Tout le monde le sait bien : les défis s’accumulent. Qu’on pense aux défis climatiques. Qu’on pense aux travailleurs soumis au terrorisme patronal et à la répression d’un gouvernement bourgeois au sein duquel agissent à leur guise des ministres fascistes. Quand on voit ce qui se déroule en Grèce ou la situation est terrible surtout quand on ne voit pas d’issue. Et que dire des crimes perpétrés au Moyen-Orient par les tenants du féodalisme islamique ?

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La crise capitaliste a passé un cap terrible. L’impérialisme agonise, il broie les masses travailleuses et les peuples du monde dans l’étau de l’oppression et de la guerre impérialiste pour retarder sa fin. Et quelle solution propose ici la bourgeoisie belge ? Aucune ! Nous voyons que toutes leurs « mesures » sont fausses, hypocrites. Que tout est creux partout dans tous les domaines.

Une telle civilisation qui ne peut produire que nihilisme et décadence se saurait évidemment se maintenir. Mais dans ce contexte de pourrissement complet, que voyons-nous ? Nous voyons les organisations syndicales faire des révérences devant la bourgeoisie. Refuser de voir cela c’est refuser de voir la réalité de l’intégration des syndicats comme instruments de la dictature des monopoles.

Cette décadence impérialiste a fait apparaître l’opportunisme de façon exacerbée. Nous sommes désormais loin de l’époque où les syndicats, organisations progressistes servant la cause des masses travailleuses, étaient en butte aux persécutions ; leurs militants subissant l’oppression capitaliste. Depuis des décennies, les dirigeants syndicaux deviennent ministres, responsables de la Banque Nationale et sont reçu à bras ouverts dans les hautes sphères patronales. C’est ce qui fait toute la différence.

A côté de cela nous avons la position des réformistes du PTB et des trotskystes qui croient, les premiers qu’il suffit de plaider pour qu’il y ait plus de votes pour eux aux élections, les seconds qu’il suffit de balayer les dirigeants ou plus exactement les « bureaucrates », pour que l’organisation syndicale d’aujourd’hui soit au service des travailleurs, pour qu’elle exerce la volonté des travailleurs.

Mais rien de cela, aucunes de ces « recettes » ne peut être à même de faire reculer le gouvernement bourgeois perpétrant ses attaques contre les acquis des travailleurs ; car aucune de ces lignes n’est à la hauteur des enjeux consistant à s’approprier les grands monopoles, établir la planification de l’économie, lutter concrètement contre le réchauffement climatique, élever le niveau culturel et idéologique des masses populaires.

Pour les prolétaires et les grandes masses, au travail déjà exténuant et totalement inintéressant, s’ajoute le travail intérimaire qui se généralise, tout comme le travail au noir, le chômage, les fermetures pour délocalisation, les harcèlements, les cadences toujours plus dures, les intimidations de la part des patrons, cadres et larbins syndicaux… Et c’est cette réalité déjà sinistre que le gouvernement de la bourgeoisie belge souhaite généraliser plus encore !

Le capitalisme est l’ennemi. Le prolétariat n’a jamais rien obtenu sans lutte. Nous savons depuis des décennies, et plus encore aujourd’hui alors que nous sommes à l’époque du capitalisme pourrissant et du règne des monopoles les simples grèves de type syndical ne marchent pas : l’usine, l’atelier sont plus que jamais des lieux sauvages, cette lutte est une lutte à mort. Pour vaincre il faut le Parti et l’appui des masses : la grève doit être politique!

Suivre la ligne de masses : l’assemblée générale doit diriger la grève, selon le principe de l’unité à la base, et chercher l’écho dans les masses de la région afin d’élargir sa base d’appui.

Coup pour coup : la lutte doit être à la hauteur des enjeux. En face, c’est l’ennemi, il ne faut jamais baisser sa garde, céder un peu est toujours un pas vers la capitulation.

Se préparer : la spontanéité ça n’existe pas. La résistance grandit chaque jour, car là où il y a oppression il y a résistance. Il faut former un noyau pour servir le peuple et préparer la victoire des luttes qui éclosent, tel le printemps de la classe ouvrière en lutte.

Il y a là une vision du monde complète et absolue, qui n’a rien à avoir avec l’idéalisme anarcho-trotskyste ou le « matérialisme » anthropocentrique des réformistes du PTB. Ce dont il s’agit, c’est de l’idéologie qui fut celle de l’URSS de Lénine et Staline et la Chine populaire de Mao Zedong, dont nous affirmons le caractère entièrement juste et envers qui nous posons notre absolue loyauté. C’est notre idéologie, notre vision scientifique, que nous défendons, que nous arborons, que nous appliquons.

Tel est l’enjeu, telle est la dimension de notre époque, avec ses menaces, ses exigences, ses attentes.

La bourgeoisie impérialiste utilise le principe de diviser pour régner, le socialisme unifie les masses populaires !

Lutter pour la génération et l’application de la pensée-guide dans chaque pays, pour déclencher et développer la Guerre Populaire !

Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste [Belgique]
7 octobre 2015


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