Suliko est un poème d’amour écrit par le Géorgien Akaki Tsereteli en 1895, publié dans le journal social-démocratique « Kvali » (« Sillon »). Il fut mis en musique par Varinka Tsereteli à la demande du poète ; ce fut la chanson préférée de Staline.

Ce dernier se maria à Kato Svanidze en 1906, mais elle décéda en 1907 de la tuberculose, précipitant Staline dans une terrible tristesse. Staline se jeta trois fois dans la fosse où se trouvait la tombe lors de l’enterrement. Il ne put rester jusqu’à la fin de la cérémonie, devant fuir la police secrète russe.

Leur fils Yakov fut capturé par l’armée nazie comme soldat de l’armée rouge alors qu’il refusait d’abandonner son poste pour une retraite et fut tué au camp de concentration de Sachsenhausen ; Staline refusa le « privilège » de l’échanger contre le maréchal Paulus capturé à Stalingrad.

Je cherchais la tombe de ma chérie
Mais il est difficile de la trouver
Je languissais et souffrais longtemps
Où est-tu, ma Suliko [c’est-à-dire mon âme] ?
J’ai rencontré une rose sur mon chemin,
Parti loin dans mes quêtes
La rose, aie pitié pour moi, entends-moi,
Est-ce toi qui a ma Suliko ?
La rose s’est penchée un peu,
A ouvert grand son bouton
Elle m’a chuchoté doucement
Tu ne trouveras pas Suliko
A l’ombre des roses odorantes
Un rossignol chantait des chansons sonores
Alors, j’ai demandé au rossignol
Est-ce toi qui a donné l’abri à Suliko ?
Le rossignol s’est tu d’un coup,
Il a touché légèrement la rose avec son bec
Tu as trouvé ce que tu cherches dit-il
Suliko dort ici du sommeil éternel


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