20. Briser l’anneau-Italie de la chaîne impérialiste !

Assumer la position du non-alignement !

Pratiquer la collaboration de tous les peuples sur une base paritaire !

Développer l’internationalisme prolétarien !

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Sur l’aire méditerranéenne se déploie toujours plus entre les grandes puissances un espace vaste et contrasté : l’espace du non-alignement. Il n’est pas intéressant de savoir quelles sont ses facettes politiques complexes et contradictoires, son caractère essentiel se référant à la rupture que les pays émergents opèrent dans la division mondiale du travail sanctionné à Yalta.

C’est également ici que notre pays et doit trouver sa place pour reconstruire, dans le cadre d’un internationalisme prolétarien effectif, une autre qualité dans le processus de croissance des forces productives et une transformation radicale, qu’il n’est désormais plus possible de remettre à plus tard, des rapports de production, dans la direction d’une société communiste.

En fait, la structure même de l’appareil productif italien est autant inconciliable avec le devenir de la crise et de l’impérialisme que compatible avec l’économie des pays émergents.

De nombreux de ses aspects qui représentent un handicap insurmontable pour notre développement dans l’aire « occidentale » sont des caractéristiques précieuses dans la perspective de collaboration avec tous les pays les plus exploités (qu’ils appellent le « tiers-monde »), dans la perspective du non-alignement et de la pratique de l’internationalisme prolétarien.

Nous avons une vaste présence dans les technologies intermédiaires et c’est ce dont ces pays ont tout de suite besoin ; puis, nous avons tout le potentiel et la capacité pour également développer celles qui sont plus avancées, des micro-processeurs aux satellites en tant que tel – un potentiel et une capacité que l’impérialisme castre – et que nous sommes déjà en train de produire.

Cela nous permet aussi de donner une perspective de longue durée au développement.

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En outre, nous somme en possession d’une quantité de connaissance générale à mettre à disposition de tous ces peuples, de telle manière à leur assurer une impulsion remarquable dans leur croissance.

Au contraire, aujourd’hui, l’impérialisme (dans ses deux variantes : américain et soviétique) mesure de manière stricte ces flux de connaissance, pour imposer et maintenir sa domination particulière et ses propres privilèges.

Les pays émergents ont quelque chose de tout à fait précieux : les matières premières (énergétiques ou non), qui nous manquent à tous, et qui sont indispensables pour garantir un passage graduel, et non excessivement traumatisant, de notre formation économico-sociale, de la phase ultime du capitalisme, à la transition socialiste.

C’est le maintien même de la base productive, le développement des forces productives, des nouveaux rapports de production qui sont latents, dans la direction de notre sortie du camp impérialiste pour se placer aux côtés des pays émergents, dans un projet commun anti-impérialiste et anti-social-impérialiste.

Pour réaliser cela, il est nécessaire de rompre le nœud coulant qui chaque jour devient plus pesant et plus étroit.

Briser l’anneau-Italie de la chaîne impérialiste !

Assumer la position du non-alignement !

Pratiquer la collaboration de tous les peuples sur une base paritaire !

Développer l’internationalisme prolétarien !

C’est aujourd’hui possible !

C’est notre tâche !


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