L’UC(ML)B met sur pied une commission d’enquête chargée d’établir la vérité sur les agissements du président d’AMADA de ces dernières semaines, et appelle tous les ouvriers révolutionnaires à apporter leur aide et leur clairvoyance à cette commission.
Voici les 4 principaux faits sur lesquels nous possédons toutes les preuves matérielles :
1. Le 15/2, un document manuscrit permet de découvrir la fraction constituée par le président d’AMADA et le cadre du Comité régional de Bruxelles. La résolution d’AMADA sur le mouvement de rectification à l’UC(ML)B est la plate-forme politique de cette fraction. A l’interrogatoire, le cadre régional de Bruxelles a lui-même prouvé plusieurs fois ses rapports fractionnels avec le président d’AMADA (les documents ont déjà été publiés dans le numéro spécial d’Unité Rouge paru pour l’assemblée du 29/2).
2. Le 27/2, une quarantaine d’ouvriers du bataillon national se rendent chez le président d’AMADA pour exiger des explications sur son refus de participer au débat du 29. Ludo Martens refuse de discuter avec eux, bouscule et frappe des camarades.
3. Le 29/2, à l’imprimerie d’AMADA à Berchem, 20 militants de l’UC(ML)B ainsi que le secrétaire du Comité central sont attaqués brutalement par des membres d’AMADA. Le secrétaire est jeté en bas des escaliers.
4. Le 1/3, 4 militants de l’UC(ML)B se rendent chez le cadre du Comité régional de Bruxelles pour récupérer les papiers de l’organisation encore en sa possession. Ils sont accueillis avec des coups par le président d ‘AMADA et le cadre du Comité régional de Bruxelles, qui se livrent à une bataille en règle pour voler les archives de l’UC(ML)B. Celles-ci étaient d’ailleurs empaquetées et prêtes à être évacuées par Grâce.