Ce 22e numéro de la revue Crise s’inscrit dans le contexte occidental d’une période de suspension historique. Nous pensons avoir réussi à exprimer la substance de ce phénomène, en nous appuyant sur une étude approfondie des mentalités dans la société capitaliste de ce début 21e siècle, avec tout son immense poids dans la vie quotidienne.

Ce numéro fait le point sur le pourrissement de la société capitaliste, notamment en Belgique et en France. Pourrissement altérant de manière visible et nette les métropoles capitalistes et l’Humanité décadente que la bourgeoisie se montre toujours plus incapable de diriger et encore moins de civiliser.

C’est ce qui explique également le délai de parution par rapport au précédent numéro. Il faut toujours saisir l’esprit des temps, et nous vivons un phénomène de maturation historique, plus rien ne reste en place, alors qu’en apparence tout est comme avant, le lendemain semblant similaire à la veille.

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Il faut des outils puissants pour saisir l’époque en théorie et en pratique, dans une telle situation paradoxale, que seule une équipe de révolutionnaires armés de la boussole invincible du matérialisme dialectique est en mesure de comprendre et de traverser de manière productive.

Alors qu’autour du conflit en Ukraine se dessine toujours plus clairement le grand affrontement direct entre l’OTAN et la Russie, et au-delà de lui des États-Unis et de la Chine, emportant dans le sillage de la course à l’abîme les puissances du capitalisme déclassées et en panique, dont la France se trouve en être un exemple, nous scrutons les voies que se cherche l’impérialisme français pour affirmer son existence.

Mais plus largement même que cette perspective de lutte contre la tendance à la guerre alors que se développe le spectre de la troisième guerre mondiale à mesure que le mode de production capitaliste s’enfonce dans sa Crise, nous levons le drapeau de la Culture et de la lutte totale et complète face à la bourgeoisie et à son ordre, face au Capitalisme et à l’Humanité décadente et meurtrière qu’il produit.

Nous levons le drapeau de la lutte des classes afin de nous préparer au soulèvement qui se dressera contre le crépuscule de la bourgeoisie et de la barbarie dans laquelle elle entraîne le monde, en lui opposant l’esprit prolétarien, seul en mesure de constituer une alternative civilisée et démocratique, ramenant l’Humanité dans l’Ordre naturel de notre Biosphère.

Ce numéro aborde ainsi frontalement la question de « tordre le bâton dans l’autre sens » pour résister à la morosité passive et à la sidération qui a saisi les masses belges et françaises face aux gigantesques contradictions auxquelles la société de ces pays se heurtent et face à la barbarie qui emporte leurs illusions, leur aveuglement et il faut bien leur dire, parfois leurs lâchetés.

Crise est l’organe de la confrontation, de la compréhension et de la lutte, et donc de l’enthousiasme et de la camaraderie que forge la lutte collective. Le chemin est sinueux, l’avenir est lumineux !


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