[Ce document a été diffusé durant les diverses manifestations et activités du 1er mai en Belgique]

Réchauffement climatique, pandémie, guerre en Ukraine avec l’affrontement sino-américain à l’arrière-plan, inflation et chute relative du niveau de vie, effondrement de la culture et de l’éducation… La période historique que nous vivons est particulièrement troublante et provoque une anxiété à l’échelle de l’ensemble des sociétés occidentales.

Tout le monde sent bien que le monde se transforme, mais personne ne saisit objectivement l’ampleur du désastre. Subjectivement, les réactions consistent donc en le déni, la fuite en avant dans la consommation, le repli identitaire et communautaire, le soutien aux menées militaristes de l’OTAN, le retour des illusions sociales-réformistes. Il est simplement espéré que les choses restent comme elles sont, le plus longtemps possible.

Nous appelons à regarder les choses avec le sérieux et une attitude scientifique, ce que permet le matérialisme dialectique appliqué à l’Histoire. Car la période historique actuelle est lourde de significations.

C’est en effet l’hégémonie des pays capitalistes occidentaux, avec à sa tête la superpuissance impérialiste américaine, qui est remise en cause. La superpuissance impérialiste chinoise cherche à avoir le dessus. Elle cherche à entraîner dans son sillage de nombreux pays qui se sont développés à l’ombre des pays occidentaux : la Russie, la Turquie, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Mexique, l’Arabie Saoudite…

Certains en Europe, notamment en Belgique et en France, s’imaginent qu’un tel phénomène, s’il connaissait le succès, permettrait d’atténuer le capitalisme, de modifier dans un sens positif les rapports entre les pays sur les plans économiques et politiques. C’est faux : en réalité, nous allons à un affrontement entre blocs. C’est une bataille pour le repartage du monde !

Afin de surmonter la terrible crise qui a émergé avec la pandémie, les capitalistes vont à la guerre. C’est parce que nous l’avons compris que nous avons annoncé plus de six mois avant son déclenchement l’affrontement militaire entre la Russie et l’Ukraine. Et de tels conflits vont devenir de plus en plus nombreux, jusqu’à révéler ouvertement la bataille ouverte pour l’hégémonie entre les superpuissances américaine et chinoise.

L’Histoire du monde est actuellement la course à la guerre sino-américaine pour l’hégémonie mondiale. Et il n’existe pas encore ce qui forme, dialectiquement, son contraire : le mouvement des masses mondiales pour leur libération, c’est-à-dire la révolution mondiale.

Car, effectivement, les masses mondiales s’agitent et l’hégémonie des pays impérialistes occidentaux est insupportable. Mais seule la révolution mondiale – et non la superpuissance impérialiste chinoise – représente leurs intérêts. D’où la nécessité, dans chaque pays, d’une affirmation communiste marxiste-léniniste-maoïste, sous la forme du Parti, comme fraction politique du prolétariat international.

Le présent appartient à la course effrénée à la guerre impérialiste, mais l’avenir est à la révolution mondiale !

Guerre populaire pour le Communisme !

Centre Marxiste-Léniniste Maoïste de Belgique
Parti Communiste de France (marxiste-léniniste-maoïste)

1er mai 2023


Revenir en haut de la page.