Renmin Ribao, Hongqi et Jiefangjun Bao, 23 novembre 1967

A l’heure actuelle, la situation dans les régions rurales est excellente.

De même que les larges masses révolutionnaires urbaines, les centaines de millions d’anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure sont pleinement mobilisés. Guidés par la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, ils entreprennent le combat contre l’égoïsme et la réfutation du révisionnisme, ce qui permet d’élever considérablement leur niveau de conscience socialiste. Le grand mouvement révolutionnaire a impulsé un nouvel essor de la production : la récolte de cette année est superbe. La campagne chinoise présente un aspect de prospérité générale.

Réfuter de façon encore plus approfondie la ligne révisionniste contre¬révolutionnaire du Khrouchtchev chinois concernant les régions rurales, liquider son influence néfaste, constitue à l’heure actuelle une tâche de combat d’importance majeure pour développer la grande révolution culturelle prolétarienne dans les campagnes.

La Chine est un grand pays qui compte plus de 500 millions de paysans.

Peut-on régler correctement le problème paysan ?

C’était une question clé pour l’issue de la révolution démocratique autrefois ; il en est de même aujourd’hui pour celle de la révolution socialiste.

Après la victoire à l’échelle nationale, où fallait-il conduire les paysans, dans la voie du socialisme ou dans celle du capitalisme ?

De ce choix dépend le destin de la dictature du prolétariat, le destin du système socialiste.

C’est précisément sur ce problème d’importance primordiale qu’une lutte acharnée et implacable se poursuit depuis la Libération, c’est-à-dire depuis dix-huit ans, entre deux voies et deux lignes.

A la veille de la libération de tout le pays, notre grand guide, le président Mao, avait indiqué : « Le grand problème, c’est l’éducation des paysans. »

« Sans socialisation de l’agriculture, il ne peut y avoir de socialisme intégral, solide.»

Notre grand pilote, le président Mao, a élaboré, pour la révolution socialiste dans les régions rurales, une ligne marxiste-léniniste.

Il s’agit d’une ligne de liquidation de l’exploitation capitaliste dans les campagnes, de collectivisation de l’agriculture, une ligne permettant de mener jusqu’au bout la révolution socialiste sur le front de l’agriculture et de conduire les paysans dans la voie triomphante du socialisme.

Quant au Khrouchtchev chinois, le plus haut des responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste, qu’a-t-il fait, durant ces dix et quelles dernières années, en ce qui concerne le problème de l’agriculture ?

Avant même que la transformation socialiste de l’agriculture n’ait été achevée pour l’essentiel, il s’efforçait de protéger et de développer l’économie de paysan riche, s’opposait à la collectivisation socialiste de l’agriculture ; après, il se lança à fond dans la restauration du capitalisme pour désagréger l’économie collective sociale, saboter avec frénésie la révolution socialiste dans les campagnes, s’opposer à la masse des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure.

Il appliquait une ligne révisionniste contre-révolutionnaire cent pour cent, une ligne visant, bien en vain, à restaurer le capitalisme dans les campagnes, en fait, à remettre en selle les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments et les droitiers.

Soumettre cette ligne révisionniste contre-révolutionnaire du Khrouchtchev chinois à une critique et à une répudiation systématiques et totales à la lumière de la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, revêt actuellement une importance toute particulière afin de persévérer dans la voie socialiste, de consolider la dictature du prolétariat et d’extirper les racines du révisionnisme.

LE KHROUCHTCHEV CHINOIS, PROPAGANDISTE ZÉLÉ DE L’ÉCONOMIE DE PAYSAN RICHE

La fondation de la République populaire de Chine a marqué l’accomplissement pour l’essentiel de notre révolution démocratique et le commencement de la révolution socialiste. En mars 1949, le président Mao a fait remarquer dans le rapport qu’il a présenté à la deuxième session plénière du Comité central issu du VII Congrès du Parti communiste chinois : « Quand la révolution chinoise aura triomphé dans tout le pays et que le problème agraire aura été résolu », la contradiction fondamentale d’ordre intérieur en Chine sera la « contradiction entre la classe ouvrière et la bourgeoisie ».

Le président Mao a souligné encore : « L’agriculture et l’artisanat dispersés et individuels, qui représentent les 90 % de la valeur globale de la production de l’économie nationale, peuvent et doivent dans leur développement être conduits avec prudence, progressivement, mais activement vers la modernisation et la collectivisation ; le point de vue selon lequel on peut les laisser aller à leur guise est faux. »

Suivant la conception marxiste-léniniste du président Mao de la révolution ininterrompue, du passage ininterrompu de l’étape de la révolution démocratique bourgeoise à celle de la révolution socialiste prolétarienne, il faut, après la réforme agraire, battre le fer tant qu’il est chaud, donc entreprendre sans tarder la campagne d’entraide et de coopération, établir progressivement les rapports de production socialistes dans l’agriculture, engager les paysans dans la voie socialiste, limiter et liquider le capitalisme rural.

A l’opposé de cette ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, le Khrouchtchev chinois, représentant les intérêts des propriétaires fonciers, des paysans riches, des contre-révolutionnaires, des mauvais éléments et des droitiers, se lança à la hâte dans une propagation effrénée du capitalisme, s’opposa de toutes ses forces au socialisme.

Un mois à peine après la clôture de la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti, le Khrouchtchev chinois se rendit à Tientsin où il s’employa odieusement à faire l’éloge des capitalistes, en formulant sa théorie de triste renom selon laquelle « l’exploitation a ses mérites ».

Au lendemain de la Libération, le Khrouchtchev chinois s’empressait de propager le développement de l’économie de paysan riche.

En janvier 1950, dans les sinistres « instructions » qu’il donna à An Tse-wen, un traître fieffé, il affirmait à tout venant : « A l’heure actuelle, l’exploitation ne fait que sauver des gens, ne pas la permettre, c’est du dogmatisme ; à l’heure actuel l’exploitation est nécessaire, il faut lui faire bon accueil. » (« Instructions à An Tse-wen et autres », 23 janvier 1950)

Prenant le contre-pied de la thèse formulée par président Mao dans son rapport susmentionné, thé : selon laquelle on ne saurait « laisser aller à leur guise l’économie agricole et l’économie artisanale, il déclara « On doit permettre à l’emploi de la main-d’œuvre salariée et à l’activité individuelle de se développer à leur guise », « il est bon de laisser se développer un certain nombre de paysans riches ».

Il a par ailleurs répand l’idée qu’« il ne faut pas limiter » (Ibidem) l’emploi de la main d’œuvre salariée pour la culture des terres, que cela était « légal », et « également profitable aux pauvres » (« Lettre à ma 7ème sœur », 2 mai 1950).

Il clamait : « Dans quelques années, les foyers paysan possédant trois chevaux, une charrue, une charrette devront atteindre, dans leur développement, une proportion de 80 %» (« Instructions à An Tse-wen et autres », 23 janvier 1950)

Dans un discours qu’il a prononcé en juin de la même année, il a dit encore : « La politique de conservation de l’économie de paysan riche » est une « politique à long terme ». (« Sur certains problèmes de la réforme agraire », 14 juin 1950)

Ces allégations de vampire montrent bien l’avidité e la frénésie propres aux classes exploiteuses, qui animent les forces capitalistes rurales dans leur vaine tentative pour détruire le socialisme.

C’est une philosophie de bout en bout bourgeoise, une philosophie de cannibale !

Ainsi on prétend que « l’exploitation ne fait que sauver des gens ! », que « l’emploi de la main-d’œuvre salariée est légal ! »

Une telle philosophie ne « sauve » que les bourgeois, ne « légalise » que le capitalisme.

Le premier des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste en est arrivé à une glorification frénétique du système d’exploitation, à décrire l’abominable système d’asservissement de la main-d’œuvre salariée, sous un jour « paradisiaque » ; la sinistre camelote qu’il cache dans son sac n’est-elle pas mise en pleine lumière ?

« Développer les foyers paysans possédant trois chevaux, une charrue, une charrette », qu’est-ce que cela signifie ? Il ne faut pas être versé en la matière pour savoir qu’à la campagne les foyers de ce genre n’étaient nullement ceux de paysans moyens, niais de paysans riches.

Développer des foyers de ce genre, c’est vouloir développer l’économie de paysan riche et permettre au capitalisme d’investir les positions rurales, tant et si bien que la masse des anciens paysans pauvres et des paysans moyens de la couche inférieure retombe dans la triste situation qu’ils avaient connue sous l’oppression et l’exploitation, c’est saboter l’alliance des ouvriers et des paysans, saboter la dictature du prolétariat.

« Il ne faut pas limiter », qu’est-ce à dire ? Si le haut responsable en question a fait un éloge dithyrambique de l’économie de paysan riche, c’est précisément pour limiter et étouffer l’enthousiasme, l’initiative des larges masses d’anciens paysans pauvres et de paysans moyens de la couche inférieure qui veulent suivre la voie socialiste, et de ce fait, c’est frayer la voie aux forces capitalistes.

Quand il clame qu’« il ne faut pas limiter », cela se rapporte exclusivement à l’exploitation capitaliste.

Tel est le contenu de classe de la « liberté » dont il parle ! Pour tromper les masses, le Khrouchtchev chinois allé jusqu’à faire prendre des vessies pour des lanternes en déclarant : « Ce n’est qu’avec 70 % de foyers paysan possédant trois chevaux, qu’on pourra mettre sur des fermes collectives. » (« Instructions à An Tse-wen et autres », 23 janvier 1950)

C’est avec une haine implacable qu’il a calomnié paysans pauvres, déclarant qu’ »il ne faut pas croire ceux qui s’opposent à l’activité individuelle sont tous collectivistes ». (Ibidem)

C’est outrager les anciens paysans pauvres, c’est une monstrueuse déformation de la collectivisation de l’agriculture socialiste !

Le président Mao a indiqué que les larges masses d’anciens paysans pauvres et de paysans moyens de la couche inférieure éprouvent « un enthousiasme débordant pour le socialisme ». Cruellement exploités dans le passé par les propriétaires fonciers et les paysans riches, ils vouent une profonde haine au système d’exploitation de l’homme par l’homme.

Bien que leur vie se soit améliorée et même de beaucoup après la réforme agraire, nombreux sont ceux qui connaissent encore de grandes difficultés économiques (les anciens paysans pauvres) ou ne mènent pas encore une vie aisée (les anciens paysans moyens de la couche inférieure).

Cet état de fait a déterminé leur ferme opposition à l’activité individuelle, au système d’exploitation capitaliste, et leur désir ardent de suivre la voie de la collectivisation socialiste. Les anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure constituent les forces sur lesquelles le Parti s’appuie dans les campagnes la force principale de la révolution socialiste dans les régions rurales.

Attaquer les anciens paysans pauvres revient à s’attaquer à la révolution, à s’opposer au socialisme ; si l’on cherche à établir de prétendues « fermes collectives » en s’appuyant sur les paysans riches, cela n’aura rien à voir avec le socialisme, mais sera du capitalisme à cent pour cent.

L’absurdité selon laquelle pour réaliser la collectivisation, il faut que « 10 % des foyers paysans possèdent trois chevaux », n’est qu’un voile destiné à camoufler l’exploitation capitaliste pure et simple.

Vouloir que 70 à 80 % des paysans qui travaillent individuellement deviennent des paysans riches, c’est simplement tromper les gens ; c’est demander la lune. D’ailleurs, chacun sait que si l’économie de paysan riche venait à dominer la campagne, plus de « 70 % » des paysans seraient de nouveau réduits à une vie des plus misérables, des plus atroces, puisqu’ils seraient soumis à l’oppression des propriétaires fonciers, des paysans riches, des contre¬révolutionnaires, des mauvais éléments et des droitiers.

Tels seraient les « avantages » dont parle le Khrouchtchev chinois pour les « pauvres ».

Le Khrouchtchev chinois a résumé l’ensemble de ces théories antisocialistes en un programme qui se ramène à cette négation de la révolution socialiste : « Actuellement il faut lutter pour consolider le système de démocratie nouvelle. » (« Intervention à une réunion du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois », 4 novembre 1951)

Ce qu’il appelle « consolider le Système de démocratie nouvelle », c’est protéger les intérêts de la bourgeoisie, développer le capitalisme urbain et rural. C’est en fin de compte vouloir faire revenir la Chine libérée dans la vieille voie semi-coloniale et semi-féodale.

Ce programme réactionnaire a été énergiquement réfuté par le président Mao.

Il lui a répliqué carrément dans un discours en juin 1953 où il indiquait que cette affirmation était nuisible.

Il a fait remarquer de façon pénétrante que les contradictions et les luttes sont multiples dans la période de transition. La lutte révolutionnaire que nous menons actuellement est encore pi profonde que la lutte révolutionnaire armée d’autrefois.

Il s’agit d’une révolution qui enterrera une fois pour toutes le système capitaliste et tous les systèmes d’exploitation. L’idée d’ »instaurer l’ordre social de démocratie nouvelle » ne correspond pas à la situation réel de la lutte, elle entrave le développement de la cause socialiste.

La ligne révolutionnaire prolétarienne du présider Mao a mis à nu la nature réactionnaire de la ligne visant à développer le capitalisme, préconisée par le Khrouchtchev chinois, elle a indiqué à la grande révolution socialiste l’orientation à suivre. Une grande révolution socialiste à laquelle participent des centaines de million de paysans a commencé !

C’est une lutte entre les deux voies plus aiguë et plus acharnée que jamais.

LE KHROUCHTCHEV CHINOIS, LE RESPONSABLE N° 1 ENGAGÉ DANS LA VOIE CAPITALISTE, A TENTÉ DE JUGULER LA COOPÉRATION AGRICOLE

Le parti révolutionnaire du prolétariat doit conduit les paysans dans la voie de la coopération, c’est un principe fondamental du marxisme-léninisme et l’idée constante du président Mao. En 1943, le président Mao a lancé son grand appel : « Organisez-vous ! » dans lequel il a souligné avec clairvoyance ce qui suit : « Parmi les masses paysannes, c’est l’économie individuelle qui prédomine depuis des millénaires, chaque famille, chaque foyer formant une unité de production. Cette forme de production, individuelle et dispersée, constitue la base économique du régime féodal et maintient les paysans dans un état de pauvreté permanente.

Le seul moyen d’en finir avec cette situation, c’est la collectivisation progressive ; et la seule voie qui mène à la collectivisation passe, selon Lénine, par la coopération. »

Après la Libération, avec l’accomplissement de la réforme agraire et sous la direction de la juste ligne du président Mao, le mouvement d’entraide et de coopération de l’agriculture a accédé à une nouvelle étape.

En 1951, dans la province du Chansi et dans d’autres régions, les larges masses des anciens paysans pauvres et des paysans moyens de la couche inférieure ont, conformément aux enseignements du président Mao, formulé le désir de porter les équipes d’entraide à un niveau supérieur en organisant à titre d’essai des coopératives de production agricole.

C’était là un grand acte révolutionnaire.

Cependant, à l’insu du président Mao, le Khrouchtchev chinois a écrit ces lignes rageuses en marge d’un rapport : « Des tendances spontanées au capitalisme et la différenciation des classes s’étant manifestées chez les paysans depuis l’achèvement de la réforme agraire, dans le développement de l’économie rurale, il se trouve déjà, au sein du Parti, des camarades qui, devant l’apparition de ces tendances spontanées et devant cette différenciation de classes, éprouvent des craintes, et tentent de prévenir et d’empêcher le développement de ce phénomène.

Ils s’imaginent pouvoir utiliser à cette fin les équipes d’entraide et les coopératives d’approvisionnement et de vente.

D’aucuns ont même formulé l’opinion selon laquelle il faut graduellement ébranler, affaiblir, anéantir la propriété privée et transformer les équipes d’entraide de production agricole en coopérative de production agricole, car ainsi apparaîtront des forces nouvelles capables de vaincre les facteurs engendrant les tendances spontanées des paysans au capitalisme. C’est là un point de vue erroné, dangereux et utopique du socialisme agricole. » (« Note à la résolution du Comité du Parti communiste chinois de la province du Chansi : « Porter à une nouvelle étape les équipes d’entraide des anciennes régions libérées », 3 juillet 1951)

Voilà comment ce responsable N° 1 engagé dans la voie capitaliste, s’efforçait de juguler la coopération agricole et combattait rageusement l’enthousiasme des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure pour la voie socialiste !

Cette « note » du Khrouchtchev chinois constitue l’aveu de son opposition au président Mao et à sa pensée et l’aveu de sa haine implacable pour la grande masse des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure.

Il a poussé l’audace jusqu’à dénigrer la ligne socialiste de coopération agricole, la qualifiant d’« illusion », jusqu’à noircir ce nouveau mouvement socialiste, qui se développait concrètement dans la vie et s’ouvrait un passage à travers les forces capitalistes, en le présentant comme une « utopie dangereuse ».

Sa position bourgeoise antisocialiste et contre-révolutionnaire apparaît ici en toute clarté !

C’est la voix, c’est le grincement de dents de quelqu’un qui voue une haine implacable au socialisme !

Ayant lu cette note, le président Mao, notre grand guide, a riposté avec la plus grande indignation à ce sophisme. Développant de façon créatrice, et sur tous les plans, la théorie marxiste-léniniste concernant la coopération agricole sous la dictature du prolétariat, il a élaboré la première décision du Comité central du Parti sur l’entraide et la coopération dans la production agricole, faisant ainsi progresser victorieusement le mouvement coopératif agricole.

Ainsi fut déjoué le complot du Khrouchtchev chinois.

Lorsqu’en 1953, l’économie nationale fut restaurée pour l’essentiel et la réforme agraire pratiquement accomplie à l’échelle nationale, le président Mao formula la ligne générale et les tâches générales de notre parti dans la période de transition. Il a souligné : Après le triomphe de la révolution démocratique, certains en restent idéologiquement à cette étape. Ils ne comprennent pas le changement fondamental qui s’opère dans la nature de la révolution et persistent dans leur « démocratie nouvelle », au lieu d’entreprendre la transformation socialiste. Ils risquent de commettre des erreurs d’opportunisme de droite.

En ce qui concerne l’agriculture, la voie socialiste est la seule voie qui s’ouvre à l’agriculture de notre pays.

Développer le mouvement d’entraide et de coopération, élever sans cesse la productivité agricole, voilà ce qui doit constituer l’essentiel du travail du Parti à la campagne.

A la lumière du brillant phare qu’est la ligne générale pour la période de transition, la masse paysanne a vu son enthousiasme pour le socialisme décupler, les coopératives agricoles de forme élémentaire semi-socialistes ont connu un développement rapide telles les pousses de bambou après les pluies printanières.

Devant cette excellente situation, le premier des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste et ses acolytes, pris de panique, ordonnèrent à la hâte de lancer une campagne dite « d’opposition à la progression aventuriste », et forcèrent les paysans à « se retirer des coopératives et rétablir les groupes d’entraide ». C’est ainsi que des coopératives agricoles de forme élémentaire, à peine fondées, furent étouffées.

En 1955, en réponse au grand appel du président Mao l’essor du mouvement coopératif agricole gagna l’ensemble du pays. Cependant, profitant du fait que le président Mao n’était pas à Pékin, le Khrouchtchev chinois trama une fois encore des activités criminelles en vue de s’opposer à la prétendue « progression aventuriste ».

Au mois de mai de la même année, de connivence avec un autre haut responsable du Parti engagé dans la voie capitaliste, il formula un principe réactionnaire dit « cessation », « réduction » et « réorganisation », contresigna en personne un plan consistant à supprime un grand nombre de coopératives.

En deux mois, 200 000 coopératives furent supprimées dans tout le pays.

Jusqu’à présent, le Khrouchtchev chinois s’obstine encore à nier ses crimes. Cependant, les preuves sont là irréfutables, nombreuses et les faits, indéniables.

Malgré tous ses stratagèmes pour se défendre, il ne fait qu’au mieux dévoiler son visage de réactionnaire obstiné, de criminel invétéré.

En vue d’étayer « théoriquement » son opposition au mouvement de coopération agricole, il a exhumé de l’arsenal révisionniste de ses devanciers, Bernstein Kautsky, Boukharine et consorts, cette arme usée qu’est la « théorie des forces productives ». Il a prétendu que « c’est seulement après la nationalisation de l’industrie qu’on sera à même de fournir un grand nombre de mais chines aux paysans, de procéder à la nationalisation des terres et à la collectivisation de l’agriculture ». (« Intervention à la Conférence sur le travail de propagande », 7 mai 1951)

Cette « théorie » qui préconise de « réaliser la mécanisation d’abord, la coopération ensuite » a déjà depuis longtemps subi un honteux fiasco, plus précisément au cours du mouvement de transformation socialiste de l’agriculture.

En l’adoptant, il a nié le grand rôle révolutionnaire des masses populaires en tant que facteur principal, le plus actif, dans les forces productives, et il a fait litière du grand rôle stimulant que les rapports de production et la superstructure exercent sur les forces productives.

A l’en croire, dans les pays où les forces productives ne sont pas suffisamment développées, le prolétariat, les paysans pauvres et les paysans moyens de la couche inférieure ne seraient pas qualifiés pour opérer sans tarder le passage de la révolution démocratique à la révolution socialiste après la victoire de la révolution démocratique, et ils ne doivent pas le faire ; il conviendrait tout d’abord de permettre au capitalisme de se développer.

Et comme ils n’ont pas de machines, tant pis pour eux s’ils sont exploités par les capitalistes et les paysans riches.

Si l’on avait suivi cette « théorie », cela n’aurait-il pas fatalement abouti à abandonner et la coopération agricole et l’industrialisation socialistes de notre pays.

La révolution socialiste n’aurait-elle pas depuis longtemps échoué et notre Etat de dictature du prolétariat ne serait-il pas devenu un Etat de dictature de la bourgeoisie ?

Il est tout à fait clair que la thèse : « mécanisation d’abord, coopération ensuite » n’est qu’un prétexte utilise par le Khrouchtchev chinois pour s’opposer à la transformation socialiste de l’agriculture et à la révolution socialiste. Son but criminel est de développer le capitalisme dans nos régions rurales, de permettre aux propriétaires fonciers, aux paysans riches, aux contre-révolutionnaires, aux mauvais éléments et aux droitiers de reprendre le pouvoir et de faire des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure des bêtes de somme des propriétaires fonciers et des paysans riches.

Au moment où le mouvement de coopération agricole risquait d’être étranglé par le haut responsable en question, notre grand guide, le président Mao, a fait se célèbre rapport intitulé : Sur le problème de la coopération agricole et écrit un préambule et des notes pour l’Essor du socialisme dans les campagnes chinoises.

Dans ces documents historiques et géniaux, le président Me a résolu de façon scientifique, systématique et intégrale le problème de la transformation socialiste de l’agriculture ; il a considérablement enrichi et développé le marxisme-léninisme et mis complètement en échec tant sur le plan théorique que pratique les attaques effrénée du Khrouchtchev chinois et de ses acolytes.

Le président Mao a hautement apprécié l’enthousiasme des larges masses paysannes pour le socialisme et l’a salué en termes chaleureux : « Maintenant, dans toute les régions rurales du pays, les éléments du socialisme s’accroissent chaque jour, à chaque instant.

Les larges masses paysannes veulent s’organiser en coopératives et un grand nombre de dirigeants intelligents, capables honnêtes et actifs surgissent parmi elles. C’est là une situation fort encourageante. »

Le président Mao a énergiquement condamné le Khrouchtchev chinois et les autres opportunistes qui tentaient vainement d’entraver ce courant historique, en indiquant avec perspicacité qu’« ils restent toujours sur la position de la bourgeoisie, des paysans riches et des paysans moyens aisés qui ont une tendance spontanée au capitalisme et ils pensent aux intérêts du petit nombre ».

Le président Mao a mis en lumière de façon pénétrante les rapports dialectiques entre la collectivisation agricole et l’industrialisation socialiste et critiqué l’absurde « thèse » du Khrouchtchev chinois : « mécanisation d’abord, coopération ensuite ».

Il a souligné notamment : « Dans le domaine de l’agriculture, la coopération doit précéder l’utilisation du gros outillage, étant donné les conditions de notre pays (dans les pays capitalistes, l’agriculture suit une orientation capitaliste).

Il s’ensuit que l’industrie et l’agriculture sont absolument inséparables, tous comme l’industrialisation socialiste et la transformation socialiste de l’agriculture, et qu’on ne peut les considérer isolément ; il faut éviter à tout prix d’accorder plus d’importance à l’une au détriment de l’autre. »

Ces thèses clairvoyantes du président Mao ont résolu une importante question, une question de portée universelle. Dans les pays dotés d’une industrie peu développée, après avoir remporté la victoire dans la révolution démocratique, le prolétariat doit et peut passer sans tarder à la révolution socialiste, et en s’appuyant sur la puissante dictature du prolétariat, entreprendre la transformation socialiste de la propriété des moyens de production et accélérer un développement prodigieux des forces productives. Il peut et doit, étant donné que l’industrie n’est pas encore en mesure de fournir en quantité des équipements mécaniques à l’agriculture, donner libre cours à l’enthousiasme socialiste que nourrir masse des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure, procéder d’abord à la collectivisation socialiste de l’agriculture pour développer production agricole, et ouvrir ainsi une voie radieuse à l’industrialisation socialiste et à la mécanisation agricole.

Le courant mauvais de l’opportunisme ayant été abattu, le courant irrésistible du socialisme a déferlé. A la lumière des thèses du président Mao, des dizaines de millions de foyers paysans sont passés à l’action.

La grande révolution socialiste menée par ces centaines de millions d’hommes s’est déchaînée avec une telle impétuosité que la ligne révisionniste, définie par le Khrouchtchev chinois et poursuivie par une poignée d’esprits malfaisants, a fait rapidement faillite.

Au milieu de ces puissantes vagues, le visage opportuniste de droite de ces derniers a été dévoilé. Le grand mouvement de masse de coopération agricole s’est développé dès lors plus impétueusement que jamais.

Et, en un peu plus d’un an, à compter du dernier semestre 1955, la coopération agricole était réalisée avant terme, à l’échelle nationale, en même temps que la transformation socialiste de l’agriculture dans son ensemble.

Dans la lutte entre les deux lignes, c’est la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao qui a remporté de magnifiques et foudroyantes victoires.

LE KHROUCHTCHEV CHINOIS, SOURCE PRINCIPALE DU COURANT SINISTRE DU « SAN-ZI-YI-BAO »

Après l’accomplissement pour l’essentiel de la transformation socialiste de la propriété des moyens de production, les forces productives de la société chinoise ont connu un développement considérable.

En 1958, à la lumière de la ligne générale du Parti pour l’édification socialiste, ligne définie par le président Mao en personne, l’économie nationale a enregistré un impétueux grand bond en avant, et la commune populaire, cette nouvelle forme d’organisation sociale, a fait son apparition dans les vastes étendues de la campagne chinoise. L’établissement de la commune populaire a fait entrer la collectivisation agricole dans une nouvelle étape, accélérant ainsi dans les régions rurales l’élimination des forces capitalistes.

Les ennemis de classe, ne se résignant pas à leur défaite, vouent une haine implacable aux nouvelles victoires du socialisme à la campagne. Jusque dans leurs rêves, ils pensent encore à la restauration du capitalisme.

Au moment même où l’économie nationale chinoise connaissait des difficultés temporaires, en raison du sabotage de la clique renégate khrouchtchévienne et des calamités naturelles qui sévirent trois années de suite et où l’impérialisme, le révisionnisme moderne et la réaction de par le monde entonnaient un chœur antichinois, la poignée des plus hauts responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, le Khrouchtchev chinois en tête, s’imaginant qu’il était temps de faire « changer de nature » à la Chine, ordonnèrent à leurs sous-fifres, grands et petits, de lancer une violente attaque générale contre le socialisme, sur les fronts politique, économique, idéologique et culturel.

Le plus haut des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste attaqua farouchement la commune populaire en ces termes : « Ces dernières années, les paysans n’ont pas tiré bénéfice de l’économie collective » (« Causerie avec des cadres allant dans les unités de base » juillet 1962)

Dans nos campagnes s’est déchaîné, à son instigation, courant néfaste du « san-zi-yi-bao » (l’extension des parcelles individuelles et des marchés libres, la multiplication des petites entreprises assumant l’entière responsabilité de leurs profits et de leurs pertes, la fixation des normes de production sur la base de la famille).

C’était un beau numéro de sa tentative pour désagréger la commune populaire et restaurer le capitalisme.

Il a vociféré publiquement : « Ne craignons pas le déferlement du capitalisme », « le marché libre devra être maintenu » (Directive sur l’interdiction de vendre des articles par « la porte de derrière », 22 octobre 1961), « il faut opérer un recul suffisant dans l’industrie et dans l’agriculture, et en même temps étendre la fixation des normes de production sur la base de la famille et l’exploitation individuelle ! » (Allocution prononcée en juin 1962)

Sur ce point, un autre des plus hauts responsables précités parla beaucoup plus directement.

Il dit : « Pourvu que l’on puisse augmenter la production, on peut même recourir à l’exploitation individuelle ; qu’un chat soit blanc ou noir importe peu, s’il attrape les rats, c’est un bon chat ».

Ces deux plus hauts responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste ont encore envoyé leurs hommes de confiance et leurs valets entreprendre des « enquêtes » sur les prétendues « expériences » concernant la « fixation des normes de production sur la base de la famille », dans la vaine tentative d’amasser des « obus » pour attaquer la ligne révolutionnaire prolétarienne de notre grand éducateur, le président Mao.

Ils ont arboré l’enseigne de l’« augmentation de la production » pour donner le branle à la désagrégation de l’économie collective du socialisme, restaurer l’exploitation individuelle, et laisser le capitalisme déferler librement dans nos campagnes. Telle est la nature réactionnaire du « san-zi-yi-bao » qu’ils ont préconisé.

Quelle n’était pas alors l’arrogance du Khrouchtchev chinois, quand il donnait des « directives » et faisait ses « rapports » pour colporter le « san-zi-yibao » !

Et voilà que maintenant ce « grand personnage », maître en « perfectionnement individuel », a l’impudence de soutenir que même pendant les trois années difficiles, il n’a « pas attaqué » la commune populaire.

Quelle impudence de chercher à nier des faits indéniables ! Le « san-i-yi-bao » du Khrouchtchev chinois répondait aux besoins des forces capitalistes dans les régions rurales, encourageait la tendance spontanée au capitalisme des paysans aisés et donnait largement le feu vert aux spéculateurs et aux éléments nouvellement embourgeoisés.

Dans quelques endroits où la « fixation des normes de production sur la base de la famille » a été pratiquée de force, conformément à la directive sinistre du Khrouchtchev chinois, diverses mesures destinées à la restauration du capitalisme, tels « la terre à responsabilité individuelle », « la distribution de la terre par famille » et « le système de responsabilité pour le rendement agricole », etc. furent appliqués, portant sérieusement atteinte à l’économie collective et l’affaiblissant.

Au moment où soufflait le sinistre vent du « san-zi-yi-bao », la poignée des révisionnistes contre-révolutionnaires protégés par le Khrouchtchev chinois étaient fous de joie, croyant éperdument avoir trouvé en dernier ressort un excellent subterfuge pour restaurer le capitalisme.

Ils déclaraient, tout guillerets : « C’est exactement comme dit le poème : « Au fond du défilé, la rivière se dérobe, il semble qu’il n’y ait plus de chemin. Soudain un village apparaît parmi les saules touffus et les fleurs éclatantes »

Tout ce qui vient d’être exposé prouve pleinement que le tapage fait par le Khrouchtchev chinois autour du : « san-zi-yi-bao » constituait un courant sinistre qui. Regroupant les forces capitalistes des régions urbaines et rurales, les incitait à lancer une attaque violente contre les positions socialistes à la campagne.

Ce faisant, le Khrouchtchev chinois visait à détruire l’économie collective de la commune populaire, à saper le socialisme, à faire de la Chine rouge une Chine sombre.

Ces activités rentrent dans le cadre d’une ample restauration du capitalisme et précédaient l’usurpation par les dites forces de la direction du Parti et de l’Etat.

Quelle coïncidence ! Ce système tant vanté par le plus haut des responsables du Parti engagés dans la voit capitaliste ne diffère en rien de ce que Khrouchtchev a appliqué et de ce que ses successeurs Brejnev, Kossyguine et consorts poursuivent dans les campagnes soviétiques.

Les chefs de file de la clique renégate révision soviétique appliquent partout les « principes de la vente libre des produits », et ont ordonné l’interdiction du rajustement administratif » des prix du marché.

Ils ont déclaré que « l’appréciation objective des activités d’exploitation des kolkhozes et des sovkhozes doit être basée sur le niveau du profit ». Ils ont assoupli à plusieurs reprises les restrictions imposées aux « parcelles individuelles » et ferment les yeux sur le fait que les particuliers se partagent les terres publiques. Ils donnent les terres en charge à chaque groupe, voire même à chaque famille et sont même allés jusqu’à confier, avec garantie « juridique », les terres, qui sont propriété d’Etat, aux groupes pour une période indéterminée.

Précisons qu’une famille comportant une main-d’œuvre de deux ou trois personnes ou plus peut être considérée comme groupe.

C’est précisément sous la domination de cette ligne révisionniste contre¬révolutionnaire que dans la campagne soviétique l’économie privée devient un fléau, que l’économie socialiste se désagrège complètement, que la polarisation des classes s’aggrave de jour en jour, que les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

Le capitalisme est déjà complètement restauré. Imaginez, camarades, ce qu’on aurait vu apparaître dans nos campagnes, si le complot du Khrouchtchev chinois avait réussi !

UNE LUTTE ACHARNÉE AU SUJET DU MOUVEMENT D’ÉDUCATION SOCIALISTE

Au moment critique où les forces capitalistes représentées parle Khrouchtchev chinois lançaient une offensive furieuse contre le socialisme, en automne 1962, a eu lieu, sous la direction personnelle du président Mao, [a dixième session plénière du Comité central issu du Ville Congrès du Parti communiste chinois, qui revêtit me grande portée historique.

Le président Mao a critiqué de manière pénétrante la ligne opportuniste de droite du Khrouchtchev chinois et brisé le courant sinistre de la restauration du capitalisme soulevé par celui-ci.

Au cours de cette session, le président Mao a lancé à tout le Parti et au peuple de tout le pays ce vibrant appel : « Ne jamais oublier la lutte de classes » et fixé cette grande tâche : « Il faut entreprendre l’éducation socialiste » ; sonnant la charge de la contre-attaque générale du prolétariat contre la bourgeoisie. Ce fut comme un coup de tonnerre qui fit trembler tous les éléments malfaisants.

Le mouvement d’éducation socialiste entrepris dans les campagnes, conformément à la directive du président Mao était une révolution sur les fronts politique et idéologique ; il marquait un développement plus poussé de la révolution socialiste à la campagne, dans de nouvelles conditions historiques.

Au sujet de ce grand mouvement de masse révolutionnaire, une lutte acharnée a été engagée entre la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao et la ligne réactionnaire bourgeoise du Khrouchtchev chinois.

La ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao se trouvait concentrée dans les deux grands documents marxistes-léninistes suivants : « Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur quelques questions concernant le travail actuel à la campagne » (il s’agit du « document en 10 points ») et « Certains problèmes actuels soulevés dans le mouvement d’éducation socialiste à la campagne » (il s’agit du « document en 23 points »), documents rédigés sous la direction personnelle du président Mao.

Selon cette ligne, il faut « prendre pour axe la lutte de classe et la lutte entre les deux voies – voie socialiste et voie capitaliste », pour résoudre « les contradictions entre le socialisme et le capitalisme ».

Il faut « s’appuyer sur la classe ouvrière, les anciens paysans pauvres et les paysans moyens de la couche inférieure, les cadres révolutionnaires, les intellectuels révolutionnaires et les autres révolutionnaires ; s’appliquer à unir 95 % et plus des masses, 95 % et plus des cadres » pour « mener une lutte aiguë et du tac au tac contre les forces capitalistes et féodales qui lancent des offensives violentes contre nous ».

Selon cette ligne du président Mao, « le mouvement en cours vise principalement ceux qui, bien que du Parti, détiennent des postes de direction, mais s’engagent dans la voie capitaliste ». « Parmi eux, certains agissent ouvertement et d’autres dans la coulisse. »

Parmi ceux qui les soutiennent se trouvent, « aux échelons supérieurs, des éléments antisocialistes travaillant dans les organes de direction des communes, des arrondissements, des districts, des départements et même de l’échelon provincial ou central. »

Cette ligne marxiste-léniniste a touché au point sensible la poignée des plus hauts responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, ayant pour chef de file le Khrouchtchev chinois.

Elle a brisé leur rêve chimérique de restauration du capitalisme. Se trouvant dans une situation défavorable, ils ont eu recours à une tactique contre-révolutionnaire à double face ; reprenant à leur compte le slogan du mouvement d’éducation socialiste, ils ont formulé une ligne réactionnaire bourgeoise en apparence « de gauche », mais en réalité de droite.

Le premier à se manifester fut un autre responsable du Parti, parmi les plus hauts placés, engagé dans 1a capitaliste. Cet individu agissait toujours de connivence avec le Khrouchtchev chinois pour barrer la route à la révolution socialiste à la campagne.

Il était parmi ceux qui supprimaient furieusement les coopératives agricoles et prônaient le « san¬zi¬yi¬bao ». Cette fois-ci encore, il s’est manifesté. Quatre mois à peine après la publication du « document en 10 points » sur le grand mouvement d’éducation socialiste, il a formulé impatiemment un soi-¬disant « deuxième document en 10 points » (projet), diamétralement opposé au premier.

Usant de la méthode contre-révolutionnaire : « retirer les bûches de dessous le chaudron », ce « deuxième document en 10 points » (projet) dépouillait le premier de son contenu fondamental, à savoir la lutte entre les deux classes et entre les deux voies, et éliminait radicalement la ligne, l’orientation et la politique pour le mouvement d’éducation socialiste définies explicitement dans le « document en 10 points » par le président Mao.

Sous prétexte de tracer une « ligne de démarcation entre les mesures politiques concrètes », ce « deuxième document cherchait par tous les moyens possibles à tirer un sur les crimes des forces capitalistes à la campagne, bâillonnait les larges masses et protégeait de son mieux les agents de la bourgeoisie au sein du Parti.

Au nom de l’« éducation socialiste », il dirigeait le fer de lance la lutte contre les anciens paysans pauvres et les paysans moyens de la couche inférieure.

Cet autre responsable du Parti engagé dans la voie capitaliste a publié cette grande herbe vénéneuse dans l’espoir de se servir de la ligne réactionnaire bourgeoise pour éteindre les flammes révolutionnaires ardentes du mouvement d’éducation socialiste que le président Mao avait personnellement allumées. C’est un des crimes monstrueux qu’il a commis pour s’opposer au socialisme et restaurer le capitalisme.

Plus tard, le Khrouchtchev chinois a envoyé sa femme, une certaine Wang, « séjourner dans les unités de base », pour monter la fameuse « expérience de Taoyuan » aussi répugnante que nauséabonde.

Et toute honte bue, il s’est démené un peu partout dans le pays pour la propager et la vanter, et, partant de cette « expérience », il a apporté des retouches au « deuxième document en 10 points » (projet) pour avancer quelque temps après un « projet révisé ». Voilà un chef-d’œuvre de la ligne réactionnaire bourgeoise, « de gauche » en apparence, mais en réalité de droite, un programme réactionnaire qui prend le contre¬pied de la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao.

Par cette ligne réactionnaire bourgeoise, « de gauche » en apparence, mais de droite en réalité, le Khrouchtchev chinois complotait d’usurper la direction du mouvement d’éducation socialiste et de faire dévier ce grand mouvement révolutionnaire.

C’était là le vaste complot par lequel le Khrouchtchev chinois s’ingéniait à réprimer sauvagement les anciens paysans pauvres et les paysans moyens de la couche inférieure et à ravir le pouvoir au prolétariat.

Dans certaines localités placées sous sa coupe, bon nombre d’anciens paysans pauvres et de paysans moyens de la couche inférieure victimes clé cette ligne, apparemment « de gauche » et de droite en réalité, se sont vus, pendant une certaine période, ravalés au rang de « contre-révolutionnaires » et dépouillés de leur pouvoir.

Ainsi, une sérieuse atteinte a été portée aux fruits abondants obtenus par le mouvement d’éducation socialiste qui s’était déroulé à la lumière de la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao.

Le Khrouchtchev chinois a toujours évité d’aborder le problème fondamental des contradictions entre le socialisme et le capitalisme.

Ainsi, à propos de la nature du mouvement d’éducation socialiste, il a parlé à fusion des « contradictions entre être intègre et ne pas l’être à quatre points de vue » (politique, idéologie, organisation et économie. — N.D.T.), de « l’entrecroisement des contradictions au sein du Parti et des contradictions en dehors du Parti, ou de l’entrecroisement de ces contradictions entre nous et nos ennemis d’une part et des contradictions au sein du peuple de l’autre » etc.

Il a recouru à ce trompe-l’œil dans la vaine tentative, premièrement, de faire oublier au peuple révolutionnaire la lutte de classe menée par le prolétariat contre bourgeoisie, ainsi que la dictature du prolétariat ; deuxièmement, de diriger le fer de lance de la lutte les larges masses des anciens paysans pauvres et des paysans moyens de la couche inférieure, vers les cadres bons ou relativement bons, afin de protéger la poignée des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste. C’était là le complot le plus perfide.

Le Khrouchtchev chinois craignait par-dessus tout une réelle mobilisation des larges masses révolutionnaires des cadres révolutionnaires qui, ayant assimilé la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, l’orientation et la politique du Parti, débusqueraient ses agents.

Par conséquent, rééditant les méthodes de « tutelle politique » du Kuomintang, il a réprimé les masses, attaqué les cadres révolutionnaires, fait stagner le mouvement dans le fol espoir de camoufler la lutte de classes et de parvenir à ce que le mouvement d’éducation socialiste ne fût que de pure forme. En estompant la lutte entre les deux voies, en réprimant les masses et en attaquant les cadres révolutionnaires, le Khrouchtchev chinois et consorts tentaient, en dernière analyse, de semer la confusion, de troubler le front de classe. Ils détournaient la lutte de son but, frappaient le grand nombre, et cela dans le dessein de protéger les responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, et de se protéger eux-mêmes.

La ligne réactionnaire bourgeoise apparemment « de gauche », en réalité de droite du Khrouchtchev chinois visait à placer le mouvement d’éducation socialiste dans l’orbite de la restauration du capitalisme, à désagréger la dictature du prolétariat et à transformer celle-ci en dictature bourgeoise.

Cette ligne s’est heurtée au boycottage et à l’opposition des larges masses révolutionnaires et des cadres révolutionnaires, dès son apparition.

La publication du « document en 23 points », mis au point par le président Mao lui-même, document revêtant une grande portée historique, a proclamé la faillite de cette ligne réactionnaire bourgeoise.

A la lumière de la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, le mouvement d’éducation socialiste a été couronné de succès. Les forces capitalistes de la campagne ont reçu un coup rude. La commune populaire s’est consolidée et la position socialiste à la campagne a été renforcée.

La grande révolution culturelle prolétarienne qui lui a succédé immédiatement a porté le mouvement révolutionnaire socialiste dans les campagnes à une étape toute nouvelle.

FAIRE « DU COMBAT CONTRE L’ÉGOÏSME ET DE LA RÉFUTATION DU RÉVISIONNISME » LE PRINCIPE DIRECTEUR ET MENER JUSQU’AU BOUT LA LUTTE ENTRE LES DEUX VOIES A LA CAMPAGNE

Suivant de près leur grand pilote, le président Mao, les 500 millions de paysans chinois ont parcouru en 18 ans sur la voie socialiste un glorieux chemin de combat, évitant les écueils dangereux et bravant des vents et des courants néfastes.

L’histoire de ces 18 ans de lutte entre les deux voies et les deux lignes dans les campagnes nous a apporté des expériences extrêmement riches dont les plus ii portantes sont celles-ci :

Premièrement, « la société socialiste s’étend sur une période historique fort longue, au cours de laquelle les classes, les contradictions entre les classes et la lutte de classes continuent à exister, de même que la lutte entre la voie socialiste et la voie capitaliste et le danger de la restauration du capitalisme. » Dans les campagnes, du fait que les propriétaires fonciers et les paysans riches renversés ne se résignent pas à leur défaite et tentent toujours une restauration, que l’influence bourgeoise et la force de l’habitude engendrée par l’ancienne société existent encore, et que subsiste la tendance spontanée au capitalisme des petits producteurs, la lutte de classes ses manifeste toujours de façon extrêmement complexe et aiguë, et à chaque tournant de l’histoire, devient toujours extrêmement acharnée.

Sur la question de la révolution socialiste dans les campagnes, la lutte entre la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao et la ligne réactionnaire bourgeoise représentée par le Khrouchtchev chinois est l’expression concentrée, au sein du Parti, de cette lutte de classes. Les larges masses d’anciens paysans pauvres et de paysans moyens de la couche inférieure et de cadres révolutionnaires qui veulent persister dans la voie socialiste, doivent mener jusqu’au bout cette lutte entre les deux lignes au sein du Parti, stigmatiser à fond la ligne réactionnaire bourgeoise du Khrouchtchev chinois et extirper son influence néfaste.

Deuxièmement, le problème fondamental de la révolution est le problème du pouvoir.

A la campagne, la lutte entre les deux voies et entre les deux lignes est, en dernière analyse, une lutte pour consolider la dictature du prolétariat ou pour la renverser. Dans les nouvelles conditions historiques de la dictature du prolétariat, les ennemis de classe se procurent toujours des agents au sein du Parti par la corruption, la démoralisation et la désunion, la douceur et la brutalité ou par l’enrôlement de nos cadres dans leur camp, l’infiltration de leurs agents dans nos rangs, afin d’atteindre leur but criminel : le renversement de la dictature du prolétariat.

La poignée des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste se présente comme l’ennemi principal et le plus dangereux des larges masses d’anciens paysans pauvres et de paysans moyens de la couche inférieure.

Le Khrouchtchev chinois était leur maître dans la coulisse. Son obstination à mettre en pratique à la campagne la ligne réactionnaire bourgeoise, constitue une des composantes extrêmement importantes de son complot contre¬ révolutionnaire visant à restaurer le capitalisme en Chine et à transformer la dictature du prolétariat en dictature de la bourgeoisie.

Si nous laissions cette poignée de responsables précités usurper le pouvoir d’Etat, nous reprendrions l’ancienne voie et serions plongés à nouveau dans la souffrance.

Troisièmement, après l’achèvement de la collectivisation agricole, la révolution socialiste sur le plan économique ne prend pas fin pour autant.

La lutte entre la consolidation du système de propriété collective du socialisme et la tentative de le saboter reste encore un problème crucial.

L’un des moyens de taille utilisés par les ennemis de classe pour miner et désagréger le système de propriété collective socialiste consistait à s’acharner à étendre le système du « san-zi-yi-bao ».

Le prolétariat, les anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure doivent mettre en œuvre la puissance de la dictature du prolétariat pour consolider, développer le système de propriété collective socialiste et prendre la voie de la prospérité commune.

Quatrièmement, les larges masses d’anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure constituent la base sociale de notre édification socialiste à la campagne, les forces sur lesquelles nous devons nous appuyer pour y maintenir la dictature du prolétariat.

En vue d’y restaurer le capitalisme, le Khrouchtchev chinois persistait toujours dans la ligne bourgeoise de classe consistant à s’appuyer sur les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments et les droitiers pour attaquer les anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure.
Nous devons agir à l’opposé.

Durant toute la période historique du socialisme, nous devons persister dans la ligne prolétarienne de classe conduisant à nous appuyer sur les anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure et à nous unir aux paysans moyens pour que le pouvoir politique reste solidement entre les mains d ceux qui s’en tiennent à la voie socialiste.

Cinquièmement, « le grand problème, c’est l’éducation des paysans. » « Faire pénétrer sans relâche les idées socialistes dans les masses paysannes et critiquer la tendance au capitalisme constitue la tâche fondamentale du travail politique » du Parti à la campagne.

Mais le Khrouchtchev chinois s’entêtait à étouffer l’esprit d’initiative socialiste des paysans, à pratiquer une vaste politique de stimulants matériels, à encourager et utiliser perfidement la tendance spontanée au capitalisme, le tout dans le but de restaurer le capitalisme.

C’est là une lutte sérieuse pour s’assurer le pouvoir de direction parmi les paysans sur le plan idéologique.

Les larges masses des paysans et des cadres révolutionnaires doivent donner la priorité à la politique prolétarienne, continuer à placer la pensée de Mao Tsé-toung au poste de commandement, et, tout en réfutant à fond le révisionnisme du Khrouchtchev chinois, lutter sans merci contre l’égoïsme bourgeois pour extirper graduellement la racine du révisionnisme.

Au cours de ces 18 dernières années, obstinément fidèle à sa position réactionnaire bourgeoise, le Khrouchtchev chinois est toujours resté hostile aux larges masses des anciens paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure. Il provoqua des troubles, subit des échecs, provoqua de nouveaux troubles, subit de nouveaux échecs, et ainsi jusqu’à sa ruine totale dans cette grande révolution culturelle prolétarienne.

Sa ligne réactionnaire bourgeoise, opposée à la révolution socialiste à la campagne, se voit aujourd’hui, elle aussi, jetée à la poubelle de l’Histoire.

La lutte à la campagne entre les deux voies et les deux lignes doit être menée jusqu’au bout.

La grande révolution culturelle prolétarienne dans les campagnes doit être menée jusqu’au bout et selon l’orientation du président Mao.

Que le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé-toung flotte haut dans les campagnes chinoises ! Qu’il y flotte à jamais !


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