Notre Parti, en seulement deux années et demi d’existence, a réussi à unir autour d’un programme révolutionnaire juste, marxiste-léniniste, un nombre appréciable d’activistes de la classe ouvrière, d’étudiants, professeurs, intellectuels, etc., dans presque toutes les villes importantes du Chili et a développé des noyaux militants dans diverses régions rurales et communautés indigènes.

Il a réussi à éduquer beaucoup de ses militants et à les transformer en de bons cadres, tout en maintenant une lutte idéologique permanente, au travers de journaux, bulletins, revues, contre les tendances opportunistes au sein de la classe ouvrière, en particulier contre le révisionnisme contemporain et contre l’idéologie petite-bourgeoise représentée par le castrisme.

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Tout ce labeur, qui avait pour objectif principal de développer et de renforcer une véritable avant-garde révolutionnaire du prolétariat, a été mené au milieu de conditions difficiles, à cause du petit nombre d’activistes que comptait notre organisation à ses débuts, face à la grosse machinerie de fonctionnaires de parti et de bureaucrates syndicaux que possédait le révisionnisme, face aux liaisons de celui-ci avec les patrons, la police et le gouvernement, face à la démagogie réformiste impulsée, planifiée et dirigée par l’impérialisme yankee, représentée dans notre pays par le Parti Démocrate-chrétien et soutenue par les révisionnistes du vieux PC, et face à la confusion semée dans les rangs révolutionnaires par le castrisme et le trotskysme.

Depuis le IIIème Plénum de notre Comité Central, lors duquel fut discuté et approuvé la « Note sur le travail de masses », notre parti a fait de grands efforts pour pénétrer dans les principaux centres ouvriers, pour participer à la luttes des masses, pour les organiser et les mobiliser, pour respecter les principes de la clandestinité, pour agir de façon planifiée et pour démasquer les révisionnistes et autres opportunistes et jaunes en les prenant sur le fait, dans leurs actions concrètes qui signifiaient une trahison des intérêts des travailleurs.

Dans beaucoup de lieux de travail, ces efforts ont payé et nos militants, agissant à partir d’une position indépendante, ont gagné prestige et influence parmi les masses.

Toutefois, ces expériences-là n’ont pas été les plus fréquentes et générales. La direction du parti n’a pas poussé assez catégoriquement à l’étude de la « Note sur le travail de masses » dans les comités régionaux et dans les bases, la discussion sur les fondements idéologiques de la ligne de masses n’a pas été approfondie, et pour ces raisons, le travail a été défectueux, partiel et étroit.

Le parti dans son ensemble n’a pas compris la relation qui existe entre le travail de masses, sa mobilisation révolutionnaire et la préparation de la lutte armée, et dans certaines régions, on est tombé dans le travers d’un travail routinier et sans perspectives révolutionnaires, centré sur le recrutement de militants à la marge de la lutte des masses et sur la préservation et le perfectionnement de l’organisation, l’isolant ainsi de la vie de notre peuple, de ses problèmes et de ses luttes.

Ces erreurs graves indiquent que dans notre Parti s’est développée une tendance au sectarisme qu’il est nécessaire de combattre avec la plus grande détermination.

Pour combattre une tendance erronée, il faut la connaître précisément, déceler ses racines idéologiques et son origine de classe, analyser les formes qu’elle prend dans le travail du Parti et lancer contre elle une lutte idéologique qui éduque les militants et crée les conditions pour les rendre capables de la reconnaître et de la déterrer dans le travail partidaire.

Si nous ne lançons pas cette lutte idéologique et que nous nous limitons à dicter des instructions de rectification, nous perdrions une occasion excellente d’élever le niveau de conscience des militants, et la rectification ne serait que superficielle, et la tendance erronée réapparaîtrait sous d’autres formes.

Le sectarisme a pour base idéologique le subjectivisme, autrement dit la conception idéaliste et bourgeoise du monde, celle qui tente de faire croire que les idées ne naissent pas de la pratique sociale, mais qu’elles possèdent leur vie propre, indépendante de la pratique des êtres humains.

Dans le sectarisme se manifeste le désir de s’isoler des larges masses, de tout résoudre au travers d’un groupe, d’une secte ou d’un clan d’élus. C’est une expression d’individualisme extrême et de mépris, de manque de confiance et de peur envers les masses du peuple. C’est une tendance propre aux classes exploiteuses.

Tout au long de l’histoire, on voit la bourgeoisie recourir à toute sorte d’organisations sectaires, comme les loges, les fraternités, les sociétés secrètes, groupes terroristes, conciliabules, etc., pour atteindre ses buts politiques et défendre ses intérêts de groupe.

Le prolétariat, pour sa part, est étranger à l’esprit sectaire. Il n’a pas d’intérêts obscurs ni de privilèges à défendre. Ses intérêts de classe s’identifient avec les intérêts des larges masses du peuple.

Sa lutte révolutionnaire, il ne peut pas la livrer dans l’isolement, mais au contraire en groupant autour de lui tous les secteurs capables de l’accompagner à chaque étape de la lutte.

Pour cette raison, le parti prolétarien, le parti marxiste- léniniste, doit être capable, depuis le départ, d’appliquer correctement la ligne de masses, d’être capable de s’unir aux masses, de les servir fidèlement, de les organiser, de diriger et orienter ses luttes, de les éduquer et de les mener mener sur le chemin de la révolution.

C’est un devoir qu’il ne peut éluder, c’est l’essence de son travail et de son action, où qu’il soit et quelque soit le nombre de militants qu’il compte dans ses rangs.

Seul le travail politique fondé sur la ligne de masses peut développer le parti et en faire la force-noyau capable de diriger la révolution de notre peuple.

Seul le travail politique fondé sur la ligne de masses peut élever le prolétariat à la position dirigeante et lui faire jouer le rôle hégémonique dans la lutte armée pour la libération nationale, et c’est seulement par ce travail que peut être préparée, organisée et développée la guerre populaire, la guerre des masses capable de libérer les classes exploitées de notre pays.

La politique, c’est l’activité consciente d’une classe qui vise à défendre ses intérêts fondamentaux.

A travers elle, les forces qui représentent les divers intérêts de classe d’une société luttent pour gagner à leur cause les majorités, pour obtenir leur soutien et leur aide afin de dominer le pouvoir, servir ces intérêts et imposer leur propre conception du monde.

L’impérialisme et la bourgeoisie comptent sur la machinerie du pouvoir, sur le contrôle des forces de répression, sur les armes du soudoiement, du conciliabule, de la corruption, etc. pour se maintenir au pouvoir et exercer leur exploitation.

Le prolétariat ne compte que sur l’unité autour de son parti et sur son action politique pour organiser et élever sa capacité combative, générer sa propre force militaire, déloger ses ennemis de classe du pouvoir et libérer lui-même et tout le peuple de l’exploitation.

Le sectarisme, c’est le contraire de la politique prolétarienne et de la lige de masses. C’est une tendance opposée à l’idéologie du prolétariat, opposée aux principes du marxisme-léninisme. C’est un cancer que nous devons apprendre à reconnaître et éliminer de la vie et du travail de notre Parti.

Poursuivons. Les erreurs principales qui ont mis à découvert l’existence du sectarisme dans notre travail sont les suivantes :

1. Nous avons cherché à construire le Parti et à le développer en marge de la lutte des masses; ceci a généré un recrutement sectaire et étroit d’éléments qui étaient d’accord avec nous mais seulement en paroles, et nous a empêcher de connaître et de gagner les véritables activistes agissant dans les masses.

2. Nous n’avons pas su comprendre le rapport qui existe entre le travail clandestin et le travail ouvert. Nous n’avons pas compris que notre organisation est clandestine pour pouvoir faire du travail ouvert parmi les masses, pour pouvoir les mobiliser et les diriger dans la lutte révolutionnaire.

Nous n’avons pas impulsé de participation active dans les organismes de masses sous prétexte qu’ils sont dirigés par des jaunes, comme s’il n’était pas obligatoire de combattre l’opportunisme au sein des masses et de nettoyer leurs organisations des traîtres et des jaunes.

Ceci signifie : manque de combativité et manque de confiance dans les masses.

Nous n’avons pas promu la création de nouveaux organismes de masses ouverts et légaux, qui recueillent les inquiétudes et aspirations des travailleurs, servent leurs intérêts et établissent le lien entre le Parti et les masses.

3. En ne participant pas activement à la lutte des masses, nous avons conduit le Parti vers l’isolement, nous n’avons pas pu synthétiser ces luttes pour en faire des plate-formes concrètes et des consignes capables d’orienter et d’impulser la lutte des classes, et pour cette raison, nous n’avons pas pu mobiliser les larges masses, faute de jouer notre rôle d’avant-garde prolétaire.

4. Nous n’avons pas su travailler avec ceux qui ne sont pas totalement d’accord avec nous. C’est-à-dire que nous n’avons pas compris que dans les masses, il y a des éléments avancés, intermédiaires et attardés, et nous n’avons pas donné à chaque cas de figure un traitement approprié.

5. Nous avons pensé que nous ne pouvions intervenir dans la lutte des masses seulement là où le parti était déjà présent et renforcé. Dans de nombreux cas, même là où le Parti était présent, nous n’avons fait que suivre les masses, démontrant ainsi un manque d’intérêt et de détermination pour servir le peuple et représenter ses intérêts fondamentaux.

Ces expressions de sectarisme dans le rapport du Parti aux masses ont été accompagnées de manifestations de sectarisme dans le travail interne du Parti. A notre avis, les plus importantes sont : 1. Dans les divers organismes du Parti, nous n’avons pas implanté les méthodes correctes qui auraient permis d’établir les justes relations entre les tâches d’orientation et de direction politique et les tâches pratiques et d’organisation.

Face à la surcharge de travail, nous avons donné la préférence aux tâches pratiques et d’organisation, laissant au second plan et même dans l’oubli les tâches politiques. C’est une grave erreur qui tend à écarter le Parti de ses devoirs révolutionnaires et de la vie de notre peuple.

Le travail politique, fondamentalement, doit résumer et systématiser les expériences de la lutte des masses à la lumière du marxisme-léninisme, pour les faire revenir aux masses sous forme de ligne et d’orientation politiques.

Voilà l’essence de notre travail révolutionnaire. En retour, faute de résoudre correctement les tâches pratiques et d’organisation, il sera impossible de transformer les orientations politiques en actions concrètes.

2. L’erreur consistant à chercher à former des cadres à la marge de la lutte des masses. On s’est occupé de perfectionner l’organisation, d’élever le niveau politique des cadres, de les qualifier et même de les remodeler idéologiquement sur la seule base de l’étude livresque, des cours et des discussions internes à l’écart de la pratique concrète révolutionnaire.

Cette erreur a conduit certains cadres à s’auto-perfectionner, à se prolétariser loin du prolétariat, à faire preuve d’orgueil et à traiter avec mépris leurs camarades.

3. L’erreur d’exiger un haut niveau idéologique et de faire obstacle au recrutement de prolétaires honnêtes qui acceptent les aspects fondamentaux de notre programme et sont prêts à lutter pour la libération de leur classe.

On oublie ce faisant le rapport qui existe entre la qualité et la quantité et on oublie le fait qu’un prolétaire n’a principalement qu’un recours pour élever son niveau idéologique: s’incorporer aux tâches politiques de son parti de classe, à sa discipline et son éducation.

4. L’erreur de n’avoir pas utilisé suffisamment et correctement la critique et l’autocritique dans les organismes du Parti. On a ainsi méprisé l’arme fondamentale pour atteindre l’unité et élever le niveau idéologique et politique des militants. Lorsqu’elles ont été utilisées, c’était seulement pour résoudre de graves problèmes internes, mais pas de façon systématique dans la chaleur de la pratique dans le travail politique du Parti.

5. L’erreur de placer l’origine de classe au-dessus de l’aspect idéologique dans l’évaluation des militants, ce qui tend à priver le Parti et la classe ouvrière de la contribution valable et nécessaire que peuvent apporter les intellectuels révolutionnaires. Cette manifestation de sectarisme a en général été accompagnée de l’erreur de confondre les artisans (qui appartiennent à la petite- bourgeoisie) avec le prolétariat.

La considération de l’origine de classe des cadres révolutionnaires est un facteur important dans leur évaluation, mais n’est pas le seul. Le mouvement ouvrier a compté de grands dirigeants provenant d’autres classes.

Le facteur déterminant dans l’évaluation d’un cadre, c’est son niveau idéologique, qui doit se manifester principalement dans la fidélité et la ferveur pour la cause révolutionnaire du prolétariat.

6. L’erreur de cacher le Parti loin des yeux des masses, se refuser à mener les tâches de propagande sous le prétexte de maintenir la clandestinité; comme si celle-ci devait empêcher de mener une bonne et efficace propagande parmi les masses. On oublie ainsi que la meilleure clandestinité est celle que les masses elles-mêmes offrent à leur avant-garde révolutionnaire.

Toutes ces erreurs provoquées par le sectarisme doivent être analysées par nos soins, de façon sérieuse et approfondie, à la lumière des principes du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong.

Elles ont causé grand tort au développement de notre Parti et à la cause révolutionnaire de notre peuple. La lutte contre le sectarisme est une tâche immédiate que nous devons réaliser pour rectifier ces erreurs et rendre le Parti apte à mener avec la plus grande efficacité son travail révolutionnaire.

Nous pensons que nous ne pourrons réussir cette tâche que si, dans chaque comité et chaque cellule nous réalisons un bilan du travail et une discussion sérieuse pour déterminer de quelle façon le travail a été affecté par le sectarisme, et que nous impulsons avec la plus grande détermination le travail de masses dans chaque organisme du Parti.

En rectifiant nos erreurs de sectarisme nous devons considérer :

1. Que dans le travail du Parti, nous devons donner la première place à la politique et lui subordonner toutes les autres tâches. Que l’idéologie fait partie de la politique, et que pour notre Parti, il s’agit d’une politique prolétarienne qui se résume à impulser et diriger la lutte des classes, à servir les intérêts du peuple à court et à long terme.

Cette définition politique est exprimée dans notre Programme et doit être présente dans chacun des actions du Parti.

2. Que l’idéologie prolétarienne ne peut remplir son rôle dirigeant que dans la pratique révolutionnaire, dans l’élaboration d’une ligne politique juste pour chaque moment de la lutte et dans l’accomplissement des tâches politiques au sein des masses.

3. Que le prolétariat doit développer une politique indépendante, qui prend chair et force grâce au soutien des larges masses exploitées et non pas grâce aux engagements et aux pactes conclu avec les directions des autres forces. Il doit élaborer ses propres formes d’action et ses propres méthodes de lutte, ou comme le dit Mao Zedong « Vous vous battez à votre façon, nous nous battons à notre façon. »

4. Que la lutte des masses, leur mobilisation révolutionnaire, la construction du Parti et la préparation de la lutte armée ne peuvent pas être séparées, étant des aspects d’une même tâche.

5. Que la liaison avec les masses, leur organisation et leur mobilisation est ainsi une seule et constante tâche qui ne peut pas se diviser en étapes.

6. Que pour mobiliser les masses ils ne suffit pas de participer à leurs luttes. Ni même de parvenir à les diriger et à les rendre plus combatives.

Comme il a été dit antérieurement, il faut que le Parti synthétise leurs luttes en plate-formes et directives politiques capables d’unir les différents mouvements spontanés, et en actions politiques à objectifs concrets, pour tirer les masses et les luttes revendicatives hors de l’économisme et les mettre sur le chemin de la révolution. S’il ne fait pas cela, le Parti ne pourra que rester le fourgon de queue de la lutte spontanée.

7. Que la défaite du sectarisme implique l’élimination du subjectivisme qui est à sa source et qui se manifeste ainsi : a) méconnaissance des problèmes des masses; b) méconnaissance du degré de conscience des masses; c) méconnaissance des modes de vie des masses; d) méconnaissance des diverses formes d’expression des masses; e) méconnaissance des luttes spontanées des masses et de leurs traditions de lutte

8. Que le caractère clandestin du Parti ne saurait en aucun cas être une excuse pour s’isoler et se cacher des masses.

Que tout notre peuple doit connaître l’existence du Parti, sa ligne politique et sa fidélité aux intérêts du prolétariat et des masses exploitées, bien qu’il ne sache pas quelle est son organisation et où il se réunit.

Que notre Parti est clandestin pour ne pas être éliminé par l’ennemi et pouvoir servir les masses et devenir la force-noyau capable de diriger la révolution de notre peuple.

Que la contradiction entre travail clandestin et travail ouvert se résout au travers d’organismes de masses indépendants, ouverts et légaux, comme des comités, des centres, etc., qui reflètent les inquiétudes et les aspirations des masses, qui nous permettent d’unir les plus vastes secteurs des ouvriers, paysans, étudiants, employés, intellectuels, etc., en les organisant et en les dirigeant sous l’orientation du Parti.

La participation active de nos militants dans les syndicats, centrales de travailleurs, confédérations, etc., doit être impulsée sérieusement, au plan national comme régional.

Face à cela, le Parti doit fixer une politique claire et définie, pour que nos militants puissent y agir de façon décidée, regrouper autour d’eux les éléments les plus sains et combatifs de la classe laborieuse et transformer ces organismes de masses en instruments actifs de la lutte des classes, en isolant et en démasquant les traîtres et les renégats.

Notre Parti a déjà entamé avec succès la lutte contre le sectarisme. Sous cette orientation, quelques comités régionaux ont réussi, dans un court laps de temps, à rompre l’isolement et à établir des liens sérieux et définitifs avec les masses travailleuses.

Dans les luttes, nous apprenons à connaître de nombreux activistes des masses, honnêtes et combatifs, qui comprennent immédiatement nos positions, qui travaillent à nos côtés et qui, bientôt, seront invités à militer dans notre Parti. Dans la mesure où nous battons les tendances sectaires, un nouveau souffle passe dans nos rangs.

Les masses de notre pays sont en train d’être brutalement frappées par la politique de famine imposée par l’impérialisme yankee par l’intermédiaire de son instrument, le gouvernement de Frei et la poignée de grands exploiteurs autochtones. La démagogie réformiste commence à faire faillite et les politiciens opportunistes au service de la bourgeoisie commencent à être répudiés par les travailleurs.

Les luttes des masses prennent un caractère de plus ne plus combatif et outrepassent les instructions des dirigeants jaunes enkystés dans leurs organismes. Rien, à part nos propres défauts et limitations, n’empêchera notre Parti de remplir son devoir glorieux de diriger et prendre la tête de la lutte révolutionnaire de notre peuple.

Toutes les fois que nous mènerons un travail sérieux, dévoué et efficace, les masses seront avec nous.

Parti Communiste Révolutionnaire (Chili)
1969


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