Hommage au Parti bolchevik, à tous les partis et combattants communistes qui, partout dans le monde se sont levés à l’appel de Lénine et de la IIIème Internationale.
Défi aussi à ceux qui prétendent « dépasser » le marxisme-léninisme, à ceux qui le combattent. Ce sont nos ennemis, moins par la polémique nécessaire que par le fait qu’ils nient les conséquences pratiques du marxisme-léninisme, cherchant des « voies nouvelles ». Compromis impossible avec ceux-là qui nient la nécessité d’un parti communiste révolutionnaire ou encore font des conditions particulières à chaque nation, à chaque peuple, un prétexte à l’opportunisme et à l’éclectisme.
Les principes et la pratique des partis communistes restent ceux des 21 conditions à l’adhésion à la IIIème Internationale née de la de la Révolution d’Octobre. Il est de la responsabilité des Marxistes-léninistes de mettre en œuvre, dans la pratique, ceux de ces principes qui doivent guider l’action quotidienne. La lutte idéologique doit trouver un aboutissement dans l’analyse des situations concrètes, une issue dans l’action et la lutte de classe. Il n’y a rien dans le marxisme-léninisme qui laisse la moindre place à autre chose que la destruction du système capitaliste, à la dénonciation et à la lutte contre la dictature de la bourgeoisie. Les principes et les règles appliquées dans la construction du socialisme en URSS sont celles de la dictature du prolétariat et de la construction du socialisme, où que ce soit, en particulier dans le domaine économique. Ces principes ont été clairement définis par le camarade Staline après trente-cinq ans d’existence de l’Union soviétique. Certains de ces principes trouvent encore aujourd’hui des résonances dans la lutte que mènent les peuples contre l’impérialisme et les oligarchies. Mais ces peuples opprimés, comme les prolétariats des métropoles, doivent se ressaisir de l’arme puissante du marxisme-léninisme pour vaincre la bourgeoisie et l’impérialisme. La révolution d’Octobre fut la seule victoire décisive et durable du prolétariat dans sa lutte internationale contre la bourgeoisie. Cette victoire a perduré pendant les 40 ans de dictature du prolétariat en Union Soviétique.
Une commémoration n’aurait aucun sens si elle ne servait à évaluer la situation, les perspectives révolutionnaires, ici, maintenant.
On ne peut faire abstraction de la frénétique campagne anticommuniste qui s’attaque à la fois à la construction du socialisme en URSS, au matérialisme historique, et, maintenant, à tous les mouvements populaires, révolutionnaires ou non et même à toute opinion progressiste. Ici, c’est le volume de cette propagande qui prévaut sur la rationalité, la moindre cohérence idéologique. A évaluer la valeur de cette propagande on constate qu’en effet, dans le chef de la bourgeoisie mondiale, ce début de XXIème siècle est, idéologiquement, religieux et voit la mise en œuvre d’une inquisition d’un nouveau genre.
Identifier, par exemple, la chute du mur de Berlin à la faillite du marxisme-léninisme relève de la sorcellerie, de l’exorcisme. La mise en scène, à l’échelle mondiale, d’un XXIème siècle annonçant une ère de paix et de prospérité n’a pu masquer un instant le caractère de plus en plus criminel du capitalisme et de l’impérialisme.
Il y a évidement la cohorte des « marxistes » honteux, dont la seule obsession est de nier le caractère révolutionnaire du marxisme, l’existence et la validité du marxisme-léninisme. On retrouve dans un marais nauséabond, unis notamment dans un front électoraliste, la « gauche de la gauche » dont les variantes se retrouvent sur la base d’un « programme de transition » et de la recherche dérisoire d’une « solution à la crise » capitaliste.
Célébrer la Révolution d’Octobre n’est pas seulement célébrer un événement historique pour le prolétariat mondial, sans précédent, mais surtout comprendre et mettre en œuvre la tactique et la stratégie de la lutte révolutionnaire. Les fondements de l’Union Soviétique sont la mise en œuvre du léninisme dans la construction du socialisme. Il nous appartient d’étudier cette lutte intransigeante contre tous les opportunismes quand il s’agissait de vaincre l’agression impérialiste et de construire l’économie socialiste. Il faut faire un sort aux caricatures trotskistes et social-démocrates qui prétendent, notamment, escamoter leur héros tel qu’il fut, un adversaire acharné et retors du léninisme dans tous les domaines.
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Mais, outre la victoire du socialisme en URSS, nous célébrons la IIIème Internationale qui n’eût pu exister sans cette magnifique « base arrière ». Il ne s’agissait pas d’exporter la révolution, mais bien de construire une organisation prolétarienne mondiale, une organisation anticolonialiste et anti-impérialiste et d’établir les principes du Parti communiste, ses règles de fonctionnement et son rôle dirigeant dans la lutte de classe dans les conditions particulières de chaque pays, sur les cinq continents.
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Il faut étudier les années de fondation de la République soviétique pour comprendre comment s’est déroulée la lutte de classe menée par le Parti bolchevique aussi longtemps que se maintint la dictature du prolétariat. Les révisionnistes se sont, un temps, revendiqués de la lutte antifasciste pour mieux nier que cette lutte était inséparable de la lutte de classe.
Au-delà de l’héritage historique de la Révolution d’Octobre que nous faisons nôtre il appartient au Bloc ML, au niveau le plus modeste, de maintenir vivante la flamme d’Octobre et surtout de mettre en œuvre les principes qui sont ceux du Parti communiste de l’époque de Lénine et de la IIIème Internationale.
Bloc Marxiste-Léniniste
09 novembre 2009