« Le Singe d’or brandit son bâton fabuleux,
Et le palais de jade est purgé de poussière. »
Guidée par la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao, la glorieuse classe ouvrière de Changhaï a formé une gigantesque armée de révolte révolutionnaire composée d’un million de militants. Elle s’est ralliée aux autres organisations révolutionnaires, a assené un coup sévère à la nouvelle contre-attaque de la ligne réactionnaire bourgeoise, a arraché le pouvoir à la poignée d’individus du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme, et a établi le nouvel ordre de la grande révolution culturelle prolétarienne.
Avec une puissance irrésistible, elle continue sur sa lancée dans l’ardeur du triomphe, dégageant la route des rebuts qui entravent la marche de l’Histoire.
C’est par cet acte révolutionnaire de la classe ouvrière de Changhaï, des masses et des cadres révolutionnaires de cette ville, qu’un nouveau tournant et le début d’une nouvelle phase de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays se sont dessinés. C’est là une nouvelle et magnifique victoire de la pensée de Mao Zedong.
La politique révolutionnaire avancée par la classe ouvrière de Changhaï, les masses et les cadres révolutionnaires de cette ville, ainsi que leurs actions révolutionnaires offrent un exemple au pays tout entier et fournissent une nouvelle expérience extrêmement précieuse à la grande révolution culturelle prolétarienne.
L’expérience qu’ils ont acquise dans de nombreux domaines se ramène à ceci : les révolutionnaires prolétariens doivent s’unir, arracher le pouvoir à la poignée d’individus du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme, et tenir solidement en main le pouvoir politique, économique et culturel à Changhaï.
Le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, nous enseigne que la question fondamentale de la révolution est celle du pouvoir. La tâche essentielle de la grande révolution culturelle prolétarienne est, en dernière analyse, la lutte du prolétariat pour enlever le pouvoir à cette poignée d’individus. Là est le foyer de la lutte des classes qui se déroule à l’heure actuelle dans notre pays, et cette tâche est une manifestation, sous une forme condensée, de la lutte entre les deux voies, celle du socialisme et celle du capitalisme.
La décision que notre grand guide, le président Mao, a prise en personne, le 1er juin 1966, de radiodiffuser le texte de la première affiche marxiste-léniniste en gros caractères du pays, apposée à l’Université de Pékin, fut un soutien qu’il accordait, dans le cadre d’une université, à la lutte des révolutionnaires prolétariens de cette université pour arracher le pouvoir à la clique antiparti de Lou Ping. Il s’agit d’une grande mesure stratégique qui a allumé les flammes puissantes de la grande révolution culturelle prolétarienne à l’échelle nationale.
Aujourd’hui, notre grand guide, le président Mao, a décidé lui-même de faire radiodiffuser le « Message à toute la population de Changhaï » et l’« Avis urgent », publiés par diverses organisations révolutionnaires de masse de cette ville, pour soutenir la lutte que la classe ouvrière de Changhaï mène, de concert avec les masses et les cadres révolutionnaires, à l’échelle municipale, pour arracher le pouvoir à la poignée de ceux du Parti qui, détenant des postes de direction, suivent la voie du capitalisme, et à l’infime minorité qui se cramponne avec acharnement à la ligne réactionnaire bourgeoise.
C’est là une autre grande mesure stratégique prise dans une situation nouvelle. Elle suscitera un nouveau et vigoureux essor de la grande révolution culturelle prolétarienne dans le pays tout entier.
Ceux du Parti qui, détenant des postes de direction, ont pris la voie du capitalisme, ne sont qu’une poignée. Mais, dans les endroits et les établissements où ils se retranchent, ils ont encore en main, dans une plus ou moins grande mesure, le pouvoir du Parti, le pouvoir administratif et le pouvoir financier. Ces individus ont toujours mis à profit ces pouvoirs pour attaquer les masses et saboter la grande révolution culturelle prolétarienne.
Comment cette poignée met-elle à profit ses pouvoirs pour saboter la grande révolution culturelle prolétarienne ?
Elle se sert de son pouvoir sur le Parti pour duper, induire en erreur et bâillonner des cadres, des membres du Parti communiste et de la Ligue de la Jeunesse communiste. Elle essaie de disloquer la discipline prolétarienne extrêmement stricte de notre Parti, basée sur la pensée de Mao Zedong, et de paralyser cette discipline indispensable au prolétariat pour vaincre la bourgeoisie. A l’encontre de la réalité, elle a déformé la discipline de notre Parti pour en faire une discipline bourgeoise, une « discipline » s’opposant au Parti, au socialisme et à la pensée de Mao Zedong, une « discipline » qui prend le contre-pied de la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao.
Elle a fait de la discipline de notre Parti une arme magique pour bâillonner les masses et s’opposer à la révolution. Quiconque s’oppose à ce ramas d’individus, est ravalé au rang d’éléments « antiparti ».
Utilisant la partie du pouvoir administratif qu’elle tient en main dans certains établissements et dans certains endroits, cette poignée d’individus a, dans la mesure où s’étendait son pouvoir, appliqué la dictature de la bourgeoisie et réprimé les masses révolutionnaires. Elle a collé l’étiquette de « contre-révolutionnaires » sur tous ceux qui se dressaient pour faire la révolution contre elle, et elle est allée jusqu’à les licencier et à les jeter en prison.
Elle a dressé une partie des masses contre une autre, utilisé en le déformant ce mot d’ordre : « défendre la dictature du prolétariat » ; elle a donné le change à une partie des masses en mettant sur pied une prétendue « Armée de défense du pouvoir rouge » et d’autres organisations placées sous sa coupe pour la protéger.
Elle a utilisé le pouvoir financier qu’elle détient pour gagner le cœur de la partie des masses qu’elle a abusée, de sorte que celle-ci la protège. De plus, elle veut soudoyer et corrompre les masses révolutionnaires ; elle a fait appel à toutes sortes de moyens économiques pour tenter d’entraîner une partie des masses dans la voie néfaste de l’économisme de sorte que celle-ci ne soit en quête que de ses intérêts temporaires personnels.
Elle a l’intention non seulement de rétablir, mais encore d’étendre certaines dispositions erronées des anciens règlements concernant les salaires et le bien-être.
Partout, elle émet des chèques, elle distribue du matériel à volonté et s’est montrée généreuse au détriment des biens de l’Etat pour acheter les consciences dans le vain espoir de saboter la production, les activités financières et bancaires, les communications et les transports. Dans une intention maligne, elle « se décharge des contradictions sur l’échelon supérieur ».
C’est là, aujourd’hui, une manifestation désespérée du sursaut de la poignée d’éléments au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, ont pris la voie du capitalisme, une nouvelle forme de contre-attaque adoptée à l’heure actuelle par la ligne réactionnaire bourgeoise.
Toutes les vieilleries capitalistes ou révisionnistes, cette poignée de gens les défend. Ce qu’ils défendent c’est, en dernière analyse, leur propre pouvoir. Sous la pression des masses révolutionnaires, il leur arrive de faire pour la forme une « concession » d’un genre ou d’un autre, mais toutes ces « concessions » ne visent au fond qu’à attaquer notre dictature du prolétariat et à maintenir leur pouvoir d’oppression sur les masses. Sur le problème du pouvoir, ils luttent pour la moindre parcelle et ne font là aucune concession. Tous les procédés leur sont bons pour leurs complots visant à perturber la vie économique de notre pays socialiste afin de maintenir leur propre pouvoir.
Ce qu’il y a de plus fondamental dans la lutte qui nous oppose à cette poignée de gens, c’est de leur arracher le pouvoir. S’emparer de celui qu’ils détiennent et exercer sur eux la dictature est la seule manière de les abattre, de les discréditer complètement et de les mettre hors d’état de nuire.
Le président Mao nous enseigne qu’arracher le pouvoir à cette poignée de gens au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme, c’est, dans les conditions de la dictature du prolétariat, une révolution par laquelle une classe en renverse une autre, c’est-à-dire une révolution dans laquelle le prolétariat élimine la bourgeoisie.
La lutte entre les révolutionnaires prolétariens et cette poignée est âpre, complexe et sujette à des vicissitudes. Les bastions où se retranchent les révisionnistes contre-révolutionnaires doivent être pris l’un après l’autre. Pour le prolétariat, les positions reprises doivent, elles aussi, être consolidées l’une après l’autre.
Nous devons redoubler de vigilance face à des ennemis sournois. En brandissant hypocritement l’étendard de la « révolution », ils cherchent à arracher le pouvoir au prolétariat. Ils ont l’habitude de fabriquer des rumeurs, de semer la discorde, d’appeler blanc ce qui est noir et d’entretenir la confusion sur le vrai et le faux, d’agiter les masses et de détourner la lutte de son orientation, dirigeant ainsi contre les révolutionnaires, contre la dictature du prolétariat et le commandement révolutionnaire du prolétariat toute leur puissance de feu.
Tous les camarades révolutionnaires doivent suivre les enseignements du président Mao, être tout yeux, déterminer une limite précise entre nous et nos ennemis et faire une distinction nette entre le vrai et le faux. Et il faut dévoiler et abattre résolument l’un après l’autre ces individus qui, en coulisse, inspirent les complots, attisent le sinistre, et déchaînent des vents néfastes, dirigent le fer de leur lance contre la dictature et contre le commandement révolutionnaire du prolétariat.
La grande contribution de la classe ouvrière de Changhaï, des masses et des cadres révolutionnaires de cette ville, c’est d’avoir, en se plaçant fermement du côté de la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao, lancé intrépidement une puissante riposte contre le nouveau retour offensif de la ligne réactionnaire bourgeoise, d’avoir fourni, dans les conditions de la dictature du prolétariat, l’expérience de la prise du pouvoir des mains d’une poignée d’éléments du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste, et c’est enfin d’avoir mis au point les principes, la politique, les formes d’organisation et les méthodes de lutte qui conviennent.
Telles sont les leçons essentielles qu’ont à tirer l’ensemble du Parti, du gouvernement, de l’Armée et de la population, les ouvriers, les paysans ainsi que les étudiants, les intellectuels et les cadres révolutionnaires du pays tout entier.
La grande révolution de Changhaï reflète le rôle dirigeant et l’esprit d’initiative de la classe ouvrière. Elle a montré l’esprit révolutionnaire d’organisation et de discipline de la classe ouvrière et développé la large démocratie sous la dictature du prolétariat.
L’expérience de Changhaï prouve que la large démocratie prolétarienne ne peut être assurée qu’en arrachant le pouvoir des mains de cette poignée d’éléments du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste et en renforçant la dictature du prolétariat.
Elle a prouvé également que la large démocratie sous la dictature du prolétariat ne relève nullement de l’ultra-démocratisme, non plus que de l’esprit de coterie. Appliquer, sous le drapeau de la pensée de Mao Zedong, le centralisme démocratique et la grande union des révolutionnaires prolétariens, est la seule manière de faire de la large démocratie sous la dictature du prolétariat une réalité, de concentrer les forces pour livrer des batailles de grand style et d’établir le nouvel ordre révolutionnaire.
Cette expérience a enfin démontré qu’il faut suivre strictement la politique formulée par le Comité central du Parti représenté par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production », qu’il faut engager une lutte ferme et intransigeante contre toutes les formes de ces phénomènes révisionnistes et bourgeois que sont l’économisme, l’anarchisme, la libéralisation, etc. ; persister dans l’orientation générale le socialisme- et sauvegarder le système de propriété socialiste: voilà ce qu’est la large démocratie sous la dictature du prolétariat.
Le but des masses révolutionnaires de Changhaï pratiquant la large démocratie sous la dictature du prolétariat est très clair. Il s’agit qu’elles se mobilisent pour abattre cette poignée d’individus du Parti qui détiennent des postes de direction et s’engagent dans la voie capitaliste, et les êtres malfaisants de la société, de défendre et de faire progresser la cause socialiste sur le plan politique, économique et culturel.
Le Comité central du Parti, le Conseil des Affaires d’Etat, la Commission militaire du Comité central du Parti et le Groupe du Comité central chargé de la révolution culturelle ont déclaré dans leur message de félicitations aux organisations de la révolte révolutionnaire de Changhaï :
« Vous avez procédé à la grande union des organisations révolutionnaires prolétariennes et en avez fait le noyau autour duquel vous ralliez toutes les forces révolutionnaires. Ainsi, vous prenez fermement en main la destinée de la dictature du prolétariat, celle de la grande révolution culturelle prolétarienne et celle de l’économie socialiste. »
C’est un vif éloge pour les rebelles révolutionnaires prolétariens de Changhaï, ainsi qu’un grand appel au peuple révolutionnaire de tout le pays.
La nouvelle contre-attaque déclenchée par la ligne réactionnaire bourgeoise ne montre nullement la puissance de ce nombre dérisoire de réactionnaires ; au contraire, elle prouve qu’il s’agit en fait d’une crise d’hystérie annonçant leur fin imminente.
Notre dictature du prolétariat est solide. Nous avons la puissante Armée populaire de Libération, fidèle à toute épreuve au président Mao et au peuple. Nous avons, par centaines de millions, les masses populaires armées de la pensée de Mao Zedong. Ces atouts constituent la force la plus puissante, force capable de vaincre tous les ennemis.
Nous devons nous rappeler cet enseignement du président Mao :
« Tout point de vue qui surestime la force de l’ennemi et sous-estime la force du peuple est faux. »
La situation est excellente et devant nous s’ouvrent des perspectives radieuses. Nous devons voir clairement « le fond du problème : l’ennemi approche de sa fin et nous-mêmes sommes près de la victoire ». Nous devons, comme les masses révolutionnaires de Changhaï, relever courageusement le défi lancé par une poignée d’agents de la bourgeoisie. Nous devons oser lutter, savoir lutter, oser vaincre et savoir vaincre.
Que les révolutionnaires prolétariens s’unissent, qu’ils s’unissent aux larges masses pour entreprendre, sous la direction de notre grand généralissime, le président Mao, la lutte des classes à l’échelle nationale et dans tous les domaines !
Appliquons fermement la politique avancée par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production » !
Brisons la nouvelle contre-attaque de la ligne réactionnaire bourgeoise !
Taillons en pièces l’économisme de la bourgeoisie !
Arrachons résolument le pouvoir à la poignée d’éléments du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme !
Vive la dictature du prolétariat !
Vive la pensée toujours victorieuse de Mao Zedong !
(Hongqi n° 2, 1967)