La Conférence constate que l’absence de contacts entre les Partis Communistes qui y sont représentés comporte dans la situation de sérieux inconvénients.

L’expérience a prouvé qu’un tel manque de liaison entre les Partis Communistes est grandement dommageable et ne saurait se justifier. La nécessité de l’échange des expériences et d’une coordination librement consentie de l’action des partis intéressés, revêt en ce moment une acuité particulière dans les conditions compliquées de la situation d’après-guerre où l’absence d’une liaison entre Partis Communistes peut conduire à une situation préjudiciable à la classe ouvrière.

En conséquence, les participants à la Conférence se sont mis d’accord sur ce qui suit :

1. Il sera crée un Bureau d’Information des représentants du Parti Communiste de Yougoslavie, du Parti Ouvrier Bulgare (communiste), du Parti Communiste de Roumanie, du Parti Communiste Hongrois, du Parti Ouvrier Polonais, du Parti Communiste (bolchévik) de l’U.R.S.S., du Parti Communiste Français, du Parti Communiste de Tchécoslovaquie, du Parti Communiste d’Italie.

2. Le Bureau d’Information aura pour tâche d’organiser l’échange des expériences et, en cas de nécessité, la coordination de l’activité des Partis Communistes sur la base d’un libre consentement.

3. Le Bureau d’Information sera composé de représentants des Comités Centraux à raison de deux pour chacun d’eux. Les délégués des Comités Centraux doivent être nommés et remplacés par les Comités Centraux intéressés.

4. Le Bureau d’Information éditera un organe bimensuel, et plus tard, hebdomadaire. L’organe sera édité en français et en russe et, dans la mesure des possibilités, en d’autres langues.

5. Le siège du Bureau d’Information est fixé à Belgrade.


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