Armés de la pensée-maotsétoung, les ouvriers, paysans et soldats sont les plus audacieux à rompre avec les conceptions traditionnelles et les plus avertis dans la critique de Lin Piao et de Confucius. Nous publions ci-dessous des reportages sur leur participation active à cette lutte.
La CELLULE du Parti d’une compagnie des troupes de défense contre les armes chimiques stationnée au Tchékiang a impulsé la critique de Lin Piao et de Confucius.
Les commandants et combattants, faisant preuve d’une combativité élevée, ont critiqué les crimes que Lin Piao avait commis en complotant de réaliser une restauration contre-révolutionnaire sous l’enseigne de la doctrine de Confucius et de Mencius. Pendant la traditionnelle Fête du Printemps, les commandants et combattants ont étudié les ouvrages de Marx, Engels, Lénine, Staline et les œuvres du président Mao, écrit des articles et préparé des rapports pour critiquer Lin Piao et Confucius.
Dans cette compagnie et dans toutes ses sections et escouades, des réunions de critique furent organisées, et plus de 200 articles furent écrits à ce sujet.
Les commandants et les combattants ont fait ce serment : « Nous mènerons jusqu’au bout, sous la direction de notre grand dirigeant, le président Mao en personne, la révolution socialiste dans la superstructure et la lutte pour critiquer Lin Piao et Confucius. »
Comment cette lutte a-t-elle commencé dans cette compagnie ? Tout d’abord, la cellule du Parti a aidé les combattants à saisir la nature de cette lutte, et à comprendre les rapports entre la critique de Confucius et celle de Lin Piao, les liens entre la critique de Lin Piao et de Confucius, d’une part, et d’autre part la lutte de classes et la lutte entre les deux lignes qui se déroulent actuellement.
Elle leur a expliqué quel personnage était Confucius ; quelle était son idéologie réactionnaire ; comment Lin Piao utilisait la doctrine de Confucius et Mencius arme idéologique réactionnaire pour comploter d’usurper la direction du Parti, s’emparer du pouvoir politique et restaurer le capitalisme ; pourquoi la réaction intérieure et internationale s’oppose avec frénésie à la critique de Confucius et suscite un contre-courant de vénération pour Confucius et de dénigrement de l’école légaliste, etc.
Après de chaudes discussions sur ces questions, les commandants et combattants ont déclaré que la critique de Confucius était une partie composante de la critique de Lin Piao et qu’elle était donc une lutte de classe aiguë, une lutte acharnée entre les deux lignes.
Cette lutte est d’une profonde signification pratique de même que d’une grande et lointaine portée historique pour consolider et développer les acquis de la Grande Révolution culturelle prolétarienne, s’opposer à la restauration et à la régression, consolider la dictature du prolétariat et frapper l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction.
Les commandants et les combattants de la compagnie éprouvent une haine de classe implacable envers la doctrine de Confucius et de Mencius.
« Confucius songeait à en revenir aux rites, ont-ils déclaré, tandis que Lin Piao tentait de restaurer le capitalisme. Ils sont de la même pâte. Critiquer Lin Piao sans stigmatiser Confucius, c’est comme sarcler les herbes sans les déraciner. » « La pensée réactionnaire de Confucius a empoisonné le peuple travailleur durant plus de 2 000 ans, faisant obstacle au développement de la cause révolutionnaire, ont déclaré les combattants d’une section. Nous éliminerons radicalement ses influences néfastes et ferons progresser la révolution. »
Ensuite, la cellule du Parti a aidé les commandants et combattants de toute la compagnie à s’affranchir des préjugés et des vieux mythes et à les raffermir dans leur détermination de se faire la force principale dans la critique de Lin Piao et de Confucius.
Les combattants ont discuté des questions suivantes : « Puisque les livres de Confucius et de Mencius sont difficiles à comprendre, les ouvriers, les paysans et les soldats sont-ils capables de les critiquer ? » « La critique de Confucius est-elle une affaire uniquement réservée aux travailleurs culturels, aux enseignants et étudiants, aux historiens et aux dirigeants ? » Par la discussion, ils ont approfondi leur compréhension, raffermi leur conviction et leur résolution sous ces trois aspects :
Premièrement, étudier les directives du président Mao et du Comité central du Parti sur la critique de Lin Piao et de Confucius, et la thèse avancée dans les documents du Xe Congrès du Parti concernant la nécessité de mener à bien la lutte de classe dans le domaine de la superstructure afin de s’armer tant politiquement qu’idéologiquement.
Deuxièmement, s’inspirer des exploits accomplis dans l’histoire par les travailleurs pour lutter contre Confucius, diffuser largement le grand rôle que les ouvriers, les paysans et les soldats ont joué depuis la Libération dans la critique du féodalisme, du capitalisme et du révisionnisme.
Ce faisant, ils ont renforcé grandement leur détermination de participer à cette lutte. Les combattants de la 10e escouade ont dit : « C’est le peuple travailleur qui crée l’histoire, c’est lui qui de tout temps a renversé les classes dominantes réactionnaires. Les deux quartiers généraux bourgeois, dont Liou Chao-chi et Lin Piao étaient les chefs de file, ont aussi été détruits par nous, les ouvriers, les paysans et les soldats, sous la direction du président Mao et du Comité central du Parti. Comment peut-on déclarer incapable notre peuple travailleur ? »
L’infirmier Tchao Siuétchong a dit : « Victimes de la doctrine de Confucius et de Mencius, les travailleurs voueront une haine implacable à cette théorie et la critiqueront à fond, dès qu’ils en décèleront l’essence réactionnaire. »
Troisièmement, c’est grâce à la critique de la conception idéaliste de l’histoire de Confucius prônant « l’intelligence des hommes bien nés et la stupidité des roturiers » que leur esprit se trouve libéré et leur combativité raffermie.
Le combattant Wang Seouhao a déclaré : « Je m’estimais toujours bien stupide autrefois. A travers la critique, j’en suis venu à comprendre que les combattants les plus riches d’expérience pratique sont les plus intelligents et les plus capables. « L’intelligence des hommes bien nés et la stupidité des roturiers » est justement un précepte que Confucius utilisait pour calomnier perfidement le peuple travailleur ».
En outre, la cellule du Parti a conduit les commandants et les combattants à donner une solution correcte au problème de lier la critique à la pratique.
Tout le monde estime qu’il faut lier la critique de Lin Piao et de Confucius à la pratique, et en premier lieu, aux complots et aux crimes de la clique antiparti de Lin Piao, et mettre l’accent sur la critique de l’essence d’extrême-droite de sa ligne révisionniste. Les combattants disent que c’est là la pratique la plus importante.
Il faut s’occuper du problème de principe très important qu’est la lutte en cours entre les deux lignes, et critiquer les courants de droite consistant à nier les acquis de la Grande Révolution culturelle prolétarienne, à s’opposer aux choses nouvelles, socialistes, et à faire tourner en arrière la roue de l’histoire. Sans critiquer ces idées erronées en liaison avec la pratique, il serait impossible de matérialiser les instructions du président Mao et l’esprit du Xème Congrès du Parti, et de saisir, dans le travail idéologique et politique de l’armée, le maillon clef qui est la ligne fondamentale du Parti.
Il faut encore diriger la critique contre l’influence de la pensée réactionnaire de Confucius et de Mencius, rompre avec les conceptions traditionnelles et réformer sa conception du monde.
Des combattants ont dit : « Si l’influence de la doctrine de Confucius et de Mencius est éliminée dans notre esprit, si nos yeux se dessillent, nous ne pourrons tarder à démasquer et à combattre tout arriviste qui, à l’aide de la doctrine de Confucius et de Mencius, tramera des complots pour faire tourner en arrière la roue de l’histoire. »
Au cours de la critique, les cadres de la compagnie se tiennent à la pointe du mouvement et guident les soldats dans l’étude assidue pour mener à bien la critique. Siu Pantchong, secrétaire de la cellule du Parti et commissaire politique de la compagnie, a critiqué à fond la théorie bourgeoise de la nature humaine prônée par Lin Piao ainsi que les thèmes de « la bienveillance, la justice et la vertu » prêches par Confucius et Mencius.
« Dans l’ancienne société, a-t-il dit, mon père travailla pendant 20 ans comme valet de ferme au service d’un propriétaire foncier. Il n’avait comme nourriture que ce que mangent les porcs et les chiens, et était vêtu de loques.
Y eut-il un propriétaire foncier qui lui manifestât la moindre miséricorde ? Y eut-il un patron qui exprimât de la pitié pour les milliers et les milliers de travailleurs misérables qui sont morts de froid et de faim ?
Non ! Or, Lin Piao a prôné à profusion ces absurdités réactionnaires de Confucius et de Mencius, dans le seul but d’usurper la direction du Parti, de s’emparer du pouvoir et de restaurer le capitalisme.
Cela a pleinement révélé que l’idéologie réactionnaire de Lin Piao et celle de Confucius sont de même nature. Ils sont tous deux les ennemis jurés du peuple travailleur. »
Marx et Engels indiquaient qu’en prêchant la conception idéaliste de l’histoire, les réactionnaires visent à prouver que « la dernière réponse est que seuls les nobles, les sages et les savants doivent dominer. »
Après avoir étudié cet enseignement, les commandants et les combattants de la compagnie ont souligné : En prônant « la connaissance innée », Confucius se présentait comme un « sage » incarnant la « volonté du Ciel » afin de restaurer la domination réactionnaire de la classe des propriétaires d’esclaves. Lin Piao, lui, en propageant la théorie du « génie », se faisait passer pour un « génie » afin qu’il pût « tout commander » et que la classe des propriétaires fonciers et la bourgeoisie renversées pussent de nouveau s’asseoir sur la nuque du peuple et agir en tyran.
Les combattants ont confronté les sophismes de Lin Piao avec ceux de Confucius pour les critiquer point par point. Plus la critique s’approfondit, plus l’enthousiasme augmente. La lutte pour critiquer Lin Piao et Confucius a permis aux commandants et combattants de la compagnie d’élever leur niveau de conscience quant à la lutte de classes et à la lutte entre les deux lignes.
Après avoir critiqué l’ineptie proférée par Confucius selon laquelle il faut « étudier bien pour être de hauts fonctionnaires » et ses autres sophismes ainsi que la diffamation grossière par Lin Piao de l’installation des jeunes instruits à la campagne, beaucoup de combattants ont écrit des lettres révolutionnaires à leurs parents ou à leurs amis pour les encourager à emprunter fermement la voie indiquée par le président Mao. Les commandants et les combattants peuvent résister plus consciemment à la corruption des idées bourgeoises et font rayonner mieux encore le style de la lutte ardue.
L’unité révolutionnaire de la compagnie se voit renforcée et le sens d’organisation et de discipline est encore plus élevé. Un esprit dynamique règne dans tous les domaines.
Débordants d’enthousiasme, les ouvriers de Changhaï, la plus grande ville industrielle de la Chine, se sont engagés dans le mouvement de critique de Lin Piao et de Confucius.
Pour stigmatiser plus à fond les crimes de Lin Piao qui prêchait la doctrine de Confucius et de Mencius dans le vain espoir de restaurer le capitalisme, les ouvriers de la section de moulage d’acier de l’atelier de fours électriques n° 2 dans la 5e Aciérie de Changhaï (unité d’avant-garde dans l’étude des ouvrages de Marx, Engels, Lénine et Staline et des œuvres du président Mao parmi les entreprises sidérurgiques de Changhaï), après avoir surmonté de nombreuses difficultés dans la lecture du chinois classique, ont recueilli 250 arguments absurdes proférés par Confucius et Mencius dans Louen Tu (Entretiens de Confucius), Meng Tse (œuvres de Mencius), Ta Hsiué (Grande Etude) et Tchong Tong (Invariable Milieu). Ils les ont réfutés un à un en les confrontant aux sophismes réactionnaires de Lin Piao. Plus ils critiquent mieux ils comprennent que ce dernier est un bigot de Confucius.
Ces dernières années, plus de 200 ouvriers de cette section ont étudié à fond les quatre tomes des œuvres choisies de Mao Tsé-toung, le Manifeste du Parti communiste, l’Impérialisme, stade suprême du capitalisme et d’autres œuvres marxistes-léninistes.
Se servant de l’arme acérée du marxisme-léninisme et de la pensée-maotsétoung, il ont réfuté les absurdités réactionnaires de Lin Piao et de Confucius et ont déclaré : « Lin Piao et Confucius sont l’un et l’autre des ennemis jurés du peuple travailleur.
Nous autres, ouvriers, devont-nous tenir à la pointe de la lutte contre Lin Piao et Confucius. Nous devons non seulement éliminer le système d’exploitation de l’homme par l’homme, mais encore critiquer radicalement l’idéologie de toutes les classes exploiteuses. »
Depuis ces derniers mois, les ouvriers du Chantier naval Kieousin, qui depuis longtemps persévèrent dans l’étude des œuvres du président Mao, ont établi un parallèle entre, d’une part, la théorie du « génie » prêchée par Lin Piao ainsi que ses diverses absurdités diffamant les ouvriers et les paysans et,d’autre part, les inepties proférées par Confucius telles que « la connaissance innée », « les intellectuels dominent et les travailleurs sont dominés », pour les critiquer une à une.
Leur critique se ramène à un point essentiel : la lutte entre la défense du socialisme et la restauration du capitalisme. A travers cette critique, les ouvriers de l’atelier des appareillages électriques ont remarqué que les réactionnaires, aussi bien en Chine qu’à l’étranger, ont paré Confucius de toutes les vertus.
En comparant leurs écrits avec les propos de Lin Piao, qui prêchait la doctrine de Confucius et Mencius, ils se sont mieux rendu compte que Lin Piao visait à « la restauration et à la régression ».
« Les réactionnaires, ont-ils déclaré, ne manquent pas de se prosterner devant Confucius qui œuvrait aux mêmes fins ; quant à nous, si nous voulons la révolution et le progrès, nous devons critiquer Lin Piao et Confucius. »
Dans l’usine de roues à meuler de Changhaï, un vieil ouvrier s’est rappelé que dans un livre de son enfance, Santseking (vers composés de trois caractères, manuel élémentaire en chinois classique), le premier vers est le suivant : « On naît indulgent ». Les ouvriers ont critiqué cette sentence en soulignant qu’il s’agit de la théorie de la nature humaine des classes exploiteuses et de la théorie idéaliste de l’apriorisme, prêchées toutes deux par Confucius et Mencius, et qu’elles ne diffèrent en rien des sophismes réactionnaires propagés par Lin Piao. Partant de ces points, les ouvriers ont combiné la critique de Lin Piao avec celle de Confucius.
Pendant leurs heures de loisir, ils ont lu des documents à propos des paroles et des actes de Confucius et de Mencius en appliquant la stigmatisation de ces derniers à la critique du plan de coup d’Etat armé contre-révolutionnaire (le « Projet des Travaux 571 »), fomenté par Lin Piao et consorts.
Plus profondément ils ont critiqué, plus clairement ils ont compris que l’idéologie réactionnaire de Lin Piao était exactement pareille à celle de Confucius.
Houang Kintao, un ouvrier vétéran, n’a fait que trois années d’étude. Cependant, il attache une grande importance à la critique de Lin Piao et de Confucius. Il recueille et lit souvent les articles de journal sur la critique de Lin Piao et de Confucius, et participe activement au mouvement dans ce sens organisé au sein de son groupe.
Rentré chez lui, il discute encore de ce problème d’importance majeure avec ses enfants. Des stages d’étude et des réunions sont organisés par les ouvriers dans de nombreuses entreprises pour approfondir la critique de Lin Piao et de Confucius.
Les ouvriers disent : Lin Piao et Confucius chantaient sur le même ton et suivaient la même voie.
Confucius recommandait de « se modérer et d’en revenir aux rites », et Lin Piao déclarait sans détour : « De tout temps et en toute chose, ce qui seul importe, c’est de se modérer et d’en revenir aux rites », précepte réactionnaire qu’il avait affiché sur le mur de sa chambre à coucher.
Ce fait seul prouve que, comme Confucius, la restauration contre-révolutionnaire le hantait jour et nuit.
De toutes choses, pour lui, la plus importante était la restauration du capitalisme. Nous, la classe ouvrière et le peuple révolutionnaire, nous devons lui répondre du tac au tac.
Nous devons garder toujours présente à l’esprit la ligne révolutionnaire du président Mao et accorder toute l’attention requise à ce problème d’importance majeure : prévenir et combattre le révisionnisme.
Les paysans pauvres et moyens-pauvres ainsi que d’autres membres de la brigade de production de Siukiawou, district de Pingkou, dans la banlieue de Pékin, ont tenu un meeting le soir du 28 janvier pour critiquer Lin Piao et Confucius.
Dès le début de la réunion, de nombreuses personnes ont demandé la parole. Yang Kingkiuan, chef de l’équipe de production n° 2, a dit : « Confucius était le fils obéissant de la classe réactionnaire des propriétaires d’esclaves, et Lin Piao, le fils obéissant des propriétaires fonciers, des paysans riches, des contre-révolutionnaires, des mauvais éléments et des droitiers.
Tous les deux voulaient remettre au pouvoir les classes réactionnaires abattues.
Désireux de voir le retour des propriétaires d’esclaves, Confucius clamait sur tous les toits qu’il fallait croire à la « volonté du Ciel », à « l’intelligence des hommes bien nés et la stupidité des roturiers » ; il propageait une absurdité du même genre en disant que les nobles et les humbles étaient prédestinés à être ce qu’ils étaient, et que cet état ne pourrait changer.
Cela veut dire qu’un propriétaire d’esclaves devait être à jamais un propriétaire d’esclaves, et un esclave, toujours un esclave.Lin Piao se présentait comme un « coursier céleste », un « génie » ayant une tête « très bien faite ».
Il rêvait, mais en vain, de devenir un empereur et de restaurer le capitalisme. »
« Quelle « volonté du Ciel » ? », a demandé Tchen Yongsiang, secrétaire de la cellule du Parti de la brigade, qui présidait la réunion. « Tout cela a pour but de nous tromper, nous, les masses laborieuses. Citons, dans l’ancienne société, les sept propriétaires fonciers de notre village.
Avant la Libération, ils n’ont cessé de répéter sur le ton de Confucius qu’ils étaient nés avec une « bonne fortune » et devaient vivre « dans l’aisance ».
Tandis que nous, les paysans pauvres et moyens-pauvres, ayant une « mauvaise fortune », nous devions « souffrir ». « Bonne fortune ou mauvaise fortune », ce qu’ils avaient à l’esprit, c’était de nous faire accepter d’être leurs bêtes de somme. Sous la direction de notre grand dirigeant, le président Mao, nous avons accompli la réforme agraire et abattu les sept propriétaires fonciers. Pourquoi leur bonne fortune s’est-elle changée en mauvaise fortune, tandis que pour nous, ce fut le contraire ?
Il ne s’agit pas du « bon destin », mais de la révolution. Lin Piao et consorts ont parlé de « volonté du Ciel » pour s’opposer à la révolution, au progrès.
Il prétendait nous faire retourner dans l’odieuse société d’autrefois. C’est là un rêve chimérique. »
Kia Houaitong, chef adjoint de l’équipe de production n° 3, a dit : « Lin Piao attaquait perfidement aussi la dictature du prolétariat en recourant à la vieille camelote de son grand maître : « vertu », « bienveillance et amour », « fidélité et indulgence ». Il espérait nous faire « aimer tous les gens » sans faire une analyse des classes.
Le président Mao nous indiqua il y a longtemps : « Il n’y a au monde ni amour sans cause, ni haine sans cause. Quant au prétendu « amour de l’humanité»,, jamais depuis que celle-ci s’est divisée en classes, il n’a existé d’amour aussi général ».
C’est une vérité absolue !
Il n’y a pas d’amour audessus des classes, ni de haine au dessus des classes.
Avec « la bienveillance, la justice, la vertu » à la bouche, Confucius tenait toujours à la main sa hache de bourreau. Sept jours après être en fonctions, il fit assassiner Chaotcheng Mao, célèbre réformateur qui s’opposait au système esclavagiste. Ce qu’il aimait c’était une poignée de propriétaires d’esclaves, et ce qu’il haïssait c’étaient les larges masses des esclaves et des réformateurs.
Dans son plan de coup d’Etat armé, le « Projet des Travaux 571 », Lin Piao a comploté de massacrer le peuple révolutionnaire, de « libérer » de notre dictature les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments et les droitiers. N’est-ce pas clair ce qu’il aimait et ce qu’il haïssait ? »
Yang Fengsien, un vieux paysan pauvre âgé de 59 ans, a dit : « Je travaillais pour un propriétaire foncier dans l’ancienne société. Ce propriétaire citait les paroles de Confucius toute la journée. Prononçant des paroles de miel, il avait un cœur de fiel. Il nous disait souvent : « Le compromis et la patience sont des qualités sublimes. Vous devez vous modérer en toute circonstance et apprendre à subir des torts. C’est ainsi que vous vous débarrasserez des ennuis. »
Cet individu nous suçait le sang tout en nous demandant de ne pas nous révolter. Voilà ce que signifie « aimer tous les gens » comme le prêchaient Confucius et Lin Piao. Et ce sont le grand Parti communiste chinois, notre grand dirigeant, le président Mao, le socialisme et la révolution qui aiment vraiment et se préoccupent du peuple travailleur. Dans l’ancienne société, aucun de nos ancêtres n’était instruit. Après le premier repas, on ne savait pas si nous aurions le deuxième.
Aujourd’hui, dans notre nouvelle société, mes six enfants sont tous allés soit à l’école primaire, soit à l’école secondaire, et certains sont devenus enseignants.
Lin Piao a ramassé la camelote de Confucius pour tenter de nous lier encore une fois les mains et les pieds. Lin Piao et consorts nous interdisaient de combattre les réactionnaires afin qu’ils puissent pratiquer le révisionnisme et nous repousser dans l’ancienne société… »
« Ils n’y arriveront jamais ! » cria la foule indignée. La nuit tombait que la réunion continuait encore. Car tout le monde désirait parler.