Hsinhua, 31 octobre 1971

lei_feng_le_soldat_du_president_mao-1963.jpgLes réactionnaires japonais ayant à leur tête Eisaku Sato ne se sont pas résignés à la défaite cuisante qu’ils ont subie à la 26e session de l’Assemblée générale de l’O.N.U.; ils redoublent d’efforts dans leur complot visant à créer « un Taïwan indépendant » dans la vaine tentative d’occuper de nouveau la province de Taïwan, territoire chinois.

Après que l’Assemblée générale de l’O.N.U. eut rejeté, le 25 octobre, le projet de résolution de « deux Chine » de fabrication américano-japonaise, et adopté celui avancé par l’Albanie, l’Algérie et 21 autres pays, réclamant le rétablissement de la Chine dans tous ses droits légitimes à l’O.N.U. et l’expulsion immédiate de la clique tchiang­kaïchiste, le premier ministre Eisaku Sato, interpellé le lendemain à la Diète, continua à colporter le complot de « deux Chine ». Il a allégué que « deux gouvernements existent en Chine » et que l’illégal « traité Japon-­Tchiang » entre les réactionnaires japonais et la clique de Tchiang Kaï­chek « ne doit pas être simplement aboli ».

Le même jour, la télévision de l’Association de radiodiffusion du Japon contrôlée par le gouvernement a racolé immédiatement un certain nombre de plumitifs réactionnaires pour un forum télévisé en vue de façonner une opinion publique réactionnaire en faveur du complot du gouvernement Sato d’« une Chine et un Taïwan » et d’œuvrer en faveur d’un « Etat de Taïwan ».

Les réactionnaires japonais ont été récemment très actifs dans leur complot pour créer « un Taïwan indépendant ». Ils ont autorisé des chefs de file de certains éléments vivant au Japon, qui complotent « un Taïwan indépendant », de retourner à Taïwan pour influencer de l’intérieur la bande de Tchiang. En même temps, des gros bonnets de la réaction japonaise ont été envoyés en mission à Taïwan pour entrer directement en collusion avec les éléments pro-japonais de la clique de Tchiang.

Selon Kyodo, l’archi-criminel de guerre Nobusuke Kishi, frère aîné de Eisaku Sato, est allé au début d’octobre à Taipei, pour tramer des complots avec les éléments pro japonais de la clique de Tchiang.

Il a été suivi par un autre Japonais de l’extrême droite, un dénommé Ryoichi Sasakawa, qui est un « ami intime » du « secrétaire général » Tchang Kiun de la bande de Tchiang. Sasakawa a séjourné du 19 au 23 octobre dans la province chinoise de Taïwan.

Tout en conférant avec Tchang Kiun, il a eu « une longue conversation avec Ho Ying­kin, Kou Tcheng­kang et d’autres ». A son retour au Japon, il a clamé furieusement que Taïwan « doit être séparé du continent chinois et devenir indépendant ».

En même temps, à l’instigation et avec la participation des réactionnaires japonais, les éléments qui, au Japon, complotent « un Taïwan indépendant » se sont montrés plus frénétiques que jamais dans leurs manœuvres.

Ils ont organisé ouvertement des « rassemblements » et des « manifestations », et crié des mots d’ordre réactionnaires tels que : « Taïwan indépendant » et « un Taïwan, une Chine ». Une dépêche de Kyodo du 28 octobre affirme que d’après des personnalités des milieux intéressés du Japon, « il est certain que derrière ces machinations pour ‘un Taïwan indépendant’ se trouvent des réactionnaires japonais tels que l’ex-­premier ministre Nobusuke Kishi. »

En restant obstinément hostiles au peuple chinois avec leur complot d’« un Taïwan indépendant », les réactionnaires japonais vont entièrement à l’encontre du désir de la large masse du peuple japonais.

Leurs odieuses manœuvres soulèveront une indignation encore plus profonde dans le peuple japonais, ce qui les placera dans un plus grand isolement, et il est certain que leur complot échouera.


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