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1. L’aggravation de la crise générale du capitalisme, devenue extrêmement rapide au cours de ces dernières années, a créé les conditions objectives pour que la période historique actuelle soit celle où l’impérialisme ira à son effondrement total et où la révolution prolétarienne ira à la victoire à l’échelle mondiale.
Le combat de l’héroïque peuple vietnamien pour libérer le Sud, défendre le Nord, chasser les agresseurs impérialistes yankees-nazis du sol de sa Patrie, a une signification d’importance historique et mondiale, à la fois du fait des coups directs qu’il porte à l’impérialisme américain, principale force d’agression et de guerre dans le monde mais colosse aux pieds d’argile, et du fait qu’il montre aux peuples du monde entier l’exemple d’éclatantes victoires remportées contre leur ennemi commun numéro un.
Les défaites infligées à l’impérialisme américain par le peuple vietnamien sont aussi des défaites pour tous les soutiens politiques de cet impérialisme, des fascistes aux néo-révisionnistes à phraséologie gauchiste, en passant par les réformistes social-démocrates, les révisionnistes khrouchtchéviens et les ultra-révisionnistes.
La crise générale du capitalisme prend une ampleur sans précédent dans tous les domaines − économique, militaire, idéologique et culturel, politique.
Une situation révolutionnaire existe quasi en permanence dans la plupart des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
Dans les pays se trouvant sous le joug policier révisionniste d’une nouvelle couche bourgeoise, par suite de l’aiguisement de nombreuses contradictions internes et externes, et notamment du fait de l’intensification de la lutte de classes, s’affirment les conditions objectives favorables à une nouvelle révolution politique rétablissant la dictature du prolétariat.
Tous les grands événements politiques actuels confirment la justesse de l’analyse faite par notre Parti démontrant que des changements brusques peuvent à tout moment se produire, à l’échelle mondiale et dans chaque pays, et notamment que des situations révolutionnaires pourraient brusquement apparaître aussi dans les pays capitalistes hautement industrialisés, impérialistes, dans un délai historique relativement court.
Ainsi donc, toutes les contradictions fondamentales du monde contemporain sont à tel point exacerbées, la lutte de classes est à tel point intense que, globalement, à l’échelle mondiale, existe une situation révolutionnaire.
2. En regard de cette situation objective extrêmement favorable au déploiement des luttes populaires, des combats révolutionnaires, l’on constate à l’échelle mondiale une carence de certains facteurs subjectifs qui devraient pleinement agir, intervenir pour que puissent être remportées les victoires révolutionnaires décisives.
Cette carence se révèle principalement dans le fait qu’actuellement dans la plupart des pays du monde capitaliste n’existe pas encore ou n’existe plus d’authentique parti communiste révolutionnaire prolétarien, marxiste-léniniste, indispensable pour assurer le développement et la victoire de la révolution.
C’est ainsi que, malgré la puissance de mouvements populaires ayant fondamentalement des motivations antimonopolistes, anticapitalistes, anticolonialistes, antiimpérialistes, et relevant soit de l’étape nationale et démocratique, soit de l’étape socialiste de la révolution, ces mouvements n’aboutissent pas à des victoires décisives, connaissent des échecs, voire des défaites, ou encore sont détournés de leur but, sont dénaturés et sont manœuvrés par l’un ou l’autre courant politique bourgeois, sont manipulés pour servir les intérêts de l’un ou l’autre groupe capitaliste.
3. Les exploiteurs, les oppresseurs, en l’occurrence la classe capitaliste et sa couche dirigeante, le capital financier, ont toujours utilisé, pour maintenir leur domination, leur dictature contre le peuple, la tromperie et la violence, l’une et l’autre étant utilisées dans des proportions variables, que ce soit sous la forme « démocratique » du parlementarisme bourgeois ou sous la forme du fascisme.
Dans la plupart des pays impérialistes, le réformisme social-démocrate a été pendant longtemps le principal soutien social, politique, du capitalisme, sa principale arme de tromperie parce qu’agissant au sein même de la classe ouvrière.
Alors que ce réformisme social-démocrate était en pleine décomposition, le révisionnisme moderne a pris en quelque sorte sa relève à l’échelle internationale.
Les dégâts commis par la trahison khrouchtchévienne ont été très graves. En effet, les cliques révisionnistes disposent des puissants moyens que donne le pouvoir d’Etat usurpé par elles en Union Soviétique et dans d’autres pays. De plus, le révisionnisme khrouchtchévien a pu tromper pendant un temps de larges masses populaires dans le monde en se revendiquant frauduleusement de l’énorme prestige du Parti de Lénine et de l’Union Soviétique, premier pays socialiste dans le monde, alors même qu’en réalité il détruisait le Parti Communiste de l’Union Soviétique en tant que parti révolutionnaire, marxiste-léniniste et qu’il liquidait la dictature du prolétariat dans les pays sous son joug.
Les révisionnistes modernes ayant comme centre le groupe qui a usurpé le pouvoir en Union Soviétique, ont ainsi rendu de signalés services à l’impérialisme.
Non seulement ils ont soustrait – momentanément − du front uni mondial des peuples, des forces de la révolution prolétarienne, la puissance politique, économique, militaire et de rayonnement idéologique et culturel des pays qui furent socialistes et qui sont tombés sous leur joug, mais encore ils ont mis le pouvoir dont ils disposent au service de la coopération américano-soviétique en vue de la domination du monde contre les peuples, y compris en pratiquant le chantage nucléaire.
A l’échelle internationale, le révisionnisme khrouchtchévien est devenu le principal soutien politique de l’impérialisme et de son chef de file yankee.
Un des plus grands crimes du groupe qui a usurpé le pouvoir en Union Soviétique a été de provoquer la dégénérescence irréversible de la plupart des partis communistes, transformés en partis fantoches, auxiliaires de sa politique traitresse, de chauvinisme de grande puissance, de collaboration de classes, de coopération avec l’impérialisme américain.
Afin de provoquer cette dégénérescence et dans ses attaques contre les partis communistes se maintenant sur les positions du marxisme-léninisme, ce groupe révisionniste a utilisé les moyens les plus perfides et les plus scandaleux : calomnies contre les partis et les dirigeants marxistes-léninistes, corruption idéologique et matérielle, chantage, ingérences brutales, subversion, répression policière contre-révolutionnaire, sévices physiques, agressions économiques et autres provocations.
Mais, alors même que le contre-courant du révisionnisme moderne semblait bien près, vers 1960, d’arriver complètement à ses fins, il était en réalité sur le point de refluer rapidement par suite de la riposte des marxistes-léninistes qui, de plus en plus nombreux dans le monde, avaient pris conscience de la trahison et de la nature contre-révolutionnaire du khrouchtchévisme.
Dans la lutte contre les impérialistes ayant l’impérialisme américain comme chef de file, contre leurs collaborateurs réformistes et révisionnistes, les forces marxistes-léninistes se développèrent alors rapidement dans de nombreux pays. Et là où les partis communistes étaient devenus irrémédiablement des partis révisionnistes, les marxistes-léninistes se regroupèrent en vue de la reconstitution de partis authentiquement communistes, révolutionnaires prolétariens.
Lorsque le grand et glorieux Parti Communiste Chinois répliqua aux scandaleuses attaques dont lui-même, ainsi que d’autres partis, des organisations et militants marxistes-léninistes dans le monde étaient l’objet de la part des révisionnistes modernes, et passa à la dénonciation publique de la trahison révisionniste, ce fut là un grand encouragement- pour tous les marxistes-léninistes, une grande aide à la lutte révolutionnaire des peuples du monde.
Le Parti Communiste Chinois a alors, notamment, apporté, de la fin de 1962 jusqu’au mois d’août 1966 − mais plus particulièrement à la fin de 1962, en 1963 et durant le premier semestre de 1964 − une contribution inestimable à la lutte idéologique et politique contre le révisionnisme moderne, apport dont une des expressions les plus synthétiques et les plus élevées fut la série de textes dont l’ensemble fut intitulé « Débat sur la ligne générale du mouvement communiste international », avec particulièrement les « Propositions concernant la ligne générale du mouvement communiste international » (les « 25 points ») du Comité Central du Parti Communiste Chinois (14 juin 1963).
Le Parti Communiste Chinois, le Parti des Travailleurs du Vietnam, le Parti du Travail de Corée, le Parti du Travail d’Albanie, en se tenant fermement sur les positions marxistes-léninistes, dirigeaient la lutte pour mener plus avant la révolution socialiste, et les peuples de ces pays socialistes remportaient de telles victoires que celles-ci comblaient, et au-delà, les conséquences négatives pour le camp socialiste de la trahison révisionniste.
Le Parti Cubain se tenait aussi sur des positions antirévisionnistes, notamment lors des événements que l’on a appelés « la crise des Caraïbes » ou encore « l’affaire des fusées » (fin 1962).
Dans le monde capitaliste, pour ne citer que les partis les plus importants, le Parti Communiste Japonais, le Parti Communiste d’Indonésie, et plusieurs autres partis communistes dénonçaient le révisionnisme moderne et luttaient pour maintenir leur caractère marxiste-léniniste.
Dans plusieurs pays où les partis communistes avaient complétement dégénéré en partis révisionnistes, se reconstituaient d’authentiques partis marxistes-léninistes, comme ce fut le cas au Brésil, en Belgique, en Colombie, en Espagne et ailleurs encore.
Dans la plupart des autres pays s’affirmaient des groupes, des organisations, des mouvements adoptant les positions fondamentales du marxisme-léninisme.
Ainsi le mouvement communiste, marxiste-léniniste international se reconstituait rapidement, était en plein essor, enrichi de l’expérience de la lutte contre le révisionnisme moderne.
4. C’est alors que ce processus, que tous les développements de la situation objective favorisaient, fut de plus en plus ralenti et ce, à partir du second semestre de 1964, et connut même par la suite un recul important.
C’était et c’est là la conséquence des activités contre-révolutionnaires d’une clique internationale ayant comme centre un groupe se trouvant au sein même du Parti Communiste Chinois.
Ce groupe, au moins depuis la deuxième moitié de 1964, jusqu’au moment de la 11ème session plénière du Comité Central issu du 8ème congrès du Parti Communiste Chinois (session plénière qui se tint au début du mois d’août 1966), mena un travail de sape visant à saboter la mise en application de la juste ligne et des justes décisions du Parti Communiste Chinois et de son Comité Central.
En même temps, ce même groupe contre-révolutionnaire attaquait sournoisement les partis et organisations marxistes-léninistes de différents pays dans la tentative délibérée de les détruire, ce dont nous avons acquis la certitude et les preuves par la suite.
Parallèlement et dès alors, ce groupe manœuvrait pour contrôler certaines positions importantes, dont la section des relations internationales du Comité Central du Parti Communiste Chinois et des postes diplomatiques à l’étranger.
5. Ces manœuvres faisaient partie de la préparation d’un véritable coup d’Etat contre-révolutionnaire, dont la phase décisive eut probablement lieu au lendemain de la 11ème session plénière du Comité Central issu du 8ème congrès du Parti Communiste Chinois, au mois d’août 1966, coup d’Etat contre-révolutionnaire par lequel ce groupe fractionnel usurpa des positions dominantes du pouvoir.
L’ « information », et notamment la presse en langue chinoise et en langues étrangères, ainsi que la radio se trouvent dans les mains de ce groupe contre-révolutionnaire qui, depuis lors, a systématisé sa ligne noire anticommuniste sous forme de néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste.
6. Le peuple révolutionnaire chinois avait rapidement restauré les dégâts causés par les calamités naturelles des années 59-60-61 ainsi que par les perfides agressions de la clique khrouchtchévienne d’Union Soviétique dans le domaine économique et financier.
La révolution socialiste marquait de grands succès dans le domaine économique, dans la production industrielle, dans la recherche scientifique et dans l’agriculture.
Le début de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne apportait une dimension nouvelle au développement du mouvement d’éducation socialiste, décidait de réaliser jusqu’au bout les tâches de la révolution nationale et démocratique non encore accomplies jusque-là, et poussait rapidement plus avant la réalisation des tâches de la révolution socialiste sur le plan idéologique et culturel.
Le groupe contre-révolutionnaire qui depuis des années menait ses activités de termites et avait probablement espéré arriver pacifiquement à ses fins, devait également se sentir menacé par cette avance vigoureuse de la révolution prolétarienne sur tous les fronts, comme devaient se sentir menacées dans leurs positions les couches sociales encore privilégiées, telles que les restes de la bourgeoisie nationale, ou encore dans leurs aspirations réactionnaires, des couches aspirant à devenir privilégiées.
La République Populaire de Chine remplissait avec des possibilités toujours plus grandes son devoir internationaliste, et constituait le puissant bastion du front uni mondial antiimpérialiste des peuples et de la révolution prolétarienne mondiale.
Reportons-nous en 1966. Les agresseurs impérialistes yankees-nazis espèrent encore abattre militairement l’héroïque peuple vietnamien, développent de nouvelles provocations et agressions dans tout le Sud-Est asiatique.
L’impérialisme américain multiplie les provocations contre la République Populaire de Chine et prépare ouvertement une troisième guerre mondiale.
Le Camarade Liou Chao-Chi, président de la République Populaire de Chine, déclarait le 22 juillet 1966, en réponse à l’appel du Président Ho Chi Minh :
« Pour soutenir le peuple vietnamien, afin qu’il remporte la victoire totale dans sa guerre de résistance contre l’agression américaine, le peuple chinois est prêt à consentir les plus grands sacrifices que puisse supporter une nation…
(…) le gouvernement et le peuple chinois ne sont plus liés désormais par les Accords de Genève.
Dans leur soutien et leur aide au peuple vietnamien, le gouvernement et le peuple chinois sont naturellement d’autant plus libérés de toutes limites ou restrictions que vous (les agresseurs américains) avez pulvérisé une fois pour toutes, par votre guerre d’agression, la ligne de démarcation entre le Sud et le Nord du Vietnam…
(…) le peuple chinois a pris sa résolution et toutes ses dispositions afin d’entreprendre, à tout moment et en tout lieu les actions que les peuples chinois et vietnamien jugeront nécessaires pour combattre côte à côte les agresseurs américains. »
Ce total soutien à l’appel du Président Ho Chi Minh, cette ferme et juste réaffirmation de la volonté du peuple chinois de remplir jusqu’au bout son devoir à la fois national et internationaliste, constituent un important et solennel avertissement aux agresseurs américains.
Le groupe contre-révolutionnaire qui s’opposait sournoisement depuis des années à l’application de la juste ligne du Parti Communiste Chinois, ainsi que les couches réactionnaires subsistant encore en République Populaire de Chine, allaient rapidement se trouver dans une situation d’autant plus précaire que l’impérialisme américain, qu’ils servent objectivement, allait voir se précipiter sa défaite. Le lien est évident entre les développements de cette situation et la tentative du groupe néo-révisionniste de sauver son entreprise contre-révolutionnaire par le coup d’Etat d’août-septembre 1966.
7. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne qui était en réalité une révolution idéologique et culturelle avec ses implications sur les autres fronts (politique et économique) de la révolution socialiste, avait initialement pour objectif fondamental : la transformation des hommes, la création en masse de la conscience socialiste.
Arrivée à un certain stade de développement sur les fronts politique et économique, la révolution socialiste doit aussi assurer des développements nécessaires sur le front idéologique et culturel sous peine de voir se développer des contradictions entre l’infrastructure de la société et sa superstructure, et à l’intérieur de cette superstructure elle-même, au point de constituer des entraves au développement général de la révolution.
Mais le coup d’Etat contre-révolutionnaire d’août-septembre 1966 allait porter un coup au développement, à la marche en avant de la révolution prolétarienne en Chine.
Les objectifs fondamentaux de la grande révolution culturelle prolétarienne allaient notamment être reniés et il leur était substitué une attaque générale en vue de détruire le grand et glorieux Parti Communiste Chinois, scandaleusement calomnié.
Dans les conditions politiques et sociales de la Chine, la contre-révolution. ne pouvait se montrer directement et ouvertement sous son vrai visage.
Quoique poursuivant les mêmes buts que ceux que le révisionnisme khrouchtchévien avait atteints en Union Soviétique, la contre-révolution en Chine ne pouvait suivre la même voie, face à un parti – le Parti Communiste Chinois − qui avait depuis des années mené une lutte incessante contre le révisionnisme moderne en son sein, dans les masses du peuple chinois, à l’échelle internationale.
La contre-révolution en Chine ne pouvait mener son entreprise qu’en employant un masque gauchiste de surenchère démagogique pseudo-révolutionnaire, à l’instar des insurgés contre-révolutionnaires de Cronstadt qui, en 1921, réclamaient « Les Soviets sans les Bolcheviks », « la suppression de la dictature du parti », c’est-à-dire du parti communiste, avant-garde révolutionnaire organisée du prolétariat, guide et organisateur de la révolution.
La bourgeoisie, la contre-révolution, savent que frapper le Parti Communiste révolutionnaire prolétarien, c’est frapper la classe ouvrière, c’est frapper le peuple travailleur. Elles savent que détruire le parti marxiste-léniniste, c’est créer les conditions pour détruire la dictature du prolétariat et anéantir les conquêtes Je la révolution socialiste.
La grande révolution culturelle prolétarienne devait notamment contribuer à prémunir la dictature du prolétariat, la révolution socialiste et la jeunesse étudiante elle-même contre les dangers présents et à venir provenant du fait que cette jeunesse étudiante constitue une communauté privilégiée – ce qui est inévitable jusqu’au moment où la société arrivera à la phase du communisme.
Mais la contre-révolution en Chine a, d’une façon rusée, flatté démagogiquement la jeunesse étudiante en essayant de lui faire croire qu’elle avait un rôle politique privilégié à accomplir, un rôle de prétendue avant-garde révolutionnaire, et en la dispensant pour une longue période de l’étude et du travail productif, l’a utilisée comme une armée civile, et dans certains cas de guerre civile, pour tenter d’intimider le prolétariat, et comme fer de lance de l’attaque contre le Parti Communiste.
Les milices populaires ont été désarmées. La contre-révolution connaît bien cette vérité :
« Le pouvoir est au bout du fusil ». Elle sait aussi qu’avec la dictature du prolétariat notamment, ce principe doit être respecté :
« Le Parti commande aux fusils et il est inadmissible que les fusils commandent au Parti ».
(Mao Tsé-toung)
Mais montrant son vrai visage, la contre-révolution en Chine a commandé à l’armée d’épauler ses attaques contre le Parti, contre les organes de la dictature du prolétariat, contre les masses prolétariennes qui les défendaient ; elle a placé sous contrôle militaire les entreprises industrielles et minières, les écoles secondaires et supérieures ainsi que des communes populaires.
La contre-révolution en Chine s’est empressée de donner des apaisements aux couches privilégiées de l’ancienne bourgeoisie nationale ainsi qu’à certaines couches privilégiées de scientifiques.
La contre-révolution en Chine a donné aussi des apaisements aux impérialistes ayant comme chef de file l’impérialisme américain, en mobilisant des masses étudiantes dans des actions futiles et stériles, au lieu de consacrer tous les efforts nécessaires à leur préparation idéologique, politique, physique et militaire pour qu’elles soient prêtes à toutes éventualités dans la lutte contre l’ennemi de classe dans le combat antiimpérialiste et antirévisionniste.
La contre-révolution en Chine a encore apaisé les impérialistes ayant comme chef de file l’impérialisme américain en proclamant. comme seule conception stratégique militaire valable pour le peuple chinois celle d’« attirer profondément dans le pays les ennemis » pour « les éliminer au moment opportun », ce qui revient à désarmer le peuple chinois face à d’autres éventualités, et à renier par exemple l’engagement solennel pris par le gouvernement de la République Populaire de Chine le 22 juillet 1966, envers le peuple vietnamien, et que nous avons cité plus haut.
L’essence même du coup d’Etat opéré par la contre-révolution en Chine tient dans son affirmation qu’il s’agit de la prise du pouvoir. La prise du pouvoir, c’est le passage du pouvoir des mains d’une classe à une autre classe. Or en République Populaire de Chine, il y avait, avant cette « prise du pouvoir », la dictature du prolétariat !
8. La « ligne » politique dont s’affuble cette contre-révolution est celle d’un néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste, elle est éclectique comme toute ligne réformiste, révisionniste, qu’elle soit de droite ou de « gauche ». Mais l’éclectisme est particulièrement accentué dans ce cas. Ce néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste est panaché à la fois d’anarchisme, de trotskisme, de dogmatisme, de révisionnisme ancien et moderne, voire de fascisme, comme une sorte de macédoine où il y a un peu de tout, sauf les principes du marxisme-léninisme.
Ceux-ci sont monstrueusement falsifiés, comme est falsifiée d’ailleurs la pensée marxiste-léniniste de Mao Tsé-toung dont se revendique outrageusement cette « ligne » contre-révolutionnaire. Le néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste jette d’ailleurs aux oubliettes les enseignements de Marx, Engels, Lénine et Staline. Et il ne donne qu’une version falsifiée de la pensée marxiste-léniniste de Mao Tsé-toung, en procédant dogmatiquement par citations, tirées d’ailleurs de leur contexte, souvent tronquées, de façon à ne présenter qu’une version vidée de son contenu de classe, de son conte nu politique. Les marxistes-léninistes savent qui se sert de tels procédés employés de tous temps par les révisionnistes, et à quoi ils servent.
« La Voix du Peuple » dans ses numéros du 10 novembre au 29 décembre 1967, sous le titre « Dénonçons un nouveau et sinistre complot contre-révolutionnaire international (à propos de l’allocution d’un certain Rittenberg) », a déjà procédé à une analyse de plusieurs aspects de cette « ligne » totalement anti-marxiste-léniniste, contre-révolutionnaire.
Il se trouve confirmé que les vues exprimées par Rittenberg sont bien celles de ce contre-courant révisionniste, à phraséologie gauchiste, ayant comme centre un groupe contre-révolutionnaire qui a usurpé des positions de pouvoir en République Populaire de Chine.
Parmi les fausses conceptions qu’il répand, le néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste nie la nécessité du parti de type léniniste, avant-garde révolutionnaire organisée de la classe ouvrière, des masses laborieuses. Il s’oppose à la discipline prolétarienne qu’il calomnie en la présentant comme étant de la soumission servile. Il pratique le culte du spontané. Il méprise le programme et la ligne marxistes-léninistes du parti révolutionnaire prolétarien auxquels il prétend substituer la spontanéité des masses. Au rôle dirigeant du parti dans la révolution, il prétend substituer le culte de la personnalité et l’autorité absolue d’un homme. Il nie en fait le rôle fondamental, dirigeant du prolétariat par rapport aux autres couches populaires dans le processus révolutionnaire de l’époque historique actuelle, dans la transformation révolutionnaire de la société à notre époque. Les masses auxquelles se réfère le néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste, c’est le « peuple tout entier » dont parlent les révisionnistes khrouchtchéviens.
Toutes ces conceptions prises dans l’amas hétéroclite du néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste, sont totalement anti-marxistes-léninistes, sont en fait contre-révolutionnaires.
9. A l’instar de la clique révisionniste khrouchtchévienne, le groupe contre-révolutionnaire qui usurpe des positions de pouvoir en Chine utilise les puissants moyens dont il dispose, ainsi que, frauduleusement, le prestige du Parti Communiste Chinois et de Mao Tsé-toung, pour répandre internationalement les positions de sa ligne néo-révisionniste à phraséologie gauchiste et pour attaquer maintenant ouvertement les partis et organisations authentiquement marxistes-léninistes dans le but de les détruire.
Pour tenter de parvenir à ses fins, ce groupe contre-révolutionnaire procède aux ingérences les plus brutales, les plus éhontées contre les partis et organisations authentiquement marxistes-léninistes. Il instigue contre eux au travail fractionnel antiparti, aux tentatives de subversion, au scissionnisme. Il accorde son soutien politique et matériel à toute une lie politique anticommuniste.
L’expérience propre de notre Parti lui a permis de percer à jour les manœuvres perpétrées par ce groupe contre-révolutionnaire, non seulement en Belgique mais aussi dans d’autres pays.
Les marxistes-léninistes de Belgique ont toujours pris leurs décisions en pensant avec leur propre cerveau, Ayant reconstruit le Parti Communiste sur la base du marxisme-léninisme, ils ont toujours appliqué ce principe que la ligne politique du Parti était déterminée par lui-même et par personne d’autre, en Belgique et nulle part ailleurs. Ils se sont toujours considérés comme responsables uniquement devant la classe ouvrière, les masses laborieuses de notre pays et devant le mouvement communiste, marxiste-léniniste international.
C’est évidemment avec joie qu’ils ont constaté, en 1963, lors de la reconstruction du Parti Communiste de Belgique, l’unité de vues existant entre notre Parti et le grand et glorieux Parti Communiste Chinois. Sur toutes les grandes questions communes au mouvement communiste international, cette unité de vues fut confirmée lors des entretiens que la délégation du Comité Central du Parti Communiste de Belgique eut en République Populaire de Chine en mai-juin 1964 avec une délégation du Comité Central du Parti Communiste Chinois dirigée par le Camarade Liou Chao-Chi et comprenant le Camarade Deng Xiaoping.
Mais à peine cette délégation était-elle rentrée au pays, que la direction de notre Parti s’aperçut que, dans la pratique, des membres de la section des relations internationales du Comité Central du Parti Communiste Chinois, par diverses manœuvres y compris le mensonge, la calomnie et- les intrigues, s’ingéraient dans le processus de la lutte d’authentiques marxistes-léninistes de divers pays pour tenter d’entraver leurs efforts en vue de la reconstruction de véritables partis communistes, révolutionnaires prolétariens, marxistes-léninistes.
Lorsque la direction de notre Parti s’en aperçut et rappela les critères marxistes-léninistes de partis et de relations entre partis, elle ne reçut d’autre réponse que des premières manifestations d’hostilité, encore voilée, mais déjà ouvertement exprimée par des agents de cette ligne néo-révisionniste encore camouflée à l’époque.
10. Un incident caractéristique alerta notre Parti en juillet 1965 à l’occasion du pseudo Congrès Mondial de la Paix à Helsinki.
La délégation chinoise y était dirigée par Chao Yi-min, membre suppléant du Comité Central du Parti Communiste Chinois, et qui s’est révélé par la suite comme étant un des tenants de la ligne noire néo-révisionniste.
Contrairement à l’attitude fraternelle des délégués vietnamiens, indonésiens, albanais, coréens et d’autres, la délégation chinoise n’a pas soutenu comme elle aurait dû le faire la délégation belge du mouvement « Action pour la Paix et l’Indépendance des Peuples » dont l’entrée au congrès fut refusée par suite de manipulations révisionnistes à l’instigation des khrouchtchéviens de Belgique.
C’est avec étonnement et inquiétude que nous apprîmes aussi que la délégation chinoise vota sans réserves la résolution générale imprégnée de révisionnisme, et surtout que Chao Yi-min applaudit à ce « succès » de la prétendue « unité d’action » avec les révisionnistes !
11. Au mois d’août 1966, une délégation du Comité Central de notre Parti rencontrait à Pékin une. délégation du Comité Central du Parti Communiste Chinois dirigée cette fois par Kang Cheng, membre du Comité permanent du Bureau Politique du Comité Central du Parti Communiste Chinois, et conseiller du groupe du C.C. chargé de la révolution culturelle, délégation comprenant Chao Yi-min déjà cité.
Kang Cheng couvrit « au nom du C.C. du P.C.C. » toutes les manœuvres perpétrées pendant deux ans par la section internationale du C.C. du P.C.C., ainsi que les mensonges, pourtant réfutés, de Chao Yi Min.
Kang Cheng déclara d’autre part qu’il estimait que depuis deux ans existaient des divergences de principes avec le Parti Communiste de Belgique concernant notamment les principes auxquels devait répondre un parti marxiste-léniniste.
Il est évident que Kang Cheng et le groupe auquel il appartient n’avaient pas procédé plus tôt à cette attaque surprise parce que, jusque là, le Parti Communiste Chinois et notre Parti se tenaient tous deux sur les mêmes positions marxistes-léninistes, avaient en réalité les mêmes conceptions fondamentales, qui étaient, par ailleurs, celles exprimées dans les « 25 points » du C.C. du P.C.C.
Par contre Kang Cheng se démasqua à ce moment comme le porte-parole d’une ligne néo-révisionniste, ennemie des authentiques marxistes-léninistes.
Après avoir procédé à cette attaque surprise, Kang Cheng, se comportant en représentant de parti-père, en chauvin de grande puissance, rompit unilatéralement la discussion, sans laisser la possibilité à la délégation de notre Parti de répliquer et de réfuter ces conceptions anti-marxistes-léninistes !
Par la suite, parce que notre Parti maintint ses justes et fermes positions marxistes-léninistes et « se permit » de demander des éclaircissements sur certains textes et informations venant de la République Populaire de Chine, les actes d’hostilité ouverte se multiplièrent, allant jusqu’à la rupture unilatérale par la partie chinoise des relations entre partis.
Depuis le mois de mars 1967, ce groupe contre-révolutionnaire usurpant des positions de pouvoir en République Populaire de Chine, ne cesse de tenter de provoquer, mais en vain, la subversion .dans notre Parti, encourageant et soutenant divers éléments dégénérés mûs par l’esprit mercenaire.
12. Bien plus, imitant en tous points les honteuses et scandaleuses pratiques khrouchtchéviennes, le groupe contre-révolutionnaire usurpant des positions de pouvoir en République Populaire de Chine alla jusqu’à rompre unilatéralement, du jour au lendemain, sans préavis, ni même notification, en août 1967, les engagements de la partie chinoise dans des accords concernant l’édition et la diffusion de publications diverses, en laissant impayées par la partie chinoise des sommes considérables !
13. En application des principes de l’internationalisme prolétarien, les marxistes-léninistes de Belgique avaient aidé à la mise sur pied à Bruxelles des services nécessaires pour assurer la publication d’un bulletin de l’agence « Chine Nouvelle » au moment où les révisionnistes de Tchécoslovaquie avaient interdit cette publication à Prague. Or à la fin de 1967, dans le seul but de créer des difficultés à notre Parti, la transmission télex des informations de l’agence « Chine Nouvelle » de Pékin fut interrompue du jour au lendemain, la partie chinoise laissant impayées des sommes importantes, dues par elle et qui tombent ainsi indûment à charge de notre Parti.
Bien plus, des tenants de ce groupe contre-révolutionnaire néo-révisionniste, sans aucune justification, firent intervenir la police belge et celle-ci en profita pour perquisitionner les locaux où était imprimé auparavant le bulletin de l’agence « Chine Nouvelle » édité à Bruxelles, et pour mettre sous « main de justice » et sous scellés des biens appartenant à notre Parti !
14. Ce que le groupe contre-révolutionnaire ayant usurpé des positions de pouvoir en République Populaire de Chine veut aussi, c’est disposer dans les divers pays de fantoches qu’il baptise « marxistes-léninistes » et dont le rôle est, en répétant invariablement les paroles dictées par lui, de semer dans les masses la confusion, la diversion et la provocation, de contrecarrer la reconstruction et le développement des partis marxistes-léninistes, de tenter ainsi de porter le discrédit sur le marxisme-léninisme lui-même.
Certains de ces fantoches sont allés jusqu’à attaquer publiquement et calomnier le Parti des Travailleurs du Vietnam et le Parti du Travail de Corée.
15. Il faut un parti révolutionnaire prolétarien, marxiste-léniniste !
Plus que jamais, face à l’aggravation rapide de la crise générale du capitalisme, le devoir impérieux s’impose à nous, marxistes-léninistes dans le monde entier, de forger, de tremper, de renforcer les authentiques partis communistes, avant-gardes révolutionnaires organisées de la classe ouvrière, des masses laborieuses.
Pour que les partis marxistes-léninistes puissent remplir leur mission, ils doivent tracer une ligne de démarcation nette sur tous les plans, idéologique, politique et d’organisation d’avec toutes les formes du révisionnisme, du réformisme.
Il est devenu de notre devoir impérieux de dénoncer aussi implacablement que nous l’avons fait jusqu’ici pour le réformisme social-démocrate et le révisionnisme moderne, le néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste qui actuellement, à l’échelle internationale, peut également faire le plus grand tort à la cause révolutionnaire de la classe ouvrière, du peuple travailleur.
Et c’est aussi un devoir d’internationalisme prolétarien à l’égard de la révolution chinoise, de nos camarades marxistes-léninistes chinois !
Vive le Parti Communiste Chinois, aujourd’hui dans la clandestinité, victime d’une féroce et sanglante répression perpétrée par le groupe néo-révisionniste, contre-révolutionnaire, qui usurpe des positions de pouvoir en République Populaire de Chine depuis août 1966 !
Vive les authentiques partis et organisations marxistes-léninistes !
Vive le marxisme-léninisme !
Le Comité Central du Parti Communiste de Belgique
Le 5 juin 1968
Cette réédition de la Déclaration du Comité Central de notre Parti en date du 5 juin 1968, est conforme au texte original paru dans les numéros de « La Voix du Peuple » des 7 et 14 juin 1968, sauf en ce qui concerne la troisième phrase avant la fin.
En effet, le texte initial disait à cet endroit :
« Vive le Parti Communiste Chinois et la pensée marxiste-léniniste de Mao Tsé-toung ! » alors que celui de cette réimpression dit :
« Vive le Parti Communiste Chinois, aujourd’hui dans la clandestinité, victime d’une féroce et sanglante répression perpétrée par le groupe néo-révisionniste, contre-révolutionnaire qui usurpe des positions de pouvoir en République Populaire de Chine depuis août 1966 ! »
Quels sont les motifs de cette modification ?
La Déclaration du Comité Central reste d’une brûlante actualité et, à partir de l’expérience propre de notre Parti, permet d’éclairer les révolutionnaires, les travailleurs, sur la signification des événements qui se déroulent depuis près de trois ans en République Populaire de Chine et sur la nature anti-marxiste-léniniste, anticommuniste du groupe qui y usurpe des positions de pouvoir.
Toute la déclaration reste d’actualité, sauf la phrase dont question qui peut prêter à confusion.
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En ce qui concerne la première partie du texte initial, celle-ci doit aujourd’hui être précisée.
En effet, après avoir tout fait pour détruire l’authentique Parti Communiste Chinois, parti révolutionnaire prolétarien, marxiste-léniniste, dont nous étions et restons solidaires, la clique néo-révisionniste de Chine a tenu une réunion de personnes désignées, choisies en fonction d’un seul critère, leur soumission servile à ses ordres, et a baptisé ce rassemblement du nom de « 9ème congrès du Parti Communiste Chinois ». Ce faisant d’ailleurs, le groupe néo-révisionniste démasque encore un peu plus son caractère usurpateur.
Il doit résulter clairement de notre texte que nous n’avons rien et ne voulons rien avoir de commun avec cette farce anticommuniste et que, par contre, nous restons solidaires du véritable Parti Communiste Chinois aujourd’hui dans la clandestinité.
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Quant à la deuxième partie de la phrase en cause du texte initial parlant de « la pensée marxiste-léniniste de Mao Tsé-toung », elle avait été tolérée par le Comité Central dans l’état de ses connaissances du moment, dans le contexte aussi d’une polémique qui depuis a trouvé dans les faits de nouveaux éléments d’appréciation confirmant la justesse de notre ligne politique et nous permettant aussi d’approfondir notre analyse. Le texte initial, dépendant, signifiait déjà implicitement que nous approuvions ce qu’il y a de marxiste-léniniste dans l’œuvre de Mao Tsé-toung, mais à l’exclusion bien entendu, de ce qui en est à rejeter et de ce qui en est contestable, et à l’exclusion aussi de ce qui, depuis août 1966, est attribué à « la pensée de Mao Tsé-toung ».
Depuis lors, les néo-révisionnistes ont encore développé leurs activités contre-révolutionnaires en continuant à se revendiquer de « la pensée de Mao Tsé-toung ».
Quant à nous, nous ne voulons pas qu’il subsiste le moindre doute sur le fait que notre Parti condamne résolument, totalement, le néo-révisionnisme à phraséologie gauchiste.
Précisions que nous estimons que Mao Tsé-toung fut un grand révolutionnaire et qu’à côté d’écrits contestables, de textes manquant de rigueur scientifique, et même de conceptions non marxistes-léninistes, il est indéniable que Mao Tsé-toung a, d’autre part, apporté une contribution au développement du marxisme-léninisme. Mais ce que les néo-révisionnistes prennent de l’œuvre de Mao Tsé-toung est interprété par eux dans un sens anti-marxiste-léniniste, et ce qu’ils lui attribuent de neuf actuellement est anticommuniste.
Le socialisme scientifique exige la précision des termes, le rejet de tout ce qui pourrait prêter à confusion.
C’est pourquoi l’évolution de la situation depuis dix mois nous a amenés à supprimer cette référence à la pensée de Mao Tsé-toung.
La phrase finale − « Vive le marxisme-léninisme » − indique clairement quelle est la base idéologique de notre action, le socialisme scientifique. Notre ligne politique, notre activité pratique confirment effectivement cette option fondamentale.
Le Bureau Politique du Parti Communiste de Belgique
3 avril 1969