[Déclaration de la Junte de Coordination Révolutionnaire, novembre 1974, regroupant le Mouvement de Libération Nationale (Tupamaros) d’Uruguay, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) du Chili, l’Armée de Libération Nationale (ELN) de Bolivie et l’Armée Révolutionnaire du Peuple (ERP) d’Argentine.
Le document reflète parfaitement le point de vue du guévarisme, avec son rejet de l’idéologie, du Parti, de la Guerre Populaire, et ici notamment du concept maoïste de capitalisme bureaucratique.]
« C’est la voie du Vietnam qui est la voie que doivent suivre les peuples ; c’est la voie que suivra l’Amérique, avec la caractéristique particulière que les groupes en armes pourront former quelque chose comme des Juntes de Coordination pour rendre plus difficile la tâche répressive de l’impérialisme yankee et faciliter leur propre cause.»
Che Guevara, « Message à la Tricontinentale »
Le Mouvement de Libération Nationale (Tupamaros) d’Uruguay, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) du Chili, l’Armée de Libération Nationale (ELN) de Bolivie et l’Armée Révolutionnaire du Peuple (ERP) d’Argentine cosignent la présente déclaration pour faire connaître aux ouvriers, aux paysans pauvres, aux pauvres de villes, aux étudiants et aux intellectuels, aux peuples indigènes, aux millions de travailleurs exploités de notre souffrante patrie latino-américaine, leur décision de s’unir en un Junte de Coordination Révolutionnaire. Cet important pas en avant est le produit d’une nécessité ressentie ; la nécessité de donner une cohésion à nos peuples dans le domaine de l’organisation, d’unifier les forces révolutionnaires face à l’ennemi impérialiste, de livrer avec plus d’efficacité la lutte politique et idéologique contre le nationalisme bourgeois et le réformisme.
Ce pas en avant important est la concrétisation de l’une des principales idées stratégiques du commandant Che Guevara, héros, symbole et précurseur de la Révolution socialiste continentale. C’est aussi un pas significatif qui tend à reprendre la tradition fraternelle de nos peuples, qui surent fraterniser et lutter comme un seul homme contre les oppresseurs du siècle passé, les colonisateurs espagnols.
Les peuples du monde vivent sous la menace permanente de l’impérialisme le plus agressif, le plus rapace à avoir jamais existé dans l’histoire. Ils ont été témoins, et non avec indifférence, du génocide organisé et dirigé par l’impérialisme yankee contre l’héroïque peuple vietnamien. Dans cette guerre inégale, dont la clameur ne s’est pas encore éteinte, s’est montré sans masque le caractère militariste et sournois de l’impérialisme du Nord.
Mais, dans cette guerre, encore une fois et en contrepartie, s’est démontrée la faiblesse de son système et de toute sa puissance militaire, face à un peuple disposé à lutter et décidé à être libre quel qu’en soit le prix. Les peuples latino-américains, depuis le siècle dernier jusqu’à nos jours, ont supporté lourdement le joug colonial ou néocolonial des impérialistes, ils ont subi l’une après l’autre interventions militaires et guerre injustes exécutées ou fomentées, tant par l’armée nord-américaine que par les monopoles supranationaux.
Nous avons là la spoliation du Mexique, l’occupation de Puerto Rico, l’intervention de Saint-Domingue, et cette Baie des Cochons et beaucoup d’autres actes belliqueux que notre Amérique n’oubliera ni ne pardonnera jamais. Et nous avons là Shell, Esso ou la Standard Oil, la United Fruit, la ITT, les dollars de M. Rockefeller et de M. Ford. Nous avons là la CIA, qui avec Papy Shelton, Mitrione, Siracusa, a laissé des traces indélébiles de la politique dominatrice et arrogante des États-Unis contre le Mouvement populaire et Amérique latine.
Le 1er janvier 1959, avec la victoire de la Révolution cubaine, commençait la marche finale des peuples latino-américains vers le socialisme, vers la véritable indépendance nationale, vers le bonheur collectif des peuples. La juste et ouverte rébellion des exploitées d’Amérique latine contre un système barbare, néocolonial, capitaliste, imposé depuis la fin du siècle dernier par les impérialismes yankee et européens, qui par la force, la tromperie et la corruption se sont appropriés notre continent.
Les lâches bourgeoisies criollas (élites descendant des colons espagnols, NDLR) et leurs armées ne surent pas faire honneur au legs révolutionnaire libérationiste de la glorieuse lutte anticoloniale de nos peuples, qui, conduits par des héros comme Bolívar, San Martín, Artigas et tant d’autres, conquirent leur indépendance, l’égalité et la liberté. Les classes dominantes, défendant de mesquins intérêts de groupe,s ‘unirent aux impérialistes, collaborant avec eux, facilitant leur pénétration économique, livrant progressivement le contrôle de notre économie à la voracité insatiable du capitalisme étranger.
La domination économique a engendré le contrôle et la subordination politique et culturelle.
Ainsi vit le jour le système capitaliste néocolonial qui exploite, opprime et acculture depuis un siècle les classes laborieuses de notre continent. Depuis le début du siècle, la classe ouvrière a commencé à se lever contre ce système, déployant la peu connue alors bannière du socialisme, unie indissociablement à la bannière de l’indépendance nationale, favorisant le réveil des paysans, des étudiants, de tout ce qu’il y a de sain et de révolutionnaire dans nos peuples.
L’anarchisme, le socialisme et le communisme, comme mouvements organisés de la classe ouvrière, prirent la tête avec énergie et héroïsme de larges mobilisations de masse, jalons ineffaçables de la lutte révolutionnaire. Le légendaire leader nicaraguayen Augusto César Sandino, ouvrier métallurgiste, dirigea dans son petit pays l’une des plus héroïques de ces batailles, quand son armée de guérilla mit en échec et défit les troupes interventionnistes nord-américaines en 1932.
Ce fut dans cette décennie 1930 que nos peuples déclenchèrent dans tout le continent une formidable poussée de masse qui bouscula la domination néocoloniale homogénéisée par l’impérialisme yankee, ennemi n°1 de tous les peuples du monde. Mais cette formidable mobilisation révolutionnaire de masse ne fut pas couronnée de victoire.
L’intervention active, politique et militaire, directe et indirecte de l’impérialisme yankee, ajoutée aux déficiences de l’anarchisme, des courants socialistes et des Partis communistes, furent les causes d’une défaite temporaire.
La majorité des Partis communistes, les plus conscients, conséquents et organisés de cette époque, tombèrent dans le réformisme. Certains d’entre eux, comme l’héroïque et aguerri Parti communiste salvadorien, subirent de cruelles défaites avec des dizaines de milliers de martyrs. Pour cette raison, la poussée impétueuse des masses dévia de son chemin révolutionnaire et tomba sous l’influence et la direction du nationalisme bourgeois, voie de garage de la révolution, ressort intelligent et démagogique que trouvent les classes dominantes pour prolonger par la tromperie l’existence du système capitaliste néocolonial.
À partir de la formidable victoire du peuple cubain, qui, sous la conduite habile et clairvoyante de Fidel Castro et d’un groupe de dirigeants marxistes-léninistes, parvint à défaire l’armée de Batista et à établir dans l’île de Cuba, sous le nez même de l’impérialisme, le premier État socialiste latino-américain, les peuples du continent se virent renforcés dans leur foi révolutionnaire, et débutèrent une nouvelle et profonde mobilisation collective. Avec réussites et erreurs, nos peuples et leurs avant-gardes se lancèrent avec décision dans la lutte anti-impérialiste pour le socialisme.
Le décennie 1960 vit se succéder de manière ininterrompue de grandes luttes populaires, de violents combats guérilleros, de puissantes insurrections de masse. La Guerre d’Avril (1965), insurrection générale du peuple dominicain, obligea à l’intervention directe de l’impérialisme yankee qui dut envoyer 30.000 soldats pour écraser dans le sang ce magnifique soulèvement.
La figure légendaire du commandant Ernesto Guevara personnifia, symbolisa toute cette époque de luttes et sa mort héroïque, comme sa vie exemplaire et sa claire conception stratégique marxiste-léniniste, ouvre et éclaire la voie de la nouvelle vague révolutionnaire de nos peuples, qui grandit jour après jour en puissance et en consistance, jaillissant des usines, des villages, des campagnes et des villes, et se déploie irrésistiblement sur tout le continent.
C’est le réveil définitif de nos peuples qui fait se lever des millions de travailleurs et prend inexorablement le chemin de la seconde indépendance, de la libération nationale et sociale définitive, de la définitive élimination de l’injuste système capitaliste et de l’établissement du socialisme révolutionnaire.
Mais la voie révolutionnaire n’est ni facile ni simple. Nous ne devons pas seulement affronter la force économique et militaire barbare de l’impérialisme. Des ennemis et des dangers plus subtils guettent à chaque instant les forces révolutionnaires, dans leurs efforts de livrer effectivement, victorieusement, la lutte anti-impérialiste. Aujourd’hui, étant donnée la situation particulière du processus révolutionnaire continental, nous devons nous référer spécifiquement à deux courants de pensée et d’action, qui conspirent puissamment contre les efforts révolutionnaires des peuples latino-américains.
Ce sont : un ennemi, le nationalisme bourgeois ; et une conception erronée dans le camp du peuple, le réformisme. Chacun d’entre eux, parfois étroitement liés, tentent de chevaucher la poussée révolutionnaire de nos peuples, d’en prendre la direction et d’imposer leurs conceptions erronées et intéressées, qui indéfectiblement finiront par contenir et mutiler l’élan révolutionnaire.
Pour cette raison, revêt une dimension stratégique la lutte idéologique et politique intransigeante que les révolutionnaires doivent livrer contre ces courants, pour s’imposer à eux, pour gagner ainsi la direction des plus larges masses, pour doter nos peuples d’une direction révolutionnaire conséquente qui nous conduise avec constance, intelligence et effectivité jusqu’à la victoire finale.
Le nationalisme bourgeois est un courant parrainé par l’impérialisme qui s’appuie sur lui comme diversion démagogique pour détourner et dévier la lutte des peuples, lorsque la violence révolutionnaire perd en efficacité.
Son noyau social est constitué par la bourgeoisie pro-impérialiste ou un secteur de celle-ci, qui prétend s’enrichir sans aucune mesure, disputant à l’oligarchie et à la bourgeoisie traditionnelle les faveurs de l’impérialisme, grâce au ‘truc’ de se présenter comme les pompiers de l’incendie révolutionnaire, par leur influence populaire et leur capacité de négociation face à la mobilisation de masse. Dans sa politique de tromperie, elle endosse un anti-impérialisme verbal et tente de confondre les masses avec sa thèse nationaliste préférée : la troisième voie. Mais en réalité, ils ne sont nullement anti-impérialistes ; ils se soumettent au contraire à de nouvelles et plus subtiles formes de pénétration économique étrangère.
Le réformisme est, au contraire, un courant qui germe au sein même du peuple travailleur, reflétant la crainte de l’affrontement de la part de secteurs petits-bourgeois ou de l’aristocratie ouvrière. Il se caractérise par refuser fermement en pratique la juste et nécessaire violence révolutionnaire comme méthode fondamentale de lutte pour le pouvoir, abandonnant ainsi la conception marxiste de la lutte des classes. Le réformisme diffuse dans les masses de nocives idées pacifistes et libérales, enjolive la bourgeoisie nationale et les forces armées contre-révolutionnaires avec lesquelles il cherche constamment à s’allier, exagère l’importance de la légalité et du parlementarisme.
L’un de ses argumentas favoris, celui de la nécessité d’éviter la violence et de s’allier avec la bourgeoisie et les militaires ‘patriotes’, en quête d’une voie pacifique qui épargne aux masses des effusions de sang sur le chemin vers le socialisme, est catégoriquement et douloureusement réfuté par les faits. Là où le réformisme a imposé sa politique conciliatrice et pacifiste, les classes ennemies du peuple et leurs forces armées ont exécuté les plus grands massacres contre le peuple. La récente expérience chilienne, avec plus de 20.000 hommes et femmes assassiné-e-s, nous dispense de plus de commentaires.
Face au nationalisme bourgeois, au réformisme et à d’autres courants de moindre importance, en lutte idéologique et politique constante avec eux, se dresse le pôle armé, le pôle révolutionnaire qui jour après jour se consolide au sein des masses, accroissant son influence, améliorant sa capacité politique et militaire, devenant toujours plus une option concrète vers l’indépendance nationale et le socialisme.
C’est précisément pour contribuer au renforcement de ce pôle révolution à l’échelle continentale, que les quatre organisations signataires de cette déclaration ont décidé de constituer la présente Junte de Coordination Révolutionnaire, autour de laquelle et de chacune de ses organisations nationales, nous appelons à s’organiser et à combattre unie tout l’avant-garde révolutionnaire, ouvrière et populaire, d’Amérique latine. Ceci signifie naturellement que les portes de cette Junte de Coordination Révolutionnaire sont ouvertes aux organisations révolutionnaires des différents pays latino-américains.
Le MLN Tupamaros, le Mouvement de la Gauche révolutionnaire (MIR), l’Armée de libération nationale (ELN) et l’Armée révolutionnaire du Peuple (ERP), au cours de leur lutte patriotique et révolutionnaire, ont peu à peu compris la nécessité de s’unir, ont peu à peu affirmé par leur propre expérience leur conception internationaliste, comprenant que contre l’ennemi impérialiste uni et organisé nous devons opposer la plus solide et étroite unité de nos peuples.
Liées par la similitude de nos luttes et de nos lignes, nos quatre organisations ont d’abord établi des liens fraternels, et à travers tout un processus nous sommes passés à un échange d’expériences, à une collaboration mutuelle chaque jour plus active, jusqu’à accomplir aujourd’hui ce pas décisif qui accélère la coordination et la collaboration qui sans le moindre doute fera bénéficier d’une meilleure effectivité pratique la lutte acharnée que livrent nos peuples contre le féroce ennemi commun.
Le développement de nos organisations, le renforcement de leur conception et pratique internationaliste, permettra de mieux mettre à profit les potentialités de nos peuples, jusqu’à ériger une puissante force révolutionnaire capable de vaincre définitivement la réaction impérialiste et capitaliste, d’annihiler les forces armées contre-révolutionnaires, d’expulser l’impérialisme yankee et européen du sol latino-américain, pays après pays, et d’initier la construction du socialisme dans chacun de nos pays, pour arriver un jour prochain à la plus complète unité latino-américaine.
Atteindre cet objectif sacré ne sera pas facile, la cruauté et la force de l’impérialisme rendra nécessaire, comme l’entrevoyait le commandant Che Guevara, de mener une cruelle et prolongée guerre révolutionnaire qui fera du continent latino-américain le deuxième ou troisième Vietnam du monde.
Mais, suivant le glorieux exemple de l’héroïque peuple vietnamien, les travailleurs latino-américains sauront combattre sans relâche, avec toujours plus d’efficacité, déployant dans toute leur intensité les invincibles énergies des masses, et écraser l’impérialisme yankee et ses agents, conquérant ainsi notre félicité et contribuant puissamment à la destruction définitive de l’ennemi principal de la classe ouvrière internationale, du socialisme, et de tous les peuples du monde.
Nous sommes unis par la compréhension du fait qu’il n’y a pas d’autre stratégie viable en Amérique latine que la stratégie de la guerre révolutionnaire. Que cette guerre révolutionnaire est un processus complexe de lutte de masses, armé et non armé, pacifique et violent, où toutes les formes de lutte se développent harmonieusement en convergeant autour de l’axe directeur de la lutte armée.
Que pour le développement victorieux de tout le processus de guerre révolutionnaire, il est nécessaire de mobiliser toutes les masses du peuple sous la direction du prolétariat révolutionnaire.
Que la direction prolétarienne de la guerre s’exerce à travers un Parti de combat marxiste-léniniste, de caractère prolétarien, capable de centraliser et diriger, unissant en un seul et puissant faisceau tous les aspects de la lutte populaire, garantissant une direction stratégique juste.
Que sous la direction du Parti prolétarien, il est nécessaire de structurer une puissante Armée populaire, cœur d’acier des forces révolutionnaires qui, en se développant du petit vers le grand, intimement unie aux masses et alimentée par elles, s’érige en un mur infranchissable où se briseront tous les assauts militaires réactionnaires, et soit en condition matérielle d’assurer l’annihilation totale des forces armées contre-révolutionnaires.
Qu’il est nécessaire de construire pareillement un large Front ouvrier et populaire de masse, qui mobilise tout le peuple progressiste et révolutionnaire, les différents partis populaires, les syndicats et d’autres organisations similaires, en un mot, qui mobilise les plus larges masses dont la lutte se déroule actuellement en parallèle, convergeant à tout moment, stratégiquement, avec l’activité militaire de l’Armée populaire et l’activité populaire clandestine du Parti prolétarien.
La réponse doit être claire, et nulle autre que la lutte armée comme principal facteur de polarisation, d’agitation et, en définitive, de défaite de l’ennemi, l’unique possibilité de victoire. Cela ne veut pas dire que ne sont pas utilisées toutes les formes d’organisation et de lutte possible : la légale et la clandestine, la pacifique et la violente, l’économique et la politique, convergeant toutes avec la meilleure efficacité dans la lutte armée, en accord avec les particularités de chaque région et pays. Le caractère continental de la lutte est déterminé, fondamentalement, par la présence d’un ennemi commun. L’impérialisme nord-américain mène une stratégie internationale pour contenir la Révolution socialiste en Amérique latine.
Ce n’est pas fortuitement que sont imposés des régimes fascistes dans les pays où le mouvement de masse en expansion menace la stabilité du pouvoir oligarchique. À la stratégie internationale de l’impérialisme doit répondre la stratégie internationale des révolutionnaires. Le chemin à parcourir dans cette lutte n’est pas court. La bourgeoisie internationale est prête à empêcher, par tous les moyens, la Révolution, dès qu’elle sera à l’ordre du jour dans un seul pays. Elle détient tous les moyens officiels et officieux, militaires et de communication, pour les utiliser contre le peuple.
Pour cela notre guerre révolutionnaire une guerre d’usure de l’ennemi dans ses premières phases, jusqu’à former une Armée populaire qui surpasse en force celle de l’ennemi. Ce processus est lent, mais il est, paradoxalement, le chemin le plus court et le moins coûteux pour atteindre les objectifs des classes opprimées.
Nous vivons des moments décisifs de notre histoire. Conscients de cela, le MLN Tupamaros, le MIR, l’ELN et l’ERP appellent tous les travailleurs exploités latino-américains, la classe ouvrière, les paysans pauvres, les pauvres des villes, les étudiants et intellectuels, les chrétiens révolutionnaires et tous les éléments provenant des classes exploiteuses disposés à collaborer avec la juste cause populaire, à prendre les armes avec décision, à rejoindre activement la lutte révolutionnaire anti-impérialiste et pour le socialisme qui se livre actuellement sur notre continent, derrière la bannière et l’exemple du commandant Guevara.
JCR – JUNTE DE COORDINATION RÉVOLUTIONNAIRE
LA VICTOIRE OU LA MORT ! – ELN
LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS ! – MIR
VAINCRE OU MOURIR POUR L’ARGENTINE ! – ERP
LA LIBERTÉ OU LA MORT ! – TUPAMAROS