La fin de l’impérialisme est inévitable ! « L’impérialisme et tous les réactionnaires, essentiellement examiné d’un point de vue à long terme, d’un point de vue stratégique doivent être vus pour ce qu’ils sont − des tigres de papiers. Il faut que nous construisions notre pensée stratégique sur ceci. D’autre part, il y a également des tigres vivants, des tigres de fer, de véritables tigres qui peuvent dévorer notre peuple. Il faut que nous construisions notre pensée tactique sur ceci ». Important enseignement du président Mao, grand dirigeant du prolétariat mondial. Aujourd’hui, le 26 décembre, jour du 121ème anniversaire de sa naissance, nous célébrons sa mémoire. Comme les années précédentes, ensemble, des organisations et des partis marxistes-léninistes-maoïstes sont honorées de déclarer publiquement suivre son exemple de lutte implacable contre l’impérialisme et tous les réactionnaires, de combat impitoyable contre le révisionnisme et de confiance inébranlable dans le triomphe de la révolution prolétarienne mondiale.
L’impérialisme est l’antichambre du socialisme, le capitalisme moribond prêt à être enterré par la révolution prolétarienne mondiale ! Ceci est la ligne de démarcation sur la question de l’impérialisme pour différencier le marxisme révolutionnaire et le révisionnisme avakianiste suspicieux et renégat qui a rejeté la révolution prolétarienne pour se soumettre à l’impérialisme qui a pour lui l’aspect d’un tigre de fer contre lequel il serait difficile de résister. Il n’existe pas de règne millénaire de l’impérialisme et de ses laquais, la bourgeoisie et les propriétaires fonciers. La vitalité supposée de l’impérialisme est une fausse apparence projetée par ses forces organisées, par ses apologistes et ses opportunistes pour cacher l’essence de l’impérialisme : un capitalisme en décomposition, pourri, dont la fin, avec la fin de tous les réactionnaires, est inévitable et ne tardera pas ! Parce que leurs propres contradictions ont déchaîné les puissantes forces révolutionnaires de la société à travers le monde : des ouvriers, des paysans et d’autres travailleurs écrasés par tant d’oppression et d’exploitation.
Voici la révélation de la crise économique : la décomposition massive du système capitaliste mondial ! Avant la crise, la bourgeoisie impérialiste soulève des pierres qui ensuite leur tombent sur les pieds comme ce qui se passe avec les mesures anti-crise qui étranglent avec la corde du capital financier des millions de travailleurs dans les pays impérialistes et les ouvriers, les paysans et les autres travailleurs dans les nations et les pays opprimés, aggravant de plus en plus la crise sociale globale, ce qui entraîne des manifestations, des mobilisations, des révoltes et des révolutions contre « l’ordre » mondial impérialiste. Les mesures anti-crise sont réactionnaires, impuissantes et inefficaces face aux profondes causes économiques de la crise : la production mondiale de plus en plus sociale et la possession globale de plus en plus privée, la contradiction fondamentale de tout le système capitaliste, un antagonisme qui ne peut être résolu qu’avec la révolution prolétarienne mondiale faisant échouer et enterrant le capitalisme. Les réformateurs « alternatifs » du mal nommé « socialisme du 21e siècle » et les autres représentants politiques de la petite bourgeoisie ne peuvent pas remédier à la débâcle économique du système impérialiste mais le servent pour dissimuler et blanchir ses maux.
Mort à l’impérialisme, source de guerres, de terreur, de mort et de faim pour la société et de destruction de la nature ! Impuissants face à la crise économique du capitalisme mondial, les impérialistes et les réactionnaires accablent les masses laborieuses et les peuples du monde des coûts de la crise, intensifiant toutes les formes d’exploitation du travail pour augmenter au centuple le pillage des nations opprimées et la destruction de la nature.
Les bandits impérialistes rivalisent violemment pour le pillage mondial, aggravant davantage les contradictions du développement inégal des pays impérialistes, la lutte frénétique pour l’accumulation et la concentration monopoliste du capital mondial arrachant ses apparences diplomatiques et révélant l’essence de la domination parasite du capital financier, l’essence terroriste et criminelle des guerres réactionnaires impérialistes en conflit pour la domination et l’annexion de territoires répartis et des zones d’influence déjà délimitées, agressant des pays et occupant des territoires avec le soutien servile des réactionnaires locaux et des armées de mercenaires armées et entraînées par les impérialistes.
Toutes les guerres actuelles encouragées par les impérialistes au nom de l’« antiterrorisme » pour « défendre la démocratie » en « soutien aux minorités nationales » ou aux « motifs religieux », toutes ces guerres sont injustes et réactionnaires ! Ce sont des guerres d’agression contre les peuples et les pays.
A l’heure actuelle, ces guerres impérialistes se concentrent sur la terreur, la mort et la destruction des peuples de Palestine, de Syrie, du Kurdistan, d’Irak, d’Afghanistan, d’Ukraine, du Nigéria… où tous les impérialistes attaquent en tant que tigres de fer, rapaces et sanguinaires. Aucun n’est moins mauvais ou moins réactionnaire, tous les impérialistes − Amérique, Europe, Asie − sont pire, tous font leurs profits dans ces guerres locales : espérant palier la crise grâce aux profits extraordinaire générés par l’industrie militaire et en même temps disposer, appuyer, tester des forces armées ainsi que de l’armement avec l’objectif de lancer une nouvelle guerre mondiale de rapines impérialistes.
L’impérialisme n’a aucun avenir ; son existence est incompatible avec l’existence de la société ! Personne parmi ceux qui refusent d’être des esclaves ne s’effrayera face aux armements détenus par les impérialistes ! A long terme, tous les impérialistes et tous les réactionnaires sont des tigres de papier ! Ce sont des vérités tirées par le président Mao de l’expérience révolutionnaire des masses qui ont renversé les impérialistes et les réactionnaires en Russie et en Chine, qui ont démoli la machine de guerre du fascisme dans la Seconde Guerre mondiale, qui ont chassé les impérialistes français et américains la queue entre les jambes au Vietnam, au Laos et au Cambodge, puis qui ont, en Afghanistan, éreinté et brouillé les puissantes armées du social-impérialisme russe, des impérialistes américains et de ses alliés de l’OTAN, qui se battent toujours en Irak et en Afghanistan, font face à l’armée sioniste en Palestine, à l’état islamique en Irak, en Syrie, au Kurdistan, à l’armée néo-fasciste en Ukraine…
C’est un fait indéniable que ces guerres impérialistes sanglantes et destructrices n’ont pas réussi à écraser les peuples bien que les luttes des masses – étant donné l’absence temporaire d’un véritable leadership révolutionnaire communiste − soient fréquemment détournées et utilisées par les impérialistes, leurs laquais et que les drapeaux nationalistes éclipsent la lutte de classe. Les répits des halètements agoniques réactionnaires des impérialistes sont passagers parce que la lutte des nations et des peuples opprimés contre leurs oppresseurs est sa cause première dans la contradiction fondamentale du système entre la production sociale et l’appropriation privée : abolir la propriété privée par la violence révolutionnaire des masses pour renverser et détruire le pouvoir d’état des exploiteurs pour vaincre et enterrer l’impérialisme et tous les réactionnaires.
L’avenir est au socialisme et au communisme ! VIVE LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE ! Nous soutenons la résistance et la révolte des masses ouvrières dans les pays impérialistes contre l’exploitation, la discrimination et la terreur blanche des exploiteurs. Nous soutenons la résistance héroïque et la révolte des peuples des nations opprimées contre les impérialistes et leurs laquais réactionnaires. Mais nous déclarons qu’il n’est pas suffisant de résister et qu’il est nécessaire de passer de la révolte à la révolution ! Et à la révolution du point de vue du marxisme dans les mots de Lénine : « La rupture violente de la superstructure politique démodée qui contredit les nouveaux rapports de production a, à un moment, causé son effondrement », question sur laquelle nous réaffirmons, comme formulé dans la déclaration du 26 décembre 2013 :
« Ceci est la véritable et constante ligne de défense du marxisme-léninisme-maoïsme, basée sur la reconnaissance de la violence comme sage-femme de l’histoire et de la lutte armée des masses comme passage inévitable de la révolution prolétarienne mondiale, développée et intégrée par le maoïsme à la ligne militaire du prolétariat international, dans les puissantes théorie et pratique de la guerre populaire, une forme plus élevée et une continuation de la lutte politique par d’autres moyens pour que ça serve à prendre le pouvoir dans les pays impérialistes et dans les pays opprimés ».
Nous soutenons la guerre populaire dirigée par le Parti Communiste d’Inde (Maoïste) et la reconnaissons comme étant la révolution prolétarienne mondiale avancée. Nous soutenons les guerres populaires qui se trouvent dans des conditions de développement différentes et dans les détours mais qui se poursuivent dans d’autres pays tels que les Philippines, la Turquie et le Pérou. Les faits montrent que la révolution est la tendance principale dans le monde et que la brillante perspective du socialisme et du communisme l’emporte sur les nuages réactionnaires tels que le danger de l’attaque d’une nouvelle guerre du monde impérialiste à propos duquel notre principe est : y mettre fin avec la révolution, et si ce n’est pas possible, la transformer en une guerre populaire révolutionnaire.
Vaincre l’opportunisme est la condition pour vaincre l’impérialisme ! « En ce sens, les plus dangereux », a dit Lénine, « sont les gens qui ne veulent pas comprendre que la lutte contre l’impérialisme est une imposture et une duperie si elle n’est pas inextricablement liée à la lutte contre l’opportunisme », phrase dont les résultats sont aujourd’hui manifestes dans le mouvement. De puissantes forces sociales se soulèvent en révolte contre le système mondial d’oppression et d’exploitation ; ce sont des forces conduites par les contradictions mondiales antagonistes de l’impérialisme mais qui ont trouvé dans l’opportunisme un remblai qui les dissuade, les décourage, et les démobilise en raison de la politique de réconciliation de classes entre exploiteurs et exploités, de la pratique « d’accord de paix » entre les opprimés et les oppresseurs.
Tandis que les révolutionnaires communistes font face à l’opportunisme dans tous les pays, luttant pour respecter les engagements de l’élément conscient, pour amener les idées du socialisme au mouvement spontané des masses, principalement le mouvement ouvrier, pour réunir un seul faisceau la lutte de résistance économique, la lutte politique et la lutte théorique du mouvement ouvrier, travaillant à la direction et à l’organisation du mouvement de masse indépendant dans un rôle de dirigeant de leur lutte politique et pour la soulever vers une forme supérieure : la lutte armée des ouvriers et des paysans ; tandis que les révolutionnaires communistes de chaque pays se battent aussi pour l’unité à travers les difficultés de leur situation d’impuissance et de dispersion, la tendance infuse à vaciller du révisionnisme n’a pas pu empêcher la tendance infuse à combattre ni le dynamisme du mouvement de masse ; face tout ceci, on ne peut pas oublier que l’opportunisme est un courant international, la cinquième colonne de l’ennemi international : l’impérialisme.
Tout ceci impose la nécessité internationale de l’unité des communistes. Il y a un accord général pour identifier le révisionnisme avakianiste comme étant le danger principal pour l’unité internationale des communistes. Bien que cet accord soit en cours, ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire d’aller plus loin pour une unité tout au long de la ligne générale qui dessine une profonde démarcation avec le révisionnisme, le centrisme et toutes les formes d’opportunisme. Telle est la contradiction inéluctable pour l’unité dans une nouvelle Internationale Communiste basée sur le marxisme-léninisme-maoïsme.
Tel est le défi qui correspond au communiste révolutionnaire encouragé par la révolte des forces sociales contre le parasite impérialiste. Nous sommes confiants qu’avec l’obstination du Vieux Fou, nous atteindrons cet objectif et ensuite viendra vite l’inévitable fin de l’impérialisme.
Contre le révisionnisme, le centrisme et toutes les formes d’opportunisme : Vive le marxisme-léninisme-maoïsme !
Vers une nouvelle internationale communiste basée sur le marxisme-léninisme-maoïsme : En avant !
26 décembre 2014
– Union Ouvrière Communiste – MLM [Colombie]
– Organisation des Ouvriers d’Afghanistan (MLM-pM)
– Parti Communiste du Pérou – Comité Base Mantero Rojo