Que ce soit Prachanda ou Mohan Baidya (Kiran), cela signifie davantage de révisionnisme !

Le PCN-maoïste est le revers du PCUN (M) : les deux abandonnent la lutte et s’opposent à la stratégie de la guerre populaire !

Comité Central

Organisation des Ouvriers d’Afghanistan
(Marxiste-Léniniste-Maoïste, principalement Maoïste)

15 février 2013

Préparé pour internet par l’équipe éditorial Guerre Populaire


Présenter la théorie de la fusion de deux différents types de stratégies, comme l’a fait le PCN (M) lors de sa deuxième conférence nationale en 2001, a été le début d’une ligne profondément déviationniste.

Toutefois, formellement ce parti a trahi la révolution depuis 2005-2006, mais, on doit considérer les fondements théoriques et idéologiques de cela. La théorie dite des deux différents types de stratégies qui est aussi appelé « modèle de la fusion », serait légitime selon Prachanda en raison de :

« Le développement rapide de la science et de la technologie, en particulier dans le domaine de l’électronique a apporté un tout nouveau modèle en ce qui concerne l’avancée de la révolution dans chaque pays et dans le monde sous la forme d’une fusion des stratégies de la guerre populaire prolongée et de l’insurrection armée générale basée sur l’analyse ci-dessus.»

De cette façon, le révisionnisme a rejeté l’universalité de la Guerre Populaire Prolongée, et nié sa suffisance stratégique.

que_ce_soit_prachanda_ou_mohan_baidya_kiran_cela_signifie_davantage_de_revisionnismec.png« Raviver » le modèle de l’insurrection armée n’était pas le centre d’intérêt des révisionnistes népalais. C’était un masque pour renverser la stratégie de la Guerre Populaire Prolongée.

Ils n’ont rien trouvé de « meilleur » que de s’enfuir en ravivant un mythe insurrectionnel afin de rejeter la stratégie de la Guerre Populaire.

Le « modèle de fusion » n’était rien d’autre que de l’éclectisme. Alors que les forces MLM portent, aujourd’hui, dans le monde entier, que ce n’est que la Guerre Populaire Prolongée qui est la stratégie internationale du prolétariat.

Nier la Guerre Populaire Prolongée équivaut à nier et à rejeter le maoïsme. Rejeter le maoïsme équivaut à rejeter le communisme et l’avenir du monde.

Ainsi, le révisionnisme, en créant un tel « modèle » insaisissable, tentait en effet d’écarter le maoïsme. Il semblait annoncer une contribution « post-maoïste », mais en fait, c’était une ligne déviationniste, qui n’était ni capable de synthétiser la situation présente, ni en mesure de formuler de nouvelles contributions quelles qu’elles soient.

Pour les communistes authentiques, à notre époque, c’est seulement le MLM qui est le commandement de la révolution prolétarienne mondiale.

L’avakianisme qui est un ligne déviationniste post-maoïste n’a pas non plus été en mesure de développer une conception prolétarienne. Parce que refuser le maoïsme revient à nier le communisme. C’est ce qu’on fait depuis les renégats Avakian et Prachanda !

mao_zedong_90.jpg

Le PCNU (M) qui a soutenu le « modèle de fusion » a finalement capitulé devant l’impérialisme, l’expansionnisme et la réaction. Les dirigeants traîtres de ce parti sont finalement arrivés à « l’étapisation » de la « révolution démocratique bourgeoise », et ont finalement même jeté le slogan de la Révolution de Nouvelle Démocratie !

La soi-disant « Fraction Rouge » au sein du PCNU(M) dirigé par Mohan Baidya (Kiran) s’est finalement séparée du parti en 2012 et a construit un « Nouveau Parti » sous le nom de Parti communiste du Népal (maoïste).

Du 16 au 18 Janvier de cette année (2013), le prétendu formellement « Septième Congrès » du parti nouvellement formé a été tenu.

Ce congrès, à son tour, a servi la bourgeoisie et a adopté la « révolte du peuple » urbaine comme ligne du parti.

Alors qu’il y avait encore un certain nombre de révolutionnaires dans les rangs de ce parti qui ont plaidé pour la Guerre Populaire Prolongée et un redémarrage de la guerre populaire au Népal, la direction révisionniste de ce parti, sous la direction du révisionniste « Kiran » est allé dans le sens de rejeter la guerre populaire.

Ils ont également rejeté la renaissance de l’Armée Populaire de Libération de la guérilla, et ont dit qu’ils ne veulent ni faire revivre l’armée de libération ni le gouvernement populaire !

Dans de telles circonstances, en adoptant la « révolte du peuple » urbaine au lieu de la guerre populaire, le parti « nouvellement formé » a prouvé qu’il n’est rien de plus qu’un appendice du révisionnisme népalais !

Il s’agit d’une face du révisionnisme prachandiste, qui avait déjà, en faveur du « modèle de fusion », systématiquement rejeté la guerre populaire.

La « révolte populaire » comme une arme de combat urbain, en organisant des manifestations et des protestations dans les villes, se situe aux côtés des ombres de la renaissance du mythe révisionniste du modèle insurrectionnel dans le cadre du modèle de fusion.

Donc, pour Kiran & Co- tel que c’est toujours le cas pour Prachanda & Co, tout est possible et capable d’être adopté, sauf la stratégie de la Guerre Populaire !

C’est pourquoi nous les appelons tous les deux des révisionnistes.

En effet, le révisionnisme népalais, comme le renégat Prachanda avait plaidé en faveur de cela, est prédominant ici avec le système multi-partis des partis bourgeois se dénommant faussement comme ceux du prolétariat !

Kiran & Co et leur parti nouvellement formé est une nécessité pour la bourgeoisie « maoïste » qui se bat pour un système multi-partis au vingt et unième siècle !

Le Mouvement Communiste International doit faire de sérieux pas pour combattre ce révisionnisme des jumeaux : PCNU(M) et PCN(M).

Aujourd’hui, le courant centriste défend le PCN (M). Kiran, dans une interview, souhaite la réhabilitation et la reconstruction du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste dans le cadre de ses anciens membres. « Naturellement », Kiran exige du Mouvement Communiste International de ne pas permettre la présence des prachandistes dans le MRI. Les centristes aussi rejettent le prachandisme.

Mais, pour les maoïstes authentiques, la reformation du MRI sur la base des partis renégats et révisionnistes anciens et actuels ne sert pas le Mouvement Communiste International.

Le Parti Communiste d’Équateur (Comité de reconstruction) qui a plaidé en faveur de la reformation du MRI fondé sur ses anciens membres, tout en tenant position « en faveur du PCP et du MPP », a répandu des confusions au sein du maoïsme international.

Il semble que ce parti, inconsciemment, se place avec les partis centristes comme le Parti communiste (Maoïste) d’Italie.

Pour les maoïstes authentiques, le MRI ne peut pas être reformé sur la base des éléments révisionnistes et anti-maoïstes. Le 26 Décembre, la Déclaration commune d’Organisations et Partis maoïstes, demande de manière correcte un nouveau Centre International Maoïste.

Aujourd’hui, le MRI est un corps mort, et nous ne pouvons pas le faire revivre par des miracles réformistes et centristes.

L’Organisation des Ouvriers d’Afghanistan (Marxiste-Léniniste-Maoïste, principalement Maoïste), se fondant sur la déclaration commune de janvier 2013 avec le PCMLM de France et le PCMLM du Bangladesh, appelle les organisations maoïstes à un nouveau Centre International Maoïste, un centre sans centrisme et sans néo-révisionnisme.

Pour cet objectif, il est nécessaire de prendre position contre le révisionnisme des jumeaux du Népal, tout comme le Post-Maoïsme des Avakianistes.

C’est le bon moment pour rejeter la trahison de Kiran-Prachanda, et il est temps de prendre position, sinon, les centristes feront leur propre « internationale » et accéléreront le processus de consolidation du révisionnisme international.

Vive le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, principalement Maoïsme !

A bas le centrisme et l’éclectisme révisionniste !

Guerre Populaire jusqu’au communisme !

15 Février 2013
Organisation des Ouvriers d’Afghanistan
(Marxiste-Léniniste-Maoïste, principalement Maoïste)


Revenir en haut de la page.