« 15. Il n’y a pas de schéma abstrait tant pour la planification urbaine que la composition architecturale. Ce qui est décisif, c’est le résumé des facteurs essentiels et des exigences de la vie. »
Le fait qu’il n’y a pas de schéma abstrait est tout à fait juste, cependant on comprend très bien comment ce quinzième point témoigne de l’attitude d’accompagnement des événements qu’impliquait alors la compréhension du marxisme-léninisme. Il faut suivre le cours des choses et à chaque étape répondre adéquatement, telle est l’exigence, mais il n’y a pas de suivi de l’évolution générale des choses.
C’est le souci de voir le mouvement comme négation de la négation, sans saisir la multitude des aspects au sein d’une tendance générale comme le permettra justement le marxisme-léninisme-maoïsme. Il fut facile pour le révisionnisme de limiter les facteurs essentiels aux capacités productives, et les exigences de la vie à des satisfactions sociales à court terme.
Il aurait fallu dire que ce qui est décisif, c’est l’idéologie, au sens de la vision du monde portant l’Histoire dans son développement. Il est également erroné d’opposer les facteurs essentiels et les exigences de la vie, qui sont en réalité une seule et même chose comme le montre la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne chinoise.