chavez_dirigeants_et_revolutions_de_papier_1.png

Les tentatives de la bourgeoisie bureaucratique en Amérique latine visant à approfondir la réforme de l’État avec deux objectifs distincts : « l’amélioration » de la démocratie bourgeoise – propriétaire terrienne et la restructuration des vieux États, ont eu le soutien stratégique de la gauche traître, opportuniste révisionniste, qui a levé la figure illusionniste de la révolution « bolivarienne » ou de la révolution « citoyenne », tentant d’attaquer les principes les plus élémentaires du marxisme et donc les buts véritables et uniques du prolétariat et de ses alliés d’empoigner la vraie révolution qui a comme base que le pouvoir soit dans les mains du prolétariat et de ses alliés, qui ne peut s’ériger que sur les ruines des vieux États et les décombres des classes dominantes et exploiteuses.

Prétendant amener la confusion au prolétariat et au peuple, Chàvez et sa confrérie ont levé la plate-forme de populisme et stipulant le fascisme corporatiste le plus insupportable, prétendant nous faire croire que les révolutions sont faites par les citoyens et non les classes, que les révolutions sont conquises par la majorité des voix aux élections et non pas par la destruction du vieux pouvoir à la pointe d’un fusil.

La mort d’Hugo Chàvez affaiblit le processus réformiste au Venezuela et de manière exponentielle joue sur les processus de la même teneur au Nicaragua, en Équateur, au Pérou, en Bolivie, en Uruguay, en Argentine et au Brésil.

A l’ancien style bourgeois du XIXe et XXe siècle, le réformisme cherche et essaie de lever l’anti-histoire basée sur la figure rance du caudillo tout-puissant qui a habilement trafiqué avec les besoins et la misère du peuple, terminant subordonné servilement au vieux pouvoir et à l’impérialisme.

chavez_dirigeants_et_revolutions_de_papier_2.jpg

En termes stratégiques, la mort de Chàvez ne signifie rien pour la classe et le peuple du Venezuela. Cela ne signifie rien d’autre pour le prolétariat et les peuples opprimés du monde que la mort d’un caudillo qui a su attirer les masses vers l’illusion constitutionnaliste, le chemin bureaucratique et la route pro-impérialiste.

Chavez est mort et avec lui la perspective immédiate d’un programme réformiste bourgeois entre dans sa période de crise ou décadence.

Hugo Chàvez est mort, et en termes stratégiques, l’impérialisme, la grande bourgeoisie et les grands propriétaires terriens perdent l’un de leurs meilleurs représentants, qui en illusionnant sur le bolivarisme, l’ALBA, la révolution citoyenne et la fatuité du socialisme du 21e siècle, a été l’un des plus grands conjurateurs de la véritable révolution sous la direction du prolétariat.

Est mort le caudillo, le fasciste, le démagogue, et sans aucun doute l’impérialisme et la grande bourgeoisie ont toujours la possibilité de se repositionner au moyen de Rafael Correa, Evo Morales, Dilma Rousseff, pour donner une continuité à un courant au-delà des individus, répondant aux intérêts des classes parasitaires de l’impérialisme : la grande bourgeoisie et les grands propriétaires terriens.

Le prolétariat et le peuple du Venezuela ont intacte la tâche de démolir tout le vieux, y compris les vestiges de la soi-disante révolution bolivarienne. Ce n’est qu’en accomplissant ces tâches que le chemin du pouvoir sera pavé au service du prolétariat international.

Ni les dieux ni les rois ni les caudillos ne sont le sauveur suprême, ce sont les masses qui décident de l’histoire et ses pages sont écrites à l’encre indélébile du sang et de ses buts.

Luttons pour qu’au Venezuela se construise un Parti Communiste MLM qui puisse canaliser la véritable ferveur révolutionnaire des masses exploitées sous l’égide du prolétariat dans la Révolution de Nouvelle Démocratie au service du prolétariat international.

Mort éternelle au fascisme, à la grande bourgeoisie, aux grands propriétaires terriens et à l’impérialisme !

Sans destruction du vieil État et du vieux pouvoir, il ne peut pas y avoir de révolution de nouveau type.

La Révolution bolivarienne et citoyenne sont des révolutions de papiers.

Chavez et ses alliés, ce sont l’impérialisme et la grande bourgeoisie qui le pleurent.

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme !

Si nous ne combattons pas le révisionnisme, nous n’avons rien fait.

Combattre sans relâches le réformisme bourgeois et ses laquais.

Conquérir le soleil rouge de la libération : le communisme


Revenir en haut de la page.