Très cher et infiniment respecté président Mao,

Nous, tous les combattants appartenant aux rangs de la révolte révolutionnaire de Changhai, vous serons toujours fidèles et vous adressons à vous, qui êtes à la fois notre grand éducateur, notre grand guide, notre grand généralissime et notre grand pilote ainsi que le soleil le plus rouge dans notre cœur, le plus noble salut de la grande révolution culturelle prolétarienne !

Très cher et infiniment respecté président Mao, lorsque nous acclamions, avec le plus grand enthousiasme, votre décision de radiodiffuser dans tout le pays le « Message à toute la population de Changhaï » et l’« Avis urgent » publiés par les différentes organisations révolutionnaires de masses de Changhaï, nous avons entendu votre appel porté de Pékin dans le message de félicitations adressé aux organisations de révolte révolutionnaire de Changhaï par le Comité central du Parti communiste chinois, le Conseil des Affaires d’Etat, la Commission militaire du Comité central du P.C.C. et le Groupe du Comité central du P.C.C. chargé de la révolution culturelle.

Il est l’expression de la sollicitude et du soutien extrêmes que vous nous avez accordés, l’expression du très grand encouragement, du très grand stimulant que vous nous avez donnés. Nous acclamons, nous chantons, mais notre bonheur ne peut être traduit en paroles, ni notre reconnaissance en chants. Nous bondissons de joie et crions bien fort : « Vive le président Mao ! Longue, longue vie au président Mao ! »

Très, très cher président Mao, vous nous indiquez toujours l’orientation générale à suivre dans la lutte au moment le plus critique de la révolution. Quand la lutte atteint son paroxysme, vous nous insufflez toujours une inépuisable force spirituelle. Vous témoignez toujours une chaleureuse sollicitude aux rebelles révolutionnaires et les soutenez vivement. Vous entourez toujours de vos soins attentifs les nouveautés révolutionnaires et aidez à leur croissance.

Et à présent que nous, rebelles révolutionnaires, engageons une bataille acharnée pour porter des coups sévères à la nouvelle contre-attaque de la ligne réactionnaire bourgeoise, vous avez approuvé notre orientation générale, sanctionné notre tâche de combat et vous nous avez encouragés à réaliser la grande union des organisations révolutionnaires prolétariennes et à nous unir à toutes les forces révolutionnaires afin de tenir fermement en main le destin de la dictature du prolétariat, le destin de la grande révolution culturelle prolétarienne et le destin de l’économie socialiste.

Votre clairvoyante et grande décision va allumer les flammes dévorantes de la lutte de classes qui se livrera sur tous les fronts dans tout le pays. Que ce soit !’économisme contre-révolutionnaire, la nouvelle contre-attaque organisée par les représentants de la ligne réactionnaire bourgeoise ou les forteresses opiniâtres où se sont retranchés ces derniers, ils seront tous brûlés, détruits et réduits en cendres dans cette fournaise !

Très, très cher président Mao, vous nous avez toujours enseigné que l’ennemi ne périra pas de lui-même, ni ne se retirera de lui-même de la scène de l’Histoire. Il en est bien ainsi.

Quoique le complot contre-révolutionnaire d’économisme tramé par la poignée de responsables engagés dans la voie capitaliste du Comité municipal du Parti de Changhai et l’infime minorité qui se raccroche obstinément à la ligne réactionnaire bourgeoise soit percé à jour, et que l’une et l’autre, en butte à l’encerclement total des masses révolutionnaires, commencent à s’effondrer sur toute la ligne, ces gens-là se débattent frénétiquement, tentant par mille moyens − mais en vain − de détruire la grande union des rebelles révolutionnaires de Changhaï, de semer la discorde entre nos différentes organisations de révolte révolutionnaire et de provoquer des conflits afin de se dérober, d’avoir un répit et d’opérer un retour.

Nous ne devons pas les laisser faire. Nous suivrons votre enseignement : « Qu’on presse l’ennemi du reste de courage, sans suivre l’Hégémon par désir des lauriers », nous concerterons nos actions, nous les pourchasserons et les frapperons sans répit comme on traite le chien enragé qui se noie, nous provoquerons leur déroute de sorte qu’ils ne puissent se remettre en selle.

Nous appliquerons fermement la juste politique que vous avez avancée : « faire la révolution et promouvoir la production » et éliminerons complètement l’influence néfaste de l’économisme contre-révolutionnaire.

Nous répondrons à votre attente ; nous unirons davantage les rebelles révolutionnaires et la grande majorité des masses sous le grand drapeau de la pensée de Mao Zedong.

Nous tiendrons fermement en main la direction de la grande révolution culturelle et de la production dans notre ville, pour assurer que dans la région de Changhaï cette révolution aille triomphalement de l’avant selon la ligne révolutionnaire prolétarienne que vous incarnez !

Longue vie à notre très cher et infiniment respecté grand dirigeant, le président Mao !

Rassemblement tenu par les organisations de révolte
révolutionnaire de Changhaï et celles des autres
régions qui ont leurs bureaux de liaison dans cette ville
pour acclamer le message de félicitations du
Comité central du P.C.C., du Conseil des Affaires d’Etat,
de la Commission militaire du Comité central du P.C.C.
et du Groupe du Comité central du Parti chargé
de la révolution culturelle et pour briser radicalement
la nouvelle contre-attaque de la ligne réactionnaire bourgeoise

Le 12 janvier 1967


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