Il poursuit avec opiniâtreté sa politique expansionniste de social-impérialisme.
Il s’abouche et se dispute avec l’impérialisme U.S. dans le vain espoir d’une redivision du Moyen-Orient.
Aspirant à démembrer le Moyen-Orient et à asservir les peuples arabes, en collaboration avec l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques poursuit dans cette région, et de longue date, une politique social-impérialiste opiniâtre.
Les événements ont prouvé que révisionnistes soviétiques et impérialistes U.S., qui s’abouchent et se collettent pour la mainmise du Moyen-Orient, sont les ennemis les plus féroces des peuples arabes.
Riche en pétrole et d’une importance stratégique indéniable, le Moyen-Orient est depuis toujours l’objet du pillage et de l’agression systématiques des impérialistes et le théâtre d’une rivalité acharnée entre colonialistes et néo-colonialistes. Poursuivant frénétiquement sa politique social- impérialiste, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a étendu ses griffes sur le Moyen-Orient, de façon plus flagrante encore, pour essayer d’y étendre sa propre sphère d’influence.
Les diverses manœuvres contre-révolutionnaires des révisionnistes soviétiques au Moyen-Orient ont été accomplies au nom du « soutien au mouvement de libération nationale », de l’« amitié » et de l’« aide ».
Mais le rôle infâme de complice de l’impérialisme U.S. qu’assume la clique renégate révisionniste soviétique, son expansion et son infiltration effrénées dans la région, ont dévoilé impitoyablement ses mensonges.
Les agissements de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, au Moyen-Orient, depuis la guerre d’agression U.S.-israélienne contre les pays arabes, en juin 1967, ont pleinement démasqué sa nature contre-révolutionnaire.
La réalité multiplie les preuves que cette clique recourt à des tactiques doubles contre-révolutionnaires — faux soutien mais trahison réelle, fausse aide mais contrôle réel.
C’est un faux ami des peuples arabes, leur ennemi réel, le loup dans la bergerie. Examinons les faits !
Alors que les forces U.S.-israéliennes attaquaient par surprise les pays arabes et que ces derniers étaient submergés par les difficultés, la clique révisionniste soviétique s’est empressée, via le « téléphone rouge », de rassurer l’impérialisme U.S. sur ses intentions, donnant carte blanche aux agresseurs. Après que les envahisseurs israéliens eurent occupé, conformément à leurs plans de guerre, de vastes portions du territoire arabe, la clique révisionniste soviétique se hâta de collaborer avec l’impérialisme U.S. pour imposer un « cessez-le-feu » aux pays arabes, par le canal des Nations unies, leur interdisant toute riposte contre les agresseurs et considérant l’invasion U.S.-israélienne, comme un fait accompli.
A peine l’odeur de poudre s’était-elle évanouie du champ de bataille du Moyen-Orient que Kossyguine, chef de file des révisionnistes soviétiques, se rendait aux Etats-Unis où il eut, à Glassboro, des entretiens secrets avec Johnson, à cette époque meneur des impérialistes U.S., pour conclure un ignoble marché qui brade largement les intérêts des peuples arabes.
Le révisionnisme soviétique s’est alors allié à l’impérialisme U.S. pour amener les Nations unies à confectionner une « résolution » sur la question du Moyen-Orient, laquelle demandait aux pays arabes d’accepter une série de conditions humiliantes, de transiger avec les agresseurs U.S.-israéliens et de capituler devant eux. Ces actes de trahison et de tromperie de la clique révisionniste soviétique dépeignent bien sa nature de renégats, devant les peuples arabes comme les autres peuples du monde.
Depuis plus d’un an que les Etats-Unis et l’Union soviétique ont manœuvré le Conseil de Sécurité des Nations unies pour lui faire adopter la « résolution » sur « la solution » de la question du Moyen-Orient en novembre 1967, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique, s’entendant comme larrons en foire, ont présenté « formule » sur « formule » et « plan » sur « plan », et ont maintes fois dépêché leurs « envoyés spéciaux » et « ministres des Affaires étrangères » au Moyen-Orient pour y plaider la supercherie d’un « règlement politique ».
Bien que l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique aient chacun adopté un procédé différent pour apporter leur supercherie d’un « règlement politique », et bien que, chacun ait son propre plan pour la curée des sphères d’influence, ils sont en accord parfait pour réprimer le mouvement de libération nationale au Moyen-Orient et y étouffer les flammes montantes de la lutte armée du peuple palestinien.
Récemment, Gromyko, ministre des Affaires étrangères, et Chelepine, chef des syndicats, se sont rendus à tour de rôle au Moyen-Orient, sur les talons de Scranton, « envoyé spécial » de Nixon, nouveau chef de l’impérialisme U.S., dans le but de placer en toute hâte la supercherie d’un « règlement politique ».
Le dessein criminel du révisionnisme soviétique est de conclure un marché avec l’impérialisme U.S. sur le problème du Moyen-Orient aux dépens des intérêts des peuples arabes, ce qui permettrait d’amener à maturité leur domination conjointe sur cette région, de la rediviser, et de procéder à des tractations contre-révolutionnaires plus importantes à l’échelle mondiale.
Pour appliquer sa politique expansionniste social- impérialiste au Moyen-Orient, la clique des renégats révisionnistes soviétiques recourt aussi, fébrilement, à la ruse contre-révolutionnaire — fausse aide, mais contrôle réel — dans les affaires militaires et économiques. Cette clique s’adonne depuis longtemps à l’infiltration militaire dans les pays arabes.
Notamment après l’incident du Moyen-Orient en 1967, elle a profité du revers temporaire et des difficultés de ces pays pour y resserrer sa mainmise. Elle leur a donc fourni armes et équipement et envoyé un plus grand nombre de « conseillers » militaires sous prétexte de les aider à « renforcer leur défense nationale ».
Par la fourniture d’armes et d’équipement, les révisionnistes soviétiques ont ligoté « l’aide », et exigé le soi-disant droit de supervision et de consultation, des pays « bénéficiaires ».
Ils demandent également que les principaux équipements militaires dépendent directement du contrôle des « conseillers » militaires révisionnistes soviétiques.
Ce faisant, le révisionnisme soviétique espère empêcher les pays arabes « aidés » de riposter à l’agression étrangère, afin que lui-même puisse, associé à l’impérialisme U.S., saboter et réprimer la lutte révolutionnaire des peuples arabes.
Entre-temps, la clique révisionniste soviétique poursuit ouvertement au Moyen-Orient la « politique de la canonnière », suivie par l’impérialisme de vieille école, politique qui a fait faillite.
Depuis la guerre du Moyen-Orient, le révisionnisme soviétique fait sillonner la Méditerranée par un grand nombre de bâtiments de guerre.
De même que la 6e Flotte des impérialistes U.S., il se livre également à une démonstration de force et à une intimidation militaire, dans le vain espoir de mettre la haute main sur certains ports arabes et les convertir en bases soviétiques.Ces visées font peser une grave menace sur la sécurité et la souveraineté des pays arabes, révèlent complètement ses desseins d’expansion colonialiste et ses actes criminels que sont la collaboration et la dispute simultanées avec l’impérialisme U.S. dans cette région. La clique des renégats révisionnistes soviétiques maintient sa politique de chauvinisme de grande puissance et d’égoïsme national vis-à-vis des pays arabes, dont elle pressure les peuples par la ruse, les pillant sous prétexte d’aider « au redressement et au développement de leur économie » avec ses prêts, son dumping et ses « spécialistes ».
Les « prêts » aux pays arabes pour des projets de construction avec « l’aide » révisionniste soviétique, sont tous accompagnés de sévères conditions.
Les révisionnistes soviétiques gardent secrètes les méthodes techniques vis-à-vis des pays recevant « l’aide ».
Quant aux machines et équipement, leur qualité est médiocre et leur prix, élevé.
Par ailleurs, les pays bénéficiaires de « l’aide » doivent fournir pétrole, coton et autres matières premières industrielles et agricoles aux révisionnistes soviétiques qui, sans aucun scrupule, procèdent à un échange inégal en valeur, transformant ainsi ces pays en un marché pour le dumping de leurs marchandises et une base d’approvisionnement de matières premières, pillant impitoyablement les richesses et grugeant leur peuple.
Ces exemples illustrent à merveille la similarité de « l’aide » soviétique et « l’aide » U.S., qui, l’une comme l’autre, servent à leur mise à sac, leur mainmise et leur expansion à l’étranger. Collaborant et se disputant tout à la fois avec l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques a agi de façon criminelle en poursuivant frénétiquement sa politique colonialiste d’expansion et sa politique de social-impérialisme au Moyen-Orient. Cet exemple négatif a éduqué les peuples arabes, et leur a permis de discerner plus clairement la perversité contre-révolutionnaire de cette clique qui recourt à la ruse de soutien factice mais de trahison réelle, d’aide simulée mais de contrôle réel.
Tout en développant vigoureusement leur lutte contre l’impérialisme U.S., les peuples arabes développent aussi graduellement la lutte contre le révisionnisme soviétique. Notre grand guide, le président Mao, a indiqué : « Les rapaces impérialistes ne doivent pas oublier que l’époque où ils pouvaient à leur guise disposer du destin de l’humanité et dépecer les pays d’Asie et d’Afrique est à jamais révolue ».
Les peuples arabes militants briseront tous les complots de l’impérialisme U.S. et du révisionnisme soviétique et porteront à un nouveau sommet leur grande lutte pour défendre l’indépendance nationale et s’opposer à l’agression.
24 mars 1969