« “Il n’y a rien qui ne contienne de contradiction.” Ensuite, il faut voir où est la contradiction dans le président Gonzalo : est-ce entre une trahison envers la révolution et continuer la route de la révolution ? Ou une autre ?
Lui-même avait souligné dans l’Interview :
« Malgré cela, nous avons toujours une contradiction entre la ligne rouge qui domine dans notre tête et la ligne contraire. Les deux se manifestent car il n’y a pas de communiste à cent pour cent, et dans notre esprit se livre la lutte de deux lignes. Cette lutte est capitale aussi pour forger les militants; notre objectif étant que la ligne rouge s’impose toujours à nous. C’est ce que nous cherchons. »
Il est évident que le Président Gonzalo ne peut pas, non plus, être considéré comme un être monolithique, sans contradictions, comprendre cela est fondamental. Mais on doit, de même, voir la contradiction particulière qu’il a – celui d’être un Grand Dirigeant – et comprendre que c’est là que c’est là que réside la contradiction, constater que nous ne traitons pas avec un poste formel, mais une condition qui a été soulevée et a été prouvé dans la pratique révolutionnaire au cours de plusieurs décennies et qui est venu à se développer à un niveau supérieur.
Par conséquent, au sein du Président Gonzalo, la contradiction n’est plus entre la trahison contre la révolution ou la poursuite de la voie de la révolution, ce n’est pas entre l’application du marxisme ou la révision du marxisme, mais la contradiction est entre faire une application tout à fait correcte ou faire des erreurs dues au fait d’affronter de nouveaux problèmes.
Ce n’est pas étrange, ce n’est pas parce président Gonzalo est un surhomme ou quelque chose comme ça, c’est le résultat du développement de la lutte de classe, un résultat objectif du développement de la matière.
Le communisme va inévitablement s’imposer dans le monde, il s’agit d’une position fondamentale que tout marxiste-léniniste-maoïste assume nécessairement, c’est une condition sine qua non pour être marxiste ; cela en raison, en dernière analyse, de la tendance de la matière à avancer; l’histoire ne se développe pas dans des cercles fermés et éternels, l’histoire va de l’avant et il est impossible de faire aller son cours en arrière.
Le communisme ne peut pas se développer en une société de classes, car dans le communisme, les classes ont cessé d’exister avec toutes les conditions préalables à leur existence, il est impossible pour un être humain de prédire comment seront dans le communisme les rapports économiques, politiques, culturelles et sociaux entre les gens, mais, il est possible d’affirmer avec une certitude absolue, qu’il n’y aura plus, jamais plus, de classes sociales dans l’histoire humaine lorsque le communisme toujours doré sera né.
Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas des contradictions dans le communisme, évidemment il y en aura, mais les contradictions qui amènent vers l’avant le développement de la société humaine ne seront plus entre les classes, mais d’un autre type.
Ensuite, si les marxistes le comprennent ainsi, comme nous l’avons vu dans l’exemple de la façon dont nous comprenons le communisme, le développement de la société: pourquoi est-ce que certains ne sont pas capables de comprendre que les grands dirigeants du prolétariat, des titans comme Marx, Lénine et le Président Mao, en tant que produits du développement de la lutte des classes, ont atteint un niveau de développement dans lequel il est impossible qu’ils puissent devenir des révisionnistes?
Ou bien est-ce que les messieurs qui « argumentent » comme quoi « il est possible que le Président Gonzalo soit l’auteur des « lettres de paix » parce parce que tout se divise en deux » pensent aussi que le fondateur du marxisme, de l’ensemble du Mouvement Communiste International, Karl Marx, serait devenu un partisan de Bakounine, s’il avait eu été en captivité isolé pendant un an et aurait reçu de fausses informations des bouchers réactionnaires allemands ?
Est-ce que que ces messieurs croient que le grand Lénine serait devenu l’un des rats [sic] perfides de la seconde Internationale s’il avait eu été en captivité isolé pendant un an et aurait reçu de fausses informations des gendarmes du Tsar ?
Les intellectualloïdes pensent-ils que Mao se serait transformé en capitulard s’il avait eu été en captivité isolé pendant un an et aurait reçu de fausses informations des forces génocidaires de l’impérialisme japonais ?
Il est évident que personne ne connaissant le travail de ces trois pics ne se flétrissant pas ne peut considérer la spéculation sur leur fermeté et leur dévouement absolu à la Révolution Prolétarienne Mondiale à rien d’autre que quelque chose de grossier et stupide, car Marx, Lénine et le Président Mao sont de Grands Dirigeants, et même si nous si nous ne disons pas que le Président Gonzalo est peut-être la quatrième épée du marxisme, lui aussi est un Grand Dirigeant.
Mais, comme un ivrogne saisit quelque chose afin de ne pas tomber, nos « théoriciens maoïstes » viennent aussi avec leur « argument » sur la torture et le « lavage de cerveau », afin de donner des fondations à leur position grossière, ce qui est trop!
Il est impossible qu’un camarade qui a compris une pincée du Marxisme-Léninisme-Maoïsme pourrait penser que l’être humain, à travers le « lavage de cerveau », peut changer sa façon de penser et élaborer une nouvelle ligne politique et idéologique en ligne sans avoir les antécédents préalables.
Ce qu’ils peuvent faire avec la torture et le « lavage de cerveau » est de tuer le cerveau d’une personne, de produire en lui un état « végétal », mais il n’est pas possible d’arriver à ce que la personne commence, de son propre chef, à mettre en place une nouvelle ligne idéologique-politique.
Si le fondement de la position grossière comme quoi « le Président peut être derrière les lettres » est que l’impérialisme et la réaction, avec le soutien des rats de la LOD, ont « lavé le cerveau » du Président Gonzalo, cela signifie, en d’autres termes, qu’ils l’ont assassiné; tout cela, alors, ce sont des spéculations qui ne servent que les plans de l’ennemi et il est nécessaire que les maoïstes du monde les démasquent et écrasent, parce qu’ils sont basés sur « le principe de la cause externe » et non pas sur « la cause fondamentale du développement des choses et des phénomènes n’est pas externe, mais interne; elle se trouve dans les contradictions internes des choses » [Mao, De la contradiction] et en conséquence ils ne comprennent pas l’interrelation correcte entre les causes internes et externes qui est que: « les causes externes constituent la condition des changements, que les causes internes en sont la base, et que les causes externes opèrent par l’intermédiaire des causes internes » [Mao, De la contradiction].
Par conséquent, le fondement philosophique de la position qu’il « est possible que le Président Gonzalo soit » est un énoncé d’une conception métaphysique qui donne de la place au subjectivisme, à l’unilatéralité et à la superficialité. »