Alors que la bourgeoisie affûte ses couteaux et que les fascistes paradent dans les rues :

– La FGTB de Bruxelles (entendez : le PS) organise un concert pour « célébrer » la fête internationale des travailleurs. Après avoir « purgé » le Setca, les dirigeants syndicaux et le PS bruxelllois apportent leur contribution à la politique bourgeoise « du pain et des jeux ».

– Le PC, la LCR et une Autre Gauche organisent un colloque pour savoir si l’OTAN et l’UE préparent des guerres ! (il va falloir réfléchir longtemps…) Ils apporteront ensuite le contribution au show de la place Rouppe présidé par Thielemans, maître expulseur des sans-papiers.

– Le PTB, petite entreprise d’aide aux petites gens, confirmera dans sa kermesse privée son « virage » politique, l’abandon des derniers principes révolutionnaires auxquels il prétendait adhérer.

Toutes ces diversions ont un point en commun : elles tournent le dos à un véritable 1er Mai de lutte, elles évitent à tout prix un 1er Mai où les forces du monde du Travail réaffirment ensemble, dans la rue, leur opposition irréductible au capitalisme et à ses larbins. Cette trahison systématique (et annuelle) de l’esprit du 1er Mai est dans la continuité de leur compromission avec le régime, de leur électoralisme, de leur légalisme, de leur trahison du syndicalisme de lutte de classe au profit d’un syndicalisme de co-gestion.

La séparation de la Centrale des métallurgistes entre une centrale flamande et une centrale wallonne est un bel exemple de cette trahison des intérêt de la classe. Tout comme le soutien au projet «européen» sous couvert de la demande d’une Europe « plus sociale ». Cette Europe, l’UE, son parlement, sa Commission, ne peut pas être « sociale ». C’est l’Europe du grand capital ; elle est à l’image des Etats qui la composent.

Camarades, nous devons relancer le travail syndical dans les entreprises indépendamment des appareils syndicaux. Ni dans les syndicats, ni contre les syndicats, mais tous ensemble: travailleurs syndiqués et non-syndiqués, actifs, pensionnés et prépensionnés de l’entreprise, contractuels, intérimaires et sous-traitants, belges et étrangers (avec ou sans-papier). Une seule ligne de fracture : Travail contre Capital ! Classe contre classe !

Contre le capitalisme et ses larbins,
La lutte de classe !
Et jusqu’au communisme !

Bloc Marxiste-Léniniste, 1er mai 2008


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