[Le parc national du Yasuní, l’un des bastions de la biodiversité, a du pétrole en son sol. Le président équatorien Correa a prétendu ne pas y toucher afin de ne pas abîmer l’environnement si la communauté internationale donnait une somme équivalente au pétrole. Devant l’échec programmé, Correa a annoncé en août 2013 l’autorisation d’exploitation des gisements du Yasuní ITT – les champs pétrolifères d’Ishpingo, de Tambococha et de Tiputini.]
L’impérialisme et son caractère
L’impérialisme, pour le maintien nécessaire de l’exploitation générale, déclenche une course des super-puissances entre les États-Unis, la Chine et la Russie afin de rester avec la plus grande part de gâteau au niveau mondial.
C’est principalement l’impérialisme chinois qui a mis ses serres sur les minéraux équatoriens de Yasuni ITT, sans enlever la reconnaissance que les États-Unis aient en grande partie assumé ce rôle avec leurs compagnies pétrolières.
Correa a endetté l’Équateur avec la Chine à hauteur de 4 479 millions de dollars, pour une dette extérieure totale du pays de 12 532,5 millions de dollars. Le crédit mentionné a été donné pour l’enrichissement de la bourgeoisie bureaucratique du pays principalement (groupe Herdoiza Crespo, Hidalgo Hidalgo, entre autres), à travers des contrats d’État, le pavage des routes, tel ou tel ouvrage d’infrastructure, pour ses messages à travers les moyens de communication, des œuvres d’assistance et des achats des consciences.
Tout cela, afin bien sûr d’avoir des dollars en vue des élections bourgeoises et de se maintenir au pouvoir, à genoux devant l’impérialisme, de quelque couleur qu’il soit. Comme pour la bourgeoisie il n’est de dette qui se paie, Correa devra obtenir du pétrole jusqu’à épuisement pour le livrer à ses employeurs.
Le conte du plan « A » Yasuní ITT était un canular, le plus naïf en politique sait que l’impérialisme voit simplement ses intérêts et non les travailleurs, sans parler des peuples opprimés et de la nature, et en sait assez quant au fait que les États-Unis et la Chine sont les pays les plus polluants au niveau mondial.
Correa a soulevé, comme grand apprenti du fascisme, un ennemi extérieur commun à blâmer de tous les maux, ici dans ce cas c’est « l’empire », le monde, et il se lave les mains de l’absence d’industrialisation, d’emploi, du bien-être entre autres en Équateur.
Alors qu’Ivonne Baki [Ancienne Ministre du Commerce extérieur d’Equateur et responsable des négociation pour l’initiative Yasuní ITT] débute son compte avec parfums, hôtels de luxe, aristocratie et talons – le pur style de Miss Univers -, Correa était en train de négocier l’exploitation de Yasuní ITT avec la diplomatie américaine et chinoise.
L’impérialisme sera le principal bénéficiaire, le fascisme paiera avec le pétrole les dettes qu’il a par rapport à eux, leur livrera pour qu’ils le raffinent, réalisent ses dérivés et ensuite nous le vendent à des prix élevés, puisque plus de 70% du pétrole est raffiné en à l’étranger.
Le marxisme et la science face à Yasuní ITT
L’évolution des sciences nous a apporté de nombreux défis qu’il y a un certain temps les révolutionnaires n’ont pas considéré, comme les sciences sociales, les sciences sociologiques dans les siècles passés, qui n’ont pas été perçues avec une intensité majeure, comme actuellement la préservation de l’environnement et de la nature.
Dans le Yasuní existe une biodiversité inégalable. La partie plate de l’Amazonie équatorienne n’est pas égale au reste de l’Amazonie du pays.
Dans le Yasuní, il y a la plus grande concentration de biodiversité par kilomètre carré de la jungle équatorienne.
En ce qui concerne le changement climatique, l’Amazonie équatorienne ne sera pas affectée ou à un bas niveau, puisque les enquêtes disent qu’il y a des millions d’années, lors du dernier changement climatique, toute l’Amazonie était une savane, comme l’Afrique, sauf le Yasuní qui était un oasis.
Ce n’est pas seulement idéal pour la tendre passion des sens, les rituels et la mythologie des tribus non contactées, mais c’est aussi fondamental pour les sciences naturelles.
La génétique qui ne cesse de gagner du terrain, la médecine en général, grâce aux recherches, contribueront à combattre de nombreuses maladies qui minent actuellement cette société, l’enquête sur l’évolution des espèces, la vie de millions d’insectes, de plantes et d’animaux au cours de millions d’années par kilomètre carré ; c’est dire ce qui signifie que finalement l’ITT donne finalement davantage de ressources liées à la science.
Peu à peu, et DE MANIERE VOLONTAIRE, les Tagaeris et les Taromenanes [composantes du peuple Huaorani] iront en contact avec la société occidentale, l’enrichissant de leur sagesse ancestrale, allant de l’avant par des sauts d’enquêtes géantes, puisque leurs anticorps sont très différents des nôtres.
Face à cela, Correa a lancé des choses fausses, comme quoi ce sont des petits oiseaux, en bref en essayant de ridiculiser la richesse qui est sur cette terre, qu’il n’y a pas de peuples contactés dans l’ITT, pour nier leur génocide.
Pour cela et plus ce serait un grand crime de mettre en danger cette partie du monde aux mains de Petroamazonas ; il faut rappeler que le mois dernier Correa a annoncé l’ouverture de la société pétrolière d’État à l’investissement de capitaux étrangers, dans le pur style néo-libéral.
Petroamazonas ne possède pas la technologie adéquate ni garantit en aucune façon le sérieux de son travail, nous avons vu les résultats de Texaco dans nos sols, des communautés entières disparaître, l’anéantissement des paysans pauvres par le cancer produit par la pollution de l’eau.
Il existe des technologies qui peuvent remplacer le pétrole et ses dérivés tels que l’éthanol, les voitures électriques, les véhicules hybrides moins polluants, l’énergie solaire, l’énergie éolienne, ce qui réduirait le réchauffement climatique ; mais la technologie et les brevets sont détenus par les mêmes propriétaires que les compagnies pétrolières, qui ne veulent pas renoncer à leur entreprise pour le bien-être de la communauté.
C’est la preuve de la fausseté de ceux qui refusent de voir les choses en face et des laquais éhontés du régime qui de manière opportuniste s’arriment au fascisme pour masquer au nom de la « révolution » l’établissement en profondeur du capitalisme bureaucratique.
Les écotaxes plastiques qui ont été imposés au peuple, la taxe sur les voitures, entre autres, étaient tout simplement de la rhétorique environnementaliste de Carlos Carrasco et Correa et parce que l’essentiel était de gagner de l’argent par l’impôt pour le soutien du vieil Etat.
Le manque d’industrialisation de l’Équateur – la technologie, la science dans le pays (étant semi-féodal) sont liées à l’impérialisme – est économiquement fondée sur l’extraction de pétrole et autres minéraux.
N’ayant pas assez de minéraux pour étancher la soif de l’impérialisme, Correa a appelé à changer la « matrice de production » du pays, ce qui n’est rien d’autre que de faire des maquiladoras [zones spéciales de production pour l’exportation], c’est-à-dire des entreprises avec du capital étranger comme c’est le cas en Amérique centrale…
Et ainsi approfondir le statut semi-colonial, dans le pur style de Lasso [Galo Plaza Lasso, président de 1948-1952], Jamil [Mahuad, ancien président équatorien de 1998 à 2001], de la bourgeoisie compradore traditionnelle.
Derrière ce que Correa explique comme « du travail et de l’industrialisation », il y a simplement l’exploitation du travail et l’asservissement par l’impérialisme et la grande bourgeoisie.
Croire que l’Assemblée bourgeoise ne va pas soutenir l’exploitation de l’ITT, alors que sa majorité sont des chemises vertes, serait pour le moins ingénu ; le Conseil de l’Administration Législative (CAL) va essayer, autant que possible, qu’il n’y ait pas de référendum, au mépris de sa propre légalité constitutionnelle dans l’article 407.
Croire en « l’impartialité » des institutions du vieil Etat bourgeois-propriétaire terrien, comme le CNE [Conseil National Electoral] (sous contrôle fasciste), faire la collecte de 600 000 signatures en 180 jours, et croire en la « bonne conduite » des partis bourgeois électoraux est une illusion…
Ce qui nous amène à penser que cela est destiné à manipuler la question du Yasuni et que cela se convertira en une bataille d’intérêt pour les élections de Février 2014.
Le gouvernement met en œuvre dans ses discours que nous sommes tous coupables de la pollution, mettant sur le même plan Texaco et un enfant qui accomplit un acte d’indiscipline avec les papiers des bonbons, or il n’y a aucun point de comparaison, car l’humain a toujours pollué de manière régulière et minime pour sa subsistance, tandis que les multinationales, l’impérialisme – par son caractère d’exploiteur – dépasse cela, ne respecte ni les humains travailleurs ni le reste de l’environnement ; ce discours, Mahuad l’a essayé, quand il fait tout un catalogue des équatoriens corrompus pour qu’on ne réclame rien à son gouvernement pour ses actes illégaux commis.
Correa affirme que l’abattage des forêts contribue au réchauffement climatique, c’est lui qui devrait être vigilant par rapport aux grandes compagnies forestières, qui sous ses auspices sont en train de détruire les forêts, parce que ce ne sont pas les paysans pauvres qui détruisent des milliers d’hectares.
Il y a aussi des cantons où il y a peu d’usines de recyclage, et le peuple, en plus du paiement de l’impôt vert sur les matières plastiques, les recyclent.
Il a blâmé les paysans pauvres qui n’ont pas de terres à eux ou bien peu, qui se sont déplacés toujours vers le páramo [biotope néotropical d’altitude], ce qui peut être résolu par la répartition des grands domaines qui sont situés dans les plaines et les zones fertiles.
L’impérialisme et le gouvernement fascistes laissent des miettes aux paysans, comme les appareils électro-ménagers et une école ici ou là, pour qu’ils les soutiennent, en disant que cela va nous sortir de la pauvreté, tout cela étant prétexte pour remettre les ressources minérales à l’impérialisme, qui sont un reflet des conquistadors en Amérique.
L’extraction du pétrole du Yasuní amènera 18 milliards de dollars en trente ans, ce qui signifie qu’à chaque Equatorien reviendrait 3,56 $ par mois pour les 30 ans d’exploitation ; qui peut sortir le pays de la pauvreté avec l’exploitation de l’ITT ?
Depuis 1972 et l’existence du forage du pétrole en Equateur, il n’y a pas eu de résolution des problèmes typiques du capitalisme bureaucratique, et donc des milliers de Yasunís exploités ne résoudront pas le problème, parce que la seule chose qui nous conduira au changement, c’est la révolution de Nouvelle Démocratie.
Le fascisme et ses protestations
Ce qui a été prévu par la science puissante du marxisme-léninisme-maoïsme s’est réalisée, quand il y a des années nous avons caractérisé comme fasciste corporatiste le gouvernement de Correa.
Sans erreurs, nous avons prédit que les chemises vertes des CRC [Comités de la Révolution Citoyenne] prendront le rôle des chemises brunes d’Hitler ou des chemises noires de Mussolini, les mêmes néo-nazis qui sont sous la protection de l’État bourgeois-propriétaire terrien et de son guide, sa « majesté Correa. »
Ne négligez pas que ceux qui font les troubles seront ceux qui défendent le capitalisme bureaucratique, l’impérialisme, les propriétaires fonciers et la bourgeoisie, version « cape et épée. »
Parmi ces fascistes il y a le « vieux PC » avec Iturralde à la tête et les opportunistes ou « confus » de la JCE, qui ont déjà commencé dans les années 30, mais sans vergogne ils portent une tenue tâché du sang du peuple, pour les dons qu’ils reçoivent de leurs maîtres.
Un autre secteur vendu au fascisme est la direction de Pachakutik, dans la province de Chimborazo, pour laquelle Correa ajoute de l’ethnocentrisme dans ses discours.
M. Curicama, préfet de la province de Chimborazo, qui a de son côté des procès pour corruption, comme l’obtention de son diplôme de manière frauduleuse, est le fleuron du fascisme dans les régions montagneuses du centre du pays, en échange de quelques dollars pour des petits travaux vendus aux paysans pauvres.
Mais les fascistes se conjuguent avec la répression, la légalité et la justice corporatistes, tant la police que les militaires sont vigilants de qui se lève contre le gouvernement, les procès pour sabotage et terrorisme, rébellion, et injures sont menés avec des condamnation par les juges pro-Correa .
La bourgeoisie compradore, qui avait avec Ivonne Baki son représentant dans le processus, attendait pour le résultat que ses maîtres impérialistes agissent, alors qu’était su à l’avance que l’initiative allait être un échec.
Aujourd’hui, des réseaux troubles demandant que le pétrole reste sous le sol, alors qu’ils sont des exploiteurs des ouvriers et des journaliers, lorsque la pauvreté du pays serait résolu avec la distribution de leurs grands domaines.
Si Guillermo Lasso, du Parti Social Chrétien, était dans le gouvernement, il aurait sûrement fait la même chose que Correa, mais tendant principalement ITT aux Yankees.
LE RÉVISIONNISME CONDUIT LA LUTTE AUX ÉLECTIONS BOURGEOISES
Le révisionnisme du MPD, des opportunistes Pachakutik, avec les anarchistes et écologistes non scientifiques, affichent leur opportunisme, appelant à ce que se réalise une consultation bourgeoise et de cette manière qu’ils soient propulsés aux élections de février 2014, afin de gagner des positions dans le vieil Etat, ils veulent se remettre d’une accumulation de défaites.
Le révisionnisme ne se bat pas pour le Yasuní, ni pour la révolution ou une transformation sociale, tout ce qu’il fait est ramener au soutien électoral de ses dirigeants dépassés, conformément à ses intérêts de vendre les travailleurs, de conduire à leurs bases par la voie bureaucratique, d’emprisonner dans les filets du vieil État et de pousser les protestations vers la route électorale.
Véritable avant-garde
Pour les marxistes-léninistes-maoïstes ; c’est une opportunité pour démasquer le gouvernement fasciste et pro-impérialiste de Correa, c’est l’opportunité pour diffuser notre proposition de Nouvelle Démocratie, c’est le moment d’être avec les masses et de lutter contre les transnationales, l’impérialisme, la bourgeoisie, les grands propriétaires terriens et leur caractère dévorant.
Comme proposé :
– Lutter contre l’exploitation de Yasuni ITT, qui ne correspond pas aux élections bourgeoises ou au référendum, à nos besoins ou de nos tranchées.
– Nous devons également dénoncer l’opportunisme réalisé par le révisionnisme – opportunisme (MPD, PK, PS-FA) qui rend conforme les protestations, en les abîmant et en les amenant à la route électorale.
– Diffuser le programme de révolution de Nouvelle Démocratie.
– Participer à la réactivation de la lutte et de la protestation populaire en vue de regrouper les ouvriers, les paysans, les étudiants et les intellectuels démocratiques dans les rangs révolutionnaires.
– S’organiser avec en vue un siècle de guerres populaires.
COMITÉ DE RECONSTRUCCIÓN
PARTIDO COMUNISTA DEL ECUADOR
08/09/2013