Ce numéro de Crise est réalisé près de trois mois après le précédent : ce rythme de publication s’impose à nous, de par le fait que ce sont les battements de la crise générale du capitalisme que nous cherchons à refléter le plus fidèlement possible.

Dans cet état de fait et d’esprit, ce numéro met l’accent sur les émeutes ayant éclaté fin juin et début juillet 2023 en France suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre, tué par un policier lors d’une interpellation pour un délit routier. C’est un aspect de plus de l’isolement et de la décrépitude de l’Occident.

Plus précisément, notre dense analyse de ces émeutes intervient dans le contexte d’une décomposition totale de la société française, alors que le capitalisme s’est imposé dans tous les rapports sociaux. Plus rien ne tient désormais, la société française tourne en roue libre. C’est riche de potentialités, mais également de dangers.

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Car notre haine complète et déterminée du capitalisme et de la bourgeoisie n’est pas portée au nihilisme ou à l’anarchisme, et ne doit pas aller en ce sens. Nous, nous sommes du côté du Prolétariat et de la subjectivité révolutionnaire.

Aussi, nous voyons les profondes différences entre les émeutes de 2023 et celles de 2005. Ce numéro montre à ce titre tout le sérieux et la profondeur de notre expérience et de notre compréhension de l’histoire des masses. Si les maoïstes en France avaient été les seuls à valoriser 2005, c’est bien parce qu’inversement 2023 apparaît comme son pendant négatif, et inversement. C’est en critiquant 2023 qu’on comprend le sens de 2005.

Ce qui se passe, c’est un processus de maturation historique, et de progrès des consciences. Avec les émeutes de 2023, dans une mesure qu’il reste à étudier, les masses françaises saisissent de manière vertigineuse l’ampleur de la déliquescence. C’est un pas en avant. Le masque tombe : le capitalisme est décadent, la bourgeoisie est décadente, son État est décadent. Il faut qu’un ordre nouveau remplace l’ancien.

Cela montre aussi que c’est une période d’effondrement, où la décomposition emporte tout ou presque, au moyen du consumérisme, du relativisme, du libéralisme, de la fuite dans le grotesque bruyant, informe et insignifiant.

Cela montre toute l’importance d’un travail prolongé et exigeant pour forger la subjectivité révolutionnaire en rupture totale avec la bourgeoisie et le capitalisme, et cela veut dire : placer l’idéologie au poste de commandement ! Cette idéologie est le marxisme-léninisme-maoïsme.

Les discours fantasmés et mollassons sur les « violences policières », le « racisme systémique » et autres élucubrations universitaires n’ont historiquement pas de place. Il ne s’agit pas de réformer le capitalisme, mais d’établir un nouvel ordre. Face à ceux qui tentent de se donner des airs de rebelles pour mieux tenter en fait de sauver le capitalisme en disant mollement : « pas de justice, pas de paix », nous affirmons qu’il faut frapper dur, clamant avec ferveur « pas de paix jusqu’au socialisme, jusqu’au Communisme ! ».

Nous vous appelons à consulter, en Belgique et en France, les sites vivelemaoisme.org et materialismedialectique.com


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