La « sainte alliance » contre-révolutionnaire − 24 mars 1969

edudier_le_ml.jpgLe vent d’Est balaie tous les coins du monde, les tempêtes révolutionnaires se déchaînent impétueusement, et pour la clique renégate soviétique qui décline jour après jour, la situation se fait de plus en plus difficile.

Aussi reporte-t-elle tous ses espoirs sur une collaboration plus étroite avec l’impérialisme US, en vue d’un repartage du monde, afin de pouvoir, croit-elle, se débarrasser de ses difficultés intérieurs et extérieures, et se sortir de l’impasse.

Dans cette lutte désespérée, elle a accéléré, ces dernières années, sa collaboration et sa rivalité avec l’impérialisme US, avec lequel elle a formé une alliance contre-révolutionnaire contre la Chine, le communisme et les peuples.

Dans cette « sainte alliance » contre-révolutionnaire, la clique des renégats révisionnistes joue le rôle de complice numéro 1 de l’impérialisme US et elle est l’ennemi commun que condamnent tous les peuples.

Partenaire de l’impérialisme US dans sa furieuse opposition à la Chine

Portant haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé-­toung, la Chine socialiste, aguerrie dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, constitue le plus fort obstacle aux visées de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, acoquinée à l’impérialisme US, pour tenter ensemble de se repartager le monde, mais en vain.

Et donc, le but principal de cette «sainte alliance» contre-révolutionnaire U.S.-soviétique est de s’opposer à la Chine. Depuis que la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a été déclenchée, la clique des renégats révisionnistes soviétiques, boursouflée de haine et de peur, a redoublé d’efforts pour attaquer et calomnier sans aucun scrupule la Chine et a mené de frénétiques activités antichinoises.

Non seulement elle amasse des troupes le long des frontières sino-mongole et sino-soviétique, dans la partie nord de la Chine, fait sans arrêt intrusion en territoire et dans l’espace aérien chinois, provoquant ainsi des incidents de frontière pour intimider militairement la Chine, mais elle fait également tout son possible pour collaborer avec les impérialistes U.S. et les réactionnaires des pays du Sud-Est asiatique, dans l’intention d’établir un « encerclement » antichinois.

Ces dernières années, en Asie, la clique des renégats révisionnistes soviétiques, étroitement abouchée avec l’impérialisme U.S., a mené une série d’activités criminelles pour forger une « sainte alliance » contre-révolutionnaire antichinoise. Dès le début de 1967, la clique révisionniste soviétique envoya le directeur du Département du Sud-Est asiatique du Ministère des Affaires étrangères, en catimini en Thaïlande, en « Malaysia » et aux Philippines, où il eut des conciliabules avec les valets locaux de l’impérialisme U.S.

Peu après, les révisionnistes soviétiques annoncèrent l’établissement de relations diplomatiques avec la « Malaysia », instrument de l’impérialisme U.S.-britannique.

Plus tard, ils déclarèrent sans ambages avoir des « intérêts communs » avec la « Malaysia », ce qui en clair veut dire « contenir la Chine ». Le gros bonnet de l’impérialisme U.S. Humphrey, alors vice-président des U.S.A., organisa en personne une réunion à Séoul en Corée du Sud, à laquelle participèrent les réactionnaires du Japon, de la Thaïlande, de la « Malaysia », des Philippines, du Sud-Vietnam, et de la Corée du Sud, ainsi que la crème de la bande de gangsters de Tchiang Kaï-chek et où furent tramés des complots antichinois.

Et peu de temps après, naissait, à l’instigation des impérialistes U.S.-britanniques et de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, une organisation antichinoise, anticommuniste et antipopulaire, appelée « Association des Pays du Sud-Est asiatique » comprenant la « Malaysia », les Philippines, la Thaïlande et l’Indonésie.

La clique des renégats révisionnistes soviétiques invita aussi Takeo Miki, ministre japonais des Affaires étrangères à l’époque, à visiter l’Union soviétique.

Le meneur des révisionnistes soviétiques, Kossyguine, lui assura ouvertement qu’ils — les révisionnistes soviétiques — désiraient « coopérer » avec les militaristes japonais à ce qu’il a appelé « organiser des ripostes à toute agression ».

Cela revient à annoncer la formation d’une alliance militaire antichinoise avec les réactionnaires U.S.-japonais.

Suivit un long périple dans les régions du Sud-­Est asiatique et du Pacifique, du premier ministre du Japon, Sato, dont l’objectif était d’associer « alliance militaire de l’Asie du Nord-Est », « Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est » et « Pacte de l’A.N.Z.U.S. » (Pacte d’alliance entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les U.S.A.)afin d’établir un cordon d’encerclement autour de la Chine.

Entre­temps, le révisionnisme soviétique a travaillé d’arrache-pied à courtiser et soutenir les réactionnaires du Japon, de l’Inde, d’Indonésie et d’autres pays asiatiques, encourageant et appuyant leur opposition à la Chine.

Ces dernières années, avec la bénédiction de l’impérialisme U.S. et discrètement aiguillonnée par ce dernier, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a jeté les intérêts de la nation soviétique par-dessus bord et a signé une ribambelle d’accords avec le gouvernement réactionnaire de Sato, par lesquels elle espère vainement faire naître une alliance tripartite U.S.-soviéto-japonaise contre la Chine. D’autre part, cette clique renégate n’a épargné aucun effort pour épauler les réactionnaires indiens économiquement, politiquement et militairement dans leur opposition à la Chine.

Alors qu’il intensifiait, en janvier 1968, ses activités en sous-main en Inde, Kossyguine, chef de file des révisionnistes soviétiques, n’hésita pas à échanger, sans vergogne, des « renseignements » sur la Chine avec les réactionnaires indiens pour une « utilisation commune » par les Etats-Unis, l’Union soviétique et l’Inde !

Coude à coude avec l’impérialisme U.S., la clique révisionniste soviétique a étayé le régime militaire fasciste Suharto-Nasution en Indonésie et les réactionnaires d’autres pays, en leur fournissant en quantité armes et roubles pour leurs desseins criminels contre la Chine, le communisme et les peuples.

En s’abouchant comme ils le font avec l’impérialisme U.S. et les réactionnaires de tous les pays, en s’opposant ouvertement aux peuples d’Asie, finalement, les renégats révisionnistes soviétiques « soulèvent une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds » et accélèrent leur chute.

Saboteur de la lutte du peuple vietnamien contre l’agression U.S. et pour le salut national

Depuis longtemps, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a fait du problème vietnamien un enjeu important dans ses sordides transactions politiques avec l’impérialisme U.S.

Elle s’entend activement avec l’impérialisme U.S., qui se débat dans une lutte désespérée au Vietnam, et s’évertue à aider son escroquerie politique dans l’espoir d’éteindre les ardentes flammes révolutionnaires du peuple vietnamien.

Elle aide encore cet impérialisme à réaliser son criminel dessein d’occupation permanente du Sud-Vietnam et de division de la nation vietnamienne.

Depuis les entretiens de Glassboro en juin 1967 où l’on a vu le chef de file des révisionnistes soviétiques, Kossyguine, et le meneur des impérialistes U.S., Johnson, tracer la carte du « projet » soviéto-­U.S., destiné à la redivision du monde, le révisionnisme soviétique s’est démené en tout sens avec l’impérialisme U.S., pour tramer le complot de « pourparlers de paix » sur le problème vietnamien. Et depuis que les révisionnistes soviétiques sont assurés du consentement tacite de l’impérialisme U.S. pour taire l’agression et occupation militaires de la Tchécoslovaquie, ils redoublent de zèle pour le servir.

Au début de cette année, et avant même que Nixon, nouveau chef de file des impérialistes U.S., n’accédât au pouvoir, Kossyguine, gros bonnet du révisionnisme soviétique, a émis sans perdre une minute une déclaration dans laquelle il présente à Nixon des suggestions sur les possibilités d’entente entre U.S.A. et Union soviétique en vue de « stabiliser » conjointement « la situation politique » mondiale.

Il a avancé ostensiblement cette proposition absurde : « arrêter les actions militaires au Vietnam maintenant », essayant vainement par là, tour à tour d’amadouer et de menacer le peuple vietnamien pour qu’il dépose les armes et capitule devant les agresseurs U.S.

Et depuis que Nixon est au pouvoir, Dobrynine, ambassadeur révisionniste soviétique aux États-Unis, fait la navette entre Washington et Moscou pour ses sinistres activités.

Rien d’étonnant donc si Nixon, chef de file de l’impérialisme U.S., a, lors de sa conférence de presse du 4 mars, fait allègrement l’éloge de la clique des renégats révisionnistes soviétiques pour son étroite « coopération » avec l’impérialisme U.S. sur le problème vietnamien, ainsi que pour son aide. Nixon n’a pu dissimuler sa joie en révélant que cette clique suivait bien les conseils de l’impérialisme U.S. et faisait pression sur le peuple vietnamien dans le vain espoir de l’obliger, par des cajoleries et intimidations, à mettre fin à sa guerre de résistance à l’agression U.S., et pour le salut national.

Ces actes criminels dévoilent complètement la scélératesse de cette clique — soutien simulé et trahison réelle sur le problème du Vietnam ; opposition hypocrite et capitulation réelle devant l’impérialisme U.S. Trahir les intérêts des peuples par une supercherie nucléaire, afin de maintenir leur hégémonie nucléaire et de continuer leur chantage nucléaire sur les autres pays de manière à appliquer leur « stratégie globale » contre-révolutionnaire, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique cherchent, depuis des années, à conclure un marché sur ce qu’on appelle la question de la « non-prolifération des armes nucléaires ».

Mais alarmés, depuis que la Chine a procédé avec succès à de nombreux essais nucléaires, ils étaient impatients d’aboutir, le plus tôt possible, à un accord à ce sujet.

Début 1968, le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. ont mijoté un prétendu « traité de non-prolifération des armes nucléaires » après que des compromis et des concessions ont été faits par les révisionnistes soviétiques et ils ont manœuvré, en juin 1968, l’Assemblée générale des Nations unies pour qu’elle l’adopte. En vertu de ce traité, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique peuvent non seulement produire et stocker des armes nucléaires, élargir leurs bases nucléaires, mais de plus, ils ont pris soin de ne s’engager en rien à ne pas utiliser ces armes contre les Etats non-­nucléaires. Ces derniers, d’un autre côté, sont totalement dépourvus de leur droit de développer leur armement nucléaire en vue de leur défense propre et de plus, l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques leur est même restreinte.

Pour le dire tout crûment, ce traité ligote les pays non-nucléaires. Les révisionnistes soviétiques, en outre, se sont ralliés aux impérialistes U.S. en poussant le Conseil de sécurité de l’O.N.U. à adopter un prétendu plan de « protection nucléaire » visant à faire des Etats non nucléaires leurs « protectorats » afin de pouvoir les contrôler et les asservir à volonté.

Le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. ont été pris d’une peur panique devant les remarquables progrès de la Chine socialiste dans le développement des missiles téléguidés et des armes nucléaires. Aussi ont-­ils, ces dernières années, intensifié leur collaboration antichinoise sur la question nucléaire.

Et en réalité, ils ont mis sur pied une alliance militaire nucléaire contre la Chine.

A présent, de nouvelles transactions sont en gestation entre révisionnisme soviétique et impérialisme U.S. sur la question de la « limitation de la course aux missiles anti-balistiques ». Les révisionnistes soviétiques ont délibérément choisi le jour de l’intronisation de Nixon pour émettre une « déclaration sur la politique de la question du désarmement » dans laquelle ils glorifient, sans aucune pudeur, leurs tractations contre-révolutionnaires avec les U.S.A. sur la question des armes nucléaires et espèrent conclure les accords avec l’impérialisme U.S. sur « la modération de la course aux armements stratégiques ».

Nixon, chef de l’impérialisme U.S. s’est déclaré ouvertement très satisfait de cela.

Ces menées cyniques de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, en collaboration avec l’impérialisme U.S., faites sous le couvert du « désarmement nucléaire », constituent un nouveau et grave crime ajouté à ceux qu’elle a déjà commis en trahissant les intérêts des peuples du monde et en collaborant avec l’impérialisme U.S. contre la Chine.

Le révisionnisme soviétique précipite sa fin

Notre grand guide, le président Mao, indique : « Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine — telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple ; et jamais ils n’iront contre cette logique. »

En tant que complice de plein gré de l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques commet les crimes les plus ignobles et se fait l’ennemi des peuples du monde.

Plus le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. précipitent leur collusion dans leur lutte désespérée, plus ils stimulent l’éveil des peuples du monde et donc plus vite vient leur chute. Aujourd’hui, une nouvelle période historique, centrée sur la lutte contre l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique, s’est ouverte.

La tempête révolutionnaire des peuples du monde, croissant sans cesse, détruira toutes les parasites et jettera l’impérialisme U.S. ainsi que tous ses complices, grands ou petits, à la poubelle de l’Histoire.


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