Dépêche de l’Agence Hsinhua, le 24 juillet 1966

Le 16 juillet, bravant le vent et les vagues, le président Mao Zedong, notre grand dirigeant, a nagé une fois de plus – et bien nagé – dans le fleuve Yangtsé.

Au-dessus de Wouhan le ciel était lumineux et clair. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient massées sur les rives du fleuve. La joie se lisait sur tous les visages.

En juin 1956, à Wouhan, le président Mao avait traversé le Yangtsé trois fois à la nage et écrit son brillant et puissant poème La Nage, composé d’après le motif de Chouei tiao keh teou.

Aujourd’hui, dix ans plus tard, le président Mao a de nouveau nagé dans le grand fleuve, demeurant 65 minutes dans l’eau et couvrant une distance de près de 15 kilomètres. Ce fut tout comme il l’avait écrit dans son poème :

Sans souci du vent ni des vagues,
Mieux que dans ma cour, en promenade,
Aujourd’hui je me trouve au large.

La bonne nouvelle annonçant la nage du président Mao a gagné rapidement toute la ville de Wouhan. Pleins d’allégresse, les habitants de cette triple ville, hommes, femmes, vieillards et enfants se disaient : « Notre respecté et bien-aimé dirigeant, le président Mao, se porte fort bien. C’est le plus grand bonheur pour tout le peuple chinois et pour les peuples révolutionnaires du monde entier ! »

Inspirés par les instructions du président Mao recommandant de nager dans les fleuves et les mers pour s’endurcir, 5 000 nageurs de Wouhan ont participé avec enthousiasme dans la matinée du 16 juillet à cette 11ème compétition : la traversée du Yangtsé suivant la ligne tracée par le président Mao. Notre grand dirigeant est arrivé à bord d’une vedette et a passé en revue tous les concurrents. Ce fut un immense encouragement pour toute la population de Wouhan.

Les eaux du fleuve semblaient sourire ce jour-là. Une foule enthousiaste bordait les deux rives décorées de drapeaux multicolores et de grandes banderoles portant des mots d’ordre. Une atmosphère de fête régnait, les spectateurs étaient plongés dans la plus grande joie.

A 9h20, les accents de l’Orient rouge, chant à la gloire de notre dirigeant bien-aimé, le président Mao, retentirent dans les haut-parleurs installés sur les deux rives, émouvant profondément chacun. Les assistants se disaient : « C’est le président Mao qui nous a ouvert une voie large et unie sur le Yangtsé. Quelle joie s’il pouvait venir aujourd’hui et nous voir traverser le fleuve ! »

Le président Mao est le soleil rouge dans nos cœurs et sera à jamais avec nous.

Juste comme commençait la compétition, venant de l’est où se levait le soleil, fendant les vagues, on vit arriver une vedette en direction des nageurs. A ce moment, un des nageurs reconnut le premier le président Mao dans l’embarcation. Ne pouvant contenir sa joie, il se mit à crier : « Le président Mao est venu ! Vive le président Mao ! »

Instantanément, les nageurs portant des centaines de drapeaux rouges au-dessus de l’eau se tournèrent du côté du président Mao. Sur les deux rives et sur les eaux empourprées du reflet des drapeaux, les regards de milliers et de milliers d’hommes se portèrent sur le président Mao. Tous exprimaient le même souhait : « Que notre grand président Mao vive dix mille ans ! » Tous criaient d’une même voix venant du cœur : « Vive le président Mao ! »

En même temps, se mêlant aux ovations de la foule, les sirènes de tous les bateaux ancrés dans le port retentirent en l’honneur du grand dirigeant. Les clameurs mêlées au sifflement des sirènes faisaient un bruit assourdissant qui ébranlait le ciel de Wouhan.

Rayonnant de santé et plein d’entrain, le président Mao debout sur le pont du bateau passa en revue les nombreux nageurs en lutte contre les vagues. Ceux-ci formèrent alors une Grande Muraille sur la large surface du fleuve, avançant courageusement à travers une multitude de vagues. Certains brandissaient des drapeaux rouges tandis que d’autres poussaient en avant de grandes pancartes sur lesquelles on lisait des citations du président Mao:

« Unité, dynamisme, sérieux et entrain » ; « Les impérialistes nous malmènent à tel point qu’il faut prendre des mesures sérieuses à leur égard » et « Prendre sa résolution, ne reculer devant aucun sacrifice, surmonter toutes les difficultés pour remporter la victoire ».

Le président Mao était visiblement très heureux de voir les nageurs animés d’un tel esprit révolutionnaire, si fermes dans leur détermination et si forts dans leur volonté de combattre. Paraissant tantôt à tribord, tantôt à bâbord, il agitait la main en réponse aux ovations enthousiastes de la foule et criait en retour : « Salut à vous tous, camarades ! Longévité à vous, camarades ! »

Le président Mao montra un intérêt spécial pour un groupe de petits nageurs composé de plus de 200 élèves d’écoles primaires. C’étaient pour la plupart des Jeunes Pionniers, âgés de 8 à 14 ans, qui tenaient des pancartes portant des citations du président Mao : « Etudiez avec assiduité et allez toujours de l’avant ! », et chantaient en chœur « Nous sommes les continuateurs de la cause communiste ». Ils déployaient l’esprit révolutionnaire de la jeunesse rouge de l’époque de Mao Zedong en nageant avec vigueur, fendant les eaux du grand fleuve. Comme les enfants approchaient en nageant, le président Mao demanda que le bateau soit dirigé vers eux.

A la vue du président Mao, les Jeunes Pionniers crièrent avec enthousiasme :

« Vive le président Mao ! » Avec un doux sourire, le président Mao leur dit affectueusement en agitant la main : « Bonjour, mes enfants ! »

L’encouragement du président Mao donna aux enfants une énergie sans bornes. Ils bravèrent les fortes vagues et nagèrent vers leur but.

Nié Tchang-chen, un nageur de la milice de la Centrale thermo-électrique de Hankeou, fut si surexcité à la vue du président Mao qu’il oublia qu’il était dans l’eau : levant les mains, il cria : « Vive le président Mao ! Vive le président Mao ! » Il fit un bond en l’air mais pour s’enfoncer aussitôt dans le fleuve. Il avala quelques gorgées d’eau dont la saveur lui parut particulièrement agréable. Tout aussi excités que lui, les 5 000 nageurs passèrent en groupes devant le président Mao et, au cri de : « Vive le président Mao ! », atteignirent triomphalement la rive.

Arrivés sur l’autre berge du fleuve, les nageurs se joignirent aux dizaines de milliers de personnes rassemblées pour acclamer chaleureusement le président Mao qui était alors sur la vedette au milieu du fleuve. Alors que l’embarcation approchait de la rive, le président Mao, debout à la proue, fit signe de la main et cria à plusieurs reprises : « Vive le peuple ! » La foule massée sur la rive, au comble de l’enthousiasme, fit retentir au-dessus des flots du Yangtsé un tonnerre d’ovations.

Au milieu de cette allégresse, le bateau s’approcha de la bouche de la grande digue de Woutchang et le président Mao descendit de la passerelle d’un pas ferme. Il se plongea dans l’eau, puis étendit les bras et se mit à nager. Il était 11 heures précises.

Le Yangtsé était en crue ; son cours était rapide et ses vagues venaient se briser sur les rives. Nageant dans le vaste fleuve, le président Mao avançait à travers les flots tumultueux et pratiquait tantôt la nage sur le côté, fendant les vagues avec les bras, tantôt la nage sur le dos, promenant son regard sur le ciel bleu. Parmi ceux qui nageaient à ses côtés, se trouvait un groupe de jeunes gens et de jeunes filles robustes qui suivaient de près le président Mao.

Tout en fendant les vagues, le président Mao causait gaiement avec les camarades qui se trouvaient autour de lui. Une jeune fille lui dit : « C’est la deuxième fois que je nage dans le Yangtsé. » Le président Mao répondit en souriant : « Le Yangtsé, vaste et profond, est un excellent endroit pour nager. » Lorsque le président Mao s’aperçut qu’une des jeunes filles ne connaissait qu’un style de nage, il lui enseigna gentiment la nage sur le dos. « Le Yangtsé est profond et son cours est rapide, ce qui nous permet de nous exercer physiquement et moralement », dit-il.

Lors de sa 2ème traversée du Yangtsé en 1957, le président Mao nous avait enseigné : « On dit que le Yangtsé est un très grand fleuve. En fait, qu’il soit grand n’a rien de terrifiant. L’impérialisme américain n’est-il pas très grand ? Il s’est révélé insignifiant une fois que nous l’avons rembarré. Par conséquent, certaines choses dans le monde qui paraissent grandes n’ont en réalité rien de terrifiant. »

En nageant, le président Mao bavarda également avec le premier secrétaire du Comité provincial du Houpei qui se trouvait à ses côtés. « Comment est popularisée la natation parmi les jeunes et les enfants de Wouhan ? » demanda-t-il. « Les enfants et les jeunes gens participent de plus en plus nombreux à ce sport », répondit le premier secrétaire. « Ce qui est caractéristique chez eux, c’est qu’ils sont audacieux, courageux et apprennent vite. En général, ils apprennent à nager en cinq ou six jours. » Le président Mao lui demanda encore : « Est-ce qu’un sur trois sait nager ? » « Et comme il l’assurait que oui, le président Mao dit alors avec satisfaction : « C’est très bien ! »

Le premier secrétaire raconta alors au président Mao que l’année dernière, des soldats de l’Armée populaire de Libération et des miliciens chargés de toutes leurs armes avaient traversé le Yangtsé et que des étudiants de l’Institut des Eaux et de l’Energie électrique de Wouhan avaient traversé le lac Tonghou de Wouhan en hiver. Il ajouta que les nageurs sont de plus en plus nombreux et que le nombre de ceux qui peuvent traverser le Yangtsé augmente d’année en année.

En 1956, quand le président Mao avait traversé le Yangtsé pour la première fois, les larges masses en avaient été grandement encouragées. Le président Mao avait dit : « La nage est un sport dans lequel les nageurs luttent contre la nature ; vous devez nager dans les grands fleuves et la mer pour vous endurcir. » Conformément à ses instructions, des dizaines de milliers de jeunes et les larges masses ont participé, ces dernières années, à la traversée du Yangtsé en nombre toujours croissant.

Lors de la première traversée du Yangtsé à la nage, une vingtaine de jeunes filles seulement prirent part à la compétition. Actuellement, près d’un millier y participent chaque année, dont des miliciennes armées. Alors qu’un garçonnet seulement se trouvait parmi les concurrents de la première traversée, les enfants sont aujourd’hui à l’avant-garde pour traverser le fleuve.

Beaucoup, nés après 1956, lorsque le président Mao traversa pour la première fois le fleuve, figurent maintenant en bonne place parmi les concurrents de la traversée.

Vers midi, un vent de 8 à 10 m/s commença à souffler sur le vaste fleuve, soulevant de grosses vagues. La vedette qui attendait au milieu du fleuve se dirigea vers le président Mao pour le prendre à bord. A plusieurs reprises, le premier secrétaire du Comité provincial du Parti du Houpei pria le président Mao de monter à bord pour se reposer. Le président Mao demanda combien de temps ils avaient nagé. Les camarades qui l’entouraient ayant répondu : 45 minutes, il s’exclama avec bonne humeur : « Cela ne fait même pas une heure ! »

Et il continua de nager en direction de l’est.

A la 65ème minute, le premier secrétaire invita encore une fois le président Mao à se reposer à bord, et le Président répondit en plaisantant : « Puisque vous êtes le premier secrétaire du Comité provincial du Parti d’ici, je dois vous obéir ! »

Parti de la bouche de la grande digue de Woutchang, le président Mao avait parcouru dans le sens du courant près de 15 kilomètres jusqu’à proximité du Combinat métallurgique de Wouhan. Quand il est monté à bord du bateau, il est apparu plein de vigueur et n’a manifesté aucun signe de fatigue.

L’annonce de la nage du président Mao dans le Yangtsé a ému tous les cœurs et a donné à chacun un immense encouragement et une nouvelle force.

A son retour, Wei Yué-an, instructeur politique du 205ème groupe de l’Administration du port de Wouhan, un des modèles pour l’étude des œuvres du président Mao parmi les travailleurs des départements de la navigation sur le Yangtsé, a dépeint à ses camarades les scènes mémorables du président Mao passant en revue les nageurs, de notre grand dirigeant nageant et bien dans le Yangtsé.

Profondément ému, il a dit : « Comme docker, j’ai passé des dizaines d’années au bord de l’eau et j’ai connu toute l’amertume et les misères de l’ancienne société. Depuis la Libération, le peuple est devenu maître de l’Etat. Aujourd’hui, j’ai pu nager dans le Yangtsé avec le président Mao. C’est un événement dont je me souviendrai toute ma vie. Dorénavant, je suivrai mieux encore les enseignements du président Mao. »

« En travaillant sur le Yangtsé, je veillerai aux intérêts du pays et du monde, j’étudierai et appliquerai de façon vivante les œuvres du président Mao, je lutterai pour le succès total de la grande révolution culturelle prolétarienne, ferai bien mon travail et apporterai ma contribution à l’édification de notre grande patrie et au soutien de la lutte révolutionnaire anti-impérialiste des peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. C’est ainsi que je pourrai m’acquitter envers le Parti et le président Mao de tout ce qu’ils ont fait pour moi. »

Le 16 juillet a été une journée inoubliable pour plus de 300 travailleurs et leurs familles de la station de réparation du Département des Navires de l’Administration de la Navigation du fleuve Yangtsé. C’est ce jour-là qu’ils ont constaté que leur dirigeant bien aimé et respecté, le président Mao, était en excellente santé et plein d’entrain, ce qui les a rendus extrêmement heureux.

L’après-midi même, ils ont inscrit dans les ateliers les nombreux engagements qu’ils avaient pris. Ils ont proclamé qu’ils porteraient résolument encore plus haut levé le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong, qu’ils mèneraient jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne, qu’ils répareraient les bateaux en appliquant rigoureusement le principe de quantité, rapidité, qualité et économie, qu’ils soutiendraient l’édification du pays et le peuple vietnamien dans sa lutte pour vaincre l’impérialisme américain.

En voyant le président Mao au milieu du courant, le nageur Lieou Wou-king, ouvrier de la Centrale thermo-électrique de Hankeou, prit l’engagement suivant : « Président Mao, j’étudierai encore plus consciencieusement vos œuvres et, prenant exemple sur le camarade Lieou Ying-tsiun1, j’en étudierai assidûment les directives suprêmes, les appliquerai fidèlement, les propagerai avec enthousiasme et les défendrai courageusement. »

En retournant à la centrale, Lieou chantait de tout cœur l’Orient rouge avec ses compagnons. Profondément heureux et bouleversé d’émotion après la nage, un Jeune Pionnier prit son journal et y consigna soigneusement l’événement le plus inoubliable de sa vie : « J’ai vu le président Mao le matin du 16 juillet 1966 à 10 h 35. »

C’est ce jour-là que des amis de différents pays visitaient Wouhan après avoir assisté à la réunion extraordinaire des écrivains afro-asiatiques. Ils se promenaient en bateau et admiraient la spectaculaire traversée du Yangtsé à la nage quand ils croisèrent le grand dirigeant du peuple chinois, le président Mao, qu’ils désiraient voir depuis longtemps. Les amis étrangers saluèrent le président Mao avec enthousiasme et le bateau d’excursion retentit de leurs applaudissements. Alors qu’ils assistaient à la réunion des écrivains à Pékin, des délégués nigériens avaient composé un poème exprimant leur affection chaleureuse pour le président Mao. Ce poème dit :

Mao Zedong, vous êtes notre éducateur,
Mao Zedong, vous êtes notre phare,
Qui illumine, illumine, illumine
Les horizons les plus sombres et les plus lointains…

Quand ils virent ce jour-là le président Mao, ils ne purent cacher leur émotion. Certains crièrent à maintes reprises :

« Président Mao ! Président Mao ! »

D’autres criaient en chinois :

« Vive le président Mao ! »

Les autres amis étrangers ne cessaient d’applaudir sur le bateau. Profondément émus à la vue du président Mao, des amis indonésiens lancèrent des acclamations continues puis entonnèrent à pleine voix des chants révolutionnaires.

Le président Mao applaudissait chaleureusement et saluait de la main les amis de différents pays. Ceux-ci étaient très heureux de le voir en si bonne santé. Certains s’exclamèrent :

« Le président Mao est en excellente santé ! » Un ami africain a dit : « Le président Mao a traversé le Yangtsé à un âge si avancé ! La bonne santé et la longévité du président Mao, c’est le bonheur de tous les peuples opprimés du monde et le bonheur des peuples du monde entier ! »

Beaucoup d’amis étrangers ont hautement loué l’appel à la traversée du Yangtsé lancé par le président Mao, en prêchant d’exemple. Ils ont estimé que c’était là un événement d’une immense portée. Ils ont déclaré que c’était une grande initiative du président Mao que d’avoir donné l’exemple dans la traversée du Yangtsé et une grande initiative du peuple chinois d’avoir suivi son exemple en pratiquant la natation à l’échelle nationale.

Ce mouvement montre le courage du peuple chinois et son mépris de toutes les épreuves et de tous les dangers. Un délégué syrien, a fait ce commentaire : « Tous les nageurs qui participent aujourd’hui à la traversée du Yangtsé paraissent robustes, enthousiastes et braves. Cette excellente initiative du président Mao peut aider les jeunes gens à développer leur corps et une pensée saine. Si énormes que soient les difficultés et si large que soit le fleuve, ils sont capables de lès vaincre. » Ces amis ont dit que dans la conquête de la barrière naturelle du Yangtsé et l’esprit d’intrépidité devant toutes les difficultés, ils ont vu l’éclat de la pensée de Mao Zedong !

Le président Mao a de nouveau bravé les vagues du Yangtsé et a aisément parcouru à la nage près de 15 km. Ce grand événement a ému le cœur de tous. Les cris « Vive le président Mao ! » ont retenti pendant plus de quatre heures sur les deux rives du fleuve. Des scènes émouvantes ont montré l’affection et le respect infinis du peuple chinois pour son grand dirigeant, le président Mao.

Guidés par la brillante pensée de Mao Zedong, les 700 millions de Chinois fixent leurs regards sur l’avenir et vont de l’avant en bravant le vent et en brisant les vagues.

 

  1. Artilleur de l’Armée populaire de Libération qui a donné sa vie en sauvant, le 15 mars 1966, plusieurs écoliers. On exalte ce héros en tant que « combattant exemplaire éduqué par le président Mao Zedong. »

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