par Li Ju­chi

Le programme politique du traître et renégat Lin Piao en vue d’usurper la direction du Parti, s’emparer du pouvoir et rétablir le capitalisme, consistait à « en revenir aux rites » et le programme théorique de ce retour aux rites était la théorie du « génie inné. »

Afin d’approfondir la critique du « retour aux rites », il faut d’abord exposer et critiquer la théorie du « génie inné » de Lin Piao au point de vue de la philosophie, des sciences naturelles et des sciences sociales.

Ce qui suit n’est qu’une critique préliminaire.

I

Notre grand dirigeant le président Mao nous enseigne que : « Pour renverser un pouvoir politique, il est nécessaire de créer d’abord une opinion publique, d’agir dans la sphère idéologique. Ceci est vrai pour la classe révolutionnaire aussi bien que pour la classe contre-révolutionnaire. »

Dans l’intention d’usurper la direction du Parti, de s’emparer du pouvoir et de rétablir le capitalisme, le carriériste bourgeois, conspirateur et fourbe contre-révolutionnaire Lin Piao, qui se dissimulait depuis longtemps au sein du Parti, a prêché de toutes ses forces la théorie idéaliste du « génie inné ». Elle a trompé grand nombre de personnes.

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La raison pour laquelle elle a trouvé preneur parmi les intellectuels et pu asseoir socialement son existence tient au fait que l’influence venimeuse de la théorie du « mandat céleste », claironnée par Confucius il y a plus de 2000 ans, était loin d’être éliminée. « Elle pourrit et empeste, nous causant ainsi du tort ».

Pour produire une critique impitoyable des actes criminels de Lin Piao, il est nécessaire de critiquer Confucius à fond afin d’extirper la mauvaise herbe.

La théorie du « mandat céleste » peut être résumée par ces mots d’un disciple de Confucius : « La vie et la mort ont des fins décidées ; le ciel distribue richesses et honneurs. » Les ancêtres de Confucius étaient des aristocrates esclavagistes décadents de l’Etat de Song, qui remontaient à la dynastie des Yin.

La conception du monde de Confucius fut formée et influencée par l’idéologie du « mandat céleste » propre aux classes dirigeantes des dynasties des Yin et des Tcheou de l’Ouest. La théorie du « mandat céleste » jouait un double rôle à l’époque.

D’une part, elle proclamait « l’unité de l’homme et du ciel », propageant le « droit divin » des dirigeants qui tenaient du ciel mandat pour gouverner les affaires de la terre. D’autre part, elle servait de chaîne morale pour ligoter et abrutir les gouvernés.

« Les idées dominantes de chaque époque ont toujours été les idées de la classe dominante ». C’est à cause du renfort qu’il apporte aux intérêts de la classe dominante réactionnaire que le « mandat céleste » de Confucius s’est trouvé soutenu avec tant d’enthousiasme par les despotes des différentes périodes de l’histoire du passé.

Au même moment, tous les hommes de lettres et les intellectuels réactionnaires sous leur coupe, avaient de longue date exécuté un grand nombre d’ouvrages historiques, littéraires et artistiques à la louange de Confucius, avocat têtu de la restauration et de la régression dans les derniers temps de l’époque du Printemps et de l’Automne, qu’ils présentaient comme un sage toujours en train de murmurer quelque chose au sujet de la fameuse théorie idéaliste du « génie inné ».

Confucius lui-même se vantait d’être un génie et un sage, « né savant », radotant que : « ceux qui sont nés savants sont les plus nobles », « ma vertu vient du ciel », etc.

Son disciple Mencius débita encore plus carrément des bêtises au sujet de la « connaissance innée » et des « génies » en disant que «quiconque a du talent sans apprendre possède un talent supérieur ; quiconque possède le savoir sans réflexion a un savoir supérieur ».

« Savoir supérieur » et « talent supérieur » signifiaient que le savoir et le talent sont innés, donnés par la nature et qu’en conséquence on n’a pas besoin de les acquérir par l’étude ou par un contact avec le monde extérieur.

Qui plus est, il parlait du « génie descendu du ciel », associant les mots « ciel » et « génie » afin de démontrer que le génie était formé a priori et non a posteriori.

Lin Piao, partisan zélé de Confucius et de Mencius, ramassa toute cette camelote pour en faire la base de son programme théorique réactionnaire ­ c’est­-à­-dire la théorie du « génie inné. »

Il a dit un jour : « Je pense qu’il y a deux côtés dans l’homme, dont un lui est donné par le ciel ».

Ce n’est rien de plus qu’une autre version du « mandat céleste » de Confucius.

Lin Piao a dit aussi : « Nous devrions mettre à profit notre génie pour imaginer des moyens de résoudre nos difficultés… nous en trouverons certainement si nous nous servons de notre cervelle pour réfléchir » ; « on ne peut nier l’existence du génie » ; « connaissance et capacités a priori existent vraiment », etc.

Il caquetait encore : « J’ai de naissance une bonne tête… particulièrement intelligente, pas comme celles des masses laborieuses ; la différence est aussi grande qu’entre le ciel et la terre ».

En vérité, ses sottises étaient taillées dans la même étoffe que les maximes de Confucius : « Ceux qui sont nés savants sont les plus nobles » et « Seuls les nobles qui sont intelligents, et les humbles qui sont sots, ne peuvent changer ».

La question de savoir si l’intelligence et les talents de l’homme lui sont inhérents et attribuables à sa constitution naturelle ou bien s’ils sont acquis après la naissance par l’étude ­ c’est-à-dire s’ils ont ou non une origine de classe et un caractère pratique social, est un sujet de polémique entre les deux classes, les deux lignes et les deux conceptions du monde.

Du point de vue philosophique, elle constitue aussi une contradiction antagoniste entre l’idée matérialiste de la reconnaissance du monde extérieur à travers la réflexion et l’apriorisme idéaliste.

Lou Sin s’est un jour moqué du sophisme du « génie inné » en faisant remarquer que « même si quelqu’un est un génie, le premier cri qu’il poussera à sa naissance ressemblera à celui de n’importe quel bébé ordinaire et ne sera certainement pas un beau poème ».

La critique de Lou Sin dévoilait le mensonge éhonté de la « connaissance innée ».

Dans De la pratique publié dès 1937, le président Mao a fait remarquer : « Le matérialisme pré-marxiste considérait le problème de la connaissance sans tenir compte de la nature sociale des hommes, sans tenir compte du développement historique de l’humanité et pour cette raison, il était impuissant à comprendre que la connaissance dépend de la pratique sociale, c’est-­à-dire qu’elle dépend de la production et de la lutte des classes ».

Plus tard, dans un autre brillant ouvrage, D’où viennent les idées justes ?, il écrivit : « D’où viennent les idées justes ? Tombent-elles du ciel ? Non. Sont-­elles innées ? Non. Elles ne peuvent venir que de la pratique sociale, de trois sortes de pratique sociale : la lutte pour la production, la lutte de classes et l’expérimentation scientifique ».

Ces phrases du président Mao exposent avec profondeur la théorie matérialiste de la connaissance et constituent en elles­ mêmes une critique efficace de la théorie idéaliste du « génie inné » défendue par Lin Piao.

Bien que certains auteurs classiques du marxisme aient fait mention du « génie » dans leurs œuvres, ce qu’ils entendaient par là est complètement différent du « génie descendu du ciel » pour lequel Confucius, Mencius, Lin Piao et leurs pareils ont fait l’article.

Comme il est dit ci-dessus, la base de la théorie marxiste de la connaissance est la pratique ­ c’est la théorie révolutionnaire dynamique de la connaissance en tant que reflet de la réalité. Dans l’optique de cette juste appréciation, la connaissance de l’homme est seulement le reflet subjectif de la réalité objective, fondé sur la pratique sociale des larges masses du peuple travailleur.

Marx est devenu un grand exemple révolutionnaire d’abord par sa participation à la pratique révolutionnaire et ensuite par la critique de l’héritage et de l’assimilation de toutes les idées progressives de l’humanité accumulées à travers les âges.

Ainsi que Lénine l’a fait remarquer : «… le génie de Marx réside précisément dans le fait qu’il a apporté des réponses aux questions que les esprits les plus éminents de l’humanité avaient déjà soulevées. Sa doctrine découle directement et naturellement de celles des meilleurs représentants de la philosophie, de l’économie politique et du socialisme. »

Le marxisme soutient que la formation du génie ne dépend pas d’un individu ou de plusieurs, mais du Parti qui est à l’avant-garde du prolétariat, autrement dit de la ligne de masse, de l’expérience collective.

Les événements ont prouvé qu’une fois que les « esclaves » et les masses révolutionnaires acquièrent des idées justes, une énergie créatrice illimitée se trouve libérée.

« La muraille d’une cité se construit par la volonté des masses. »

« La volonté de l’homme, non celle du ciel, décide ». Animées par l’esprit du « Vieillard idiot », luttant contre les éléments et avançant audacieusement, elles ont nivelé des montagnes et changé le cours des fleuves, donnant au monde une physionomie entièrement neuve.

Sous la direction du prolétariat, les larges masses du peuple travailleur ont accompli dans la nouvelle Chine libérée des exploits et des merveilles innombrables.

Tout le monde les connaît.

Telles des vagues impétueuses bondissant en avant, ces brillants exploits ont nettoyé l’esprit du peuple de la fange de l’idéologie rétrograde qu’y avait laissée le prêchi­prêcha réactionnaire sur le « mandat céleste» et le «génie inné» des Confucius, Mencius, Lin Piao et leurs pareils et ils constituent en même temps en eux-mêmes la critique la plus incisive de toute cette camelote rabâchée.

II

Lin Piao prétendait sans vergogne avoir « une bonne tête » et déclarait : « mes parents me l’ont donnée ».

Ce que voulait dire ce soi-­disant « cheval céleste » (en réalité un âne bâté), c’est que ses connaissances et ses capacités différaient des autres parce qu’il les tenait de ses parents, en d’autres termes, il les avait héritées de ses ancêtres. C’est un mensonge éclatant, destinée à tromper non seulement lui-même mais les autres aussi. Le nœud problème réside dans la signification des mots « ancêtres » et « héritage ». Si par « ancêtres », il entendait les ancêtres de l’humanité, depuis le singe anthropoïde jusqu’à l’homme préhistorique, alors il est exact que le cerveau de l’homme a traversé un grand nombre d’étapes, pour aboutir à l’énorme différence fondamentale entre l’homme moderne et l’homme préhistorique.

Engels a dit : « D’abord le travail ; après lui, puis en même temps que lui, la parole articulée voilà les deux stimuli essentiels sous l’influence desquels le cerveau du singe s’est graduellement transformé en cerveau humain… »

Une fois que l’homme eut accompli ce bond, qui constitue un changement qualitatif, il acquit par là­-même la faculté de la pensée abstraite.

A partir de là, de même que la pratique sociale de l’homme est infinie, ainsi sa faculté de cognition est illimitée.

En ce qui concerne la structure du cerveau, il n’y a de différences entre les hommes que quantitatives et non qualitatives. Des recherches en neuro­anatomie ont apporté la preuve que le poids du cerveau considéré comme un critère de différentiation entre les hommes, varie de 1200 à 1400 grammes, à l’exception des cas particuliers de maladies mentales et des aberrations. Ces limites sont fondées sur la majeure partie des cas examinés.

Bien entendu, il n’y a pas de règle sans exception. Il existe toujours des cas individuels qui dépassent les normes communes ; le plus lourd peut atteindre plus de 2000 grammes et le plus léger moins de 1000.

Les savants de la bourgeoisie ont fait beaucoup de bruit autour de cette différence, essayant d’expliquer les différences d’intelligence par la taille du cerveau.

Mais les faits ont réfuté leurs arguments scandaleux bien connus.

Il y eut deux cas célèbres : celui du Russe Tourgueniev dont le cerveau était inhabi­tuellement gros, pesant 2012 g et celui du Français Anatole France dont le cerveau était remarquablement léger, ne pesant que 1017 g.

Le poids du cerveau du premier était presque double de celui du second. Pourtant ils furent tous deux de célèbres littérateurs et romanciers du dix­neuvième siècle.

Effectivement les différences de poids entre les cerveaux humains ont un temps grandement retenu l’attention des savants de la bourgeoisie.

Ils rassemblèrent un matériel important, allant jusqu’à peser et examiner soigneusement 900 spécimens de cerveaux humains. D’après ces données, le cerveau le plus léger pesait moins de 907 g et appartenait à une femme adulte, tandis que le plus lourd pesait 1872 g, appartenant aussi à une femme. Ensuite venait celui du naturaliste français Guvier avec 1861 g, suivi par le poète anglais Byron avec 1807 g.

Le suivant dans la liste était un cerveau de 1783 g, appartenant à un dément.

Ce genre de recherche fut complètement abandonné dans la dernière décade du dix-neuvième siècle, car personne n’a jamais découvert la loi d’aucune corrélation entre ces faits. Dans la vie courante, on a souvent remarqué que les hommes qui ont un gros cerveau ne sont pas plus intelligents que ceux qui en ont un petit. Ce fait est irréfutable !

Certains pourront recourir à des arguments boiteux en arguant que si l’intelligence et les capacités ne peuvent s’hériter, en revanche la possibilité d’acquérir ces capacités peut provenir des ancêtres.

Quelques demeurés ont même essayé de prouver à l’aide d’expériences sur les souris que le simple réflexe élémentaire pouvait être amélioré de génération en génération au moyen d’un entraînement continuel.

Ces sortes d’expériences, auxquelles se mêlent les désirs subjectifs et les préjugés de classe des expérimentateurs, se sont toutes soldées par des échecs.

D’ailleurs elles n’ont apparemment pas grand rapport avec le problème de l’acquisition héréditaire de l’intelligence et des capacités par l’humanité.

L’homme acquiert en réalité connaissance et capacités grâce à un contact progressif avec les choses.

Pendant l’enfance, la capacité de cognition et de compréhension subit de grands progrès d’année en année.

De un à deux ans, les enfants apprennent à marcher et à parler ; à trois ans ils s’acharnent à imiter les adultes. Un peu plus âgés, ils se servent de petits instruments pour creuser la terre, à l’imitation du travail des adultes ; à quatre ou cinq ans, ils sont capables de déduire le concept de l’homme des personnes qui les entourent : parents proches et personnes étrangères, hommes et femmes, petits et grands.

On voit alors très bien qu’à ce stade du développement, la famille, les relations sociales, la situation économique, les coutumes et les habitudes, en un mot les forces traditionnelles contribuent toutes à influencer profondément les enfants. A travers les sentiments d’amour et de haine qu’il éprouve, l’empreinte de sa classe commence à se faire sentir à l’enfant. Et on n’en peut faire l’acquisition en dehors de la société des hommes.

Marx a un jour fait remarquer : « En principe, un concierge diffère moins d’un philosophe qu’un bouledogue d’un lévrier. C’est la division du travail qui a installé un gouffre entre eux. » Cette différence entre concierge et philosophe semble s’appliquer à celles qui existent entre les enfants une fois nés et la division du travail a trait aux différences de situations économique et sociale, ainsi que de formation et d’éducation reçue pendant la période de croissance et de développement.Cette interprétation de Marx repose sur des données scientifiques abondantes et reflète aussi la réalité objective telle qu’on peut l’observer dans la vie quotidienne.

Pourtant, en disciple fidèle de Confucius, Lin Piao, animé arrière-pensées, sépara de la société de classe des phénomènes sociaux tels que capacités, intelligence et connaissance, etc. pour les déclarer inhérents à la nature. Ce sont là des bavardages anti­scientifiques au service de sa ligne politique bourgeoise réactionnaire et qui sont voués à la faillite.

III

La théorie du « génie inné » lancée par Lin Piao est justement un produit habituel du système idéologique réactionnaire de la classe des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie. Elle est politiquement réactionnaire, idéologiquement idéaliste et rien de plus qu’une variété du fameux « eugénisme » des sciences sociales.

Dans les pays capitalistes modernes quelques savants, qui servent d’instruments à la ploutocratie, ont concocté, sous le couvert de l’étude de l’hérédité humaine, un lot de théories réactionnaires au bénéfice de la politique de la bourgeoisie.L’une d’elles est ce fameux « eugénisme » élaboré par l’Anglais Galton.

Elle essaye d’appliquer dans le champ des sciences sociales les principes de la théorie de Darwin tels que la lutte pour la vie, la sélection naturelle et la survivance du plus apte.

Elle soutient absurdement et affirme sans vergogne que la race blanche est supérieure par essence à toutes les autres étant composée de « glorieux fils du ciel » nés pour diriger et éliminer les races de couleur.

De cette façon, ces savants ont fourni une base théorique à la politique de l’hégémonie colonialiste du fascisme et de l’impérialisme, en vue de réduire en esclavage les autres races et utiliser la force brutale pour gouverner le monde. Hitler, chef du parti Nazi allemand, était un partisan fanatique de la philosophie du « surhomme ».

A cet égard, il était aussi un partisan fanatique de l’« eugénisme. »

Il affirmait ouvertement que la race aryenne était de loin la race dominante de l’époque moderne et que rien ne lui était plus naturel que de soumettre et exploiter les autres races. Il se servit de cet argument fallacieux pour tromper le monde afin de déclencher une guerre fasciste. Durant la Seconde Guerre mondiale, des millions d’innocents, dont la seule « faute » était d’appartenir à une « race inférieure », furent sauvagement massacrés et trouvèrent la mort dans les camps de concentration fascistes.

L’« eugénisme » est en vérité une science sanglante et criminelle.

Le « mandat céleste » de Confucius et le « génie inné » de Lin Piao servent tous les deux à tromper les masses et à exterminer des innocents au bénéfice de la régression historique ; ce sont des épées qui tuent sans verser le sang.

Lin Piao, le « super­-espion », se rendait coupable d’odieux crimes fascistes lorsqu’il déployait la bannière du « génie inné. »

Ses partisans enragés le couvraient d’éloges, exaltant en lui « un génie hors du commun » et « un chef naturel », allant jusqu’à proclamer le jeune fasciste de la famille Lin « un super­ génie », « un génie entre tous les officiers et toutes les troupes », etc.

Ces aveux spontanés démontrent suffisamment que derrière la théorie du « génie inné », se dissimulaient des intrigues incessantes en vue de renverser la dictature du prolétariat,rétablir le capitalisme et asseoir éternellement la souveraineté féodale, compradore et fasciste de la famille Lin.

On peut se convaincre par le programme contre­révolutionnaire dit Projet des Travaux « 571 », que si le coup d’État armé de Lin Piao avait réussi, ce sont des millions de personnes qui auraient perdu la vie, le Parti serait devenu révisionniste, le pays aurait tourné casaque et la glorieuse Nouvelle Chine serait retombée dans le semi­-féodalisme, le semi­-colonialisme et les ténèbres de l’ancienne Chine, dans lesquels les larges masses du peuple travailleur auraient de nouveau été tyrannisées, foulées aux pieds et maintenues dans une amère condition. Le peuple chinois maintenant debout ne tolérera jamais ça ! Tous ces complots ne sont rien d’autre que les rêvasseries et les velléités stupides de Lin Piao et de ses pareils.

Le résultat ne pouvait pas être différent de celui de Confucius qui, il y a plus de 2000 ans, avait préconisé le « retour à l’ancienne dynastie des Tcheou » ainsi que « la modération et le retour aux rites » ­ faisant vainement tout son possible tout en sachant que ce qu’il envisageait ne pourrait jamais se réaliser. Lin Piao, malgré toute sa ruse, ses menées et ses machinations, a trouvé lui aussi la récompense due à un infâme renégat, lorsque dans sa fuite chez l’ennemi l’explosion de son avion lui réserva une tombe dans le désert.Dans le temps, je croyais que le sophisme réactionnaire du soi­ disant « eugénisme » n’était qu’un instrument utile à l’agression des impérialistes contre les autres nations.

En relisant ce que nous apprend le président Mao : « En dernière analyse, la lutte nationale est une question de lutte de classe », et en critiquant le « génie inné » de Lin Piao, je commençai à mieux me rendre compte de la nature véritable de l’« eugénisme » et de sa variété le « génie inné ».

D’une part, ils servent à la classe dominante réactionnaire pour aveugler et tromper le peuple et empoisonner son esprit. D’autre part, ils procurent à la classe dominante réactionnaire une base théorique pour entreprendre des guerres offensives à l’extérieur et appliquer un régime fasciste à l’intérieur. Toutes les classes conservatrices et déclinantes tentent toujours de remonter le cours de l’histoire.

Leurs divers modes de propagande ont tous pour objet de défendre et protéger la classe dominante réactionnaire. Par exemple, dans les derniers temps de la destruction de la classe esclavagiste de l’ancienne Chine, Confucius lâcha son « mandat céleste ».

En Europe occidentale, au dix­-neuvième siècle, l’écrivain anglais Carlyle, qui se proclamait « noble de droit divin », écrivit une thèse intitulée De l’histoire universelle considérée comme la biographie des grands hommes.

En Allemagne, Nietzsche propagea la « volonté de puissance » et la philosophie du « surhomme ».

Au vingtième siècle, apparut la science sociale réactionnaire dite « eugénisme ». Imprégnée du même caractère idéaliste, c’est la même camelote et la même sottise métaphysique. L’idéalisme aprioriste et la théorie du « génie inné » de Lin Piao ne sont rien de plus qu’un vaste ramassis de mensonges, anciens et modernes, chinois ou étrangers, au bénéfice exclusif de la classe déclinante.

Armés du marxisme-léninisme et de la pensée-­maotsétoung, le prolétariat progressiste et les larges masses du peuple travailleur, poursuivront leur critique sévère et perspicace de la théorie du « génie inné » de Lin Piao, afin de se débarrasser de son venin.

Sous la dictature du prolétariat, ils peuvent compter entraîner d’incessantes révolutions et élever leur niveau de conscience, afin de mettre en œuvre la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao et faire de leur mieux pour remporter de nouvelles et plus grandes victoires dans la révolution et la construction du socialisme.


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