Bravant le vent et les vagues, notre dirigeant bien-aimé le président Mao a, récemment, une fois de plus, pratiqué la natation dans le Yangtsé. Il a nagé une heure cinq minutes, parcourant près de 15 kilomètres, refaisant la belle promenade qu’il avait décrite il y a dix ans dans ces vers :
LA NAGE
A peine ai-je bu l’eau de Tchangcha
Et mangé le poisson de Woutchang,
Je traverse en nageant le grand Fleuve infini,
Laissant au ciel de Tchou mes yeux jouir de l’espace,
Sans souci du vent ni des vagues,
Mieux que dans ma cour, en promenade,
Aujourd’hui je me trouve au large.
Au bord d’un fleuve, le Maître dit :
« C’est comme cette eau, tout ce qui passe ! »Dans le vent s’agitent les mâts,
La Tortue et le Serpent restent calmes,
De grands desseins sont conçus :
L’envol d’un pont unit le Nord au Sud,
La faille infranchissable en deviendra passage.
Des murs de pierre en amont construits
Retiendront de Wouchan le nuage et la pluie.
Dans la gorge escarpée surgit un lac uni.
La déesse, à soi-même pareille,
S’étonnerait du monde tout nouveau.
La bonne nouvelle, qui s’est répandue rapidement, à enthousiasmé toute la nation.
C’est avec la plus profonde sincérité et la plus vive émotion que des centaines de millions d’hommes acclament, d’une commune voix, la bonne santé du président Mao et lui souhaitent de tout cœur longue vie !
Que le président Mao se porte si bien et soit si plein de vigueur, c’est là le plus grand bonheur pour tout le peuple chinois ! C’est le plus grand bonheur pour les peuples révolutionnaires du monde entier !
Le Yangtsé, long de plusieurs milliers de kilomètres, avec ses vagues qui se soulèvent impétueusement et se succèdent, toujours plus hautes et toujours plus puissantes, symbolise l’histoire de la nation et de la révolution chinoises.
Le président Mao a dit :
« La tempête n’a rien de terrifiant. C’est dans la tempête que se développe la société humaine. »
Dans la société de classes, la tempête de la lutte de classes ne cesse jamais et c’est cette lutte qui constitue la force motrice authentique poussant l’Histoire en avant.
Le président Mao aime beaucoup nager dans les fleuves et les mers agités par de fortes vagues. Il a toujours encouragé les gens à affronter les fleuves, les rivières, les lacs et les mers pour fortifier leur constitution physique, leur volonté et leur courage, et pour se battre contre la nature.
Le président Mao, dans la lutte révolutionnaire de notre peuple qu’il dirige, appelle toujours celui-ci à prendre sa résolution, à ne reculer devant aucun sacrifice et à surmonter toutes les difficultés pour remporter la victoire.
Pour faire la révolution, il faut avoir un esprit de combat intrépide.
Le président Mao a indiqué : On dit que le Yangtsé est un très grand fleuve. En fait, qu’il soit grand n’a rien de terrifiant. L’impérialisme américain n’est-il pas très grand ? Il s’est révélé insignifiant une fois que nous l’avons rembarré. Par conséquent, certaines choses dans le monde qui paraissent grandes n’ont en réalité rien de terrifiant.
Dans la voie révolutionnaire parcourue par le peuple chinois au cours de dizaines d’années, nous avons bravé des tempêtes les unes après les autres, évité des écueils les uns après les autres, et vaincu des ennemis féroces les uns après les autres. Quelle arrogance affichaient la clique Tchiang Kai-chek, les militaristes japonais et les impérialistes américains qui tenaient le peuple en laisse !
Et pourtant, devant l’héroïque peuple chinois dirigé par le Parti communiste et le président Mao, ils n’eurent rien de terrifiant et ont tous été abattus.
La tempête de la lutte de classes enveloppe également la période de la révolution et de l’édification socialistes de notre pays. Agissant de connivence avec l’impérialisme international, le révisionnisme moderne et la réaction de partout dans leur contre-courant antichinois, les ennemis de classes abattus et tous les éléments malfaisants ont provoqué, à maintes reprises, vents et vagues funestes. Ils tentaient bien en vain de renverser notre dictature du prolétariat et de restaurer leur « paradis » perdu.
A la lumière du Parti et de la pensée de Mao Zedong, notre peuple, dans la marche héroïque de la grande révolution culturelle prolétarienne, a dévoilé et brisé ou est en train de dévoiler et de briser l’un après l’autre tous ces complots contre-révolutionnaires de restauration.
La lutte révolutionnaire du peuple chinois ne s’est jamais développée dans une mer calme : elle a connu toutes sortes de remous et d’écueils. Mais à travers chaque épreuve, la volonté révolutionnaire du peuple chinois s’est trempée, ses forces révolutionnaires ont grandi et son expérience révolutionnaire s’est enrichie.
Armés de la grande pensée de Mao Zedong, les 700 millions de Chinois sont un peuple héroïque et intrépide. Ils ne craignent ni le ciel, ni la terre, ni l’impérialisme, ni le révisionnisme, ni la réaction, ni tous les éléments malfaisants, ni aucune difficulté ou privation. Ils peuvent accomplir tous les miracles.
Pour faire la révolution, il faut maîtriser la loi de la lutte de classes.
Le président Mao a dit :
« Il existe des lois dans l’art de la natation, et une fois qu’on les connaît, il est facile de maîtriser cet art. »
La révolution a aussi sa loi propre. En la maîtrisant, on est capable de diriger les développements et changements de la lutte de classes tout entière. Traitant des problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine, le président Mao écrit :
« Le chef militaire, nageant dans l’immense océan de la guerre, doit non seulement se garder de se noyer, mais encore savoir atteindre sûrement le rivage opposé à brasses mesurées. Les lois régissant la conduite d’une guerre constituent l’art de savoir nager dans l’océan de la guerre. »
On ne peut pas apprendre à nager si l’on ne va pas dans l’eau.
On ne saurait jamais nager si l’on étudiait seulement l’art de la natation du rivage. De même, pour mener la révolution, il faut s’engager dans la pratique de la lutte de classes, maîtriser les lois de la révolution dans les vents et les vagues de la lutte de classes et acquérir l’art de nager dans l’océan de la lutte de classes.
La pensée de Mao Zedong, c’est la philosophie de la lutte. Ce n’est qu’en étudiant les œuvres du président Mao et en les appliquant d’une manière vivante dans les vents et les marées de la lutte révolutionnaire qu’on peut réellement assimiler la pensée de Mao Zedong.
Pour faire la révolution, il faut maintenir des liens étroits avec les larges masses populaires. A tout moment, le président Mao le fait et le plus étroitement. Les masses populaires clament : « Vive le président Mao ! » Et le président Mao répond : « Vive le peuple ! » Les 700 millions de Chinois que nous sommes s’unissent le plus étroitement autour du président Mao, notre grand dirigeant révolutionnaire, luttent le plus résolument sous le grand drapeau de la pensée de Mao Zedong et seront victorieux dans le monde.
Chaque combattant révolutionnaire prolétarien doit partager avec les masses le meilleur et le pire, les joies et les peines, et se tremper dans les flammes de la lutte révolutionnaire. Les fleurs qui poussent dans une serre ne sauraient supporter le vent et la pluie ; elles sont sans vie. Les véritables combattants révolutionnaires prolétariens doivent braver les tempêtes et voir le monde en face, les grandes tempêtes et le monde grandiose de la lutte des masses.
C’est seulement dans la lutte des masses, dans les vents et les marées de la révolution que les continuateurs de la cause révolutionnaire du prolétariat peuvent grandir sainement. Les vents et les marées du mouvement révolutionnaire des masses sont une puissante force qui mobilise les gens, les instruit et les rééduque.
La pensée de Mao Zedong, toujours victorieuse, s’est formée et s’est développée dans les vents et les marées de la lutte révolutionnaire. Le camarade Mao Zedong a connu dans la lutte des classes l’épreuve de tempêtes rarement vues dans l’histoire humaine ; il a dégagé et récapitulé l’expérience de la lutte révolutionnaire de notre peuple et des peuples de divers pays ; il a hérité et développé d’une manière géniale, complète et créatrice, le marxisme-léninisme.
La pensée de Mao Zedong, vivante incarnation du marxisme-léninisme, est la seule boussole juste de la révolution et de l’édification socialistes de notre pays ; elle est une puissante arme idéologique nous permettant de nous opposer à l’impérialisme et au révisionnisme moderne ; elle est la directive suprême de nos actions.
Nous devons étudier les œuvres du président Mao Zedong, suivre ses enseignements, agir selon ses instructions. Nous devons étudier la grande théorie révolutionnaire du président Mao. Nous devons faire nôtre la grande pratique révolutionnaire du président Mao. Suivons toujours le président Mao, suivons toujours le Parti, allons de l’avant courageusement dans les vents et les marées des trois grands mouvements révolutionnaires la Lutte de classes, la lutte pour la production et l’expérimentation scientifique !