Rédaction du Renmin Ribao, mars 1963

La clique révisionniste de Dange s’est emparé de la direction du Parti communiste indien en mettant à profit, pendant les douze derniers mois, la vaste campagne anti-chinoise, anticommuniste et anti-peuple déclenchée par les groupes dirigeants de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens de l’Inde.

Elle a trahi le marxisme-léninisme et l’internationalisme prolétarien, la cause révolutionnaire du prolétariat et du peuple indiens, elle s’est engagée dans la voie du chauvinisme national et du capitulationnisme de classe, créant ainsi une grande confusion au sein du Parti communiste indien. Elle tente de transformer le Parti communiste indien en une dépendance de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens, d’en faire le serviteur du gouvernement Nehru.

A quel niveau Dange et consorts sont-ils tombés ? Voyons d’abord la lettre que Dange adressa le 14 novembre 1962 à Nehru, à l’occasion de l’anniversaire de celui-ci.

La voici intégralement :

Mon cher Panditji,

Permettez-moi, au nom du Parti communiste indien, de vous adresser nos sincères félicitations à l’occasion de votre 73ème anniversaire.

Vous avez encouragé et guidé héroïquement la nation indienne dans sa lutte pour la liberté nationale.

Dans la période qui a suivi l’indépendance, vous avez posé les fondements d’une nation indienne nouvelle qui s’est , engagée à suivre une politique de développement planifié, de démocratie, clé socialisme, de paix, de non-alignement et d’anticolonialisme.

Aujourd’hui, en cette heure de grave crise née de l’agression chinoise, le pays s’est groupé autour de vous comme un seul homme, pour sauvegarder son honneur, son intégrité et sa souveraineté.

Le Parti communiste indien s’engage à soutenir sans réserve votre politique de défense nationale et d’unité nationale.

Puissiez-vous vivre longtemps pour réaliser votre idéal d’édification d’une Inde prospère et socialiste.

Sincèrement vôtre,

(S. A. Dange)
Président du Parti communiste indien

le_miroir_des_revisionnistes.jpg

II ne s’agit pas d’une simple lettre de courtoisie. Par cette lettre, premièrement, Dange se met entièrement aux côtés de la réaction indienne, il s’oppose fanatiquement à la Chine socialiste ; deuxièmement, il garantit le soutien du Parti communiste indien à la « politique de défense nationale et d’unité nationale » du gouvernement Nehru, politique anti-chinoise, anti-communiste et anti-peuple, et il ne s’agit pas d’un soutien quelconque, mais d’un « soutien sans réserve » ; troisièmement, il met ses espoirs de voir le socialisme se réaliser en Inde dans le représentant de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens qu’est Nehru.

Il s’agit là d’un serment, d’un engagement politique par lequel la clique Dange consomme sa trahison envers le prolétariat indien, du constat de son aliénation à la grande bourgeoisie et aux grands propriétaires terriens et au gouvernement Nehru.

Le visage révisionniste de la clique Dange est apparu de plus en plus clairement depuis 1959 année où le gouvernement Nehru provoqua le conflit de la frontière sino-indienne.

Plus de trois années se sont écoulées depuis, et toujours cette clique s’est tenue sur les positions de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens, elle s’est fait le défenseur et l’homme de main du gouvernement Nehru dans sa campagne antichinoise.

1. La clique Dange ne tient aucun compte du fond historique ni de ce qu’il en est vraiment avec la frontière sino-indienne, et elle soutient sans réserve les revendications territoriales que le gouvernement Nehru formule aux dépens de la Chine. En ce qui concerne le secteur oriental de la frontière, elle s’obstine à affirmer que la ligne McMahon, qui n’a aucune légitimité, est « une ligne frontière tracée », qu’elle est la « frontière de l’Inde » ; et au sujet des secteurs occidental et central, elle qualifie de « justes » les revendications injustifiables du gouvernement Nehru.

2. La clique Dange ne tient aucun compte du fait que les milieux dirigeants indiens ont provoqué à dessein le conflit frontalier pour les besoins de leur politique intérieure et extérieure, et elle rejette la responsabilité du conflit sur la Chine, prétendant que celle-ci a « fait une appréciation politique erronée de la situation de l’Inde », et « c’est ainsi que le différend a été créé ».

3. La clique Dange n’a rien entrepris pour faire connaître la vérité sur les continuelles violations du territoire chinois auxquelles les troupes indiennes se livrent depuis plus de trois ans, au contraire, emboîtant le pas à Nehru et répondant aux désirs des milieux dirigeants réactionnaires de l’Inde, elle a calomnié et attaqué la Chine sans répit et avec la plus grande perfidie.

Elle prétend que la Chine a « manqué à sa foi », qu’elle veut « régler le différend frontalier par les armes » avec l’Inde, qu’elle « insiste sur les vieilles cartes de tous ses vieux empereurs », qu’elle a la « fanatique ambition de restaurer ce qu’elle considère comme étant sa forme nationale-étatique historique et géographique », qu’elle « est prête à donner sa vie et à combattre son voisin et son frère » « même pour un centimètre de haie », qu’elle est « sous l’emprise d’une sorte de bonapartisme », qu’elle a adopté une « attitude militariste et récalcitrante » et « menace même la paix mondiale », etc.

4. La clique Dange n’a pas entrepris de condamner la position obstinée du gouvernement Nehru qui entretient une situation tendue à la frontière sino-indienne et refuse un règlement pacifique, et, tout au contraire, elle s’efforce de défendre l’attitude de celui-ci, qui refuse la négociation. Par ailleurs, elle affirme son « soutien total » aux conditions posées par le gouvernement Nehru comme préliminaires à toute reprise des négociations.

5. La clique Dange a même couvert l’attaque de grand style déclenchée par les troupes indiennes contre la Chine. Le 12 octobre 1962, Nehru donna l’ordre de « nettoyer » le territoire chinois des gardes-frontière chinois qui en assurent la défense, et sept jours après, Dange publiait une déclaration où il avait l’audace de prétendre que « c’était une intrusion des forces chinoises au sud de la ligne McMahon, violant ainsi le territoire indien » ; « nous tenons le rapport du gouvernement indien sur le sujet pour vrai », ajoutait-il.

6. Après que le gouvernement Nehru eut déclenché l’attaque de grand style contre la Chine, la clique Dange appela à cor et à cri à la « défense de la patrie ». Elle publia le 1er novembre et le 2 décembre 1962, le 12 février 1963, des résolutions antichinoises, par lesquelles elle affirmait son appui total à la « politique de défense nationale et d’unité nationale » du gouvernement Nehru, dupait les masses populaires en les encourageant à consentir à de « plus grands sacrifices volontaires », soutenait « l’achat d’armes à n’importe quel pays » par le gouvernement Nehru et sa politique de collusion avec l’impérialisme américain.

Il n’est que trop clair que Dange et ses semblables ont joué, sous leur apparence de communistes, un rôle que le gouvernement Nehru n’aurait pu jouer dans la duperie du peuple, l’excitation des sentiments nationalistes réactionnaires et le sabotage de l’amitié sino-indienne. Aussi n’est-il pas du tout étonnant que le ministre de l’Intérieur du gouvernement Nehru ait constaté avec satisfaction il y a quelque temps :

« Quelle meilleure réplique peut-il être donné à la Chine que celle du leader du Parti communiste de ce pays, M. Dange, qui lui-même condamne la position chinoise et soutient le point de vue du gouvernement de l’Inde ? »

Le chauvinisme national de la clique Dange va non seulement à Rencontre des intérêts du prolétariat indien, mais aussi des intérêts de l’écrasante majorité des masses populaires indiennes, autrement dit des intérêts nationaux de l’Inde. A l’intérieur, il correspond aux besoins du nationalisme réactionnaire de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens ; sur le plan extérieur, il correspond aux besoins du né-colonialisme que l’impérialisme américain veut appliquer en Inde.

Pareille politique chauvine est un soutien au gouvernement Nehru dans ses attaques contre le peuple, dans les atteintes qu’il porte à l’indépendance nationale et pour sa politique d’alignement sur l’impérialisme. C’est trahir le prolétariat international, c’est trahir le peuple indien.

Dès le premier jour de l’attaque armée de grand style lancée par le gouvernement Nehru, la clique Dange a multiplié les activités tendant à soutenir la politique de « défense nationale et d’unité nationale » du gouvernement Nehru, appliquant encore plus radicalement sa ligne de capitulation de classe. Un fait marquant : Le cinquième jour de l’attaque générale déclenchée par les troupes indiennes à la frontière chinoise, aussitôt que Nehru eut demandé à « tous les ouvriers de ne pas se mettre en grève », Dange s’empressa, en sa qualité de secrétaire général du Congrès pan-indien des Syndicats, d’écrire à Nehru pour lui suggérer de convoquer une conférence réunissant les représentants ouvriers, patronaux et gouvernementaux, afin de discuter des « problèmes du front de la production et de la défense ».

Comme attendu, le gouvernement Nehru adopta la formule et la conférence fut convoquée très rapidement. Elle adopta à l’unanimité une résolution interdisant toute cessation de travail et toute grève perlée aux ouvriers, et leur demandant de faire des heures supplémentaires, de souscrire au « Fonds de la Défense nationale » et aux « Bons de la Défense ».

Par ces agissements, Dange aida directement la grande bourgeoisie indienne à saper le mouvement ouvrier, à priver les ouvriers de leurs droits élémentaires, à accentuer l’exploitation et l’asservissement du peuple travailleur. Que Dange ait commis ces ignominies en sa qualité de président du Parti communiste indien et de secrétaire général du Congrès pan-indien des Syndicats ne fait que prouver qu’il est devenu tout à fait un instrument dont la classe dirigeante se sert pour attaquer la classe ouvrière et le peuple travailleur.

Autre fait marquant : En novembre 1962, S. G. Sardesai, membre de la clique Dange du Comité exécutif général du Parti communiste indien, fit diffuser un tract ainsi libellé :

La responsabilité morale qui nous incombe de défendre notre pays alors qu’un pays socialiste nous attaque est plus grande que celle de nos compatriotes et non pas moindre.

C’est un sincère et fervent appel que nous adressons au parti au pouvoir ; le Congrès national indien, aussi bien qu’à tous les autres partis patriotiques, pour qu’en cette heure cruciale, nous écartions toutes nos divergences et nous nous unissions sous le drapeau national de tous. La seule épreuve et la seule pensée du moment, c’est la défense nationale.

Nous déclarons explicitement que même si nous sommes exclus de l’effort collectif pour la défense nationale, nous n’en continuerons pas moins à nous dévouer pour la même cause avec toute notre énergie.

Nous la mènerons à bien sans attendre la moindre récompense, même si certains de nos compatriotes tentent de nous traiter en parias.

Le besoin crucial du moment, la grave épreuve qui confronte notre patriotisme, c’est pour tous et chacun de soutenir monolithiquement le premier ministre Nehru, de le rendre plus fort et d’exécuter ses ordres. Il est le premier feld-maréchal du pays, son commandant en chef.

Voyez comme la clique Dange se dévoue corps et âme à Nehru ! Comme les flatteries qu’elle adresse au Congrès national indien sont écœurantes ! Et combien fanatique est son chauvinisme national !

La clique se dépense énormément pour servir la grande bourgeoisie et les grands propriétaires terriens, pour pousser les larges masses populaires indiennes à s’opposer à la Chine socialiste. Et qu’est-ce que tout ceci a de commun avec l’internationalisme prolétarien, avec le vrai patriotisme du peuple indien ?

Un autre fait marquant : En novembre 1962, à la session du Conseil général du Congrès pan-indien des Syndicats, Dange présenta un rapport dans lequel il disait :

Nous ne posons pas de conditions pour défendre notre pays. Car le pays appartient au peuple. Je ne suis pas d’avis que dans la situation où nous nous trouvons, nous devrions établir notre conduite en vertu de ce que ce pays est le nôtre ou celui de la bourgeoisie.

Nous soutenons, sans condition, l’effort de guerre… Mon soutien inconditionnel au gouvernement Nehru est tel en matière de défense.

Nous devons nous en tenir à notre nationalisme…

Dans les conditions où le pays connaît l’état d’urgence, la défense et les conditions du pied de guerre requièrent des organisations du Congrès pan-indien des Syndicats qu’ils apportent une modification temporaire à leurs relations normales avec la bourgeoisie, à leur fonctionnement et à leur appréciation des problèmes de la classe ouvrière.

En tant que classe ouvrière, nous disons que nous excluons temporairement la question de la lutte par la grève et clé la défense de nos intérêts de classe par cette méthode.

La trêve industrielle est, en un sens, la « collaboration de classes ». Mais elle est acceptée consciemment…

La question du soutien sans restriction à la bourgeoisie du pays n’est pas, en ce moment historique, en contradiction avec les principes du mouvement ouvrier.

Ainsi, nous appuyons l’effort de guerre, nous sommes avec la bourgeoisie du pays… Plus d’hésitation, plus tu hésites, plus tu t’embrouilles.

Ici, Dange nie entièrement la nature de classe de l’État, il prétend carrément que l’État placé sous la dictature de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens est l’État du peuple.

Il est passé entièrement du côté de la bourgeoisie, il prêche ouvertement le soutien sans réserve à la bourgeoisie. Il rejette complètement la théorie marxiste-léniniste de la lutte de classe et prône la collaboration de classes. Dange et consorts sont tombés si bas que les voilà les valets de pied de la grande bourgeoisie indienne.

Le plus ahurissant, c’est que Dange et consorts font tout pour se rallier au gouvernement Nehru sous le mot d’ordre d’ « unité nationale » et, d’autre part, ils s’appuient sur les milieux dirigeants indiens pour évincer, du sein du Parti communiste indien, ceux qui ne sont pas de leur clique, pour le diviser au maximum.

Quand les gardes-frontière chinois eurent appliqué le cessez-le-feu et se furent retirés, sur notre seule décision, le gouvernement Nehru opéra des arrestations massives dans tout le pays, grâce à une liste qui lui avait été transmise, et emprisonna 800 à 900 communistes fidèles au prolétariat et à la cause du peuple indien, dont des cadres formant l’ossature de l’organisation du Parti communiste indien aux différents échelons.

La clique Dange « appela tous les membres du Parti à ne pas se laisser irriter par les arrestations et à appliquer la politique du Parti avec calme et une sereine détermination », et elle profita de l’occasion que lui offraient les opérations policières pour envoyer ses hommes de confiance prendre en main les organismes dirigeants des conseils du Parti communiste indien de plusieurs Etats. Par ces agissements, la clique Dange tend à adapter le Parti communiste indien aux besoins de la grande bourgeoisie, à enterrer le mouvement révolutionnaire indien.

En outre, Dange et consorts ont aidé le gouvernement Nehru à mener une campagne démagogique sous le mot d’ordre de « socialisme ». Ils flattent Nehru, l’appelant « symbole de l’unité nationale » et ajoutant : « lorsque nous avons un tel homme à la tête de la nation et que nous [Dange et ses hommes] prenons une position correcte au sein du front commun, celui-ci devient une force dirigeante pour le développement futur. Quel développement futur ? Le socialisme ».

La Déclaration de Moscou de 1960 dit très explicitement que les communistes doivent dénoncer l’utilisation démagogique des mots d’ordre socialistes par les politiciens bourgeois. Cependant, Dange et consorts non seulement ne démasquent pas le socialisme à la Nehru, mais veulent au contraire faire croire aux communistes et au peuple indiens que Nehru suit effectivement une politique socialiste et qu’il faut donc le soutenir sans réserve. Ils ont demandé au Congrès national indien de coopérer avec le Parti communiste indien pour édifier le socialisme en Inde sous l’égide du gouvernement Nehru.

Puisque la clique Dange estime que le socialisme peut être réalisé en comptant sur Nehru et son parti, le Congrès national indien, quel besoin y a-t-il encore d’avoir un parti communiste contrôlé par Dange et consorts ?

Les faits cités plus haut montrent que la clique Dange roule de plus en plus bas sur la pente du révisionnisme. Elle a substitué le mot d’ordre de collaboration de classes à la doctrine de la lutte de classe. Elle a substitué le socialisme de la bourgeoisie au socialisme du prolétariat.

Elle défend la dictature de la grande bourgeoisie et des grands propriétaires terriens avec un dévouement total, jetant à tous les vents la cause révolutionnaire du prolétariat et du peuple indiens. Elle soutient inconditionnellement la politique d’alignement sur l’impérialisme américain du gouvernement Nehru, liquidant, au vrai sens du mot, la lutte contre l’impérialisme qui aurait dû être sa tâche.

Elle foule aux pieds l’amitié des peuples chinois et indien, elle s’est fait le clairon de la campagne antichinoise de Nehru. Et elle a substitué le chauvinisme bourgeois à l’internationalisme prolétarien. En un mot, la clique Dange est tombée si bas qu’elle a trahi le marxisme-léninisme, l’internationalisme prolétarien, qu’elle s’enfonce de plus en plus dans le cloaque du capitulation¬nisme de classe et du chauvinisme national.

L’apparition au sein d’un parti communiste de révisionnistes du genre de Dange et consorts n’est pas sans précédents.

Le courant révisionniste a assailli certains partis communistes après la Seconde guerre mondiale. Nombreux sont les partis ayant leurs renégats du marxisme-léninisme. Par exemple, Browder et Gaits aux Etats-Unis, Larsen au Danemark, Shojiro Kasuga au Japon, etc.

Il y eut des cas parmi les partis communistes des pays capitalistes, et il y en eut un aussi dans un pays où le prolétariat a détenu le pouvoir pendant un temps, la Yougoslavie où est apparue la clique révisionniste de Tito, renégat du marxisme-léninisme. L’important pour les communistes du monde, c’est qu’ils tirent les leçons du dommage infligé à la cause du communisme par ces cliques de renégats.

La clique Tito est un miroir ; un miroir qui montre comment une clique de renégats a corrodé un parti à l’aide d’une ligne révisionniste et de façon telle qu’un pays socialiste a dégénéré, est devenu un pays capitaliste.

La clique Dange est un autre miroir, qui montre comment des dirigeants d’un parti communiste en pays capitaliste se sont engagés dans la voie du révisionnisme, comment ils sont descendus dans cette voie, jusqu’à devenir le valet de la bourgeoisie et d’être à sa remorque.

Les communistes et le peuple indiens se trouvent dans une situation extrêmement difficile. Le Parti communiste et le peuple chinois ont beaucoup de sollicitude et une profonde sympathie pour les communistes indiens qui combattent avec persévérance pour le communisme, et pour le prolétariat et le peuple indiens aux glorieuses traditions révolutionnaires.

Les réactionnaires et les révisionnistes, quels qu’ils soient, ne pourront jamais barrer la voie dans laquelle avance le peuple indien. Les forces du marxisme-léninisme grandiront, s’accroîtront, en prenant appui sur le prolétariat et les larges masses populaires, en surmontant toutes les difficultés dans la lutte qui est complexe et pleine de vicissitudes. L’histoire montrera que les vrais défenseurs des intérêts du peuple indien et des intérêts nationaux de l’Inde sont ceux qui persévèrent dans la vérité, défendent la justice, et s’en tiennent fermement au marxisme-léninisme et à l’internationalisme prolétarien. Ils sont l’avenir de l’Inde.

Les rapports entre la Chine et l’Inde connaissent également une période difficile. Les réactionnaires et les révisionnistes de l’Inde cherchent par tous les moyens à saper l’amitié des peuples chinois et indien. Les impérialistes s’efforcent de pêcher en eau trouble et de semer la discorde.

Mais nous n’avons aucune raison de sous-estimer la force de la grande amitié des deux peuples qui repose sur une longue tradition. Face à cette force, les réactionnaires indiens et la clique révisionniste de Dange ne sont qu’une petite poignée d’individus, une infime minorité. Et, tout compte fait, il n’est personne qui puisse détruire l’amitié qui lie peuples chinois et indien et communistes chinois et indiens.


Revenir en haut de la page.