Notre organisation a produit un document le 15 février 2013 intitulé : « Que ce soit Prachanda ou Mohan Baidya (Kiran), cela signifie davantage de révisionnisme ! ». Le document fut publié sur notre site Internet ainsi que sur d’autres sites maoïstes fraternel. Le document déclarait une opposition à la prétendue « révolte populaire » et rejetait la ligne révisionniste de « nouveau » parti de Mohan Baidya.
Mohan Baidya n’a pas été capable de mener la soi-disant « révolte populaire », mais Prachanda n’a pas non plus été capable de partager le gâteau du « pouvoir » sans ses ex-« camarades » révisionnistes. Par conséquent, les révisionnistes ont synthétisé l’unification de forces révisionnistes !
Nous avions déjà dit que : « Kiran et compagnie ainsi que leur parti nouvellement formé sont une nécessité pour la bourgeoisie ‘maoïste’ qui se bat pour un système multi-parti au 21ème siècle. Le Mouvement Communiste International doit faire de sérieux pas pour combattre ce révisionnisme des jumeaux : PCNU(M) et PCN(M).»
Les partis révisionnistes ont commencé le processus d’unification de leurs forces noires, les pourparlers formels sont terminés, et maintenant, ils sont sur la voie de négociations de manière organisée.
Kiran et compagnie ont fait scission avec leur parti révisionniste « originel » et ont formé leur « propre » parti révisionniste en juin 2012. Avant la scission, ils se qualifiaient eux-mêmes de « fraction rouge » à l’intérieur du parti, fraction « censée » lutter pour le maoïsme. Mais ce n’était qu’un écran de fumée masquant une position carriériste, et il n’y avait pas de place pour le maoïsme dans leur considération.
Ils étaient aussi révisionnistes que ne l’étaient les Prachandistes. Kiran et compagnie, au Congrès de leur « nouveau » parti, ont rejeté la guerre populaire, et à sa place, ont inventé le terme « révolte urbaine populaire ». Ils n’avaient rien à offrir aux masses, leur incapacité a fourni un espace pour plus de divisions (au moins les deux officielles). Ces divisions furent également générées par les prétendues revendications de la « fraction rouge »!
L’étude de la littérature officielle produite par les factions ayant fait scission montre également qu’ils n’avaient rien à dire et aucune base maoïste. Par conséquent, c’est le révisionnisme qui stagne et il y a de plus en plus de divisions. Le maoïsme nous enseigne de lutter par l’idéologie, pas par l’intermédiaire d’une « fraction rouge ». La soi-disant « fraction rouge » n’est rien qu’une ruse révisionniste d’apologiste de la traitrise de classe. Cela s’est démontré au Népal, et cela se répète toujours dans ce pays.
Le Parti Communiste du Népal (maoïste) se lie maintenant avec le renégat Prachanda. C’est le renégat Prachanda qui a dénoncé l’attaque des maoïstes indiens contre l’escouade réactionnaire de la mort, la Salwa Judum, dans un message donnant l’accolade à la bourgeoisie indienne par des condoléances pour la perte de leurs architectes de l’escouade mortelle. Le sang des adivasis et des maoïstes victimes de la Salwa Judum tâchant les mains de Sonia Gandhi, se trouve maintenant aussi sur celles de Prachanda.
Mohan Baidya a annoncé qu’ils avaient pris l’initiative d’appeler les deux partis à s’unir! Après la scission de Mohan Baidya, Prachanda n’a pas fait même un pas vers la révolution. Il s’est davantage coulé dans le révisionnisme et la subjugation nationale envers l’impérialisme mondial et l’expansionnisme indien. Par conséquent, l’unification du PCN(M) avec le parti de Prachanda ne signifie que davantage de renforcement de la subjugation nationale et d’un révisionnisme « unifié ».
L’Organisation des Ouvriers d’Afghanistan (Marxiste-Léniniste-Maoïste, principalement Maoïste) se réaffirme une fois encore dans le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, principalement Maoïsme et rejette le révisionnisme de Prachanda-Kiran. Une fois encore, nous nous réaffirmons dans la guerre populaire dans tous les pays, et pour la poursuite de la guerre populaire jusqu’au communisme.
Organisation des Ouvriers d’Afghanistan (MLM-pM)
16 mars 2015