et dialectique.

Les échelons inférieurs et les membres du Parti doivent veiller à ce que les organes dirigeants restent idéologiquement et politiquement sains, exercer un contrôle fraternel, présenter des critiques et des propositions afin de renforcer la direction du Parti et de lui permettre de mieux fonctionner.

Les échelons inférieurs doivent présenter des rapports de leurs activités aux échelons supérieurs et demander à point nommé, quand ils en éprouvent le besoin, des directives.

13 Tout le Parti doit adopter une seule et même discipline.

Soumission de l’individu à l’organisation. Soumission de la minorité à la majorité. Soumission des échelons inférieurs aux échelons supérieurs.

Soumission de l’ensemble du Parti au Comité Central.

Quiconque viole ces règles, sape l’unité du Parti.

Les décisions des échelons supérieurs doivent être discutées en profondeur et exécutées inconditionnellement. En cas de désaccord on peut transmettre ses critiques mais on applique cependant les directives. Les décisions sont adoptées à la majorité après un débat sérieux. La minorité est obligée d’exécuter avec enthousiasme, ensemble avec la majorité, la décision prise. Chaque membre du Parti, bien sûr, a le droit de maintenir son opinion personnelle, de la remettre en discussion à la prochaine réunion ou de la transmettre à l’échelon supérieur et ce, jusqu’au Comité Central.

La vie politique du Parti doit être organisée dans la cellule et dans les réunions du Parti. Toutes les critiques doivent être exprimées au cours des réunions de cellule. Quiconque critique le travail du Parti en dehors de la cellule et néglige de le faire ouvertement en réunion, mine le Parti. Il est interdit de discuter en dehors du Parti des affaires internes du Parti.

Œuvrer à la consolidation de l’unité du Parti et combattre le scissionnisme est un principe marxiste fondamental. L’unité du Parti Communiste est une indispensable nécessité pour obtenir la victoire de la révolution ; elle est la clé de l’unité révolutionnaire de la classe ouvrière et du peuple.

Un communiste doit pouvoir s’unir avec le plus grand nombre, y compris ceux qui ont une opinion différente et ceux qui après l’avoir combattu à tort, corrigent leurs erreurs. Une telle unité permet de démasquer les arrivistes bourgeois, les comploteurs et les opportunistes incorrigibles et permet également de faire échouer leurs plans scissionnistes.

Tout membre du Parti doit combattre le fractionnisme. Le fractionnisme constitue des structures parallèles à celles du Parti. Toutes les réunions en dehors des structures du Parti où l’on discute des affaires internes dans une certaine optique sont interdites parce qu’elles brisent l’unité du Parti.

Chaque membre du Parti a le devoir de défendre inconditionnellement dans ses rapports extérieurs le Parti, la ligne du Parti et les intérêts du Parti. Il doit analyser et discuter aux réunions de la cellule les critiques formulées par les masses à l’égard du travail du Parti. Tout membre du Parti se met au service du Parti et donc de la classe ouvrière. Un membre du Parti ne doit pas attendre un avantage personnel du Parti ou l’utiliser dans son intérêt à lui.

Il est également interdit de poser au Parti ses exigences personnelles et des ultimatums.

14 Des cellules sont créés dans les usines, les mines et les autres entreprises, dans les lieux de travail et les bureaux, dans les quartiers et les rues où trois membres du Parti au moins sont réunis. la constitution d’une cellule doit obtenir l’approbation de l’échelon supérieur. La direction de la cellule est élue tous les six mois et approuvée par l’échelon supérieur. La direction de la cellule est toujours révocable.

15 Les tâches principales de la cellule sont les suivantes :

1. Etudier et appliquer le marxisme, le léninisme, la pensée maotsétoung, critiquer le révisionnisme.

2. Etudier la ligne politique du Parti et mener activement la lutte entre les deux lignes afin d’éliminer toutes les lignes opportunistes.

3. Défendre activement parmi les masses la politique et les résolutions du Parti et accomplir énergiquement toutes les campagnes et les actions du Parti.

4. Diriger la lutte de classes et aider les ouvriers à s’organiser pour la lutte de classes.

5. Appliquer la ligne de masse dans tout travail, centraliser les idées justes des masses, mobiliser pleinement les masses et corriger les idées erronées parmi elles au moyen de l’éducation. Établir constamment le bilan des expériences positives et négatives.

6. Forger des liens profonds et nombreux entre le Parti et les ouvriers sympathisants, éduquer les éléments d’avant-garde et les incorporer dans le Parti.

7. Discuter de toutes les affaires concernant le Parti et adopter un point de vue pour chacune.

8. Défendre la discipline du Parti et faire preuve de vigilance à l’encontre des provocateurs, des traîtres infiltrés et des ennemis de classe.

9. Rassembler les cotisations dues au Parti, rassembler les contributions des sympathisants, mobiliser les masses pour soutenir financièrement le Parti, développer un esprit d’économie, faire preuve de soin à l’égard du matériel du Parti et mobiliser les membres du Parti pour venir autant que possible financièrement en aide au Parti.

16 Des détachements du Parti sont créés dans toutes les organisations de masse où trois membres du Parti au moins sont actifs. La tâche de ces détachements est de protéger l’enthousiasme et la créativité des masses, de renforcer les liens entre le Parti et les masses, de transformer en actions des masses la politique du Parti et de gagner à la cause du Parti les éléments d’avant-garde. Les détachements du Parti discutent exclusivement de l’application de la politique du Parti sur le terrain de travail qui leur a été désigné.

CHAPITRE IV

Principes idéologiques

I. Transformer la conception du monde

17 La transformation de la conception du monde est une tâche générale pour tout communiste.

Cette tâche constitue la mission centrale pour tous les communistes, ouvriers et intellectuels, jeunes et vieux, cadres et membres de la base. C’est une mission qu’il faut accomplir tant que l’on mène la révolution.

Tout communiste doit transformer sa conception du monde parce que nous subissons tous l’influence des conceptions bourgeoises et parce que la situation objective de la lutte de classes change constamment. Un communiste doit toujours mieux dominer les lois du matérialisme dialectique et du matérialisme historique. Ainsi ses idées et ses plans répondront-ils toujours mieux aux nécessités en mutation continuelle de la lutte de classes.

18 un communiste doit, pour transformer sa conception du monde, étudier avec sérieux, entrain et persévérance la doctrine de Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Tsétoung ; il doit se lier inconditionnellement et de tout cœur à la classe ouvrière, il doit prendre part à la pratique de la lutte de classes et endurer de longues et dures épreuves.

19 L’ouvriérisme, la flatterie à l’égard des ouvriers, constitue une théorie qui étaye les conceptions spontanées et bourgeoises des travailleurs, elle s’oppose à la transformation de la conception du monde chez les ouvriers et les intellectuels.

Pour défendre les intérêts historiques de la classe ouvrière, l’ouvrier doit posséder le marxisme-léninisme grâce à une dure étude ; à elle seule une bonne origine de classe est insuffisante. L’ouvrier révolutionnaire doit développer ses efforts pour acquérir un large horizon politique, pour embrasser d’un coup d’œil la lutte de la classe ouvrière, sur le plan national et international pour comprendre à fond le grand combat entre marxisme et révisionnisme dans l’histoire du mouvement ouvrier. La ligne politique et la ligne organisationnelle marxistes-léninistes répondent pleinement aux sentiments de classe del ‘ouvrier et c’est la raison pour laquelle il peut facilement les faire siennes. Pour cela il faut qu’il soit décidé à étudier sérieusement et à appliquer le marxisme-léninisme et la ligne politique et à observer scrupuleusement les principes de la vie du Parti.

20 L’intellectualisme protège les conceptions bourgeoises des camarades intellectuels et des autres membres du Parti et s’oppose à la transformation de la conception du monde.

Pour maîtriser vraiment le marxisme-léninisme, les intellectuels doivent s’unir aux ouvriers et apprendre auprès d’eux les qualités prolétariennes : la position et les sentiments de classe, l’esprit révolutionnaire et l’expérience pratique ; ils doivent faire leurs le goût pour la pratique, l’efficacité et la discipline des ouvriers.

Les intellectuels doivent se mettre à l’épreuve dans la lutte ouvrière, apprendre à surmonter les difficultés et les sacrifices de la lutte de classes. Ils combattront les idées stériles et les hésitations dans l’action et apprendront au contact des ouvriers à lier la théorie à la pratique et à transformer les paroles en actions.

21 Un communiste doit constamment apprendre.

On enregistre des progrès quand on est modeste et prudent. L’avenir est rayonnant mais la voie qui mène à la révolution est sinueuse et difficile.

Un communiste doit apprendre à compter sur ses propres forces pour affronter les difficulté et surmonter les échecs et les déceptions. Un communiste doit s’armer de résolution, ne reculer devant aucun sacrifice et surmonter toutes les difficultés pour remporter la victoire.

II. Etudier le marxisme-léninisme

22 Tout communiste doit étudier consciencieusement et avec persévérance pour acquérir pas à pas une connaissance relativement complète du marxisme-léninisme. C’est la seule façon pour parvenir à distinguer le matérialisme de l’idéalisme, à appliquer la dialectique et non la métaphysique, à suivre la ligne marxiste et non la ligne révisionniste, à défendre le marxisme authentique et non le faux marxisme.

23 D’abord vient la pratique dans la lutte de classes. Il faut prendre activement part à la lutte de classes et à la lutte entre les deux lignes et c’est sur cette base qu’il faut étudier la théorie.

La théorie marxiste constitue une arme pour la lutte pratique de libération du prolétariat. Un communiste étudie la théorie marxiste-léniniste pour accroître ses capacités pratiques dans la lutte contre la bourgeoisie, contre les révisionnistes, contre les déviations de gauche et de droite à l’intérieur du Parti et contre ses propres conceptions erronées.

Il faut s’en tenir au principe de l’unité de la théorie et de la pratique. L’étude doit avoir les problèmes concrets pour objet. Comme point de départ pour l ‘étude, il faut formuler les problèmes concrets de la lutte de classes, de la révolution mondiale et de la lutte entre les deux lignes.

Il faut au cours de l’étude, garder à l’esprit l’expérience acquise afin d’y distinguer le positif du négatif et d’en tirer les leçons générales.

Il faut au cours de l’étude du marxisme, garder à l’esprit les enquêtes et les examens effectués afin de soumettre ceux-ci à l’analyse de classes.

Il faut, au cours de l’étude, indiquer la contradiction principale, définir la cible et parvenir à des décisions concrètes. Pratique, théorie, à nouveau la pratique, à nouveau la théorie. Un communiste doit tendre à la maîtrise aussi complète que possible des lois universelles de la lutte de classes et de la construction du Parti et s’efforcer d’être maître de la méthode de pensée marxiste. Cela doit le rendre apte à prévoir. les problèmes à venir et à réagir rapidement et correctement en cas de changements subits.

III. Critiquer le révisionnisme

24 Les agents bourgeois dans les partis ouvriers défendent leurs théories bourgeoises sous le couvert de paroles marxistes ; la classe capitaliste les soutient dans le but de démanteler le camp révolutionnaire de l’intérieur. L’anarchisme, le réformisme, le trotskysme et le révisionnisme moderne sont, parmi les théories de l’ennemi de classe, celles qui ont apporté le plus de préjudice au mouvement ouvrier.

Tout membre du Parti, jeune ou vieux, a une importante mission à remplir : critiquer le révisionnisme. Établir une coupure organisationnelle avec les groupes révisionnistes ne constitue qu’un premier pas ; il faut une longue lutte approfondie pour vaincre une à une les conceptions révisionnistes sur les plans idéologique et politique et en ce qui concerne la conception du Parti.

On ne peut acquérir une vue relativement complète du point de départ, des théories, des méthodes de pensée et des tactiques politiques du révisionnisme qu’en s’astreignant à une étude et une critique incessantes.

La lutte contre le révisionnisme est une tâche stratégique qui s’étendra sur plusieurs dizaines d’années. C’est seulement dans cette lutte que le Parti peut réussir à élaborer une ligne marxiste juste.

IV. Appliquer la ligne de masse

25 Le peuple, le peuple seul, est la force motrice, le créateur de l’histoire universelle. La classe ouvrière peut accomplir des miracles dans la lutte de classes révolutionnaire. Les masses nourrissent un enthousiasme inépuisable pour la révolution et le socialisme.

Les communistes doivent tendre leurs efforts à découvrir les formes qui permettent à cet enthousiasme pour la révolution de s’exprimer. C’est dans ce but qu’ils doivent se montrer disposés à apprendre auprès des masses, qu’ils doivent s’appuyer sur elles, permettre à leur créativité de surgir pleinement et les mobiliser résolument.

26 Le Parti guide les masses dans leur lutte de libération. La direction du Parti est nécessaire pour encourager et développer parmi les masses l’enthousiasme pour la lutte révolutionnaire.

Le Parti doit constamment. éduquer les masses dans le marxisme-léninisme et la ligne politique afin d’élever la conscience de classe, d’approfondir la compréhension des tâches révolutionnaires, de consolider la compréhension de la mission historique de la classe ouvrière.

Les membres du Parti sont tenus d’effectuer continuellement des enquêtes pour recueillir les différentes idées des masses; ces idées doivent être soumises à une analyse de classes, les idées erronées doivent être distinguées des idées justes et les idées justes doivent être concentrées, le Parti doit diffuser parmi les masses ces idées, ces plans, ces directives systématisées afin de les transformer en actions.

Les membres du Parti doivent accorder de l’importance aux intérêts concrets et quotidiens, aux besoins et aux aspirations des masses et organiser la lutte dans ce but. Dans cette lutte, ils doivent dénoncer l’ennemi de classe, combattre la politique des dirigeants réformistes et révisionnistes et gagner les masses à la cause de la révolution socialiste.

Le Parti doit éduquer les masses, les diriger et combattre la théorie bourgeoise du mouvement ouvrier spontané. Des erreurs et des défauts peuvent surgir parmi les masses. Ce sont l’influence de l’idéologie bourgeoise et le travail de sape des dirigeants réformistes et révisionnistes qui en constituent la véritable origine.

C’est pourquoi les communistes doivent porter leurs coups vers l’ennemi de classe et triompher des défauts parmi les masses par une éducation positive. Le Parti doit éveiller les masses et accroître leur conscience politique de sorte qu-elles prennent conscience de la nécessité de la lutte pour les tâches révolutionnaires, qu’elles soient prêtes à s’organiser dans ce but et qu’elles soient résolues à mener cette lutte jusqu’à la victoire.

Les mots d’ordre du Parti doivent toujours précéder l’initiative révolutionnaire des masses afin de leur indiquer la voie juste qui va de l’avant.

V. Pratiquer la critique et l’auto-critique

27 Le but de la critique et de l’auto-critique est de renforcer l’unité sur la base du marxisme-léninisme, de réunir les camarades autour de la ligne marxiste, d’éliminer les lignes opportunistes, de consolider l’organisation du Parti et d’augmenter la puissance au combat du Parti dans la lutte de classes.

28 Un communiste doit pouvoir se faire une idée juste de ses propres points forts et faibles, il doit souvent réfléchir à ses faiblesses, ses insuffisances et ses erreurs. Ses fautes et ses manquements doivent l’inciter à se perfectionner davantage ; ses qualités ne doivent pas le rendre présomptueux. Un communiste doit accepter qu’un camarade le critique ; même quand il ne partage pas cette critique, même quand il estime cette critique fausse. Le problème doit être résolu au moyen de la discussion.

29 Il est interdit de critiquer un camarade derrière son dos ; toute critique doit être formulée à la réunion du Parti.

Une critique unilatérale et négative crée le pessimisme et l’apathie ; elle mine le Parti. La critique doit protéger l’enthousiasme et l’esprit d’initiative des membres du Parti ; elle doit avoir un caractère positif et éducatif.

La critique constitue une arme pour édifier le Parti ; c’est pourquoi il faut tenir à l’œil les questions principales et les erreurs politiques et organisationnelles et éviter de braquer l’attention sur des fautes secondaires. La critique doit tenir compte du positif et du négatif dans le travail d’un camarade et les peser. Il faut s’appuyer sur le positif pour éliminer le négatif.

Un communiste qui constate des erreurs politiques chez un camarade a le devoir de les critiquer à temps, constamment et de façon approfondie. Des fautes non extirpées s’aggravent rapidement. Les erreurs sont soumises à la critique pour aider les camarades à aller de l’avant et consolider l’unité du Parti.

Un communiste qui constate une tendance opportuniste de gauche ou de droite importante, doit oser aller à contre-courant pour défendre les thèses du marxisme-léninisme.

30 Il faut toujours lier la critique et l’auto-critique à l’étude politique.

La politique et la tactique constituent la vie du Parti. La critique et l’auto-critique doivent être fondées sur une analyse concrète des fautes à l’égard de la politique, de la tactique et de la conception du Parti ; autrement la critique devient stérile, conduit à la passivité et étouffe la vie du Parti.

31 faut corriger dans les faits les fautes qui ont été critiquées. Ce qui est faux est faux et doit être extirpé. Si on n’élimine pas les fautes soumises à la critique, une mentalité décadente à l’égard de la critique voit le jour.

Il faut s’en tenir à l’auto-critique, fondée sur l’étude du marxisme, concernant les points de vue erronés.

32 Les membres du Parti doivent constamment veiller à l’assainissement permanent des organes dirigeants et maintenir envers les cadres une surveillance fraternelle. Ils doivent apporter un jugement sur le négatif et le positif dans le travail des cadres. La critique envers les cadres a pour but de consolider la direction et de l’aider à mieux assumer ses responsabilités. Les cadres doivent appliquer la ligne de masse, écouter et examiner attentivement toutes les critiques qui leur sont adressées concernant leur travail.

VI. Distinguer les deux types de contradictions

33 Il y a deux types de contradictions: les contradictions au sein du peuple et les contradictions entre le peuple et l’ennemi de classe.

Quand des fautes sérieuses sont constatées, il faut mener une lutte idéologique aigüe et fidèle aux principes, persévérer dans cette lutte et exiger des résultats. S’il s’agit de camarades qui commettent de lourdes fautes, c’est ainsi qu’ils seront les mieux aidés afin de faire des progrès pas à pas. S’il s’agit d’éléments ennemis ou dégénérés, c’est ainsi qu’ils seront le plus vite démasqués.

Le nombre d’ennemis de classe et d’éléments incorrigibles est infiniment petit.

34 Il faut démasquer les renégats, les espions de la police, les provocateurs, les éléments dégénérés, les opportunistes et les arrivistes bourgeois incorrigibles et les évincer du Parti pour épurer le Parti, éduquer les camarades et renforcer l’unité des membres du Parti.

35 Il faut admettre que les camarades et les cadres puissent faire des fautes voire des fautes graves ; il faut leur permettre de se corriger. Il faut critiquer ces camarades et ces cadres dans le but d’arriver à une nouvelle unité avec eux sur la base du marxisme-léninisme.

Il faut soumettre toutes les fautes à une critique scientifique ; il faut mener une lutte idéologique positive et distinguer entre ce qui était juste et ce qui était faux. Il faut démontrer les causes des fautes et les circonstances dans lesquelles elles ont été commises et donner des moyens pour les corriger et éviter leur répétition.

Il faut être sévère dans les critiques idéologiques et politiques mais éviter de prendre précipitamment des mesures organisationnelles; il faut avoir confiance dans les camarades, leur confier des tâches afin de leur permettre d’apporter de nouvelles contributions au Parti et à la révolution.

Les camarades critiqués doivent accepter la critique et la considérer comme une aide fraternelle, ils doivent s’adonner à une étude approfondie afin de comprendre pleinement leurs fautes et travailler activement à leur correction.

CHAPITRE V

Le Parti et la L.J.C.

36 La Ligue de la Jeunesse Communiste est une organisation de masse destinée à l’éducation de la jeunesse au moyen de l’action, de l’étude et de la participation à la lutte de classes. Elle s’adresse en premier lieu aux jeunes prolétaires.

La Ligue de la Jeunesse Communiste travaille sous la direction du Parti Communiste Ouvrier en construction, Alle Macht aan de Arbeiders – Tout le Pouvoir aux Ouvriers.

Le Comité Central de la LJC est subordonné au Comité Central du Parti.

Les organisations locales de la LJC se trouvent sous la direction des échelons supérieurs de la LJC et des organisations correspondantes du Parti.

Toutes les directives du Parti à un organe dirigeant de la LJC sont transmises au Comité Central du Parti et de la LJC. En cas de litige, c’est le Comité Central du Parti qui tranche.

A tous les niveaux, un membre du Parti est responsable de l’encadrement de l’organisation correspondante de la LJC.

Les membres du Parti qui sont actifs dans la LJC doivent accorder une attention particulière à l’éducation des membres de la LJC quant à la compréhension de la notion de Parti et de la ligne du Parti.

37 La LJC est le soutien le plus fidèle et le plus actif du Parti. Elle doit appuyer le Parti dans tout son travail et participer activement à la diffusion de la politique du Parti, des décisions du Parti et des publications du Parti, surtout là où il n’existe pas d’organisations de base du Parti.

Les membres et les organisations de la LJC doivent exposer leurs critiques concernant le travail du Parti dans le but de consolider le Parti. Ils doivent de même soumettre à la discussion leurs propositions.

38 Les organisations du Parti à tous les échelons doivent porter une grande attention au travail politique, idéologique et organisationnel de la LJC. Ils doivent aider les membres de la LJC à acquérir un esprit communiste et à prendre connaissance du marxisme-léninisme, et de la pensée maotsétoung et, enfin, à étudier la ligne du Parti.

Les organisations du Parti doivent veiller à ce que la LJC entretienne les liens les plus étroits avec les larges masses de la jeunesse et de leurs organisations. Les organisations du Parti doivent respecter le caractère spécifique de la LJC et protéger l’esprit d’initiative des membres de la LJC.

Les organisations du Parti doivent aider la LJC dans le recrutement et la formation systématique des cadres.

39 Les organisations de la LJC et du Parti doivent constamment accomplir un travail de recrutement pour le Parti parmi les membres de la LJC qui sont susceptibles d’obtenir leur adhésion au Parti.

Des membres de la LJC quittent la LJC quand ils sont admis dans le Parti en tant que candidat ou membre.

Ceux qui remplissent une tâche dirigeante peuvent, avec l’accord de l’organe dirigeant du Parti et de la LJC, rester militants dans la LJC.


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