Est-ce qu’Akram Yari a écrit de la poésie ?
Jusqu’à présent, nous n’avons pas de poésies de lui. C’est encore incertain.
Est-ce qu’Ibrahim Kaypakkaya a écrit de la poésie ?
Non, pas pour ce qu’on en sait.
Est-ce que Siraj Sikder a écrit de la poésie ?
Oui, Siraj Sikder a écrit un livre de poésie : Guerre populaire en panorama. Nous donnons quelques exemples de ses vers.
Siraj Sikder, en voyage regardant la nature, les villages et un rêve d’une guerre populaire :
« Le village vert plein de jute et de riz paddy
Des maisons dispersées et des villages couverts d’arbres
Après que plusieurs ennemis aient été anéantis
Ces villages seront les nôtres »
Dans la région montagneuse de Chittagong, lorsqu’il a vu une fille Murong descendre une colline :
« La petite fille Murong descend la colline
Quand possédera-t-elle une carabine sur son épaule ? »
Dans la région montagneuse de Chittagong, regardant dans la direction du Myanmar [la Birmanie], il pensa :
« Ces montagnes, l’autre côté c’est le Myanmar
Ces camarades travaillent
Quand allons-nous les rencontrer ? »
Son célèbre poème Ô sol rouge de Savar :
« Ô sol rouge de Savar
Petites pentes
Ici vous avez allumé le feu de la résistance »
Est-ce que Gonzalo a écrit de la poésie ?
Non, néanmoins, il a écrit certains textes vraiment connus pour le Parti Communiste du Pérou, qui sont caractérisés par un très haut niveau de prose poétique. Le plus fameux est « Déclencher la lutte armée en 1980 », également connu sous le nom de « ILA 80 » [et traduit en français sous le titre de « Nous sommes les déclencheurs »].
Extrait de « Le drapeau », de 1980 :
« Nous sommes tous soumis à la tempête ; le vent balaie les feuilles, mais les graines restent. En 1927, une grande tempête a conduit à la naissance du Parti communiste du Pérou (PCP).Le Parti est entré dans une grande tempête ; tout sera mis en feu.
Pendant longtemps, nous avons cherché à devenir un centre, un pôle. Maintenant il est temps.
Le chemin que nous entreprenons est correct, et tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés seront résolus. Aujourd’hui est le jour du serment au drapeau, mais le nôtre est le drapeau rouge, un drapeau distinct, avec la faucille et le marteau.
Notre drapeau est absolument rouge ; tous ceux qui se rebellent ont des drapeaux rouges. »
Extrait d’ILA 80 :
« Nous sommes communistes, grandis dans un temple à part, faits d’une roche à part ; nous sommes des communistes prêts à tout et nous savons ce que nous avons à affronter. Nous l’avons déjà affronté, nous l’affronterons encore demain.
Le futur, fils du présent, sera plus dur, mais le passé nous a déjà trempé et au présent nous nous forgeons. Trempons nos âmes dans la révolution, ce sont les seules flammes capables de nous forger. Nous avons besoin d’un optimisme élevé, qui a une raison d’être : nous sommes ceux qui conduisent ceux qui façonnent l’avenir, nous sommes des guides, l’état-major du triomphe invincible de la classe, pour cette raison nous sommes optimistes.
Nous possédons l’enthousiasme, parce que nous nourrit l’idéologie de la classe : la marxisme-léninisme-pensée Mao Zedong. Nous vivons la vie de la classe, nous participons de sa geste héroïque, le sang de notre peuple nous remplit d’ardeur et bout dans nos cœurs. Nous sommes ce sang puissant et palpitant, prenons ce fer et cet acier inflexible qu’est la classe et fusionnons-le avec la lumière immarcescible du marxisme-léninisme-pensée Mao Zedong.
L’enthousiasme, c’est participer de la force des dieux, c’est pour cela que nous débordons d’enthousiasme, parce que nous participons des divinités du monde actuel : la masse, la classe, le marxisme, la révolution. Pour cette raison, notre enthousiasme est inépuisable, pour cette raison, nous sommes forts, optimistes, notre âme est vigoureuse et nous débordons d’enthousiasme. »
Au sujet de son style révolutionnaire d’écriture, Gonzalo expliquait dans son interview de 1988 :
« Ce que je peux vous dire, c’est que parfois, en politique, il faut laisser s’exprimer l’âme, pour que la passion, le sentiment profond, impulse notre volonté. Dans ces circonstances, c’est le cœur qui parle, comme on dit : je crois que s’y exprime la passion révolutionnaire qui est indispensable à la guerre. Je ne saurais préciser la valeur littéraire de ces discours. »
Au sujet de la poésie, dans son interview de 1988, Gonzalo notait aussi :
« à une époque, j’ai parcouru et étudié la poésie universelle dans une anthologie ; quelques ouvrages de poésie de la bibliothèque de l’université me le permirent. La poésie me plaît, c’est une des choses que j’admire aussi chez le Président Mao, qui était un poète extraordinaire. Sur la poésie péruvienne, je peux dire que Vallejo est un des nôtres ; en plus, il était communiste. »
Est-ce qu’Alfred Klahr a écrit de la poésie ?
Il ne semble pas qu’Alfred Klahr ait écrit de la poésie.