Le cinquième numéro de Crise se produit alors que, malgré le déconfinement, le capitalisme n’est toujours parvenu à se relancer convenablement, confirmant par là l’évaluation faite de la situation historique comme seconde crise générale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de dix semaines après le déconfinement, la production mondiale n’est qu’à 75 % de ce qu’elle était avant l’irruption du Covid19.

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À la fin juillet 2020, la production mondiale d’acier reste même inférieure de moitié. Cela implique que non seulement l’élan capitaliste est cassé en général, mais également qu’est encore au ralenti la production capitaliste qui produit des matières incontournables pour l’appareil productif. Cela affaiblit d’autant l’expansion capitaliste des prochaines années.

L’appareil productif capitaliste voit tout son tissu se déchirer, toute sa structuration être bouleversée, le sol se dérobe sous ses pieds.

Il est qui plus est nécessaire de bien prendre en compte que le Covid-19 n’a pas disparu et, il faut le souligner, les conditions objectives de son apparition n’ont pas disparu non plus. La contradiction villes-campagnes est explosive comme auparavant et elle est un aspect essentiel de la crise générale du capitalisme.

L’ampleur de celle-ci est telle qu’elle touche tous les aspects et que les spasmes se produisent dans tous les domaines. La crise est morale, économique, culturelle, militaire, politique…

La nature et la fonction de Crise est de fournir les données et les analyses pour appréhender cela de manière adéquate, afin de permettre à l’activité communiste d’être correctement calibré dans ses interventions.


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