Editorial du Renmin Ribao, 24 juin 1966

Sous la juste direction du Parti communiste chinois et du président Mao Tsé-toung, la grande révolution culturelle prolétarienne actuellement en cours dans notre pays, une révolution sans précédent dans l’histoire, avance à pas sûrs vers la victoire.

Le président Mao a dit :

« Le Parti communiste chinois est le noyau dirigeant de notre cause. »

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Toute cause et toute lutte du peuple chinois ne peuvent remporter la victoire que sous la direction du Parti communiste chinois.

C’est sous la direction du Parti communiste chinois que le peuple chinois a remporté la victoire dans la révolution démocratique qui renversa les « trois grandes montagnes ». [L’impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique.]

C’est sous la direction du Parti communiste chinois qu’ont été accomplies foutes les grandes réalisations de la révolution et de l’édification socialistes.

Et de même, la grande révolution culturelle prolétarienne ne peut triompher que sous la direction du Parti communiste chinois.

En un mot, sans la direction du Parti communiste chinois, il serait absolument impossible de rendre notre patrie prospère, riche et puissante, et d’établir un grand système socialiste sans exploitation de l’homme par l’homme.

Ce serait pure illusion.

Notre Parti dispose de la grande et invincible pensée de Mao Tsé-toung, qui constitue la base idéologique de sa complète unité, de la révolution et de la vigoureuse direction du Comité central du Parti groupé autour du président Mao.

Fondé conformément à la conception de l’édification du Parti et au style révolutionnaire du président Mao, notre Parti est un parti révolutionnaire prolétarien qui lie la théorie à la pratique, maintien des liens étroits avec les masses et possède un esprit d’autocritique.

Notre Parti s’est développé, a grandi et s’est consolidé dans la lutte contre de puissants ennemis de l’intérieur du pays et de l’étranger ainsi que dans la lutte contre l’opportunisme de toute nuance en son sein ; il a traversé les rudes épreuves de longues luttes révolutionnaires.

Guidé par la pensée de Mao Tsé-toung, notre Parti est un parti qui est passé par une multitude de difficultés presque jamais connues dans l’histoire du monde, qui est passé maître dans l’art de contourner les écueils en pleine tempête et qui a marché de victoire en victoire.

Notre Parti jouit d’un prestige énorme et inébranlable parmi les masses populaires. Il représente les intérêts suprêmes du prolétariat et de la large masse des travailleurs.

Donc, les rapports qui existent entre lui et les masses populaires sont, ainsi que le président Mao l’a souligné, semblables à ceux qui unissent le poisson et l’eau.

Par conséquent, notre Parti est digne d’être appelé un grand parti, un parti glorieux et juste.

Dirigés par le Comité central du Parti et le président Mao, les organisations de notre Parti à tous les échelons, ses membres et ses cadres, sont bons dans leur majorité, ils sont fidèles au prolétariat, à la cause communiste, au marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Tsé-toung.

Bien que certains membres, certaines organisations du Parti aient des insuffisances et commettent des erreurs à des degrés différents, bon nombre d’entre eux pourront se corriger grâce à l’aide, à l’éducation et à la surveillance du Parti et des masses, en passant par la critique et l’autocritique.

Durant la révolution et l’édification socialistes, la lutte des classes demeure encore très acharnée ; la lutte entre les deux voies, le socialisme et le capitalisme, est extrêmement aiguë et elle est également prolongée.

La lutte des classes et la lutte entre les deux voies dans la société se reflètent inévitablement au sein de notre parti. Pour les marxistes, il n’y a rien d’étonnant à cela : c’est un phénomène normal qui correspond à la loi objective.

Il y a au sein de notre Parti une petite poignée de représentants antiparti et antisocialistes de la bourgeoisie.

Ce sont des ennemis de classe qui s’y sont infiltrés ou des éléments dégénérés qui ont été soustraits de nos rangs. Ils ont usurpé le pouvoir de direction dans certaines unités et certains départements.

Ce cas s’est présenté dans le passé, il se présente aujourd’hui et il pourra se présenter encore à l’avenir. Le fait que le Parti est en mesure de mobiliser les masses pour les démasquer, les démettre de leurs fonctions, leur arracher le pouvoir et les expulser résolument, montre précisément sa puissante combativité, son unité et sa solidité.

La grande révolution culturelle prolétarienne est dirigée contre l’idéologie de la bourgeoisie et de toutes les autres classes exploiteuses.

Tout comme le président Mao Tsé-toung a indiqué, c’est une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Non seulement cette grande révolution culturelle est une lutte de classes acharnée dans la société, mais aussi elle se heurtera, au sein du Parti, à la résistance de ceux qui n’ont pas adhéré idéologiquement au Parti et qui se cramponnent obstinément aux idées bourgeoises.

L’attitude vis-à-vis de la grande révolution culturelle est pour tous les membres de la société la pierre de touche qui permet de savoir s’ils sont pour ou contre la dictature du prolétariat et le système socialiste.

Toutes les organisations du Parti, tous les membres du Parti communiste seront également à l’épreuve dans cette grande révolution culturelle.

La direction du Parti communiste chinois armé de la pensée de Mao Tsé-toung, est la garantie fondamentale de la victoire de la grande révolution culturelle prolétarienne.

C’est seulement grâce à la juste direction du Parti que la grande révolution culturelle peut avoir une orientation juste, que le peuple révolutionnaire peut voir et discerner clairement et que le mouvement peut se développer sainement.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut savoir suivre la ligne de masse ; venir des masses pour retourner aux masses, savoir consulter les masses, écouter attentivement leurs opinions, distinguer le vrai du faux et appliquer un traitement différent.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut s’appuyer sur les révolutionnaires prolétariens fermes, développer les rangs de la gauche, gagner à soi la plus grande majorité possible, isoler et diviser la minorité, concentrer les forces pour porter des coups aux contre-révolutionnaires qui s’opposent obstinément au Parti et au socialisme, et qui ne représentent qu’un pourcentage fort minime de la population.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut élever sans cesse la conscience politique prolétarienne des masses, appliquer la politique d’« unité — critique — unité » vis-à-vis de la grande majorité et, à travers le mouvement, s’unir finalement avec plus de 95 pour cent de la population dont ceux qui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Parti, ont commis des erreurs et veulent les avouer et les rectifier.

Tous les bons membres du Parti, tous les bons cadres et toutes les bonnes organisations du Parti doivent participer avec courage à cette révolution et diriger de manière satisfaisante ce mouvement de masse qu’est la révolution culturelle, en s’armant davantage de la pensée de Mao Tsé-toung. Ils doivent se tenir aux premiers rangs du mouvement, faire corps avec les masses au lieu de les craindre et de refroidir leur enthousiasme.

Certains cadres dirigeants des organisations de notre Parti aux différents échelons, s’ils ne s’opposent pas au Parti et au socialisme, doivent se jeter dans la lutte en abandonnant tous leurs complexes.

S’ils avaient des insuffisances et ont commis des erreurs, ils devraient avoir le courage de faire un examen de leur conduite et d’accepter avec modestie les critiques des masses. Ils ne doivent pas se montrer mécontents et se sentir abattus dès que les masses ont affiché quelques journaux en gros caractères ou exprimé quelques opinions.

Notre Parti et nos masses populaires sont fiers d’avoir comme guide la grande pensée de Mao Tsé-toung et d’avoir la direction du Comité central du Parti, armée de la pensée de Mao Tsé-toung.

La doctrine du président Mao sur les classes, les contradictions des classes et la lutte des classes à l’étape socialiste est un nouveau développement du marxisme¬-léninisme ; c’est une vérité révolutionnaire prolétarienne qui s’est confirmée à travers les épreuves répétées, c’est la science révolutionnaire du prolétariat qu’aucune attaque ne saurait abattre.

Cette science révolutionnaire du prolétariat s’est développée dans la pratique de notre révolution et de notre édification socialistes, dans la lutte menée par notre Parti et les marxistes-léninistes de tous les pays contre l’impérialisme et le révisionnisme moderne ; elle s’est développée en tirant la leçon de l’expérience sérieuse et amère de l’Union soviétique où la clique khrouchtchévienne a usurpé la direction du Parti, de l’armée et du gouvernement et a conduit ce pays du régime socialiste à la restauration du capitalisme.

La lutte des classes qui se livre dans le cadre de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays ainsi que des millions et des millions de faits révélés dans cette lutte ont prouvé une fois de plus la justesse de la doctrine du président Mao sur les classes, les contradictions des classes et la lutte des classes à l’étape socialiste.

Dans cette grande révolution culturelle, c’est en suivant cette doctrine du président Mao qui reflète la loi objective que nous devons mener la lutte et transformer le monde subjectif des hommes et le monde objectif.

Ainsi, nous pourrons poursuivre encore mieux la révolution et l’édification socialistes de notre pays, pour que celui-ci puisse dans l’avenir passer du socialisme au communisme.
La lumière de la pensée de Mao Tsé-toung et de la direction du Comité central du Parti éclaire la voie de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays.

Pourvu que nous agissions résolument selon la pensée de Mao Tsé-toung et les directives du Comité central du Parti et du président Mao, que nous renforcions la juste direction du Parti sur le mouvement et combinions étroitement la direction du Parti et les larges masses, nous serons toujours invincibles.

Aucun génie malfaisant ne pourra échapper, en fin de compte, à la lumière de la pensée de Mao Tsé-toung, à la lumière du Parti.

Car soumis à ces lumières, sous les yeux mêmes des millions et des millions de gens conscients, tous les génies malfaisants seront dans l’impossibilité absolue de se livrer à la spéculation, de faire passer pour blanc ce qui est noir, de pêcher en eau trouble et de créer la confusion sur le plan idéologique. Ils seront de même dans l’impossibilité absolue d’échapper au filet, quel que soit leur camouflage, et à leur destinée : la défaite.


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