Notes d’étude à propos de « Sur les négociations de Tchongking » Par Hong Yuan, Publié dans le Hongqi n°7, 1972
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Avec la fin victorieuse de» la Guerre de Résistance contre le Japon (1937-45), qui apporta de profonde changements sur lu plan intérieur et à l’étranger, la révolution chinoise entrait dans une nouvelle période historique.

Pour analyser correctement la situation révolutionnaire et son développement, et définir la politique et les lactiques de lutte que devait adopter le Parti, le président Mao rédigea une série d’importants ouvrages marxistes-léninistes.

Parmi ceux-ci figurait Sur les négociations de Tchongking.

Ayant donné une analyse pénétrante de la situation fondamentale de l’époque, il indiquait qu’après avoir vaincu l’impérialisme japonais, la Chine se trouvait toujours devant deux destins, deux perspectives d’avenir : s’acheminer vers une Chine nouvelle ou rester la Chine de naguère.

Brûlante alternative qui devait se poser durant toute une période historique. Comment la lutte allait-elle se dérouler, et quel en serait le dénouement ?

Partant du point de vue matérialiste-­historique, le président Mao écrivait très explicitement dans Sur les négociations de Tchongking :

« La tendance générale du développement de la Chine n’oriente certainement vers le meilleur et non vers le pire.

Le monde progresse, l’avenir est radieux, personne ne peut changer ce courant général de l’histoire.

Nous devons constamment faire connaître au peuple les progrès du monde et son avenir lumineux, afin d’aider le peuple à prendre confiance en la victoire.

En même temps, nous devons dire au peuple et à nos camarades que notre chemin sera sinueux. »

D’où cette conclusion :

« En un mot, l’avenir est radieux, mais notre chemin est tortueux. »

La loi de l’histoire est inexorable

La société humaine progresse au milieu des luttes engendrées par les contradictions qu’elle renferme, les contradictions fondamentales étant celles entre les rapports de production et les forces productives, entre la superstructure et la base économique.

Dans la société de classes, celles-ci se manifestent par la lutte entre classes révolutionnaires et classes réactionnaires, qui aboutit nécessairement à une révolution sociale, promoteur du renouveau de la société et du passage de la société humaine a une étape supérieure, promoteur, donc, du progrès de l’histoire. Mais celle-ci suit une voie sinueuse et jamais rectiligne au cours de son développement.

Car si, considérée dans son ensemble, la marche de l’histoire est un mouvement progressif et ascendant, elle doit cependant, dans le concret, passer par maints méandres et avancer à la manière de vagues.

« L’avenir est radieux, mais notre chemin est sinueux » : cette thèse scientifique a exprimé correctement l’unité dialectique de l’orientation vers le progrès et du cours sinueux du développement de l’histoire.

« [Le remplacement de l’ancien par le nouveau] est la loi générale et imprescriptible de l’univers. » (De la contradiction)

Dans la société de classes, les classes révolutionnaires sont les nouvelles forces montantes répondant à la demande du développement des forces productives avancées et au progrès de l’histoire. Elles possèdent une grande vitalité et sont promues a un brillant avenir.

Bien qu’elles soient très faibles et peu nombreuses, à un moment donné, et de surcroît soumises, au cours de leur croissance, à la persécution et à la répression par les forces anciennes, la tendance générale veut pourtant qu’elles grandissent, se développent, gagnent en puissance et deviennent finalement les forces dominantes.

Inversement, représentant tout ce qu’il y a de décadent et ne cherchant qu’à défendre les rapports de production arriérés, les classes réactionnaires ont beau paraître provisoirement puissantes et occuper une position dominante, elles sont vouées à la ruine.

Les grands éducateurs Marx et Engels furent les premiers à énoncer une formulation scientifique des lois objectives du développement de l’histoire humaine, à analyser les contradictions fondamentales de la société capitaliste et à définir la mission historique du prolétariat.

Au moment où le capitalisme régnait sur le monde et que les communistes authentiques étaient encore en nombre infime, ils prédirent l’inéluctabilité de la chute de la bourgeoisie et de la victoire du prolétariat, et proclamèrent devant le monde entier :

« Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. » (Manifeste du Parti communiste)

L’histoire du mouvement communiste international des cent dernières années n’a cessé de corroborer celte vérité incontestable.

Assumant la direction de la révolution chinoise, le président Mao se tient toujours fermement sur la position du marxisme-léninisme, procède à une analyse scientifique de la situation révolutionnaire et fait connaître l’avenir radieux au peuple, pour qu’il reste confiant, dans la victoire, quand la révolution se heurte à des difficultés ou qu’elle parvient à un grand tournant. Lorsque la révolution chinoise se trouvait dans une période de reflux et que la terreur blanche sévissait dans tout le pays, après la défaite de la grande révolution en 1927, il vit, à travers les apparences, le fond des choses.

Se basant sur une analyse des rapports de classes, il critiqua, d’une part, les erreurs de ceux qui, en proie à l’impétuosité révolutionnaire « de gauche », avaient eu le tort, de « surestimer les forces subjective » de la révolution et de sous-estimer les forces de la contre-révolution » et, d’autre part, celles de ceux qui, versant dans le pessimisme de droite, avaient eu le tort de « sous-estimer les forces subjectives de la révolution et de surestimer les forces de la contre-révolution. »

Par la thèse clairvoyante : « Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine », il prédit de façon scientifique que le peu de forces révolutionnaires qui nous restaient promettaient beaucoup et que bientôt interviendrait un essor de la révolution qui

« est semblable au navire dont la cime des mâts est déjà visible à l’horizon lointain ; il est semblable au disque solaire dont les rayons ardents percent déjà les ténèbres de l’orient et sont visibles du haut de la montagne ; il est semblable à l’enfant qui frémit déjà dans le sein de sa mère et qui verra bientôt le jour » (Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine)

Le développement de la révolution chinoise a pleinement confirmé cette prédiction scientifique. L’étincelle allumée dans les monts Tsinkiang a finalement embrasé toute la Chine.

La voie est tortueuse

Si la marche de l’histoire et le cours de la révolution suivent une voie tortueuse et non rectiligne, c’est parce que toute révolution est une lutte à mort au cours de laquelle une classe en renverse une autre. Jamais les classes réactionnaires ne se retireront d’emblée de la scène de l’histoire.

Au développement victorieux des forces révolutionnaires, elles opposent toujours une résistance désespérée qui va de pair avec la répression brutale et les furieuses contre-attaques. Cela est d’autant plus vrai pour la révolution prolétarienne qui a pour but d’éliminer le système capitaliste et détruire le système d’exploitation.

La lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les masses populaires et les ennemis de classes qui, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, tentent de renverser le régime, socialiste, se poursuit encore pendant une longue période après la prise du pouvoir.

Les classes réactionnaires renversées cherchent toujours à opérer un retour et les génies malfaisants ne manquent jamais, à quelques années d’intervalles de venir se manifester. Ainsi va leur nature de classe réactionnaire.

L’anéantissement de la réaction par les révolutionnaires, à chaque étape du développement de la vie humaine, n’est que le dénouement d’une longue épreuve de force. Et au cours de ce processus se sont allumées deux logiques diamétralement opposées :

« Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine – telle est la logique des impérialistes de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple : et jamais ils n’iront contre cette logique. »

« Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire – telle est la logique du peuple, et lui non plus n’ira jamais contre cette logique. » (Rejetez vos illusions et préparez-­vous à la lutte).

Quiconque admet qu’un beau matin les classes réactionnaires « déposeront leur couteau de boucher et deviendront bouddhas sur le champ » ne sera jamais un révolutionnaire authentique.

Toute répression ou sabotage de la révolution par les classes réactionnaires ne fait que galvaniser la volonté de combat du peuple et l’instruire par l’exemple négatif, lui permettant de dégager l’expérience et les leçons utiles des attaques contre révolutionnaires pour poursuivre le combat.

En 1871, la bourgeoisie fit appel à plusieurs dizaines de milliers d’hommes de ses forces armées contre-­révolutionnaires pour éliminer la Commune de Paris, le premier pouvoir prolétarien dans l’histoire de l’humanité.

Mais elle n’avait réussi qu’à réprimer une insurrection prolétarienne et était loin de pouvoir obstruer la voie conduisant à la révolution prolétarien frayée par la Commune de Paris.

Du glorieux mouvement du 18 mars s’est levée :

« l’aurore d’une grande révolution sociale qui affranchira à jamais l’humanité du régime des classes. » (K. Marx : Résolution du rassemblement tenu en l’honneur du premier anniversaire de la Commune de Paris)

Dressant le bilan de l’expérience tant positive que négative de la Commune de Paris, Karl Marx en a fait une théorie scientifique selon laquelle le prolétariat doit recourir à la violence révolutionnaire pour briser l’appareil d’État bourgeois et établir sa propre dictature.

Cette expérience a aussi préparé, pour la cause révolutionnaire du prolétariat mondial, les conditions nécessaires à des victoires plus grandes envoie.

Tchiang Kaï­chek. Représentant des gros propriétaires fonciers et de la grande bourgeoisie en Chine, avait à maintes reprises attaqué la révolution chinoise et tenté de la réprimer au moyen des fusils et canons envoyés par l’impérialisme.

Au cours de la célèbre Longue Marche de 25.000 (1934­-35), il envoyait chaque jour des dizaines d’avions en mission de reconnaissance ou de bombardement et rassembla une force colossale de plusieurs centaines de milliers d’hommes pour poursuivie, encercler et intercepter l’Armée rouge des Ouvriers et des Paysans de Chine.

Grâce à la juste ligne du président Mao et sous son commandement direct, la Longue Marche a pourtant abouti à la victoire des nôtres et à la défaite de l’ennemi.

Bien que numériquement très affaiblis, notre Parti et les forces armées sous sa direction en sortaient qualitativement plus puissants que jamais.

Après la fin victorieuse de la Guerre de Résistance contre le Japon, Tchiang Kaï­chek, épaulé par l’impérialisme américain, mit en ligne plus de 4 millions de soldats armés de pied en cap et lança de furieuses attaques contre l’Armée populaire de Libération qui n’avait qu’un million d’hommes mal équipés et contre la population des régions libérées, alors coupées les unes des autres.

Mais loin de pouvoir remédier à sa défaite inéluctable, il ne faisait que se précipiter dans la fosse qu’il avait lui-même creusée.

Allant à l’encontre du courant historique, tous les réactionnaires du passé crurent pouvoir modifier le cours de l’histoire par leurs complots et leurs intrigues. Mais tel est pris qui croyait prendre.

Comploteur achevé, Tchiang Kaï­chek clamait encore bien haut, un an avant le coup d’État du 12 avril 1927, « Tuez les communistes, c’est se suicider. »

On ne peut plus pathétique ! Or, l’année suivante, il révéla sa nature contre-révolutionnaire en organisant un massacre sans précédent de communistes et d’autres révolutionnaires et en établissant sur les ossements des victimes la dynastie des Tchiang. Une dictature des gros propriétaires fonciers et de la grande bourgeoisie.

Ce qui se passa ensuite ?

Sa dynastie fut courte, vingt-deux années se sont à peine écoulées que voilà Tchiang refoulé dans quelques îles chinoises par les forces révolutionnaires du peuple chinois que dirigeait le président Mao.

Cela montre que les lois objectives du développement historique sont indépendantes de la volonté des réactionnaires et que le destin de l’histoire n’est pas entre les mains d’une poignée de conspirateurs et d’arrivistes agissant pour le compte des classes réactionnaires.

L’histoire a été témoin de restaurations et de coups d’État contre-révolutionnaires qui ont temporairement contrecarré son développement mais ce ne sont jamais que d’insignifiants contre-courants dans le long fleuve de l’histoire humaine considérer dans son ensemble, qui ne peuvent en aucun cas modifier la tendance générale.

L’essence et le courant principal

Le président Mao nous enseigne ceci :

« Il faut analyser le fond de chaque chose et ne considérer les manifestations extérieures que comme une avenue menant à la porte dont il faut franchir le seuil pour saisir vraiment le fond du problème » (Une étincelle peut mettre le feu à la plaine)

Ce n’est qu’en saisissant bien en main le fond des choses, par une analyse complète et concrète des phénomènes complexes surgis au cours de la révolution, que nous pouvons acquérir une juste connaissance de la situation révolutionnaire, avoir toujours la tête claire et maintenir un esprit révolutionnaire vigoureux, sans être abusés par l’aspect extérieur des événements.

En apparence, les forces réactionnaires semblent puissantes pendant un certain temps, mais il n’en est rien. Dans le fond et du point de vue de l’avenir, la force véritable est dans le peuple et non chez les réactionnaires.

Tous les réactionnaires sont des tigres en papier. La situation où, pendant une certaine période, l’ennemi est puissant ci les nôtres sont faibles est nécessairement inversée à l’issue d’une âpre lutte.

Lorsque les forces réactionnaires au seuil de leur perte lancent un ultime assaut, il arrive souvent que certains révolutionnaires soient induits en erreur par leurs fanfaronnades.

Ils ne voient pas le fait essentiel que l’ennemi approche de sa fin, tandis qu’eux-mêmes touchent à la victoire.

Ils ne comprennent pas ce principe du matérialisme dialectique : ce qui est contraire aux exigences du développement historique est voué à l’échec et nul ne peut l’en préserver ; ce qui y est conforme triomphera et il est impossible de le détruire.

Se tenant sur la position réactionnaire des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie, les escrocs du genre de Liou Chao­-chi ignoraient totalement les lois objectives du développement de l’histoire et ne pouvaient donc pas en démêler la tendance générale.

Leur façon de penser étant idéaliste et métaphysique, ils intervertissaient invariablement les rapports entre fond et phénomènes et entre aspects dominant et secondaire. Effrayés par la puissance apparente et momentanée de l’ennemi, après la défaite de la révolution de 1927, ils perdirent toute confiance dans l’avenir de la révolution.

Ils envisageaient la situation d’un œil pessimiste et émirent le doute : « Réussirons­nous à lever encore longtemps notre drapeau rouge ? »

S’opposant à la création de bases révolutionnaires dans les régions rurales, ils préconisèrent les « actions mobiles de partisans » qui procédaient foncièrement de la mentalité des « hors-la-loi » et des fuyards.

Ne se fiant qu’aux apparences, ils voyaient seulement la faiblesse et les maigres effectifs des forces révolutionnaires à cette époque et ne voyaient ni ne voulaient voir leur croissance possible et inéluctable.

N’ayant à l’esprit que le reflux temporaire de la révolution, ils ne s’apercevaient pas et ne voulaient pas s’apercevoir qu’un essor révolutionnaire pouvait et ne manquerait pas d’apparaître. Ils ne comprenaient rien aux lois objectives du développement de la révolution qui passe toujours du petit au grand, du faible au puissant et de l’échec à la victoire.

Si on les avait écoutés à ce moment, c’eût été faire le jeu des gros propriétaires fonciers et de la grande bourgeoisie, et mener la révolution à la défaite.

S’en tenant à la ligne marxiste-léniniste, le président Mao critiqua ces idées erronées et indiqua que la croissances des forces révolutionnaires :

« n’est pas seulement possible, elle est absolument inéluctable », « La Chine toute entière est jonchée de bois sec qui va s’embraser bientôt. » (Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine)

« Le peuple, le peuple seul, est la force motrice, le créateur de l’histoire universelle. »

Nous sommes pleinement confiants dans l’avenir victorieux de la révolution, car nous savons que le peuple est le créateur de l’histoire et que toute cause ayant son soutien triomphera. La révolution est un grand mouvement où les masses par millions créent l’histoire.

A toute époque du passe ou de l’avenir, nous pouvons et pourrons constater des mouvements particuliers et locaux qui tantôt marchent en avant et tantôt en arrière, ainsi que des tendances diverses s’écartant du mouvement général et du rythme normal.

Mais les masses populaires révolutionnaires sont toujours au centre de l’époque dont elles déterminent le contenu essentiel et la direction principale du développement.

Du moment que nous croyons fermement aux forces créatrices inépuisables des masses, faisons corps avec le peuple et nous appuyons étroitement sur lui, toute difficulté de tout ennemi céderont devant nous.

Nous avons triomphé de l’impérialisme et de la réaction au lieu d’être éliminés par eux, parce que notre Parti incarne les intérêts fondamentaux du prolétariat et des masses travailleuses et bénéficie ainsi de leur soutien.

Les chefs de l’opportunisme et du révisionnisme au sein du Parti n’ont pas réussi à diviser notre Parti mais ont été rejetés par la révolution, parer que les membres du Parti et le peuple veulent l’unité et refusent la scission.

Professant une conception idéaliste et réactionnaire de l’histoire, les escrocs du genre de Liou Chao-­chi assimilaient les masses à une « populace » à la merci des classes exploiteuses et s’imaginaient que quelques individus « particuliers », comme eux, pourraient à leur gré faire tourner la roue de l’histoire à rebours.

Pure chimère ! Ils n’ont pas échappé au châtiment de l’histoire qu’appelaient leurs menues infernales et n’ont fait que courir à leur propre perte.

La ligne marxiste-léniniste, gage de la victoire de la révolution

Le peuple chinois a dû tâtonner longtemps avant de parvenir à son émancipation.

Prenons un exemple de l’époque moderne. Après la Guerre de l’Opium en 1840, il avait fait maintes tentatives et mené des luttes héroïques pour trouver la voie du salut national. Cependant, faute d’une penser directrice correcte, d’un programme révolutionnaire conséquent et d’une ligne révolutionnaire juste, ses efforts furent perdus et n’aboutirent qu’à des échecs, y compris un mouvement à l’échelle nationale comme la Révolution de 1911.

Ce fut seulement après la Révolution d’Octobre 1917 qu’ayant découvert la vérité universellement valable qu’est le marxisme-léninisme, il l’intégra a la pratique concrète de la révolution chinoise, ce qui donna naissance à la grande pensée-maotsétoung.

Dès lors, la révolution chinoise connut un aspect tout neuf et le peuple chinois vivra dans l’époque nouvelle de la lutte consciente pour un lumineux avenir.

Assumant la direction de la révolution chinoise, le président Mao a formulé à chaque étape historique de son développement une ligne marxiste-léniniste pour notre Parti en intégrant la vérité universelle marxiste-léniniste à la pratique concrète de la révolution dans notre pays.

C’est là une garantie fondamentale du triomphe de la révolution et de l’avènement d’un avenir radieux. Dans l’histoire de notre Parti, l’application des lignes opportunistes de droite ou « de gauche » causèrent des pertes à la révolution, mais dès que la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao dominait dans le Parti, les dommages dus aux lignes erronées étaient réduits au minimum et chaque victoire qu’elle remporte sur la ligne opportuniste fait accomplir un nouveau pas en avant à la révolution chinoise.

C’est grâce à la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao que durant les cinquante dernières années, nous avons obtenu de magnifiques victoires dans la révolution de démocratie nouvelle comme dans la révolution et l’édification socialistes.

Au cours du développement en profondeur de la révolution socialiste, nous avons encore acquis une grande victoire dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne et le mouvement de critique du révisionnisme et de rectification du style de travail.

La ligne révolutionnaire du Président Mao en matière de diplomatie nous a conduit de succès en succès dans la lutte sur le plan international. Nous avons des amis partout dans le monde.

« Nous avons déjà remporté de grandes victoires. Mais la classe vaincue se débattra encore. Ces gens sont toujours là et cette classe aussi. »

La chute d’un nombre infime de représentants de la bourgeoisie ne signifie pas la ruine de toutes les classes réactionnaires. Le triomphe d’une lutte entre les deux lignes ne signifie pas non plus la fin de cette lutte.

La Chine est encore en voie de développement. Nous devons continuer à travailler dur afin de mener à bien la révolution dans le domaine de la superstructure, de consolider et de développer la base économique du socialisme, d’accroître les forces productives et de faire de la Chine un pays socialiste doté d’une industrie, d’une agriculture, d’une science et d’une culture modernes.

De nombreux obstacles et difficultés nous attendent dans la voie de la révolution et nous devons donc redoubler d’efforts. Le président Mao a énoncé la ligne fondamentale du Parti pour toute la période historique du socialisme en ces termes :

« La société socialiste s’étend sur une assez longue période historique, au cours de laquelle continuent d’exister les classes, les contradictions de classes et la lutte de classes, de même que la lutte entre la voie socialiste et la voie capitaliste, ainsi que le danger d’une restauration du capitalisme.

Il faut comprendre que cette lutte sera longue et complexe, redoubler de vigilance et poursuivre l’éducation socialiste. Il faut comprendre et résoudre correctement les problèmes posés par les contradictions de classes et la lutte des classes, distinguer les contradictions entre l’ennemi et nous, et les contradictions au sein du peuple, puis leur donner une juste solution.

Sinon, un pays socialiste comme le nôtre se transformera en son contraire : il changera de nature et verra la restauration du capitalisme.

Dès maintenant, nous devons parler de cette question, jour après jour, mois après mois, année après année, afin d’en avoir une compréhension suffisamment claire et de suivre une ligne marxiste-léniniste. »

Guidé par cette ligne et conduit par le Parti communiste chinois, le peuple chinois est déterminé à lutter inflexiblement pour défendre la voie socialiste et poursuivre la révolution sous la dictature du prolétariat jusqu’au bout.


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