« 2. L’objectif de l’urbanisme est la satisfaction harmonieuse des demandes humaines de travail, de logement, de la culture et de repos.

Les principes des méthodes de l’urbanisme reposent sur les conditions naturelles, sur les fondements sociaux et économiques de l’État, sur les réalisations les plus élevées de la science, de la technologie et de l’art, sur les nécessités de l’existence de l’économie et l’utilisation des éléments avancés du patrimoine culturel du peuple. »

Il est très intéressant ici de voir que le point de vue est éminemment social et démocratique, mais qu’il ne parvient à arriver à la question de la Nature, se focalisant sur la « science, la technologie et l’art » comme point culminant des réalisations humains avec comme arrière-plan l’économie.

C’est là une erreur substantielle, qui a permis au révisionnisme d’intervenir ici en prétextant être capable de développer au mieux les forces productives et rejetant le « positionnisme » idéologique propre aux communistes authentiques.

Néanmoins, il faut souligner la dimension affirmative de la science, de la technologie et de l’art, afin de réaliser une humanité protagoniste en ces domaines. Les Maisons de la culture forment ici des bâtiments correspondant à cette exigence d’affirmation et de participation. Leur mise en place relève d’une affirmation idéologique aux immenses conséquences pratiques.

Voici la Maison de la culture à Magdebourg (1951).

Voici la Maison de la culture Martin Andersen Nexö à Rüdersdorf, qui existe toujours et dont la réussite architecturale impressionne même aujourd’hui les commentateurs bourgeois. Le bâtiment fut inauguré en 1956, en présence de la veuve de Martin Andersen Nexö.

Voici la Maison de la culture à Aue, dont la construction date de 1953-1958.

Source wikipédia

Source wikipédia

Le Palais de la culture à Chemnitz (Karl Marx Stadt à partir de 1953) ouvrit ses portes en 1951, avec une grande salle de 900 places, une petite salle pour la danse, une bibliothèque, un restaurant, un café, une chambre pour les femmes, une chambre pour les enfants, une chambre pour des billards. Le révisionnisme stoppa l’utilisation du bâtiment en 1967, pour le transformer en studios de télévision ; au début des années 2020, il fut décidé de le privatiser sous la forme d’appartements luxueux.

Voici la Maison de la culture à Böhlen (1949-1952)

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici le Palais de la culture d’Unterwellenborn (1952-1954), liée à l’usine sidérurgique de Maxhütte.

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici le Palais de la culture de Bitterfeld (1952-1954).

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici le palais de la culture à Murchin, désormais une discothèque (« Hyperdome ») ; sur le côté gauche des bas-reliefs montrent le travail des paysans pour les quatre saisons.

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici la Maison de la culture à Neuhaus.

Voici la Maison de l’amitié germano-soviétique à Gera.

Voici la Maison de la culture à Espenhain.

Voici la Maison de la culture à Trebus.

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici la Maison de la culture à Oelsnitz.

Source wikipédia

Source wikipédia

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici la Maison de la culture à Bad Lobentein.

Source wikipédia

Source wikipédia

Voici la Maison de la culture à Leuna.

Source wikipédia

Source wikipédia

Source wikipédia

Source wikipédia

L’Allemagne démocratique a parfaitement souligné l’importance qu’il y a à faire des lieux marquants pour la culture, lieux qui irradient la ville.


Revenir en haut de la page.